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Nos combattants pour la vie au Venezuela

Nous, les Cubains, nous ressentons un profond attachement au principe de souveraineté, nous sommes fiers de notre indépendance, jamais nous ne nous n’admettrions qu’on fasse aux autres ce que nous ne voulons pas qu’on nous fasse

Ces derniers jours, le président des États-Unis Donald Trump a menacé Cuba d’un blocus total et de mesures au plus haut niveau, tandis que John Bolton accusait l’Île de « contrôler » le gouvernement de Nicolas Maduro.

Ce mensonge est répété sans vergogne par les plus hauts personnages du gouvernement yankee, et Donald Trump ordonne à Cuba de retirer les « 20 000 soldats cubains du Venezuela », et promet même une nouvelle ouverture si nous « ôtons les mains de Caracas ».

Nous, les Cubains, nous ressentons un profond attachement au principe de souveraineté, nous sommes fiers de notre indépendance, jamais nous n’admettrions qu’on fasse aux autres ce que nous ne voulons pas qu’on nous fasse. Notre drapeau n’a jamais été mercenaire. Le Venezuela, terre de la clarinada (vibrant appel), des braves soldats de Bolivar, celui qui fit trembler un empire, n’a besoin de personne pour sauvegarder son honneur, ses valeurs et sa dignité. Les Vénézuéliens se suffisent à eux-mêmes.

Dans le camp de ceux qui aiment se trouvent les troupes pour la vie, nos médecins qui, d’un bout à l’autre du pays, travaillent au Venezuela, du côté du devoir. En République bolivarienne du Congo, des milliers de spécialistes cubains de la santé, du sport, de la culture, de l’éducation, de la communication, de l’agriculture, de l’alimentation, de l’industrie, des sciences, de l’énergie et des transports apportent eux aussi leur solidarité.

La Révolution bolivarienne a placé l’être humain au centre de tout, pour la première fois des millions d’oubliés et de marginalisés ont eu accès aux programmes de protection sociale d’un gouvernement qui a consacré 73 % de son PIB à l’investissement au profit de la majorité.

De cette volonté de faire pour le bien de tous sont nées les missions sociales, créées et soutenues par Chavez. Fidel a esquissé les principes fondamentaux de la coopération entre nos pays, et le reste était dans le cœur et l’âme d’un peuple en révolution, c’est ainsi que les Cubains se sont retrouvés à marcher en rangs serrés avec les Vénézuéliens.

Nos coopérants en santé sont répartis dans 24 États et 335 communes du pays. Ils vivent dans toutes les paroisses, offrent leurs services dans plus de 1 500 lieux de travail, partagent la vie quotidienne avec les plus humbles, tant sur une colline que dans les quartiers où vit la classe aisée. Personne n’est interrogé sur son militantisme politique ou ses convictions religieuses, et ils ne demandent pas d’argent non plus ; tout le monde est traité sur un pied d’égalité.

Ainsi, environ140 000 agents de santé cubains sont passés par le Venezuela, réalisant 3 300 000 opérations chirurgicales et sauvant 1 470 000 vies. À l’heure actuelle, il en reste plus de 20 000. 10 388 services de santé sont fournis par notre personnel soignant, et en dix ans seulement, 209 607 patients diabétiques ont été traités avec le médicament cubain Heberprot-P, ce qui a permis de réduire les cas d’amputation de membres à 3%, pour ne citer qu’un exemple de ces services. Ce sont des chiffres « alarmants » pour ceux qui dénigrent et prônent la haine.

Telles sont nos armes, telles sont nos « troupes » au Venezuela : notre armée de blouses blanches qui garantit la vie et la paix. Nous sommes du côté des partisans de la vie et de la solidarité.

Raul Antonio Capote

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