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Auteur : Mireille FANON MENDES FRANCE

5 ans après la mort de Wissam El Yamni, toujours pas de vérité

Mireille FANON MENDES FRANCE
En octobre 2016, au moment de la parution du livre Un président ne devrait pas dire cela, les auditeurs ont appris, dans l’émission de Jean-Jacques Bourdin, que le Président de la République avait ordonné « au moins quatre assassinats ciblés », décisions mises en œuvre par la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Aucun démenti n’a été publié. Selon Vincent Nouzille, dans son dernier livre, Erreurs fatales, ces assassinats ciblés avoisineraient plutôt le nombre de quarante. Cet auteur reconstitue la façon dont les assassinats ciblés ont été décidés et analyse l’élaboration de la liste des cibles, les « High Value Targets ». Il faut se rappeler qu’à la suite d’un accord passé, dès 2012, entre Obama (1) et Hollande, celui-ci avait donné ordre à la DGSE de « dégommer » Ahmed Godane, leader des shebabs. Si la DGSE s’était occupée de la localisation, les drones étasuniens ont réalisé l’assassinat. Ces informations ont été fournies par Jean Guisnel(2) et confirmées par les militaires étasuniens (3). Ainsi, les (...) Lire la suite »

Soirée Georges Ibrahim Abdallah Comité lyonnais de soutien à GIA

Mireille FANON MENDES FRANCE

Dans le cadre des mobilisations qui ont eu lieu le 24 octobre pour soutenir Georges Ibrahim Abdallah, le plus ancien prisonnier politique en France, la Fondation Frantz Fanon a participé à la réunion publique qui s’est tenue à Lyon.

Mercredi 12 novembre 2014 « Georges Ibrahim Abdallah estime qu’il faisait partie de la révolution libanaise, qu’il était en lutte contre Israël et les Etats-Unis, et pour cela il n’est pas question d’émettre de regret [1] ». Arrêté à Lyon en 1984, il est condamné, trois ans plus tard, sans preuve à la réclusion criminelle à perpétuité pour complicité dans les assassinats d’un attaché militaire américain et d’un diplomate israélien, en France en 1982. Il est libérable depuis 1999. Le montage policier et judiciaire qui a permis sa condamnation a depuis été dénoncé par de hauts personnages de l’État. L’ancien chef [2] des services secrets français de l’époque a ainsi jugé « anormal et scandaleux » le fait de le maintenir encore emprisonné, parlant de « vengeance d’État ». Cet aveu, tout comme la condamnation sans preuve, ouvrait la possibilité d’une demande de révision. En 2003, la juridiction de Pau autorise sa libération, mais sur ordre du ministre de la Justice, suite à une intervention des États-Unis – « Les (...) Lire la suite »