RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
Auteur : Jean-Yves PEILLARD

Au nom du pain, du père et des peuples

Jean-Yves PEILLARD

Suite des longues marches dans l'univers du procès : Lettre au Tribunal de Perpignan Procès des faucheurs volontaires du 12.12.2019 (Témoignage et motivations comme comparant volontaire) Ce fauchage est politique

J’ai participé au fauchage de tournesols OGM VRTH de Elne pour plusieurs raisons dont voici la première : Je suis fils d’agriculteur et mon père est mort à cause du système qui fabrique des chimères et des poisons par scientisme, vanité et cupidité. En fauchant, je participe à l’éducation populaire pour que ses onze petits enfants qu’il n’a pas vu grandir ne meurent empoisonnés ou massacrés dans une guerre économique imbécile. Nous sommes 5 frères, un seul pouvait reprendre la ferme, il est en « conventionnel », Et j'ai vu à quel point il a été formaté dans les lycées agricoles au « rendement », au « roundup » et engrais « NPK » (Azote Phosphore Potassium) entre autres.(Voir, à l’opposé les travaux des Bourguignons). Lorsque je fauche, j'ai toujours cette hantise de voir un jour mon frère ou un cousin à l'autre bout du champ et là je m'adresse à monsieur le Procureur de la République, cette chose fratricide, est-ce que c'est cela qu'ils veulent ? J’ai toujours été choqué par l’intitulé des papiers que l’on reçoit (...) Lire la suite »

Cette femme ce mythe dans l’univers du procès

Jean-Yves PEILLARD

La première fois que j'ai pris connaissance du Schnokeloch, c'est à l'occasion des manifestations contre le train de déchets radioactifs qui est passé en pleine gare de Strasbourg en novembre 2010. Je logeais chez l'habitant (vigie devant l'OMS) créateur de l'atelier Reeb ingénierie en phytoépuration, la famille est située dans la rue du Schnokeloch. http://www.monde-solidaire.org/spip/spip.php?article5521 C'est là que j'ai appris que tout alsacien qui se respecte connaît "Der Hans Im Schnokeloch" (Jean du trou à moustique), le « jamais content ». Un aubergiste alsacien, éternel insatisfait, imaginé par le poète Adolphe Stoeber au 19ème siècle : « Hans em Schnokeloch ».

Le Hans im Schnockeloch est partagé entre ce qu’il a et ce qu’il aimerait, entre ce qu’il veut et ce qu’il ne veut pas. Pour moi j'ai surtout vu en Alsace des Hans Schnokeloch qui savaient exactement ce qu'ils voulaient et ce qu'ils ne voulaient pas, certes ils n'étaient pas toujours contents mais toujours déterminés. (http://www.chansons-net.com/index.php?param1=E292.php) Hans du Schnockeloch Chanson enfantine originaire d'Alsace (CD "Mon p'tit doigt m'a dit") Le Hans du Schnockeloch tout ce qu'il veut il l'a (Bis) Mais ce qu'il veut il ne l'a pas, Et ce qu'il a il ne l' veut pas ! Le Hans du Schnockeloch tout ce qu'il veut il l'a ! Le Hans du Schnockeloch, il n'a pas peur du tout (Bis) La nuit quand il entend le loup Ou la sorcière ou le hibou Le Hans du Schnockeloch va leur donner des coups. Le Hans du Schnockeloch, à la chasse il s'en va (Bis) S'il voit une souris ou un rat Il dit : "Ça s'est bon pour un chat Le Hans du Schnockeloch, c'est un cerf qu'il tuera. Le Hans du (...) Lire la suite »

L’indien dans nos têtes

Jean-Yves PEILLARD
Libérez La mémoire de Wounded Knee – Libérez Leonard Peltier, l'Indien du 29 décembre « Pour que l'histoire ne se répète pas, il faut sans cesse la remémorer : l'impunité qui récompense le délit encourage le délinquant. Et lorsque le délinquant c'est l'État, qui viole, vole, torture et tue sans rendre de compte à personne, alors il donne lui même le feu vert à la société entière pour violer, voler, torturer et tuer. Et la démocratie en paie, à longue ou courte échéance, les conséquences. L'impunité du pouvoir, fille de la mal-mémoire, est une des maîtresses de l'école du crime. Et le nombre d'élève augmente chaque jour. Lorsqu'elle est vraiment vivante, la mémoire ne contemple pas l'histoire, mais elle incite à la faire. Davantage que dans les musées où la malheureuse s'ennuie, la mémoire est dans l'air que nous respirons. Et dans l'air elle nous respire. Elle est contradictoire, comme nous. Elle n'est jamais au repos. Elle change, avec nous. » (Eduardo Galeano « Mémoires et mal-mémoire ») Le 29 Décembre 1890 il (...) Lire la suite »

Je vous demande de désobéir

Jean-Yves PEILLARD

La recherche et la justice en question.

Suite à un article paru dans Les Echos (journal économiquolibéral appartenant à LVMH) le 3 octobre sur
http://www.lesechos.fr/innovation/sciences/0201647567400-comment-le-de...

cet article faisant peut-être «  suite » au procès récent des faucheurs de vigne OGM de Colmar
http://www.legrandsoir.info/arrachages-a-l-appel.html

On se fait un peu de mal en essayant de démonter les arguments de «  potentiels adversaires » mais c’est tout à fait intéressant de reprendre l’article des Echos et comprendre que chacun de son côté, avec des arguments qui peuvent sembler justes et fondés au premier abord, on se prépare à se rentrer dedans tout naturellement, ce quelque chose de fratricide serait tout à fait normal et «  donnerait du travail aux ouvriers » comme dirait l’autre, du travail aux ouvriers de l’armement de chez Lagardère et Dassault bien entendu, et comme de bien entendu favoriserait ses actionnaires pas tous membres de l’assemblée nationale et ainsi le dogme de la croissance reprendrait ces droits à droite comme à gauche.

L'article en question reprend des arguments de lobbies : AFBV, GNIS et paysans liés à l'industrie et au productivisme du « FNSEA International » et peuvent être démonté pièce par pièce comme l'ont été les arguments des défenseurs de l'INRA lors du procès de Colmar. Beaucoup ont regretté que ce procès n'ai pas été retransmis en direct sur les ondes radios, car cela aurait été l'occasion que le pays entier prenne définitivement fait et cause pour la critique des bio-technologie et du système productiviste qui va avec. Seulement même les journaux locaux n'ont pas relayé la profondeur, la richesse et la diversité de ce procès. (DNA et L'Alsace appartiennent à qui ?). Mais un recueil des témoignages est en cours avec une touche des artistes et cela finira par ressortir en pleine face de Mrs Fellous et Menara et leurs amis. A ce procès on a bien vu que ce tribunal était fermé, ça été comme un exutoire, tout le monde s'est vidé les tripes, des prévenus aux témoins lumineux jusqu'aux avocats engagés (il y en a (...) Lire la suite »

Arrachages à l’appel

Jean-Yves PEILLARD

Les fauchages d’OGM se sont intensifiés depuis l’été 2010, le premier procès concernant cette saison de reprise débute le 28 Septembre 2011, c’est l’INRA de Colmar qui ouvre le bal en envoyant les 60 faucheurs de vigne OGM à la barre. Entre-temps, l’arrachage de pomme de terre OGM du 29 Mai 2011 dans une université flamande permet de rapprocher les raisons des « fauchages » directement dans les centres de recherche. La recherche confirme qu’elle en agro(business) sur la patate , la patte d’IG Farben. De Colmar à Wetteren, en passant aussi par Feyzin, Hauterives, ... , « la résistance est fertile » !

« Renoncer à notre droit sur le vivant, c'est laisser au complexe génético-industriel toute latitude pour orienter le progrès technique dans les voies les plus profitables pour lui, et non pas les plus utiles pour la société. Gloser sur le progrès en général, en ignorant comment les choses se passent en pratique, relève de l'imposture. Tout comme invoquer une prétendue " demande sociale " pour justifier les choix scientifiques des pouvoirs publics. L'opinion est massivement opposée aux OGM. Il n'y a donc pas de " demande sociale " d'OGM, sauf à camoufler sous ce vocable les exigences du complexe génético-industriel. » il y a juste à remplacer OGM par biotechnologie et plus loin dans le texte : « En s'isolant de la société, au nom de leur objectivité et de leur technique, les biologistes, victimes de leur conception étriquée de la causalité et de leur a-historicité, constituent une proie naïve pour les investisseurs. La république des savants n'est qu'une principauté d'opérette que dirigent ces puissants (...) Lire la suite »