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Auteur : George GALLOWAY

Etats-Unis : Il n’y a pas eu de vague bleue démocrate, juste une vaguelette (RT)

George GALLOWAY
Le parti démocrate dirigé par Nancy Pelosi, a fait, à juste titre, grand cas de sa victoire à la Chambre des Représentants, mais il n'y a pas eu de feux d'artifice sur l'East River, ni de vague bleue. Les milliards de dollars claqués à tout vitesse par les Bleus se sont soldés par une majorité républicaine au Sénat américain (qui a donc mis fin à la menace de destitution), la victoire (à nouveau) du GOP (*) dans les Etats où Trump a fait campagne, et un parti républicain plus dépendant que jamais du président le plus honni de l'histoire américaine moderne. Les démocrates n’ont pas appris grand-chose de leur défaite face à Trump en 2016. Leur "politique identitaire" consistant à célébrer "le premier ceci, le premier cela" élu au parlement dans l'histoire des États-Unis ne consolera sans doute pas ceux dont la vie continue d'être gâchée par le capitalisme néolibéral prédateur de la classe dominante étasunienne. Et comme je vis dans un pays dirigé par Theresa May, et Margaret Thatcher avant elle, je peux vous (...) Lire la suite »

Assassinat de Khashoggi : Le pire est à venir (RT)

George GALLOWAY
La nouvelle* que des "parties défigurées du visage et du corps" de Khashoggi auraient été retrouvées dans le jardin du consulat saoudien à Istanbul, sonne la fin de la récréation pour les collaborateurs occidentaux de la dictature tyrannique arabe. Après Khashoggi lui-même, le principal perdant du meurtre le plus répugnant d'Istanbul est le président américain Donald Trump - comme je l'avais prédit ici il y a des semaines. Sa déclaration selon laquelle la couverture saoudienne était "crédible" a suscité les moqueries du reste du monde par son côté "Lady MacBeth", et l'a ridiculisé. Le comportement de son propre "prince héritier" - son gendre Jared Kushner - a été plus vénal que digne d’un opéra-comique. Comme je l'avais prédit, bien que la famille Clinton ait largement profité des largesses saoudiennes, les démocrates et leurs vastes soutiens médiatiques ont fait de l'assassinat de Khashoggi leur nouveau casus belli, en lieu et place du "Russiagate" en perte de vitesse (en fait les mêmes personnes qui, ces (...) Lire la suite »
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un convoi humanitaire des Etats-Unis jusqu’à Gaza...

Palestine - faire ce qui est juste

George GALLOWAY

[note du Grand Soir : ce texte a été publié par plusieurs sites américains ces jours-ci]

« Où est l'oumma ; où est le monde arabe dont ils nous parlent à l'école ? » Ces mots resteront à tout jamais gravés dans ma mémoire. Ils ont été prononcés au mois de mars dernier par une fillette de 10 ans dans une ruine bombardée à Gaza. Elle avait perdu pratiquement toute sa famille au cours des 22 jours de bombardement par Israël au début de l'année. Quand elle a repris la parole, je lui avais déjà tourné le dos ; quelle réponse pouvais-je bien lui offrir ? Alors que Hugo Chavez avait expulsé l'ambassadeur israélien du Venezuela, les dirigeants de la Ligue Arabe, à quelques rares exceptions près, ont passé ces semaines meurtrières de décembre et janvier à bredouiller avec parcimonie les indignations, même les plus attendues, qui ont si souvent accompagné les précédentes épisodes sanglantes de la tragédie palestinienne. Mais ce n'était pas le cas de l'opinion publique, et pas uniquement celle du monde musulman, qui s'est mobilisée dans les rues des capitales occidentales. En Grande Bretagne, plus de 100.000 (...) Lire la suite »
intervention du 15 janvier au Parlement britannique

George Galloway : le deux poids-deux mesures du Foreign Office.

George GALLOWAY

[ Au royaume de sa Gracieuse Majesté, des députés sortent du rang pour dénoncer la politique du gouvernement à Gaza. Intervention du député George Galloway, le 15 janvier 2009 au Parlement britannique ]

Je dis au président de la commission parlementaire d'enquête sur les affaires étrangères, qui n'assiste pas à la séance, que la communauté internationale n'est pas impuissante, mais qu'elle feint simplement l'impuissance pour justifier son manquement à ses devoirs. Même si les déclarations du premier ministre ont été plus fermes, elles ont essentiellement masqué la même inertie que l'indolent et condescendant secrétaire d'état aux Affaires Etrangères et au Commonwealth (David Miliband), qui est venu se produire devant nous lundi dernier. Comparez l'attitude de la diplomatie britannique sur le sujet dont nous débattons actuellement avec sa réaction vis-à -vis du Zimbabwe, ou, plus particulièrement, à l'égard du conflit entre la Russie et la Géorgie. A l'époque, le ministre des affaires étrangères était omniprésent, sermonnant la Russie pour lui dire ce qu'il fallait qu'elle fasse. Il est même allé jusqu'à Kiev où, planté sur la ligne de démarcation, il a annoncé à la Russie ce que la communauté internationale (...) Lire la suite »