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Auteur : Rosa MOUSSAOUI

Les médecins cubains, solidaires des Sahraouis

Rosa MOUSSAOUI

Depuis 1977, des soignants venus de La Havane se relaient auprès des réfugiés. Avec le Covid, cette brigade médicale est la seule à avoir maintenu une présence permanente dans les camps, en plein désert.

Dans la pierreuse asphyxie du reg, c’est le seul havre de fraîcheur à des lieues à la ronde, un patio planté de palmiers, de tamaris et de lauriers, ouvrant sur la pénombre silencieuse de longues coursives. Plus loin, un bloc chirurgical est déserté ; le sable s’y engouffre ; au mur, un gecko se prélasse : la pandémie de Covid a stoppé net les opérations pratiquées ici par des médecins étrangers, qui se succèdent en temps normal à l’hôpital central de Rabouni. Dans cette structure accueillant les patients des camps de réfugiés sahraouis de la région de Tindouf, une mission, pourtant, n’a jamais plié bagage : la brigade médicale cubaine, qui assure depuis 1977 une présence permanente auprès de ce peuple en lutte pour son droit à l’autodétermination. Elle a compté jusqu’à 21 membres, médecins, infirmiers, techniciens et formateurs ; ils sont 16 aujourd’hui, de nouvelles recrues n’ayant pu, encore, rejoindre leur affectation, coincés par la dernière vague de Covid. « Éduqués à l’internationalisme » Hector Aurelio (...) Lire la suite »

Trump se dit prêt à discuter avec Maduro (l’Humanité)

Rosa MOUSSAOUI

Devant l’échec de ses manœuvres, de ses sanctions et de ses menaces de guerre, l’administration américaine lâche Juan Guaido et cherche à renouer le dialogue.

Ses parrains occidentaux le lâchent avec le même empressement qu’ils avaient mis à le « reconnaître » quand il s’était autoproclamé « président en exercice », le 23 janvier 2019. Donald Trump, désormais, affirme n’avoir « pas beaucoup confiance » dans l’opposant vénézuélien Juan Guaido, dont l’adoubement par Washington, assure-t-il, n’a pas « eu une grande signification ». C’est ce qu’il a confié en marge d’un entretien publié dimanche sur le site d’information Axios. Volte-face, après le durcissement des sanctions, le déploiement de l’armada américaine en mer des Caraïbes et les équipées de barbouzes de ces derniers mois ? L’hôte de la Maison-Blanche confie, dans cette interview, être prêt à rencontrer son homologue vénézuélien Nicolas Maduro : « Vous savez, je me suis rarement opposé à des rencontres. Je dis toujours, on ne perd pas grand-chose à se rencontrer. » Intention précisée sur un ton plus cassant, lundi, dans un tweet : « Contrairement à la gauche radicale, je me battrai toujours contre le socialisme et avec le (...) Lire la suite »