Auteur Michel COLLON

Pourquoi Sarkozy devait attendre que Lazare Ponticelli soit mort

Michel COLLON
Lundi, Nicolas Sarkozy rendra officiellement hommage à Lazare Ponticelli, dernier soldat survivant de la guerre 14 - 18. Pourquoi fallait-il attendre qu’il soit mort et ne puisse plus répondre ? Parce que s’il arrivait aujourd’hui en France, immigré pauvre et sans papiers, il serait reconduit à la frontière entre deux gendarmes. Parce que Lazare Ponticelli dénonçait l’absurdité de cette guerre que lui avaient imposée les Sarkozy de l’époque. « Tous ces jeunes tués, je ne peux pas les (…)

Sauvez-le ! Un schizophrène ne doit pas être emprisonné, mais soigné !

Michel COLLON
Bruxelles, le 29 janvier 2007. Lettre ouverte au président du PS de Belgique, Elio Di Rupo. Monsieur Di Rupo, Je vous écris pour vous demander de faire cesser au plus vite ce scandale : un jeune schizophrène de trente ans est emprisonné à Mons depuis quatre mois au lieu d’être soigné. Ceci met sa vie en danger et aggrave les souffrances déjà épouvantables de ses parents. Vous me direz peut-être : « Adressez-vous à la ministre de la Justice » ? Eh bien, le problème, c’est qu’elle ne (…)

A Londres, la guerre contre l’Iran a commencé.

Michel COLLON
Israël s’entraînerait à des frappes nucléaires sur l’Iran - Reuters, janvier 2007. Il s’appelait Jack. Ou Robert. Ou Hassan. Il était contre la guerre et il détestait Bush et Blair. Comme beaucoup de ces Londoniens qui se rendaient au boulot ce jeudi 7 juillet. Il ne savait pas que c’était son dernier voyage... Bruxelles, 11 juillet 2005. La majorité des Londoniens sont opposés à l’occupation de l’Irak et avaient voté pour un maire qui s’y opposait aussi. Et beaucoup d’autres victimes, (…)

Fête de l’Huma 2004, par Viktor Dedaj, Maxime Vivas et Michel Collon.

Maxime VIVAS, Viktor DEDAJ, Michel COLLON
Les Sans-Logis de la Lutte Finale Par Viktor Dedaj Bonjour, Pourquoi nous ont-ils jeté à la rue ? Nous n’avons rien fait de mal. Toute notre vie, nous l’avons consacrée à défendre des causes où nos noms ne figuraient pas. Comme ils nous l’avaient appris. Certes, nous n’avons pas toujours été faciles à "gérer" comme on dit, mais globalement, nous avons été de bons élèves - je crois. Indisciplinés, mais studieux. Alors pourquoi nous ont-ils jeté à la rue ? Pas facile d’être un (…)