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Auteur : TAIMOIN

Tu le sens mon remaniement ?

TAIMOIN
Les français se demandaient quand même un tout petit peu à quoi ressemblait cette blague étalée sur six mois. Blasés, ils soupesaient le masochisme gouvernemental que cette décision impliquait, le mépris implicite fermentant dans la main du prince qui lançait cette déstabilisation et l'obsession dominatrice qui faisait danser les caniches successifs. Au détriment, bien sûr, d'un gouvernement concentré et efficace pour une France qui, on le sait, va au mieux. Le suspense ne les tuait pas, non. Il est terminé, il paraît. Il faut quand même se rappeler que Sarkozy de Nagy-Bocsa a concocté un premier gouvernement Fillon de mai 2007 au 18 juin et qu'un deuxième a suivi, jusqu'au 13 novembre 2010. Nous sommes donc dans le troisième Fillon. Dés le départ, l'effet est gâché. Ce qui n'empêche nullement les patrons de presse de faire là où on leur a montré sur un coin de nappe du Fouquet's. Ils ont donc envoyé leurs tâcherons bâillonnés se bousculer sur le perron de la demeure royale tout le week-end. Enfin, (...) Lire la suite »

Le pouvoir est à la rue

TAIMOIN

Deux millions de Français encore, ce 28 octobre 2010, tous ensemble
sur tout le territoire, à clamer leur exigence du retrait de cette loi
inique qui a fusillé leurs retraites. C’est énorme, tout simplement.

Après la loi, après le matraquage médiatique et policier, après un
nombre d’appels à mobilisation record, les Français étaient
toujours présents. Des tréfonds de leur citoyenneté, de leur
dignité, de leur indépendance et de leurs valeurs les plus
enracinées, les français se sont encore mobilisés pour dire NON.

Qui pourra dire qu'il n'y a pas là -dedans quelque chose de noble ?...Qui pourra oser le dénigrement de cette lutte acharnée contre la résolution têtue d'un pouvoir qui emploie tous les moyens pour ne pas entendre, pour refuser l'évidence du rejet de sa régression et pratiquer un actif déni contre des Français de tous âges qui ne demandaient finalement, au départ, qu'une véritable négociation sur un projet dont les objectifs, les modalités et les résultats leur paraissent inacceptables ?... C'est évidemment quelque chose d'autre qui se joue dans le coeur des Français, aujourd'hui. L'intransigeance d'un pouvoir au-delà de toute raison et de toute justice mène les esprits à des conclusions amères autant que plus générales. Placés devant une réforme qu'il n'acceptent décidément pas, les Français sont absolument conduits à regarder les responsables sur la durée. Une durée qui n'accorde aucun répit aux yeux dessillés. Les réformes aussi bien économiques que politiques n'ont été qu'une succession d'échecs. (...) Lire la suite »

D’une minorité fantasmée à une majorité révoltée

TAIMOIN
Sarkozy de Nagy-Bocsa va reprendre sa batmobile pour naviguer dans les parages de Pluton, nous apprennent les médias, alors que la lutte contre sa réforme bat le pavé et les usines massivement. Il devrait s'intéresser, plutôt donner leçon au bas peuple par voie de discours ici ou là , entouré comme il se doit par sa phalange personnelle de quatre-vingt robocops, slalomant en secret entre les manifestants qui souhaitent lui parler du pays. Jamais il n'est prévu dans son agenda qu'il prononce le moindre propos sur une de ces régressions dont il nous assomme depuis qu'il est au pouvoir, la « réforme des retraites. Comme d'ordinaire, il s'efforcera de concurrencer Don Quichotte en multipliant les pauses matamoresques et les proses grandiloquentes. Et qui veut l'entendre saura qu'il faudrait lui passer sur le corps pour obtenir qu'il arrête de cingler le pays déjà exsangue avec ses réformes économiquement stupides, politiquement suicidaires pour sa caste UMP et moralement indignes... Qu'à cela ne (...) Lire la suite »

En passant devant la Réalité, je lui ai donné un grand coup d’épaule.

TAIMOIN
Vous pouvez arracher l'homme du pays, mais vous ne pouvez pas arracher le pays du coeur de l'homme. John Dos Passos Je marchais dans la rue, ce samedi après-midi et je n'étais pas seul. A mes côtés l'avenir souriait dans son landau, une petite pancarte dans sa mimine. « Moi aussi je la veux, la retraite à 60 ans ! ». Encore trois millions de personnes ont marché sur le bunker gouvernemental, après deux ans de combats répétés contre la cour et l'arrière-cour du décile fortuné, supportées par la fine-fleur de la soumission médiatique. Aujourd'hui, les voltigeurs sarkozystes de TF1, les Calvi, les Lucet en sont à racler les fonds de tiroir. Ils dénichent encore avec grandes difficultés quelques dinosaures dans les greniers où moisissent d'antiques affiches célébrant un personnage qui vendait de la rupture sur les foires. Ils les animent de micro-trottoirs en pseudos-reportages pour les faire bégayer en français facile : « si on n'ai-aime pas la France fffffaut aller visiter les retraités en coco, Corée (...) Lire la suite »

Kerviel, entends-tu le bruit sourd des banquiers qui se goinfrent ?

TAIMOIN
On ne peut pas dire que le verdict du jugement de Jérôme Kerviel, trader pincé au champ d'honneur, soit excessivement étonnant. Condamner quelqu'un à 5 milliard d'euros d'amende et réussir à lui imputer toutes les responsabilités d'un système où il n'était manifestement qu'un rouage a tendance, malgré tout, à irriter un tantinet toute personne de bon sens, me semble-t-il. Ce texte, donc, en forme de gros trait rouge sous le nom Société Générale et copines banksters associées. A consulter avant d'ouvrir un compte. A voir les Barroso, les Sarko, les Obama et autres on savait depuis au moins deux ans que les Banksters tenaient la planète. Il suffisait de constater à chaque G-sommet la merveilleuse capacité de nos plastiques représentants a s'incliner toujours plus bas devant les banquiers, leur fascinante aptitude à tolérer qu'ils spéculent sans autre limite que leur capacité à inventer des produits dérivés plus rémunérateurs et des logiciels de trading plus performants, qu'ils ruinent des économies (...) Lire la suite »
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Une nationalité "low-cost"

TAIMOIN
Ainsi la nationalité française n'est plus permanente. Son vote par 75 voix contre 57 permet de mesurer l'empressement des députés UMP et satellites à défendre cette brillante idée. Ironie de cette pitoyable production censée exacerber le patriotisme-contre, la nationalité nouvelle sort d'un staff politique qui vit dans l'espace et les valeurs mondialisées de la recherche de profit et l'a conçue dans un esprit d'arasement du national et d'extension du commerce. Elle répond à la tendance de fond voulue par les tenants du Nouvel Ordre Mondial, qui est l'affaiblissement programmé du « pays », en tant qu'entité recouvrant de manière privilégiée des cultures particulières, des énergies spécifiques, des histoires spécifiques, collectives et durables, celles des peuples. Elle dégage, à terme, un gisement de sécuritaire important, dans les moyens de contrôle accrue qu'il faudra déployer pour mettre en oeuvre ses extensions puisque, naturellement, les limites aujourd'hui posées ont vocation à être dépassées par (...) Lire la suite »

Collabo, tout là -haut

TAIMOIN
Le ministre de la suppression des retraites, Eric Woerth dont certains organes de presse soulignaient l'effondrement graduel, a craqué en pleine Assemblée, traitant sa collègue socialiste de « collabo ». Le mot, dans le contexte rhétorique qui était celui de la validité ou non de la « réforme » pour les femmes, apparaît absolument hors de propos, signalant ainsi que tout autre chose est dit, tout autre chose se joue. Car c'est bel et bien un surgissement intime des peurs et des culpabilités politiques de l'individu Woerth auquel l'Assemblée a eu droit. La chose évidemment se produit au moment où une adversaire du bal feutré de l'Assemblée lui propose une réplique peu mouchetée, en l'accusant d'être menteur « par nature ». L'armure est frappée. Elle est fêlée depuis un bon moment déjà . Le fleuve intérieur est en crue et charrie des rancunes, des hantises et des secrets qui étouffent, à force. Rejet cathartique sur l'adversaire. Rejet concentré, expulsé en un mot. Ce mot c'est celui du déni, évidemment, de (...) Lire la suite »

Signaux de retraite

TAIMOIN
Le vrai travail des confédérations syndicales consiste, on le perçoit de mieux en mieux au fil de leurs discours défaitistes depuis pas mal de temps déjà , à nous faire accepter qu'il faut manifester à l'heure, bien en rang, avec de gentils slogans bien propres sur eux, avant de foncer devant sa télé et voir nos chefs conclure le gentleman agreement confédérations/gouvernement, qui finalisera une défaite de première grandeur face à cette énième régression - « mère des réformes » selon Sarkozy de Nagy-Bocsa - sans précédent sur les retraites. Défaite annoncée qui prépare clairement la destruction totale à terme de la retraite par répartition, sous prétexte, comme toujours avec notre orwellien gouvernement, de la protéger. Le chemin vers le néant est clairement indiqué. Le pouvoir rendra toujours plus impossible l'accès aux conditions qui permettraient de toucher une retraite normale, une retraite donnant les moyens à la vie de continuer sans excès, mais sans misère, pour tous, à un âge où le travail n'a pas déjà (...) Lire la suite »

DSKas d’école du baromètre politique

TAIMOIN
On reparle de la gauche dans ce pays. En ces temps minés par l'extrême-droite décomplexée, ses injures et ses méfaits, voilà un sondage apparemment réjouissant pour ceux qui se sentent encore membres de ce courant. Le sondage en question a pris une forme aujourd'hui commune : le baromètre. Il a été concocté par Viavoice, pour Libération. Viavoice, institut analogue à l'IFOP, en moins connu. Fondé par un ex de l'institut Louis Harris, il sort son « baromètre » chaque mois pour mesurer la « popularité ». Une notion pour le moins floue, si l'on songe que Charles Manson est plutôt populaire. C'est facile de réjouir le peuple de gauche aujourd'hui. Entre les flics, Ruquier et les racistes on dirait que son univers a explosé comme un ballon à la fête foraine. Un ordinaire petit sondage suffit à son bonheur. Il vient opportunément lui rappeler que la France l'aime de nouveau et que Sarkozy c'est le placard. Nouveautés ébouriffantes s'il en est, préparant le scoop du baromètre : l'élu en 2012, c'est lui. Il n'en (...) Lire la suite »
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Au pays des aveugles les borgnes sont rois.

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Comme le rappelle l'explicite commentateur du site de journalisme citoyen Sarkofrance, la misère n'est en rien moins dure au mois d'août. Six millions trois cent mille français sans travail, sans revenu, si ce n'est quelques centime d'euros, en laiton marron. Certains peu miséreux ont démocratiquement la tache de supprimer ce cancer social qui ne cesse de métastaser. Passant leur temps et l'argent de la République à nourrir leurs riches bienfaiteurs, ils sont bien obligés d'affirmer à grands coups de menton et de télévision un mensonge tout ce qu'il y a de plus énorme. Oyez, oyez, les pauvres ! Vous êtes égaux dans une indigne misère, mais parmi vous il y en a qui sont encore plus égaux, encore plus pauvres. Et les véritables responsables de votre misère actuelle, ce sont EUX ! Ok ? Allez, défoncez. Off. Est-ce que ce sont EUX détournent des milliards d'euros ? Non. Est-ce qu'ils maintiennent des milliers de gens à la rue en refusant de construire des logements sociaux ? Non. Est-ce qu'ils ont des (...) Lire la suite »
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