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Auteur : French ALMANAR

Les archives secret-défense sur la guerre d’Algérie ne seront pas rendues publiques

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Malgré les promesses de Macron, les archives secret-défense sur la guerre d’Algérie ne seront pas rendues publiques. 1er décembre 2020/Réseau International. La déclassification des documents d’archives liées aux Guerres d’Algérie et d’Indochine est toujours entravée en France, et ce malgré les promesses d’Emmanuel Macron tenues publiquement en septembre 2018, rapporte Mediapart. La raison en est un texte ministériel datant de décembre 2011, alors que Nicolas Sarkozy était encore Président de la République, qui interdit la déclassification des documents classés secret-défense.

Le 15 novembre, le gouvernement Castex a publié un arrêté qui confirme les dispositions de ce texte, en contradiction avec la loi et les promesses de Macron qui a reconnu en octobre l’existence de cet état de fait. « J’ai été saisi par plusieurs historiens des difficultés qu’ils rencontraient pour l’accès aux archives et donc j’ai demandé que des clarifications me soient apportées, et, dans les prochaines semaines, je répondrai à ces clarifications qui me sont demandées par plusieurs historiens », a déclaré le chef de l’État français lors de sa conférence de presse le 2 octobre aux Mureaux. Pas de déclassification sans l’accord « de l’armée » En décembre 2011, selon Mediapart, le texte promulgué par le gouvernement (IGI 1.300) interdisait « la consultation de documents frappés du tampon secret-défense, bien que la loi dispose qu’ils sont communicables « de plein droit » s’ils remontent à plus de 50 ans ». Or, à partir de décembre 2019, le Secrétariat Général de la Défense et de la Sécurité Nationale (SGDSN) (...) Lire la suite »
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Venezuela : un deuxième site pétrolier attaqué en moins d’une semaine

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Le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé un nouvel attentat ayant visé une usine pétrochimique le samedi 31 octobre, estimant qu’il s’agit d’une attaque terroriste directe contre l’économie, l’industrie et les secteurs stratégiques du pays. Et accusant la Colombie d’avoir planifié l’attaque, sur instigation des États-Unis. C’est le deuxième attentat du genre contre un site pétrolier vénézuélien en moins d’une semaine.

Le vendredi 30 octobre, M. Maduro avait fait état d’une attaque qui a été perpétrée le mardi 27 octobre contre la plus grande raffinerie de pétrole située au nord-ouest du pays. L’attaque au cours de laquelle des armements lourds ont été utilisés, selon ses termes, a provoqué « le renversement d’une tour dont l’épaisseur de son acier est celle d’un char d’attaque ». Le numéro un vénézuélien en a imputé la responsabilité à des groupes terroristes de l’opposant agent des Etats-Unis Juan Guaido. Ce dernier a riposté sur twitter en arguant « que ce qui a détruit Amuay et les raffineries est la corruption et le pillage ». L’opposition pour sa part prétend que l’incident est du à une fuite d’acide fluorhydrique et non à un incident. Cette raffinerie fait partie du complexe pétrolier Paraguaná, l’un des plus grands du monde. Dans le passé, sa capacité productive atteignait les 995 000 barils par jour. Mais sa production est au plus bas en raison des sanctions américaines. Lors d’une conférence de presse à Caracas, le (...) Lire la suite »