Auteur Luis SEPULVEDA

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Lettre ouverte au Père Noël (Rebelion)

Luis SEPULVEDA
Cher Père Noël, ou Santa Claus, ou Viejo Pasquero, ou quel que soit votre nom et quelle que soit la façon dont vous aimez vous appeler et être appelé : j’avoue que j’ai toujours ressenti pour vous une certaine affection parce qu’en général j’aime bien la Scandinavie, parce que votre rouge houppelande me paraît prémonitoire et parce que, derrière votre barbe généreuse, j’ai toujours cru reconnaître le visage d’un certain philosophe allemand dont on trouve de plus en plus justifié ce qu’il a (…)
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Chili : à quelques heures de l’élection

Luis SEPULVEDA
Dans quelques heures, le destin du Chili va se définir une fois de plus, et de nouveau, nous nous trouvons confrontés à l’alternative de voter entre le pire et le moindre mal. Si je pouvais voter au Chili, ce serait pour Frei au deuxième tour. Je n’ai pas aimé son gouvernement, je n’aime pas la Concertation, mais je ressens très clairement que Piñera représente un retour néfaste vers le passé qu’aucun homme ou femme de gauche responsable pourrait permettre par omission. Quelque chose a (…)
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Le Honduras et l’information en Espagne

Luis SEPULVEDA
Au Honduras, il y a eu purement et simplement un coup d’État. Un général de la vieille école, de ceux qui sont formés aux États-Unis pour combattre « l’ennemi intérieur », plus un sénat indocile et fidèle aux vieilles oligarchies d’Amérique Centrale, prétend en finir avec une gestion qui, si elle peut être critiquable sur certains aspects comme celles de tous les gouvernements, est sujette à la Constitution et aux lois qui régissent la nation hondurienne et qui est l’expression de la volonté (…)
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Shalom

Luis SEPULVEDA
Shalom est un joli mot et rien de plus. Les bombardements dans la bande de Gaza laissent les habitués stupéfaits, tandis que meurent des enfants. Le monde occidental si obstiné à « régler le conflit du moyen orient » à chaque fois qu’il y a des photos pour l’Histoire, reste muet, tandis que des enfants continuent à mourir, des civils, des gamins qui jouaient dans la rue, et toute discussion possible, en plus d’être stérile, reste embourbée dans le politiquement correct. Tout le monde craint (…)
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Chair de blog

Luis SEPULVEDA
4 septembre 2005. L’encyclopédie Blogger dit que le Blog est une forme de communication informelle, et j’ajouterais, moi, grand lecteur de Blogs, que c’est un récipient extraordinaire pour vomir. Alors, vomissons. Aujourd’hui nous sommes le quatre septembre et il y a trente cinq ans de cela, un jour semblable à celui ci, de printemps au Chili, nous avions célébré le triomphe de l’Unité Populaire, la victoire électorale de Salvador Allende, du Camarade Président Salvador Allende. Nous (…)
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Pleure, Argentine (Il manifesto)

Luis SEPULVEDA
il manifesto, édito du mercredi 15 juin 2005. Tu as entendu les nouvelles ? me dit une amie très chère, de Buenos Aires. Il est tôt dans la capitale argentine, il fait froid, ajoute-t-elle, mais l’enthousiasme de sa voix traverse l’océan et m’arrive chaude et pleine d’espoir. Non, je n’ai rien entendu, lui dis-je. Elle met le téléphone contre la radio et je peux entendre. La cour suprême de justice a aboli les lois maudites du Punto final et de l’Obediencia debida. Ces lois ont été (…)

Chili : Mémorial des années heureuses

Luis SEPULVEDA
Août 2003 Les mille jours du Gouvernement Populaire furent durs, intenses, tolérants et heureux. Nous dormions peu. Nous vivions partout et nulle part. Nous avions des problèmes sérieux et nous cherchions des solutions. On peut accompagner ces mille jours de n’importe quel adjectif, mais ce qui est certain, c’est que pour nous, tous ceux et toutes celles qui avons eu l’honneur d’être militants du processus révolutionnaire chilien, ce furent des jours heureux, et ce bonheur est (…)
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