RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
Auteur : Sam PIZZIGATI

"Un nouveau militantisme syndical fait son apparition"

Sam PIZZIGATI
Mohsen Abdelmoumen : Comment expliquez-vous que face à l’offensive ultralibérale sans précédent, on remarque un mouvement ouvrier et des syndicats affaiblis ? Sam Pizzigati : Aux États-Unis, depuis les années 1920, et en particulier dans le secteur privé, les syndicats n’ont jamais été aussi faibles qu’ils le sont aujourd’hui, selon les critères habituels de mesure de la force syndicale. Seulement 7% des travailleurs du secteur privé sont affiliés à un syndicat. Ces chiffres suggèrent que parmi les grandes entreprises américaines, les syndicats du secteur privé n’existent presque plus. Mais ces chiffres ne racontent pas toute l’histoire. En dehors des structures syndicales traditionnelles, un nouveau militantisme syndical fait son apparition, souvent soutenu par les syndicats traditionnels. Ce nouvel activisme va de la lutte du mouvement « Fight for 15 $ » pour un nouveau salaire minimum aux grèves d’enseignants au niveau de l’État qui a éclaté aux États-Unis au printemps dernier. Les centres de (...) Lire la suite »

Le monde serait un meilleur endroit sans les riches (Jacobin)

Sam PIZZIGATI

Ils rendent notre culture grossière, érodent notre avenir économique et affaiblissent notre démocratie. Les ultra-riches n’ont aucune valeur sociale.

Avons-nous besoin - le progrès exige-t-il - de grandes fortunes privées ? Les grands défenseurs des grandes fortunes avancent régulièrement cet argument. La perspective de devenir phénoménalement riche, jurent-ils, donne aux gens de grand talent une puissante motivation pour faire de grandes choses. L'énorme richesse que ces êtres talentueux accumulent, poursuivent-ils, propulse la philanthropie vers l'avant et profite aux individus et aux institutions qui ont besoin d'un coup de pouce. Même les riches oisifs, comme l'a un jour insisté le saint patron conservateur Frederick Hayek, ont un rôle socialement constructif à jouer. La richesse leur donne la liberté d'expérimenter 'de nouveaux styles de vie', de nouveaux 'champs de pensée et d'opinion, de goûts et de croyances'. Les riches enrichissent notre culture. Ces défenseurs ont tort. Les incroyablement riches n'ont pas de valeur sociale nette. Leur présence rend notre culture plus grossière, érode notre avenir économique et affaiblit notre (...) Lire la suite »