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Russie, la quête occidentale d’une opposition de doublure…

Le prédateur d’État qui veut dominer un pays, une société, sait qu’il faut s’ériger Parangon de perfection, se signifier Idéal suprême pour la mystification de cet autrui à soumettre, tout en instillant subrepticement au mental de sa proie, sinon la haine de soi, à tout le moins, le dénigrement du soi politique voire ethnique, la honte de soi qui apprête la proie à l’assimilation par le prédateur faisant figure de civilisateur bienfaiteur. L’occident le sachant, l’a toujours sciemment fait partout où il va. Le sociocentrisme, l’ethnocentrisme, le racisme, ces méthodes d’érection de soi comme supérieur, ces socles de la domination occidentale, ne sont rien que la face d’un essentialisme idéologique phagocytant et invasif qui ravale toutes les altérités pour être toujours au-dessus d’elles.

L’hégémonie d’un empire à l’égard d’un grand État industriel et économique constituant en même temps une superpuissance militaire, n’a d’autres choix que le financement du chahut de rue et surtout, la production de politicards hommes de paille, en faux leaders pour opposition politique de pacotille. Faire croire à une classe politique qui incarne une vraie alternative au pays visé par leur emprise, voilà le fait des puissances hégémoniques.

La logorrhée médiatique occidentale sur les prochaines élections du 4 mars 2012 en Russie, est le cas typique de la propension manipulatrice de l’occident face à ce pays qui hante leur cauchemar de ne pas pouvoir être maître du monde à bien des égards. Mikhaïl Prokhorov, milliardaire courtisé dans son orgueil pour servir l’establishment occidental son allié naturel, à l’instar de l’autre Mikhaïl, le servile Gorbatchev, fait partie de ces hommes de paille, désignés future doublure d’un probable pouvoir, trop obsédés de paraître, qu’ils se laissent assimiler, manipuler par la bourgeoisie occidentale, leur macabre référence d’auto-abêtissement. L’obsession complexée d’être acceptés dans la sphère de ceux qu’ils considèrent leurs supérieurs et l’absence de confiance au génie de leur pays, les empêchent de comprendre qu’ils sont de vulgaires objets d’une politicaillerie au service des corrompus corrupteurs des puissances occidentales gouvernés par la ploutocratie mondiale. Avec leur vile collaboration de veules, se joue le sort de la Russie que l’occident veut à tout prix affaiblir. Et, sachant que l’homme sans fierté ni valeur propre, qui veut ressembler jusqu’à l’assimilation à autrui n’est qu’un écho, une palilalie, chose entre les mains de cet autrui qu’il prend pour paradigme de supériorité, l’occident et sa presse, agressant, bernant envahissant, attise la flamme des gesticulateurs d’une prétendue opposition pitoyable et délétère qui se vautre dans l’incohérence d’une politique basse et inessentielle, sans nul projet d’une Russie forte en face des pays occidentaux en déclin, cherchant par toutes sortes de manières hystériques à garder leur prédominance sans partage en noyant les pôles d’influence russe et chinois...

Sauf pour les intelligences pataudes, l’imposture est plus qu’évidente quand on sait que les principaux et uniques véritables opposants à Poutine, les communistes, sont scandaleusement évités dans tout le baragouin médiatique qui les accuse de vouloir staliniser la Russie. Comment peut-on condamner des élections (les législatives de 2011) en évitant ceux qui, vu leur confortable deuxième place au scrutin, eussent été significativement les seules vraies victimes des fraudes alléguées ?!

Comme la gestuelle d’un prédateur qui fait danser ses proies téléguidées instrumentalisées, l’occident imbécillise des cohues désinformées, agite les tenants de la soi disant opposition à Poutine pour assujettir la Russie.

Seuls les hommes et les peuples - grands dans leur être et sachant se construire - s’autocritiquer pour s’améliorer par soi-même en toute emmétropie mentale sans céder au snobisme des minauderies et matoiseries des corrupteurs, garderont leur liberté, leur suprématie au-dessus des manipulations, envers et contre tous. Les autres, balourds aliénés, politiciens amétropes en quête d’un proscenium promis à leur vanité, leur narcissisme, ne sont que grimaçantes doublures potentielles, esclaves en attente d’être abêtis et réifiés !

CAMILLE LOTY MALEBRANCHE

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