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Auteur : RÉPUBLIQUE SOCIALE

Vent d’espoir en Argentine

RÉPUBLIQUE SOCIALE

Président ultra-libéral et allié inconditionnel des Etats-Unis, Mauricio Macri, en poste depuis le 10 décembre 2015 vient de subir une cuisante défaite, porteuse d’espoir pour tous ceux ayant souffert de sa politique depuis son élection. A l’occasion des primaires, obligatoires pour ceux et celles souhaitant être candidats aux élections générales, dont le premier tour aura lieu le 27 octobre prochain, et qui constituent un réel sondage grandeur nature, le président argentin est arrivé loin derrière le Frente de Todos.

Un bilan désastreux Les Argentins ont ainsi sanctionné ce chantre de l’économie de marché dont l’orientation économique a fait exploser la pauvreté et le chômage. La pauvreté atteint ainsi 32%, soit le plus haut niveau depuis la crise de 2001, tandis que le chômage qui était de 8,2% en 2018 a grimpé à près de 10% en 2019. Licenciements massifs, perte de valeur du peso argentin par rapport au dollar, inflation galopante qui a atteint 48% en 2018, gel des salaires et des pensions sont devenus monnaie courante dans l’Argentine de Macri qui affichait une croissance négative de – 2,6% en 2018, loin des espérances du gouvernement. Mauricio Macri persiste pourtant et signe. En témoigne les prêts contractés auprès du FMI qui exige en retour un équilibre budgétaire. Le cercle vicieux est alors lancé, puisque pour essayer d’atteindre cet objectif le gouvernement argentin baisse (encore) les dépenses publiques, entraînant un accroissement des difficultés quotidiennes pour les plus démunis. Mais les Argentins n’ont (...) Lire la suite »

Un peu d’histoire #8 : L’affaire Iran-Contra

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Alors que le Nicaragua s’apprête à célébrer les 40 ans de la Révolution sandiniste, qui chassa la dynastie dictatoriale des Somoza du pouvoir, il m’a paru important de revenir sur une affaire qui a beaucoup fait parler dans les années 80′. D’autant plus parce qu’aujourd’hui encore le gouvernement américain souhaite le renversement de Daniel Ortega ancien guérillero du Front sandiniste de libération nationale, réélu démocratiquement en 2016 à la tête du Nicaragua.

La révolution sandiniste triomphe en 1979 Le 19 juillet 1961 Carlos Fonseca (23 juin 1936 – 7 novembre 1976), Tomas Borge (13 août 1930 – 30 avril 2012) et quelques autres personnes créent le Front sandiniste de libération nationale (FSLN). Le nom sandiniste faisant directement référence au général Sandino, figure de la lutte contre les marines américains, et assassiné par la famille Somoza en 1934. La même famille encore au pouvoir à la création de la guérilla. Ironie de l’histoire ce sera un 19 juillet également, en 1979, que le FSLN, et les autres factions de la résistance, prendront définitivement le pouvoir après la chute et la fuite, aux Etats-Unis, du dictateur Anastasio Somoza Debayle lâché par Jimmy Carter qui avait stoppé l’aide économique et militaire à celui-ci. C’est la fin de la dictature familiale et dynastique des Somoza. Les premières mesures du nouveau gouvernement, qui regroupent alors encore toutes les factions opposées à la dictature, y compris des membres de la bourgeoisie, ne (...) Lire la suite »

Tsipras est venu, a trahi, et a perdu (analyse des élections grecques)

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Les élections législatives grecques ont rendu leur verdict ce dimanche 7 juillet. Au terme du scrutin le parti Nouvelle-Démocratie (droite conservatrice) l’emporte largement avec 39,85% des suffrages, confirmant ainsi sa victoire aux élections européennes de mai dernier.

Tsipras : la défaite de la trahison Les électeurs grecs ont sanctionné les promesses non-tenues et la trahison d’Alexis Tsipras et de Syriza, élus en janvier 2015 avec un programme censé transformer la Grèce et rompre avec les politiques d’austérité et les mémorandums qui avaient précipité le peuple grec dans la misère sociale. Pourtant, le 5 juillet 2015, le peuple grec donnait son accord à Tsipras pour refuser les injonctions de l’UE lors du référendum organisé à l’initiative du gouvernement où la question posée était : approuvez-vous le plan proposé par la Commission européenne, la Banque centrale européenne, et le Fonds monétaire international ? Le Non l’emportait à 61,31% des voix, mais Alexis Tsipras préféra ignorer ce résultat et mettre au placard son programme pour rentrer dans le rang. Depuis, le Premier ministre grec, et son parti, n’ont fait qu’appliquer à la lettre les exigences de Bruxelles. Résultat : la confiance gagnée durement au prix de longues luttes politiques pendant plusieurs années a été (...) Lire la suite »

Conseil de lecture #1 : ¡VENCEREMOS !

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La lecture est un outil indispensable pour se former, s'éduquer, s'émanciper et s'épanouir. Une arme d'autant plus importante aujourd'hui à l'heure où il est souvent difficile d'avoir accès à certaines vérités, notamment historiques. Au travers de cette nouvelle série d'articles je vais essayer de présenter certains ouvrages qui m'ont semblé importants. Le livre que je vais présenter aujourd'hui traite d'événements qui se sont déroulés au début des années 70', mais qui peuvent se transposer à la situation actuelle. 

¡VENCEROMOS ! Analyses et documents sur le Pouvoir populaire au Chili (1970-73) est un ouvrage qui revient sur l'expérience chilienne du socialisme lorsque Salvador Allende et l'Unité populaire arrivèrent à la tête du pays en 1970. Cette histoire est assez connue, tout comme sa fin tragique suite au coup d'état du général Pinochet, avec la bénédiction du voisin Nord-américain. Mais ce qui l'est moins c'est l'activité des militants de base, dans les usines notamment qui, au jour le jour, tentèrent de faire vivre le programme de l'Unité populaire. Que ce soit au sein des "Cordons industriels", des "Commandos communaux", ou des "Conseils paysans", le peuple chilien a tenté pendant cette période de s'organiser. Il avait compris que sans un appui de la base au gouvernement, jamais ce dernier ne pourrait réaliser son programme, ni aller au bout de ce pour quoi il fut élu. Hélas les multiples mobilisations n'auront pas suffi. Le livre se termine par une lettre de la Coordination provinciale des Cordons (...) Lire la suite »

Un peu d’histoire #7 : : le (vrai) rôle de l’URSS durant la Seconde Guerre mondiale – partie 3/3

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L’Histoire nous permet d’apprendre ce qui nous a précédé. En son temps, Karl Marx avait averti que « celui qui ne connaît pas l’histoire est condamné à la revivre », démontrant ainsi la nécessité pour chacun de connaître les événements passés qui, bien souvent, fournissent une source d’explication pour les événements présents et futurs. Mais connaître l’histoire c’est aussi raconter ce qui est passé sous silence, ou volontairement oublié par certains. Au travers de cette série d’articles, je vais m’efforcer de mettre à jour des faits ignorés aujourd’hui mais ô combien importants. Après la première partie, consacrée aux années 30′, et à la seconde qui revenait sur les Accords de Munich et le pacte germano-soviétique, je vais m’attarder, dans cette troisième partie, sur conflit à proprement parler, ainsi que sur la libération de l’Europe pour essayer de démontrer que toute l’Europe de l’Est, et donc une majorité de pays, fut libérée des nazis grâce à l’Union soviétique

L’attaque de l’Allemagne En effet, en dépit du pacte germano-soviétique de non-agression entre les deux pays, Hitler souhaite toujours envahir l’Union soviétique. D’abord pour appliquer sa doctrine du lebensraum– l’espace vital- pour la race aryenne. A cela s’ajoute le côté idéologique, et le IIIe Reich n’hésitera pas à parler de « croisade moderne » pour justifier sa guerre contre l’URSS et mobiliser ses troupes. Dès décembre 1940 Hitler souhaite faire de cette invasion une priorité absolue, et pense qu’il est possible de gagner en quelques mois en appliquant sa tactique de la Blitzkrieg, afin d’éviter l’hiver russe. En face, Staline est persuadé que l’Allemagne respectera le pacte scellé quelques mois plus tôt. A tel point qu’il refuse, jusqu’au dernier moment, à croire ses espions basés en Allemagne et à la frontière qui l’avertissent des mouvements des troupes nazis, et de l’imminence de l’attaque. Les forces mobilisées pour l’occasion sont considérables : près de 4 millions d’hommes, 4 000 chars, 3 000 (...) Lire la suite »

Si Julian Assange avait été vénézuélien...

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Le 11 avril dernier Julian Assange, fondateur du site Wikileaks, était arrêté par la police du Royaume-Uni alors qu’il était réfugié dans l’ambassade de l’Equateur à Londres depuis août 2012. Plus récemment le gouvernement anglais a ratifié l’ordonnance autorisant l’extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis. L’audience qui sera consacrée à l’examen de celle-ci a été fixée au 24 février prochain.

Julian Assange a vécu dans l’ambassade équatorienne à Londres pendant près de sept ans, après que le gouvernement progressiste de Rafael Correa lui a accordé l’asile politique en 2012, et qu’il a obtenu la nationalité équatorienne en 2018 sous le gouvernement de Lénin Moreno. Pourtant c’est ce dernier qui l’a trahi, après avoir renié ses promesses de campagne en faisant volte-face et en tournant le dos aux années Correa, y compris au niveau international puisque le président équatorien a remis au goût du jour l’alliance avec les Etats-Unis. Sitôt arrêté par la police, Assange a été placé dans une prison de haute-sécurité, tel un vulgaire terroriste. Par cet acte, l’exécutif britannique se couvre de honte. Une honte que partagent des pays comme la France qui, en dépit des discours moralisateurs, se refusent à accueillir sur leur territoire et à accorder l’asile politique à celui à qui nous devons tant. D’autant plus que, jusqu’à preuve du contraire, Julian Assange est innocent. Ni lui, ni Wikileaks n’ont volé de (...) Lire la suite »

Un peu d’histoire #6 : le (vrai) rôle de l’URSS durant la Seconde Guerre mondiale – partie 2/3

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L’Histoire nous permet d’apprendre ce qui nous a précédé. En son temps, Karl Marx avait averti que « celui qui ne connaît pas l’histoire est condamné à la revivre », démontrant ainsi la nécessité pour chacun de connaître les événements passés qui, bien souvent, fournissent une source d’explication pour les événements présents et futurs. Mais connaître l’histoire c’est aussi raconter ce qui est passé sous silence, ou volontairement oublié par certains. Au travers de cette série d’articles, je vais m’efforcer de mettre à jour des faits ignorés aujourd’hui mais ô combien importants. Après la première partie, qui traitait des années 30 avant les Accords de Munich, lorsque l’URSS tenta d’obtenir une alliance avec la France et la Grande-Bretagne, cette seconde partie parlera à la fois des Accords de Munich, et de leurs conséquences, de l’obstination de la Pologne à réfuter l’accès à son territoire à l’Armée rouge, mais aussi du refus des occidentaux à établir une alliance militaire avec les Soviétiques. Refus qui aura pour conséquence directe le pacte germano-soviétique abordé à la fin de cet article.

Prémices aux Accords de Munich Très vite la question de la Tchécoslovaquie arrive sur la table des négociations. Hitler se sert du prétexte de la région des Sudètes, à majorité germanophone, afin de conquérir l’ensemble du pays. Problème ? La Tchécoslovaquie bénéficie d’une double protection : celle de la France, et celle de l’Union soviétique. Peu avant les Accords de Munich, Neville Chamberlain, qui souhaite toujours mener une politique d’apaisement avec l’Allemagne nazie, rencontre une première fois Hitler. Au terme de cet entretien le premier ministre britannique évoque lui-même un entretien « franc, mais amical ». Pourtant, quelques jours plus tard, Maxime Litvinov, le ministre des Affaires étrangères soviétique réaffirme à la Société des Nations (SDN) que l’URSS souhaite depuis des années arriver à un accord de sécurité collective avec les pays européens, contre l’Allemagne. Surtout, l’URSS précise bien qu’elle est toujours prête à défendre la Tchécoslovaquie, en vertu du traité qu’elle a avec elle mais (...) Lire la suite »

Un peu d’histoire #5 : le (vrai) rôle de l’URSS durant la Seconde Guerre mondiale - partie 1/3

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L’Histoire nous permet d’apprendre ce qui nous a précédé. En son temps, Karl Marx avait averti que « celui qui ne connaît pas l’histoire est condamné à la revivre », démontrant ainsi la nécessité pour chacun de connaître les événements passés qui, bien souvent, fournissent une source d’explication pour les événements présents et futurs. Mais connaître l’histoire c’est aussi raconter ce qui est passé sous silence, ou volontairement oublié par certains. Au travers de cette série d’articles, je vais m’efforcer de mettre à jour des faits ignorés aujourd’hui mais ô combien importants. Pour ce cinquième épisode de cette série historique il me semblait important de mettre l’accent sur le rôle joué par l’Union soviétique durant la Seconde Guerre mondiale. En effet depuis plusieurs années en France, et plus généralement dans les pays de l’Europe de l’Ouest, il y a une tendance qui vise à minimiser, voire à oublier la lutte déterminante de l’Armée rouge et le rôle de celle-ci dans la chute du IIIe Reich.

D’ailleurs la non-invitation de Vladimir Poutine pour commémorer le 75e anniversaire du D-Day, alors qu’Angela Merkel était elle bel et bien présente, par Emmanuel Macron reflète parfaitement cela. Pourtant il est bon de rappeler que sans l’URSS la victoire des Alliés aurait été fortement compromise, voire impossible. Il est aussi bon, et nécessaire, de rappeler et de se souvenir que c’est l’URSS qui a payé le plus lourd tribut lors de ce conflit avec plus de 25 millions de pertes. Pour rétablir des faits il faut s’appuyer sur les vérités historiques. Il y a un peu plus de deux ans j’avais déjà rédigé un article sur les faits oubliés de la Révolution russe, qui traitait des avancées pour les femmes, de l’aide internationale pour divers mouvements et pays, mais aussi de sa contribution pendant la seconde guerre mondiale (voir : 100 ans après certains faits oubliés de la Révolution russe). Ce sujet important nécessitera trois parties réparties en trois articles distincts. Les deux premières parties (...) Lire la suite »

Les résultats de la gauche radicale, communiste, et apparentés, aux européennes pays par pays (2019)

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En un mandat européen beaucoup de choses peuvent changer, et parfois pour le pire. En 2014 le groupe européen de la Gauche unitaire européenne / Gauche verte nordique (GUE/NGL) comptait 52 députés. Cinq ans plus tard ce nombre s’est bien réduit. J’ai essayé de recenser, pays par pays, les résultats des partis siégeant dans ce groupe, susceptibles de le faire ou aux idées similaires. Pour certains pays, notamment en Europe de l’Est il est très difficile de collecter de tels résultats, bien souvent car des listes proches idéologiquement de la GUE/NGL sont inexistantes ou très faibles électoralement.

Allemagne Die Linke (la gauche) avait obtenu 7,57% des suffrages et 7 députés en 2014. Cinq ans plus tard les résultats européens confirment les résultats nationaux. Die Linke obtient 5,40% des voix et 5 sièges. De son côté le Parti communiste allemand (KDP) ne réalise que 0,05% des suffrages. Autriche En 2014 la liste Europa Anders, obtenait 2,1% des votes. Cette année cette liste n’était pas présente, en revanche celle regroupant le Parti communiste et l’ex mouvement de jeunesse des verts n’obtient que 0,7%. Belgique L’une des bonnes surprises de ce scrutin vient de Belgique. Le Parti du travail de Belgique (PTB) augmente son score par rapport de 2014 en passant de 3,51% des voix et aucun député à 5,74% et 1 député. Mais surtout les élections fédérales et régionales, qui se déroulaient le même jour, ont permis au PTB de passer, dans les diverses Assemblées de Belgique, de 8 à 42 élus. Pour voir le détails des résultats : Le PTB perce dans tout le pays. Bulgarie En Bulgarie il n’y a pas de forces (...) Lire la suite »

Pourquoi une invasion du Venezuela n’a-t-elle aucune chance de réussir ?

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Mardi 30 avril dernier l’opposant Juan Guaido, autoproclamé président du Venezuela depuis le 23 janvier, donnait le coup d’envoi de son opération « liberté ». Une opération destinée à renverser le gouvernement, légitime et démocratiquement élu. Cet événement aurait été qualifié par tous, et selon le droit, de coup d’état dans n’importe quel autre pays du monde, mais pas au Venezuela.

Il y a plus d’un mois, dans un article publié sur ce site (Venezuela : fin du spectacle pour Guaido), j’écrivais que Guaido avait échoué dans sa tentative de putsch. Il comptait vraisemblablement sur le soutien d’une majorité de la population. Puis, voyant qu’il ne l’avait pas a souhaité que l’armée se soulève. Son échec, qu’il reconnaît lui-même, nous permet néanmoins d’analyser pourquoi une invasion du Venezuela serait vouée à l’échec. La loyauté des Forces armées nationales bolivariennes D’abord parce que l’armée vénézuélienne reste fidèle au gouvernement. Un soutien qu’elle a d’ailleurs réaffirmé dans un communiqué en date du 8 mai dernier. Comment pourrait-il en être autrement ? Les Forces armées nationales bolivariennes (FANB), desquelles est issu Hugo Chavez, font partie intégrante de la Révolution bolivarienne. Certains médias et certains secteurs de l’opposition ne cessent de clamer haut et fort qu’une grande partie de l’armée a rejoint Juan Guaido depuis son auto-proclamation. Or, à la vérité, on remarque (...) Lire la suite »
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