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Une braise suffit pour mettre le feu à la plaine

« On sourira de nous pour le meilleur de l’âme
On sourira de nous d’avoir aimé la flamme
Au point d’en devenir nous-mêmes l’aliment
Et comme il est facile après coup de conclure
Contre la main brûlée en voyant sa brûlure
On sourira de nous pour notre dévouement

Quoi je me suis trompé cent mille fois de route
Vous chantez les vertus négatives du doute
Vous vantez les chemins que la prudence suit
Eh bien j’ai donc perdu ma vie et mes chaussures
Je suis dans le fossé je compte mes blessures
Je n’arriverai pas jusqu’au bout de la nuit... ».

Souvent je me demande si Louis Aragon n’écrivait pas en pensant au site Le Grand Soir, (administrateurs, auteurs, lecteurs).

Théophraste R. Futur auteur d’un article intitulé : « Au plus noir du malheur j’entends le coq chanter ».

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COMMENTAIRES  

11/11/2021 04:49 par babelouest

Hélas Théophraste, jusque dans nos proches se lèvent les détracteurs, parfois cruels, souvent tellement suiveurs que cela fait mal. Plus on essaie de mettre en avant des témoignages, des faits, des chiffres bruts, des raisonnements irréprochables, plus se lèvent des murs aveugles, sourds et retentissants. Un argument massue : MOI je sais, alors que la démarche scientifique est basée sur un doute humble et permanent. Il ne reste plus qu’à espérer que ces Grands Sachants ne subissent pas trop les conséquences de leurs aveuglements qu’on pourrait qualifier de volontaires. Les certitudes, c’est tellement plus facile à supporter que la recherche obstinée de la vérité.

Cela me rappelle l’approbation d’un commentateur, sur un autre forum : il avait relevé dans ma proposition de constitution ce fragment de phrase dans le préambule

conçues en vue de leur évolution (démocratique) vers la démocratie

car la démocratie, elle aussi, est un but à tenter d’atteindre, par des tâtonnement permanents.

11/11/2021 08:51 par André LACROIX

Le poème d’Aragon se termine sur cette note d’espoir :

Qu’importe si la nuit à la fin se déchire
Et si l’aube en surgit qui la verra blanchir
Au plus noir du malheur j’entends le coq chanter
Je porte la victoire au cœur de mon désastre
Auriez-vous crevé les yeux de tous les astres
Je porte le soleil dans mon obscurité

11/11/2021 14:57 par Ellilou

Iskra...... :-)

13/11/2021 11:45 par hassinus

Aragon est sans aucun doute, le plus grand poète du XXème siècle, le poète du " Rien n’est jamais acquis à l’homme" est tout un pan de l’honneur et de la grandeur de la France. Et chanté, c’est la 8ème merveille du monde.Merci de nous donner l’occasion de lui rendre hommage :
Rien n’est jamais acquis à l’homme : ni sa force, ni sa faiblesse ni son cœur ; et quand il croit ouvrir ses bras, son ombre est celle d’une croix ; et quand il croit serrer son bonheur, il le broie. Sa vie est un étrange et douloureux divorce... Il n’y a pas d’amour heureux.

15/11/2021 18:13 par CAZA

Bonsoir
Selon Pangloss les malheurs particuliers génèrent le bien général .
Donc cultivez , après maintes traversées , votre jardin , comme Ulysse et Candide .
Le cheval et la Camargue ne sont pas obligatoires .
Le vent pollué est déconseillé .

https://www.youtube.com/watch?v=JY9Xj2Q19Uo&ab_channel=BrunoJustamond

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