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« A Marseille la gauche a gagné » (la presse). Ah bon ?

Ce qui est sûr, c’est que sur le plan strictement électoral, la droite et son extrême ont apparemment (nous reviendrons sur le terme apparemment) perdu les élections à la ville de Marseille. Voir la droite être éjectée, ne peut que faire plaisir à celles et ceux qui n’en peuvent plus de l’affairisme meurtrier qui dirige la ville depuis…bien plus de 25 ans ! Le « Gaudin dehors » des manifs de l’après 5 novembre 2018 est devenu une réalité. Enfin presque.

Presque car où classer par exemple Lisette Narducci qui, après avoir été « rose » (Guériniste et PS), puis « bleue » (maire de secteur ralliée à la droite gaudiniste), vient d’être ripolinée en « vert » dans le nouveau conseil municipal où en plus elle est adjointe ? En tous cas pas dans le camp des perdants mais plutôt dans celui des caméléons...avec à chaque fois la bénédiction des équipes qui l’accueillent et la repeignent...et celle de Guérini son mentor qui avait appelé à voter à droite ce coup-ci ?

Affairisme depuis plus de 25 ans disons-nous. Voilà déjà qui nous distingue de celles et ceux qui crient victoire aujourd’hui en feignant d’oublier les années Deferre et Vigouroux comme si tous les malheurs avaient commencé avec Gaudin. C’est oublier un peu vite que le mal qui ronge la ville depuis que le PS s’en est emparée en 1947 grâce aux voix de la droite n’a jamais été enrayé, en particulier sur la question du logement, y compris pendant la seule mandature d’union de la gauche (1983 – 1989) où le PCF n’avait que 16 élus sur 54 de la majorité et que Deferre avait nombre de liens dans l’opposition d’alors.

Pour mémoire aussi il est important de rappeler que Gaudin fut à bonne école en étant adjoint à l’Urbanisme de Deferre, responsable de la construction des Quartiers Nord.

La gauche aurait donc gagné ? Mais de quelle gauche et de qui parle-t-on ? Il suffit de consulter la liste des adjoints et de connaître le milieu politique marseillais, pour comprendre que le PS, naguère moribond, se taille la part du lion.

Comment cela a-t-il été possible alors qu’il était à Marseille encore plus déconsidéré qu’ailleurs ? Il suffit pour répondre à cette question de revenir au début du processus qui a permis cet aboutissement.

La stratégie de la rose masquée.

Au départ, on est au lendemain de l’effondrement des immeubles de la rue d’Aubagne, il y a une ville exsangue où plus de 3000 personnes sont délogées de plus de 400 immeubles délabrés, où les écoles ne sont plus entretenues, pas plus que la voirie dont la saleté est envahissante, les transports en commun chers et non fonctionnels, avec un tramway dont toute une partie fait double usage avec le métro et où le stationnement est devenu payant par une privatisation de l’espace public grâce à une multiplication des horodateurs que d’ailleurs aucune des forces nouvellement élues n’a contestée à l’époque ni ne parle de remettre en cause aujourd’hui.

Ville à l’abandon ? Non c’est bien plus grave et nous n’avons cessé de le dénoncer depuis que rouge midi existe : « Il y a un projet pour Marseille qui vient de loin : se débarrasser de ses pauvres et faire de la ville un haut lieu du tourisme de luxe. » Dans ce but la ville investit et elle investit même des sommes considérables ailleurs que dans la réponse aux besoins des populations les moins bien logées et les plus précaires, ailleurs que dans les services publics de l’éducation, des transports et de la solidarité.

Elle investit en particulier depuis Robert Vigouroux (conseiller municipal PS de Deferre puis maire et officiellement dissident PS mais qui fut toujours membre de la famille) et ses 50 projets pour Marseille en utilisant les fameux PRI de la loi Malraux, elle investit aussi dans l’aménagement urbain avec le ruineux et excluant projet Euroméditerranée estimé aujourd’hui à plus de 7 milliards dont 67% financé par les collectivités locales, elle investit dans la piétonnisation du Vieux-Port ou l’aménagement de la Plaine, tous projets gourmands en fonds publics allant dans le sens de la gentrification ... et eux aussi guère contestés jusqu’à présent par les nouveaux élus. Ou alors à la marge, ou par très peu...

Et tout cela avec l’aide de la communauté de communes hier, la Métropole aujourd’hui au service de cet objectif pour loger et reloger les habitants dans les villes qui ont joué le jeu en construisant un parc de logements sociaux pour les « ex-marseillais-malgré-eux ». Projet qui s’inscrit dans la volonté de capter les moyens des communes par le biais des transferts de compétences, eau, transports etc.

Au départ il y a aussi, et ce n’est pas une spécialité marseillaise, une grande défiance et un rejet de la « chose politique » par une population lassée du clientélisme, des arrangements boutiquiers sur fond de promesses non tenues, des allers retours entre fausse gauche et vraie droite et qui voit s’entendre gaiement sur son dos et sur fonds de malversations impunies les guérinistes (et leurs alliés) et les gaudinistes.

Dans ces conditions s’il y avait un grand rejet de l’équipe Gaudin il était difficile aux organisations dites d’opposition d’avancer à visage découvert pour prendre la mairie tant elles s’étaient discréditées dans la gestion départementale [1]. Dans ces cas-là il y a un remède miracle : le citoyen et la société civile !

Le juillet 2019 paraissait une tribune dans Libération (journal populaire et révolutionnaire !) annonçant la création d’un « mouvement sans précédent ». Le texte était signé par 51 « citoyennes et citoyens » (sic !) vocable employé comme s’il s’agissait de 51 personnes de la « société civile » (resic !) qui se seraient presque rencontrées par hasard alors que pour la plupart c’étaient des responsables politiques cachant une étiquette qu’ils arborent aujourd’hui dans l’équipe municipale élue. Le mouvement sans précédent en question était bel et bien le 1er acte de reconstitution de l’union de la gauche. Stratégie qui guide et mine la gauche depuis des décennies et a contribué à faire disparaître le clivage droite /gauche qui a existé dans ce pays en faisant perdre à cette dernière toute volonté transformatrice profonde et radicalité pour y arriver. Une illustration de cela est le propos, d’une nouvelle élue « société civile » affichant sur sa page Facebook [2] « Je suis sympathisante communiste, sympathisante socialiste, sympathisante génération.s, sympathisante place publique, sympathisante nouvelle donne, sympathisante écologiste ». Elle peut. Il y a si peu de différences....

Une stratégie qui peine à convaincre...

Simultanément un autre texte paraissait, marquant la création d’un autre rassemblement, Le pacte démocratique, qui se réclamait des quartiers populaires et dénonçant « l’apartheid social, racial et territorial mis en place par l’actuelle Mairie ». Parmi les signataires on retrouvait au côté de militantes et militants des quartiers populaires quelques-uns des signataires de l’autre texte mais, ce coup-ci, avec leur étiquette et responsabilité politique. Ce pacte était en fait une réponse à la réhabilitation du PS via l’autre texte mais aussi portait en clair la question de la représentation dans la direction des affaires politiques de celles et ceux qui sont le plus exploités, dominés, aliénés, et concentrés dans des cités de misère.

De leur côté EELV, qui allait s’allier à la droite à Allauch, à LREM à Gardanne [3], décidait à Marseille de faire cavalier seul au nom de la nécessité de faire débattre sur son programme sans qu’il ne soit dilué dans une union électorale. Argument qui a le mérite de mettre en avant l’identité quoiqu’on pense de celle-ci.

Le « mouvement sans précédent » va devenir dans les semaines qui suivent « Le printemps marseillais » sans réussir à convaincre ni EELV, ni le Pacte démocratique de sa capacité à intégrer dans son programme et son équipe (et donc ses candidatures) les questions que soulèvent ces deux groupes. D’autant que la FI de son côté ne s’y est pas engagée notamment à cause de la forte présence du PS au sein de ce rassemblement et l’absence d’accord avec le Pacte Démocratique.

L’ANC 13 à qui il importe d’en finir avec des décennies de gestion qui paupérisent la population et qui constate le désaccord persistant entre les différents groupes décide en décembre d’écrire un courrier aux organisations du 13 (EELV, ENSEMBLE, France Insoumise, Pacte démocratique, PCF) pour appeler à l’union sur la base d’une esquisse de programme à partir de laquelle elle propose de discuter. Elle ne recevra aucune réponse.

En janvier, la CGT 13, un temps partie prenante de mouvement s’en retire en expliquant entre autres qu’une « tête de liste issue du Parti Socialiste (...) fait planer le risque d’un échec cinglant » et ajoute « qu’il revient à la France Insoumise et au Parti Communiste Français de créer les conditions du rassemblement de tous les camps progressistes, ». Elle ne sera guère écoutée non plus.

...pour une victoire à la Pyrrhus en 5 enseignements

Passons sur les tractations sans fin de l’avant 1er tour qui ne permettront pas l’union et au soir du 1er tour : le grand vainqueur est le refus de vote, plus de 67% d’abstention.

Et fait plus grave encore, elle monte à plus de 70% dans les arrondissements les plus pauvres et mêmes à plus de 80% dans des cités qui auraient le plus intérêt au changement. Et cela ne se démentira pas au 2e tour [4]. Si bien que pour finir si le Printemps Marseillais est sans précédent c’est par son score : élu par 13% des inscrits !

- C’est le plus important enseignement de ces élections : l’équipe élue l’est sans les voix des plus pauvres, sans donc leur engagement. Même si le programme était très bien et immédiatement réalisable il vient à l’esprit ce proverbe africain « si tu veux faire le bonheur de quelqu’un sans lui tu le fais contre lui ».

- Le 2e enseignement c’est que le programme justement, parce que pas construit par les premiers concernés, fait plus penser à un catalogue d’intentions avec peu d’engagements précis (hormis sur quelques points comme l’allocation d’une enveloppe pour les écoles) qu’à une volonté de s’attaquer à la racine du mal. Il souffre à l’évidence de l’absence de mesures fortes et précises. A sa décharge on pourra toujours dire que ce sera moins mauvais qu’avec leurs prédécesseurs mais bon.

- Le 3e enseignement est celui donné par l’incroyable retrait unilatéral, au nom du front républicain, d’une tête de liste PCF du 7e secteur (en plus secteur donnant le plus d’élus à la ville !) au profit de la liste de droite emmenée par un colonel de gendarmerie n’ayant rien à envier au RN dans son argumentation. Non seulement du point de vue de la stricte arithmétique électorale ce retrait pèsera lourd pour le décompte final des sièges du Printemps Marseillais, mais en plus il témoigne de l’absence de volonté de se battre dans le plus grand secteur de la ville où est concentrée une grande partie des plus pauvres de la ville, pour aller chercher les voix des 72% d’abstentionnistes du 1er tour. Ce qui ne manquera pas de faire réagir.

Mais surtout, surtout, et c’est le 3e enseignement de ce scrutin, cette stratégie du Front républicain, stratégie mise en avant depuis plus de 30 ans maintenant, ne fait que renforcer l’extrême droite. La preuve sans quitter Marseille pour la métropole de Béziers où la droite extrême vient d’être élue grâce aux voix de la droite, la preuve donc, c’est que dans le 7e secteur, le RN loin de s’affaiblir, gagne 2000 voix entre les deux tours frôlant la majorité et 15% de votants supplémentaires par rapport à 2014 !

- Le 4e enseignement, et la presse en a fait ses choux gras, c’est que le temps des tractations, des arrangements de couloirs, des marchandages lamentables au grand jour pour des postes, bref le temps de la politique politicienne qui détourne la population du vote, n’est pas fini et de ce point de vue les nouveaux élus n’ont pas fait exception ni n’ont été « sans précédent... ». Nous n’y reviendrons pas les forces politiques qui composent le Printemps Marseillais ayant suffisamment montré qu’elles n’étaient pas à une contradiction près pour une parcelle de pouvoir.

- Le 5e enseignement, c’est que cette prime à l’électoralisme et aux arrangements qui en découlent, qui a eu pour conséquence une stratégie ville par ville et l’absence d’une ligne claire et unique au plan départemental a eu pour effet de masquer un autre enjeu de taille, celui du poids décisionnel de la métropole qui dispose d’un budget plus de 3 fois supérieur à celui de la ville et dont il a été très peu question avant le vote du 9 juillet pour la présidence. Ils vont avoir l’air malin celles et ceux qui, ayant si peu fait pour conserver Gardanne ou conquérir d’autres villes, maintenant vont dire « mais ce n’est pas nous c’est la métropole ! ».

Et là la droite a gagné et bien gagné, avec 145 voix soit 24 de plus que la majorité absolue et surtout 30 voix d’élus dits de gauche !!!

Mais alors que fallait-il faire ?

Une autre stratégie au service du peuple

Et si les forces qui descendent dans la rue contre les projets des gouvernements successifs et du MEDEF, celles qui sont dans le processus départemental initié par la CGT, avaient en plein cœur du mouvement social proposé leur programme pour Marseille ? Si (par ordre alphabétique) ANC, ENSEMBLE, FI, LO, NPA, PCF, PG et peut-être EELV en clarifiant sa position sur l’ensemble du département, si ces forces-là, dans un rassemblement animé par celles et ceux qui sont au cœur des luttes avaient initié le mouvement, n’y aurait-il pas eu une autre dynamique ? Y compris du point de vue de l’abstention ?

Si dans le 1er secteur par exemple, celui de la rue d’Aubagne, la tête de liste avait été un ou une délogée, dans le 2e un ou une portuaire, dans le 7e un ou une vivant et militant dans une cité que l’on dit sensible pour ne pas dire abandonnée des pouvoirs publics, dans le 8e un ou une des salariées luttant contre la fermeture de la raffinerie...cela n’aurait-il pas eu une autre gueule ? Cette liste là dont nous aurions été avec joie n’aurait peut-être pas été élue et peut-être contrainte à une fusion sans garantie de victoire au second, mais quelle garantie pour le rapport de forces dans la rue et les amphithéâtres territoriaux !

Cela n’ayant pas été fait, le combat continue dans la rue et, pour ce qui concerne l’ANC, dans la construction d’une nouvelle perspective politique de rassemblement.

Notre assemblée du 4 juillet et les adhésions combattantes que nous enregistrons ne peuvent que nous conforter sur le chemin de l’espoir !

Hasta siempre !

Pour l’ANC 13

Charles Hoareau

[1] Jean Noël Guérini fut président du conseil général 1988-2015 (majorité PS/PCF) et candidat de l’union de la « gauche » à la mairie en 2008

[2] https://www.facebook.com/sophie.guerard.18 parue le 7 juillet 2020

[3] A Allauch EELV, avec l’accord de ceux qui seront élus sous l’étiquette Printemps marseillais, s’allieront avec une divers droite contre, entre autres la liste ELGAA ( union soutenue par ANC, FI, PCF) et conduite par Gérard CAZORLA ex délégué de FRALIB. A Gardanne le député « écologiste » LAMBERT soutenait une liste fourre-tout opposée à celle menée par le candidat du PCF local, Claude JORDA, tout en soutenant à Marseille le Printemps marseillais qui a accepté son soutien sans sourciller

[4] 65% d’abstention avec 507 412 inscrits et 66 512 voix pour le Printemps Marseillais soit 13% des inscrits

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"Avec une bonne dose de peur et de violence, et beaucoup d’argent pour les projets, je pense que nous arriverons à convaincre ces gens que nous sommes là pour les aider."

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Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
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