Raúl Antonio CAPOTE, Yisell Rodríguez MILAN
Le président cubain Miguel Diaz-Canel Bermudez, a qualifié l’actuel hôte de la Maison-Blanche Donald Trump et le « mini-Trump » brésilien Bolsonaro de « deux menteurs pathologiques de plus en plus isolés », après avoir entendu leurs discours ce mardi à la 74e session de l'Assemblée générale des Nations-Unies.
Sous l'étiquette #SomosCuba, utilisée comme appel et un symbole de l'unité nationale autour du projet révolutionnaire, le président a publié une série de messages dans lesquels il a appelé Trump « L'Empereur des États-Unis » avant de décrire les références dans son discours à Cuba et au Venezuela comme « mensongères, calomnieuses, des accusations diffamatoires et inadmissibles ».
« Son échec face à Cuba et au Venezuela suscite son arrogance impériale et il tente de justifier sa défaite par de faux arguments. #Cuba donnera la réponse digne et énergique qu'il mérite », a souligné le président en reprenant les propos du ministre cubain des Relations extérieures à cette tribune internationale.
« Cuba rejette énergiquement les calomnies de Bolsonaro au sujet de notre coopération médicale internationale », a-t-il écrit dans un autre Tweet où, en outre, il reprend le message publié sur son compte Twitter depuis New York par le ministre des Relations extérieures Bruno Rodriguez (…)
Raúl Antonio CAPOTE
Nous, les Cubains, nous ressentons un profond attachement au principe de souveraineté, nous sommes fiers de notre indépendance, jamais nous ne nous n’admettrions qu’on fasse aux autres ce que nous ne voulons pas qu’on nous fasse
Ces derniers jours, le président des États-Unis Donald Trump a menacé Cuba d'un blocus total et de mesures au plus haut niveau, tandis que John Bolton accusait l'Île de « contrôler » le gouvernement de Nicolas Maduro.
Ce mensonge est répété sans vergogne par les plus hauts personnages du gouvernement yankee, et Donald Trump ordonne à Cuba de retirer les « 20 000 soldats cubains du Venezuela », et promet même une nouvelle ouverture si nous « ôtons les mains de Caracas ».
Nous, les Cubains, nous ressentons un profond attachement au principe de souveraineté, nous sommes fiers de notre indépendance, jamais nous n’admettrions qu’on fasse aux autres ce que nous ne voulons pas qu'on nous fasse. Notre drapeau n'a jamais été mercenaire. Le Venezuela, terre de la clarinada (vibrant appel), des braves soldats de Bolivar, celui qui fit trembler un empire, n'a besoin de personne pour sauvegarder son honneur, ses valeurs et sa dignité. Les Vénézuéliens se suffisent à eux-mêmes.
Dans le (…)
Raúl Antonio CAPOTE
Nous avons évoqué à plusieurs reprises dans le livre Ennemi et Guerre, dans des dizaines d’articles, dans divers médias, principalement numériques, le projet Genesis de la CIA qui vise à provoquer ou pour le moins aider à vaincre la Révolution cubaine. Il a fait l’objet de débats, de conférences, de discussions dans les universités de Cuba et d’ailleurs. Nous pourrions dire que ce thème est récurrent.
Le danger de ce projet mérite d'y revenir autant de fois que nécessaire, de l'étudier, de s'en pénétrer et de le dénoncer. C'est devenu une tâche vitale et indispensable, parce que, malgré l'efficacité de sa dénonciation en 2011, et en imitant l'ennemi, en apprenant de la défaite, les concepteurs recherchent des variantes plus efficaces pour continuer à développer le projet. Aujourd'hui, ses tentacules apparaissent à plusieurs endroits et de différentes manières.
Revenons à Genesis puisque nous sommes en février 2016, et il y a quelques semaines, nous avons célébré l'anniversaire du triomphe de la Révolution. 2016 sera une année clé dans l'histoire de la nation, je ne pense pas qu'il y ait de doutes à ce sujet, car c'est l'année du VII Congrès du Parti communiste de Cuba, de notre Parti.
Le général d'armée Raul Castro, notre président, membre de la direction historique de la révolution, ne se représentera pas à la direction supérieure du pays, lors des prochaines élections (…)
Raúl Antonio CAPOTE
Contrairement à ce que dit la propagande contre Cuba, qui la représente comme un pays affamé, avec son peuple au bord de la misère, le rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), « L’État de l’insécurité alimentaire dans le monde 2012 », présenté à Santiago du Chili par le directeur général de la FAO régionale, Adoniram Sanchez. démontre que les seuls pays qui ont éradiqué la faim en Amérique latine sont Cuba, l’Uruguay, le Chili et le Venezuela.
L'insécurité alimentaire dans le monde, et aux Etats Unis...
Selon le rapport 49.000.000 de personnes souffrent de la faim dans l'Amérique latine et les Caraïbes, mais pas par manque de nourriture, mais parce qu'ils n'ont pas l'argent pour l'acheter.
La croissance économique dans les 33 pays de la région a réduit la vulnérabilité qui affecte une grande partie de la population latino-américaine, qui comprend 174 millions de pauvres, selon la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes ( CEPALC ).
L'agence a noté que l'Amérique latine a enregistré entre 2011 et 2012 des taux de croissance annuels supérieurs à l'Union européenne et aux Etats-Unis, qui ont vu une hausse des prix des denrées alimentaires et des matières premières. Mais en dépit de cela neuf seulement des 33 pays de la région ont un taux de prévalence de la faim en dessous de 5 pour cent et dans 16 pays, le taux est supérieur à 10 pour cent.
Au nord du continent l'attention est particulièrement (…)