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Délégation de Paix des FARC-EP

... à propos de la cyber-guerre contre les FARC-EP (farc-epeace.org)

Les appels répétés des FARC-EP [1] pour une information impartiale dans les médias ne se réfèrent pas uniquement aux médias écrits ou radio-diffusés ; nous nous référons également aux autres espaces qui n’ont jamais été atteints. Je fais référence au cyber espionnage par la NSA [2], dont les secrets ont récemment été dévoilés par le dissident Snowden.

Les FARC-EP ne sont pas surpris par ce genre de nouvelles ; au contraire, cela confirme ce que nous affirmons depuis longtemps, et certainement la même chose se produira avec d’autres suites qui, aujourd’hui, sont niées ou ignorées du public.
Nous avons été victimes de sabotage et d’espionnage depuis longtemps, et spécialement lorsqu’il s’agit de nos espaces virtuels sur le net, que nous utilisons pour exprimer nos idées et les raisons de notre combat.

En dehors de la réponse violente du gouvernement face aux protestations qui ont pris de l’ampleur ces derniers temps, ou d’autres facteurs qui rendent difficile l’activité politique dans notre pays, il y a une suite qui est faiblement relayée : la « cyber-guerre contre l’insurrection », le blocage permanent de nos efforts pour rendre visible nos positions sur différents sujets. Cette guerre est permanente et continue, et dure depuis longtemps.

Ces derniers jours, la page AFP (Agence de Presse des FARC, www.afpnoticias.tk/) a été bloquée par des « agents inconnus », violant la liberté d’expression et d’autres libertés d’une démocratie saine. Je voudrais juste donner un simple exemple d’une grande quantité d’actions qui sont menées, rendant claire la précarité des garanties vantées et proclamées par l’État.

Un autre cas éloquent est celui de la récente campagne circulant sur différents réseaux sociaux telle que la vidéo "Quizás, quizás, quizás" qui, en dehors du fait qu’elle est clairement marquée par un caractère politique de droite, est un virus qui a été diffusé par e-mail comme méthode d’espionnage des soutiens potentiels aux insurgés. [3]. Cela démontre, à travers de faux messages prétendument de la Délégation de Paix des FARC-EP, qu’ils essaient d’infiltrer les PC d’utilisateurs insoupçonnables.

Ils ont fermé les chaînes sur lesquelles la Délégation de Paix des FARC-EP voulait exprimer notre vision des pourparlers de paix au monde. Des chaînes telles que YouTube, Google, Facebook, des blogs [4] sont fermés dès qu’ils commencent à recevoir un certain nombre de visites, et pour ne pas citer les pages qui sont toujours à l’œuvre, comme le site officiel des FARC-EP [5] et les sites de la Délégation de Paix des FARC-EP, qui sont attaqués plusieurs fois par semaine, par des forces invisibles et obscures.

Les agences de presse qui se démarquent parce qu’elles décrivent l’autre réalité de la Colombie, sont attaquées et parfois même ils ont recours à des poursuites contre leurs journalistes, comme dans le cas d’ANNCOL, ou à leur persécution, dans le cas d’autres médias alternatifs.

El Tiempo, El Espectador, Semana, El Colombiano, et beaucoup de blogs et de sites qui expriment des points de vue de (extrême) droite, sont les médias dominant la plupart des informations en Colombie, la plupart exprimant toujours une attitude défaitiste et de dénigrement à l’égard de notre force de guérilla, sans parler des commentaires qui apparaissent presqu’automatiquement, comme par magie, alimentant la guerre et la haine. Étrangement, les positions de l’aile droite, quand ce n’est pas le fascisme, peuvent s’exprimer librement sur les réseaux sociaux, sans être attaquées par qui que ce soit. Ceux qui se risquent à donner une opinion en faveur des FARC ou de nos propositions, sont couverts d’insultes et si les commentaires les laissent sans arguments, ils sont simplement anéantis.

Et les milliers de profils truqués sur Twitter, YouTube, Facebook et bien d’autres des réseaux les plus visités en Colombie ; les profils incitant et justifiant la guerre, la plupart copiant complétement les idées de leurs patrons, lesquels doivent être directement responsable de plusieurs unités spéciales d’une armée virtuelle, qui sait ?

Si cela est la matrice qu’ils essaient de nous imposer comme un exemple de liberté d’expression dans ma Colombie bien-aimée, nous sommes loin d’atteindre la liberté pour exprimer d’autres points de vue, différents de la vérité officielle imposée. Quelle est la crainte ? Pourquoi ne veulent-ils pas que le peuple colombien découvre l’autre face du conflit colombien ?

Ces derniers jours vous pouvez entendre l’annonce du gouvernement, en grande fanfare, que les conditions existent pour les membres de la guérilla d’échanger leurs armes pour des votes, que le manque de garanties pour participer à la politique n’existe pas et ils soulignent qu’il y a une liberté de discours, qu’il y a une démocratie dans ce pays…

Si cela sont les garanties qui nous sont offertes par l’État pour devenir un mouvement politique, nous nous interrogeons : la Colombie est-elle prête à de profonds changements démocratiques dont nous avons besoin ?

Jugez par vous-mêmes ...

Boris Guevara

membre de la Délégation de Paix des FARC-EP

http://www.pazfarc-ep.org/index.php/noticias-comunicados-documentos-farc-ep/delegacion-de-paz-farc-ep/1490-la-guerra-cibernetica-contra-la-insurgencia.html

Notes et traduction de l’anglais : BP

»» http://farc-epeace.org/index.php/wh...

[1Les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie - Armée du peuple (espagnol : Fuerzas armadas revolucionarias de Colombia – Ejército del Pueblo, généralement appelées FARC, l’acronyme exact étant FARC-EP), sont la principale guérilla communiste colombienne.

[2La National Security Agency (NSA, « Agence Nationale de la Sécurité ») est un organisme gouvernemental du département de la Défense des États-Unis, responsable du renseignement d’origine électromagnétique et de la sécurité des systèmes d’information et de traitement des données du gouvernement américain.

[3Pour plus de détails, visitez l’article en anglais , en espagnol


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In Defense of Julian Assange
"This book shows why the Julian Assange case is one of the most important press freedom cases of this century or any other century."—James C. Goodale, former Vice Chairman and General Counsel of The New York Times. “I think the prosecution of him [Assange] would be a very, very bad precedent for publishers … from everything I know, he’s sort of in a classic publisher’s position and I think the law would have a very hard time drawing a distinction between The New York Times and WikiLeaks.” (…)
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"c’est un cliché de journaliste que de souligner le caractère futile de lancer des pierres contre des tanks. Faux. Il est certain qu’il s’agit là d’un acte symbolique, mais pas futile. Il faut beaucoup de courage pour affronter une monstre d’acier de 60 tonnes avec des pierres ; l’impuissance du lanceur de pierres à arreter le tank ne fait que souligner l’impuissance du tank à faire ce qu’il est censé faire : terroriser la population."

Gabriel Ash

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