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Auteur : Francisco Dominguez

Le coup d’Etat bolivien : ce que les médias grand public ne vous disent pas

Francisco Dominguez

Le Comite Ciudadano (Comité des citoyens), une coalition de droite dirigée par l’ex-vice-président bolivien Carlos Mesa et Luis Fernando Camacho, entrepreneur multimillionnaire à la tête du groupe de pression d’extrême droite Comite Civico de Santa Cruz, a lancé conjointement une vague de violence brutale dans de nombreuses régions du pays visant explicitement à chasser le président Evo Morales, élu démocratiquement.

La violence est perpétrée par des voyous armés et rémunérés dont la cible principale a été les bâtiments publics, les organisations associées au gouvernement (syndicats, coopératives, communautés pauvres et quartiers soupçonnés d'être des bastions pro-morales, stations de radio communautaires et autres), les personnes liées au gouvernement (ministres, maires, etc) et surtout les personnes d'origine autochtone qui ont enduré le plus de racisme. Ce sont les femmes indigènes qui ont été les plus ciblées. Il s'agit d'une reconstitution de la vague de violence raciste lancée en 2008, visant à la fois à évincer Morales, élu démocratiquement, et à diviser l'État en deux, en cherchant à créer un pays non autochtone dans la région orientale du territoire, exactement là où se trouvent les riches gisements pétroliers et gaziers. À l'époque, l'ambassadeur des EU Phillip Goldberg joua un rôle central dans l'opération. Les États-Unis, comme pour le pétrole du Venezuela, n'ont pas renoncé à s'emparer de ces richesses, d'autant (...) Lire la suite »