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Auteur : Chelsea MANNING

Je ne coopérerai pas avec ce grand jury, je ne trahirai pas mes principes : déclaration de Chelsea Manning

Chelsea MANNING

Premier message de Chelsea Manning après sa sortie de prison. Elle annonce qu'elle ne témoignera pas si elle est de nouveau convoquée devant un grand jury dans l'affaire Julian Assange. Elle est appelée à témoigner jeudi prochain, elle risque donc de retourner en prison, accusée d'outrage au tribunal.

Il y a deux mois, le gouvernement fédéral m'a convoqué devant un grand jury fédéral dans le district est de Virginie. En règle générale, je m'oppose aux grands jurys. Les procureurs dirigent les grands jurys à huis clos et en secret, sans la présence d'un juge. Par conséquent, j'ai refusé de coopérer ou de répondre à toute question. En raison de mon refus de répondre aux questions, le juge [Claude] Hilton de la Cour de district a ordonné de me maintenir en détention pour outrage au tribunal jusqu'à la fin de la séance du grand jury. Hier, le grand jury s'est terminé et j'ai quitté le centre de détention d'Alexandrie. J'ai reçu de très nombreuses preuves de solidarité et de soutien amour tout au long de cette épreuve. J'ai reçu des milliers de lettres, dont des douzaines ou des centaines par jour. Cela signifie beaucoup pour moi et me permet d'aller de l'avant. Les prisons sont une tache sombre au sein de notre société, avec plus de personnes confinées aux États-Unis que partout ailleurs dans le monde. (...) Lire la suite »

"La brumeuse machine de guerre" - La campagne militaire des Etats-Unis contre la liberté de la presse (New York Times)

Chelsea MANNING
FORT LEAVENWORTH, Kansas. — Quand j’ai décidé de divulguer les informations classifiées en 2010, je l’ai fait par amour pour mon pays et dans un sentiment du devoir envers les autres. Je purge actuellement une peine de 35 ans de prison pour ces révélations non autorisées. Je comprends que mes actions ont violé la loi. Toutefois, les préoccupations qui m’ont motivée n’ont pas été résolues. Tandis que guerre civile éclate en Irak et quand les États-Unis envisagent à nouveau une intervention, cette entreprise inachevée devrait donner une nouvelle urgence à la question de savoir comment l’armée étatsunienne a contrôlé les couvertures médiatiques là-bas et en Afghanistan. Je crois que les limites actuelles sur la liberté de la presse et le secret excessif du gouvernement empêchent les Étasuniens de comprendre pleinement ce qui se déroule dans les guerres que nous finançons. Si vous avez suivi les informations pendant les élections de mars 2010 en Irak, vous vous souvenez peut-être que la presse étasunienne était (...) Lire la suite »