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Apple profite du système pour ne pas payer d’impôts

Le capitalisme est ainsi fait… Il a besoin de raconter des histoires pour faire croire aux gens que le mérite finit toujours par payer, que les postes et les responsabilités sont assignés à ceux qui auront démontré leurs aptitudes ou leur intelligence.

Beaucoup se sont ainsi extasiés devant la réussite en mythifiant de manière caricaturale son fondateur Steve Jobs. Mais ce qui se construit sur le mensonge ne peut pas durer. Le Congrès a ainsi découvert que la célèbre firme à la pomme avait fraudé le fisc de quelque 74 milliards de dollars.

Le fait que les multinationales étasuniennes utilisent toutes les failles dans les législations fiscales pour échapper aux impôts est un secret de polichinelle, mais le montant de l’évasion a cette fois-ci de quoi laisser interdits tous les spécialistes. Le rapport de la commission d’enquête du Sénat, composée du démocrate Carl Levin et du républicain John McCain, a été rendu public lundi 20 mai. Il ressort qu’Apple, qui détient à l’étranger 102 des 145 milliards de cash, a peu ou pas du tout payé d’impôts depuis des années sur ses bénéfices à l’étranger, ni aux États-Unis, ni dans les pays concernés. Et pour cause : la firme n’était enregistrée nulle part.

La commission d’enquête a reconstruit tout un réseau de filiales à l’étranger, opportunément situées dans les paradis fiscaux ou en Irlande. Apple négociait par exemple directement avec Dublin un taux d’imposition très bas de 2 %. Une des filiales de la Pomme, l’Apple Sales International, aura fait encore mieux puisqu’elle n’aura payé en Irlande que 10 millions de dollars de taxes en 2001 sur un chiffre d’affaires de 22 milliards de dollars… soit un taux d’imposition de 0,05 %. Quant à l’Apple operations international (AOI), qui a généré entre 2009 et 2011 quelque 30 milliards de bénéfices, elle n’aura nulle part payé l’impôt sur les sociétés. Si l’AOI n’a aucun bureau ni employé, elle détient tout de même une boîte à lettres en Irlande. Difficile de faire mieux…

Belle vie pour les multinationales qui, à la différence des travailleurs, jouissent d’une quasi impunité devant la loi. Carl Levin sur son site, finit par lâcher « qu’Apple ne se contente pas de transférer ses profits dans les paradis off shore, elle recherche systématiquement l’exonération totale en prétendant en pas avoir de résidence fiscale ». Pour les admirateurs de Steve Jobs, c’est un brusque retour à la réalité.

Capitaine Martin

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