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Auteur : Jeffrey SACHS

Pourquoi Joe Biden est un échec en matière de politique étrangère

Jeffrey SACHS

Seul un président d'exception pourrait résister aux profits de guerre sans fin de cette gigantesque machine de guerre ; hélas, Joe Biden n'essaie même pas.

En matière de politique étrangère, le président des États-Unis a deux rôles essentiels. Le premier est de freiner le complexe militaro-industriel (CMI), qui pousse toujours à la guerre. Le second consiste à maîtriser les alliés des États-Unis qui attendent d'eux qu'ils fassent la guerre en leur nom. Quelques présidents avisés réussissent, mais la plupart échouent. Joe Biden est certainement un échec. Dwight Eisenhower a été l'un des présidents les plus avisés. À la fin de l'année 1956, il a été confronté à deux crises simultanées. La première est une guerre désastreuse et malavisée lancée par le Royaume-Uni, la France et Israël pour renverser le gouvernement égyptien et reprendre le contrôle du canal de Suez après sa nationalisation par l'Égypte. Eisenhower a contraint les alliés à mettre fin à leur attaque effrontée et illégale, notamment par le biais d'une résolution de l'Assemblée générale des Nations unies parrainée par les États-Unis. La deuxième crise est le soulèvement hongrois contre la domination soviétique (...) Lire la suite »

Les sanctions économiques en tant que punition collective : le cas du Venezuela (Center for Economic and Policy Research)

Mark WEISBROT, Jeffrey SACHS
Note du Traducteur : voici la traduction (partielle) du rapport du CEPR. Les lecteurs sont invités à consulter l'original pour les notes, références et sources mentionnées. Sommaire Cet article examine certains des impacts les plus importants des sanctions économiques imposées au Venezuela par le gouvernement américain depuis août 2017. Il constate que la plupart des conséquences de ces sanctions n'ont pas été ressenties par le gouvernement, mais par la population civile. Les sanctions ont réduit l'apport calorique de la population, augmenté les maladies et la mortalité (tant chez les adultes que chez les nourrissons) et déplacé des millions de Vénézuéliens qui ont fui le pays en raison de l'aggravation de la dépression économique et de l'hyperinflation. Ils ont exacerbé la crise économique du Venezuela et rendu presque impossible la stabilisation de l'économie, ce qui a contribué à la surmortalité. Tous les impacts ont touché en priorité les Vénezueliens les plus pauvres et les plus vulnérables. (...) Lire la suite »

Hillary est la candidate de la Machine de Guerre

Jeffrey SACHS

A propos des élections présidentielles aux Etats-Unis, l'attention médiatique se concentre sur les frasques de Donald Trump. En face, dans le camp démocrate, Hillary Clinton se pose comme un rempart. Mais qu'en est-il réellement ? Jeffrey Sachs, économiste et consultant spécial du secrétaire général des Nations Unies, récapitule l'expérience et le bilan en politique étrangère de la candidate démocrate (Collectif Hasta Siempre - Suisse).

Il ne fait aucun doute que Hillary est la candidate de Wall Street. Cependant, plus dangereux encore, elle est la candidate du complexe militaro-industriel. L'idée qu'elle est mauvaise sur les questions d'entreprise mais bonne sur la sécurité nationale, est erronée. Sa soit-disant expérience en politique étrangère a servi à soutenir chaque guerre exigée par l'Etat profond dirigé par les militaires et la CIA. Les relations proches de Hillary et Bill Clinton avec Wall Street ont aidé à alimenter deux bulles financières (1999-2000 et 2005-2008) et la Grande Récession suivie de l'effondrement de Lehman Brothers. Dans les années 1990, ils ont poussé à la déréglementation financière au profit de leurs bailleurs de fonds qui, en retour, ont lâché les pires démons de la manipulation financière, les actifs toxiques, la fraude financière et finalement l'effondrement. Dans l'opération, ils ont gagné les élections et sont devenus plus riche. Pourtant, les connexions d'Hillary avec le complexe militaro-industriel (...) Lire la suite »

Hillary Clinton et le bain de sang en Syrie (The Huffington Post)

Jeffrey SACHS
L'article que je vous propose est signé Jeffrey Sachs. Jeffrey Sachs n'est pas exactement n'importe qui : c'est un universitaire de renom qui dirige un institut à la Columbia University (New York) et est consultant auprès du Secrétaire Général des Nations Unies. Eh bien dans cet article Jeffrey Sachs balance tout sur la Syrie. Dans le meilleur esprit complotiste, il pointe le rôle des services secrets américains dès le début de la crise en Syrie et il souligne l'obstination de la diplomatie américaine, de Hillary Clinton en particulier, à empêcher tout règlement politique qui ne passerait pas par le préalable d'une reddition du président Bachar al-Assad quitte à aggraver et à prolonger l'effusion de sang. Il est , je pense, une des premières signatures dans la presse grand public américaine à relever le rôle de l'entité sioniste dans la situation en Syrie et le partenariat entre cette même entité et deux puissances régionales qu'il qualifie de "sunnites", la Turquie et l'Arabie Saoudite. Hillary (...) Lire la suite »