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Auteur : David ROMERO

Dès sa création en 1948, la Corée du Nord a développé son industrie nationale (RT)

David ROMERO

En plein scénario où, bruit de détonations et rhétorique hostile entre Washington et Pyongyang semblent prendre le pas au dialogue rationnel, nous avons voulu connaître le point de vue d’Alejandro Cao de Benós, porte-parole de la République Populaire de la Corée du Nord en Occident, afin de mieux comprendre la logique d’un régime qui depuis l’Occident est perçu comme une menace à la sécurité mondiale. Que cherche réellement Pyongyang avec ses démonstrations de force ? Cette mise en scène pré-guerrière ne serait-elle pas une stratégie qui profite politiquement aux gouvernements impliqués ? Comment, le gouvernement de Kim Jong-Un, encaisse-t-il les sanctions de la communauté internationale ? Y a- t-il des raisons de craindre un conflit armé ?

« Oui, nous avons des infiltrés dans les rangs de l’armée US », Interview (Russia Today), d’Alejandro Cao de Benós, unique représentant et délégué spécial de la Corée du Nord en Occident. (Entretien téléphonique) RT : Comme lors d'une entrevue antérieure, commençons à parler des dernières sanctions : Quelles conséquences peuvent-elles avoir, à moyen ou long terme sur l’économie Nord-Coréenne ? AC : Les conséquences sont minimes. Dès sa création (1948), la Corée du Nord a développé son industrie nationale afin de ne pas dépendre de l’étranger. Il est vrai que ces sanctions compliquent beaucoup les importations et les exportations, mais malgré le coût supplémentaire généré en temps et en argent, au final, il y a toujours des façons de les contourner et il y a toujours des gouvernements, des gens et des entreprises qui se fichent de ces sanctions, comme l’on dit, « business is business ». Beaucoup de gens ont des intérêts à négocier avec la Corée du Nord : je reçois moi-même chaque jour des centaines de demandes. Nous (...) Lire la suite »