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Auteur : Simon FÉRELLOC

Populisme de gauche : les limites de la stratégie marketing

Simon FÉRELLOC
« On en a gros ! », « Dégagez ! », « Résistance ! » sont autant d’expressions et de mots d’ordres énergiques dont l’utilisation a fleuri à la gauche du paysage politique français pendant la dernière campagne présidentielle, et qui méritent d’attirer notre attention aujourd’hui. Cela n’apparaît pas à première vue mais l’emploi de ce type de slogans, dépourvus de tout contenu idéologique est assez inhabituel pour les organisations de la gauche radicale européenne, et constituent la marque la plus visible du changement de stratégie qu’ont opéré certaines de ces formations . Ce changement a un nom : le populisme de gauche. Théorisé par le couple de philosophes Ernesto Laclau et Chantal Mouffe, le populisme de gauche est défini par ses partisans comme une « radicalisation de la démocratie ». Cherchant à remplacer le clivage gauche-droite par le clivage peuple-oligarchie (en se plaçant bien sûr du côté du peuple), cette orientation électorale répond aux profonds changements sociologiques (…) Lire la suite »
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Ils peuvent empêcher les fleurs de pousser, ils n’empêcheront jamais le printemps (des peuples) d’arriver !

Simon FÉRELLOC
Depuis un an on nous demande pourquoi nous faisons campagne. Depuis un an, on nous demande à quoi ça sert de voter Mélenchon. Depuis un an on nous dit que nous sommes la gauche folklorique, qu'on est bien gentils mais que bon, il serait temps de nous "mettre à jour" (comprenez par là "accepter le néo libéralisme). Ça a continué comme ça pendant quelques mois, c'était encore "soft" puisque de toute façon, nos merveilleux "experts" répétaient en boucle que nous n'avions aucune chance et que nous étions condamnés à faire 10% au maximum. L'ennui, c'est qu'à un moment une partie des électeurs a pris conscience que n'en déplaise aux Lenglet, Le Parmentier, Barbier, Duhamel, Salamé, Pujadas etc.. Il existe une alternative au néo-libéralisme, et que ce n'est certainement pas la dérive xénophobe qui non seulement ne s'oppose pas aux inégalités du libéralisme mais en créé de nouvelles ! Ceci a donné Nuit Debout, puis s'est traduit par une hausse des intentions de vote pour Mélenchon. (…) Lire la suite »