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Auteur : Dean BAKER
La politique économique de la BCE est un article de foi

La ligne Maginot économique de la BCE (The Guardian)

Dean BAKER
Avant la seconde guerre mondiale, l'armée française avait mis en place la ligne Maginot. Cette barrière, le nec plus ultra de la défense militaire, devait protéger la France du féroce assaut des armés hitlériennes. Quand Hitler a finalement attaqué, la ligne Maginot n'a servi à rien car les Allemands l'ont contournée en passant par la Belgique. L'obsession de la Banque Centrale Européenne (BCE) de ne pas dépasser 2% d'inflation est comparable à la construction de la ligne Maginot. La BCE pense qu'en maintenant cet objectif, elle fait tout ce que doit faire une Banque Centrale pour maintenir une croissance stable en Europe, exactement comme les généraux français pensaient que la ligne Maginot empêcherait les Allemands d'envahir la France. Après la conquête germanique, les généraux français ont reconnu leur erreur. Par contre, bien que l'obsession des 2% d'inflation ait entraîné un désastre économique, les responsables de la BCE sont toujours en place et mènent la même politique. Au point où nous en (...) Lire la suite »
Un déficit de démocratie

La Tyrannie des Banques Centrales (Counterpunch)

Dean BAKER
La Banque Centrale Européenne (BCE) a annoncé récemment une hausse de son taux directeur d'un quart de point, le portant à 1,25%. C'est une très mauvaise nouvelle pour les habitants de la zone euro et peut-être aussi pour le reste du monde. Cette initiative montre deux choses. La première, c'est que la BCE se prépare à ralentir l'économie de la zone euro et supprimer des emplois. C'est l'objectif de l'augmentation des taux. La BCE vise un taux d'inflation à 2% alors que le taux actuel est autour de 2,5%. Le taux d'inflation se situe au-dessus de l'objectif de la BCE et ceci est principalement dû à la hausse des prix du pétrole et d'autres biens de consommation. Et ces hausses de prix sont elles-mêmes dues principalement à l'instabilité qui règne au Moyen-orient et à la demande croissante de la Chine, de l'Inde et d'autres pays en rapide voie de développement. La hausse des taux d'intérêt dans la zone euro ne fera pas grand chose pour ralentir la hausse des prix. Par contre, si la hausse des taux (...) Lire la suite »

Les banques doivent maintenant procéder à un ajustement structurel. Des signes d’intelligence au FMI ? (counterpunch)

Dean BAKER
Le fond monétaire international (FMI) a tenu une conférence la semaine dernière consacrée au réexamen des macroéconomies à la lumière de la crise économique. Cette conférence a fait preuve d'un Glasnot (transparence en russe) qui aurait été impensable il y a dix ans. Un des organisateurs et intervenants était le prix Nobel Joe Stiglitz, un homme qui était auparavant persona non grata au FMI après qu'il ait traîné l'institution dans la boue dans un article du New Republic en 2000. En plus de Stiglitz, la conférence incluait plusieurs intervenants qui ont critiqué la politique économique que le FMI a suivie toutes ces dernières années. Etant donné le cadre de la conférence et le nombre important des intervenants, il n'a pas été vraiment possible d'avoir des séances de questions et réponses. Mais au moins les questions importantes ont été posées. Si l'on constate des progrès dans l'ouverture des discussions au FMI, on ne constate pas un changement comparable dans sa politique sur le terrain. En particulier il (...) Lire la suite »

De simples travailleurs auraient été licenciés sur le champ s’ils avaient foiré autant que les banquiers (Alternet)

Dean BAKER
Le monde connaît la pire crise depuis la Grande Dépression. La crise a provoqué des dizaines de millions de chômeurs aux Etats-Unis, en Europe et ailleurs. L'énorme génération de baby boomers aux Etats-Unis, à présent proche de la retraite, a vu une bonne partie de ses biens partir en fumée avec l'effondrement de la bulle immobilière. Il serait difficile d'imaginer un désastre économique pire que celui-ci. Les crises précédentes, comme l'inflation persistante des années 70, paraissent bien modestes comparées à la tempête qui a balayé l'économie mondiale. Il n'y a là rien de nouveau. Les gens n'ont pas besoin d'un économiste pour leur expliquer que les temps sont durs. Cependant, ce que les gens ne savent peut-être pas, c'est que ceux qui ont provoqué ce désastre sont toujours aux commandes. Plus précisément, il n'y a eu pratiquement aucun changement dans le personnel et aucune reconnaissance des erreurs commises par les banques centrales dont l'incompétence a provoqué cette crise. Incroyablement, cette (...) Lire la suite »