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Auteur : Sylvie BONNET

Air France : une compagnie en bien mauvais "Etat"

Sylvie BONNET

Ah, Air France… fierté nationale, fleuron de l’aviation tricolore, rayonnement du savoir faire et du savoir-accueillir français… Mais que cache cette devanture si soignée ? Comment vivent et sont traités les salariés de la compagnie aérienne préférée des français ? Au fait, pourquoi font-ils grève régulièrement ?

Les raisons de la colère La stratégie est vieille mais malheureusement efficace : pointer du doigt des prétendus privilégiés pour faire passer de force des réformes injustes. La méthode a été appliquée par le gouvernement dans le cas de la réforme de la SNCF et le cas Air France n’échappe pas à la règle puisqu’on y entend encore la même musique injuste et fallacieuse. Non, les salariés d’Air France ne sont pas des privilégiés et ce n’est pas avec des réductions sur les billets d’avion que l’on fera d’eux des nantis ! Si les salariés d’Air France font grève régulièrement, ce n’est pas par réflexe ou idéologie. Au contraire, dans leur ensemble, les salariés d’Air France se disent fiers de travailler pour la compagnie française. Ils sont fiers de leur entreprise, mais pas de leurs dirigeants et encore moins de la stratégie économique démarrée par Alexandre de Juniac en 2012 et continuée par Jean-Marc Janaillac. Cette stratégie a consisté à réduire la masse salariale avec 18 000 suppressions de poste en 10 ans. Au même (...) Lire la suite »

Sanctionnons les distributeurs complices d’entreprises irresponsables

Sylvie BONNET

Vendre par erreur des produits défectueux est une chose que l’on peut à la rigueur admettre, puisque dans notre société de consommation, tout ou presque désormais a une durée de vie limitée. Mais certains distributeurs cautionnent en toute connaissance de cause la vente de marques ou produits à l’origine douteuse, en plus de ceux qui, en toute discrétion, ferment les yeux sur les pratiques de leurs fournisseurs ou sous-traitants.

Il y a une notion clé dans ce débat qui restent encore floue ou abstraite pour certains distributeurs : la responsabilité. Il est vrai que le distributeur n’est a priori qu’un intermédiaire entre des marques ou des fabricants, grossistes ou détaillants, et des clients, souvent mal ou sous-informés. Dans cette position économiquement confortable et intellectuellement rassurante, certains distributeurs ont une fâcheuse tendance à croire qu’ils ne sont responsables ni des « pratiques et aléas de production », au sens large, ni de l’éducation du consommateur, assez grand selon eux pour faire le tri à son niveau. Or, la responsabilité des distributeurs est en réalité large et portent sur plusieurs plans. La responsabilité « produits » (et services...) Ce sont les cas les plus simples et les plus fréquents : ceux des produits défectueux. Mais pour le consommateur, faire valoir ses droits face au distributeur indélicat se transforme parfois en parcours du combattant. Il est vrai que les distributeurs ont (...) Lire la suite »