« Israël » et les États-Unis projettent depuis des décennies de construire ce qu’on appelle le « canal Ben Gourion », un rival du canal de Suez en Égypte. Ce canal Ben Gourion commencerait à « Eilat » et se terminerait juste à côté de, sinon directement dans, Gaza.
Un document déclassifié (ci-dessous) dans les années 1990 montrait que quelques années seulement après la crise de Suez, les Américains avaient élaboré en 1963 un plan secret visant à faire exploser 520 bombes nucléaires dans le désert d’al-Naqab pour aider « Israël » à creuser le « canal Ben Gourion ».
Le canal de Suez est un atout géostratégique dans tous les sens du terme : il se situe à l’intersection de trois continents et de deux plans d’eau.
Cela réduit tellement les délais et les coûts d’expédition qu’aujourd’hui 12 % du commerce mondial et 30 % du trafic mondial de conteneurs passent par le canal de Suez.
Le président égyptien el-Sissi a appris ces dernières semaines que s’il acceptait le plan « (…)Lire la suite »
Richard Medhurst, 24 novembre 2023. Deux semaines avant l’opération Déluge d’Al-Aqsa du Hamas, le 7 octobre, Benjamin Netanyahou s’est rendu à l’Assemblée générale des Nations Unies, a brandi une carte et a déclaré son plan pour un « nouveau Moyen-Orient » : un couloir économique s’étendant de l’Inde aux Émirats arabes unis, en passant par l’Arabie saoudite, la Jordanie, « Israël » et enfin l’Europe.
Lien graphique : https://www.drishtiias.com/daily-updates/daily-news-analysis/india-middle-east-europe-corridor
C’est l’une des principales raisons géopolitiques du massacre d’ « Israël » à Gaza.
Les États-Unis, principal soutien d’« Israël », cherchent désespérément un moyen de tenter de contenir les BRICS, et plus particulièrement de contrer la Nouvelle Route de la Soie chinoise. Construire un couloir rival ferait d’une pierre deux coups : contenir la Chine, l’Iran et la Syrie et aider « Israël » et les États-Unis à maintenir leur domination économique et politique contre un (…)Lire la suite »
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30 novembre 2021
Les États-Unis ont rompu les assurances diplomatiques pour David Mendoza, ils feront de même avec Julian Assange
• En 2009, David Mendoza Herrarte a été extradé d'Espagne vers les États-Unis, à condition qu'il puisse purger sa peine dans ce pays
• Des documents classifiés révèlent les assurances diplomatiques données par l'ambassade des États-Unis à Madrid et comment les États-Unis ont violé les conditions de son extradition.
• Mendoza a passé plus de 6 ans aux États-Unis à essayer de retourner en Espagne. Des documents judiciaires montrent que les États-Unis ont refusé sa demande de transfert à plusieurs reprises.
• Alors qu'il était en prison, Mendoza a poursuivi les États-Unis et l'Espagne pour ne pas avoir respecté les conditions de son extradition et avoir violé ses droits fondamentaux. Son cas a récemment été repris par les Nations unies.
• Le cas de Mendoza a été évoqué le mois dernier devant la Haute Cour anglaise, où les États-Unis tentent d'extrader Julian Assange vers les États-Unis.
• Les États-Unis ont offert des garanties diplomatiques similaires pour qu'Assange puisse (…)Lire la suite »