RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
Auteur : ACRIMED
Trente ans qu’ils mentent, se trompent, pérorent, se vendent, occupent l’espace médiatique...

Au nom du pluralisme, taisez-vous !

ACRIMED

Une déclaration d’Acrimed qui invite les économistes à gages, les chroniqueurs et les éditocrates qui depuis trente ans chantent les louanges du libéralisme, à se taire au nom du pluralisme comme de la décence la plus élémentaire.

Voilà trente ans que les libéraux occupent tout l’espace médiatique, chantent les louanges de la mondialisation heureuse, de l’Europe des marchés, et de la baisse des déficits publics. Trente années que ces zélateurs zélés du capitalisme nous abreuvent de doctrines libérales qui causent les crises, détruisent les emplois et bouleversent le climat. Trente années qu’ils braillent contre les dépenses de l’État, appellent à réduire son périmètre, enjoignent d’alléger la pression fiscale, acclament la concurrence et roucoulent dès que l’on réduit le nombre de fonctionnaires. Trente années qu’ils accompagnent la casse du droit du travail, qu’ils se félicitent des dividendes offerts aux actionnaires, prêchent inlassablement le « mérite » des riches et des rentiers. Trente années qu’ils accablent les travailleurs et les plus démunis, les « tire-au-flanc » et les « privilégiés » dans leurs médias gavés de subventions publiques. Trente années que ces spécialistes de la pensée jetable se trompent sur tout. Qu’ils célèbrent (...) Lire la suite »
17 

Le spectre des « casseurs » et des « extrémistes » hante Le Figaro

ACRIMED

A peine une nouvelle journée de mobilisation syndicale et sociale était-elle prévue le 12 février par la CGT et FO à l’occasion d’un comité central d’entreprise de la société Goodyear (dont on rappelle que la direction a décidé le 31 janvier dernier de fermer son usine d’Amiens-Nord qui emploie 1173 salariés) que retentit le tocsin figaresque : attention aux casseurs !

Certes, alors que se multiplient les conflits sociaux, nul ne s'étonnera de lire dans Le Figaro, quotidien d'opinion et engagé, des éditoriaux violemment anti-syndicaux … Là où le bât blesse, c'est que le contenu des articles destinés, en principe, à informer sur les mobilisations en cours, est à peine différent, véhémence mise à part, des articles de commentaire. Le 31 janvier, dans un article au titre évocateur, « Les pyromanes de l'industrie », l'éditorialiste Gaëtan Capèle décrivait avec acrimonie « une lutte des classes d'un autre temps (...) bernés par une poignée d'extrémistes (...) quelques dizaines d'excités vandalisent l'usine [PSA-Aulnay] et terrorisent en toute impunité les non-grévistes (...) défenseurs autoproclamés de la classe ouvrière (...) imprégnés de corporatisme et murés dans leur conservatisme (...) Combien de temps encore tolérera-t-on les outrances de ces pyromanes de l'industrie ? » Ce genre de diatribe intemporelle, qui fleure bon la peur du « péril rouge », n'a pas pour principale vertu (...) Lire la suite »