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Breivik de Norvège, criminel essentialiste !

L’essentialisme idéologique est toujours un crime ethno-socio-centriste potentiel contre l’humanité. On ne s’essentialise ethniquement et socialement dans une nation, surtout à l’heure des migrations et du multiculturalisme, que pour ostraciser, inférioriser et au pire, exterminer l’altérité. CLM

En observant la folie exterminatrice qui a soudain accaparé le sinistrement célèbre Anders Behring Breivik, le meurtrier poseur de bombe d’Oslo et fusilleur de l’île norvégienne d’Utoya, je n’ai pu, avec le dépit que l’on éprouve d’avoir raison dans les cas de constats-diagnostics d’un mal mortel affectant un individu ou une société, m’empêcher de retourner à ma propre compréhension et fustigation de l’essentialisme idéologique proliférant pour ne pas dire « ubiquitaire » dans une certaine frange politique d’hyper-droite (droite extrême non reconnue comme extrême droite), pleine sinon de haine mais à tout le moins de suspicions et de détestation molle des immigrants et des « autres races » en fait des ethnies différentes ou minorités visibles dans la société. L’immigrant, surtout le non occidental le non blanc - ce dernier mot d’ailleurs adopté comme mythologie identitaire par des maniérés complexés s’appelant eux-mêmes par ce vocable impropre et passablement balourd inventé pour se distinguer des « races inférieures » au cours de l’histoire lorsqu’ils partaient en prédateurs du reste du monde pour ravaler, esclavagiser, séquestrer l’être de leurs victimes et coloniser, piller en volant des pays entiers et en exterminant autrui - est toujours passablement suspect de tous les défauts et délits, voire de tous les crimes de lèse-nationalité des nationaux de souche : de la fainéantise à l’inintelligence, de la laideur à la barbarie, de la paresse à l’arrogance en passant par le parasitisme et l’infériorité viscérale…

De toute, façon, un non blanc parmi certains seigneurs de la seigneurie de l’hyper-droite fortement ancrés dans leur statut de membre de la race supérieure, est toujours un favorisé, un échantillon de la mauvaise race que l’on oint et qu’on permet de paraître ! Il n’y a pas de droits en fait, mais des privilèges que les décideurs oints par la nature, la couleur épidermique et la nationalité accordent au gré de leurs caprices et encore souvent, en utilisant le privilégié… Le racisme larvé et pernicieux est vraiment « plus dur que le noyau atomique » ainsi que dirait Einstein ! Pourtant tout se fait par l’évacuation de l’histoire, cette sempiternelle et récurrente amnésie idéologique naturellement sélective de ce qui sert les causes des racistes qui ne disent pas leur nom. Et si j’évoque l’histoire, c’est parce qu’il s’agit somme toute, d’un passé-présent où les puissances ex colonialistes et nouvellement impérialistes, ont le devoir d’assumer les conséquences désastreuses bien actuelles de leurs méfaits.

Les migrants ne demandent aucune faveur et doivent éviter tout victimisme mais néanmoins exiger le respect et la justice dans un monde où les écrasés de l’histoire coloniale et impérialiste occidentale, ne connaissent ni réparation générale des traumatismes et préjudices subis ni la moindre restitution de leurs dus. Bien entendu, pour les surhommes des structures et les imbéciles, les simplistes suivistes qui intériorisent leur idéologie haineuse ou paternaliste, c’est de l’arrogance que d’oser objectiver les faits de leur histoire construite d’exterminations anciennes et de blocages actuels permanents d’une bonne part du reste de la planète. En effet, quel mérite a-t-on, quand on a amassé la plus forte part de ce que l’on a, par la force, l’asservissement, le colonialisme et les exterminations souvent d’ailleurs génocidaires ? Le descendant d’un pillard meurtrier qui aurait de son temps, pris à d’autres par la violence et l’esclavage, tout ce qu’il a accumulé comme richesse qu’ont fait ensuite fructifier ses différents ascendants héritiers dans la lignée parentale, lesquels ayant d’ailleurs continué à subvertir l’économie d’autrui par toutes sortes de politiques néfastes imposées à des pays qu’ils exploitent, est-il supérieur ou méritant, s’il a quasiment « tout » alors que les descendants des paupérisés de ses pères, n’ont presque « rien » ! Les Dalton criminels qui créent des hôpitaux et aident les démunis, sentent-ils la rose pour autant ? Si oui, tenons cette occurrence, tuons, volons, asservissons et après donnons de notre superflu ou créons des institutions de service social soi disant caritatives quoique rentables, puisque les autres qui ne commettent pas de forfaits, d’hécatombes et de pillages, sont des sots et des nullards qui demeureront pauvres et sans patrimoine de pères en fils ! Logique tronquée que nul être sensé ne saurait approuver, me direz-vous à raison ? Alors, où donc sont la magie et le génie voire l’essence supérieure des ex colonisateurs, des impérialistes et de leurs descendants jouissants de leurs héritages ! Et vu toutes les horreurs passées, n’est-ce pas devoir humain pour ceux, occidentaux, qui s’érigent juge et maîtres en droits de l’Homme aujourd’hui, que de se comporter au moins dignement avec les écrasés de leurs ancêtres lointains et directs dont ils ont hérité fortune et pouvoir acquis à travers tous les crimes connus contre l’humanité. Il n’y a pas de grandes richesses et fortunes pures ou morales au monde, et cela est absolu quand il s’agit de l’Occident.

A défaut de pouvoir réparer quoi que ce soit, vu que les morts, la maltraitance, la prédation de vies, ne sont pas réparables, pas plus que les territoires expropriés devenus de nouveaux États, ne sont restituables, l’occident a, au moins, le devoir de partager un tout petit peu et dans le respect, de l’Himalaya des biens et ressources qu’il a pris et dont il a pu construire sa « supériorité » structurelle grâce au pillage de quasi tous les continents, et surtout grâce aux anciens esclaves et colonisés pillés de son histoire de haine et de sang. Cela, de plus en plus d’occidentaux commencent à le comprendre malgré les anachronismes plus ou moins racistes et surtout essentialistes de ceux qui dirigent encore avec l’argument que ceux des « autres races » non aussi évoluées qu’eux, viennent chez eux pour profiter de leur pays, de leur éminence, leur grandeur… Ce sont justement ces baragouins de racisme mou et de mépris avéré d’autrui par certains monstres niais au pouvoir, qui alimentent les délires des Breivik et font courir à nos pays soi disant civilisés et supérieurs, le risque de ces plongées dans l’ignominie abyssale de la haine, la mégalomanie raciale avec ses intumescences racistes, ses excommunications des non ressemblants, ses ostracismes de toutes sortes et la détestation contre les immigrants et minorités, plus ou moins « envahisseurs et barbares ».

Le devoir prioritaire et urgent de toute société occidentale et d’immigration d’aujourd’hui, c’est de réécrire crument l’histoire colonialiste et criminelle du développement des pays riches de l’occident actuel, loin de l’hagiographie ethno-socio-centriste que se paient les bêtes infectes d’un racisme hyper-droitier, cette sorte d’idéologie d’extrême droite voilée et soft, dans son essentialisme inavoué avec ses latences de haine, ses exécrations verbales d’autrui, sa propension légaliste juridico-punitive de l’immigrant non blanc ou non occidental, son laboratoire de crimes et de criminels essentialistes en attente !


Vive la vraie convivialité dans une véritable société ouverte sans hyper-droite haineuse, sans mesquineries idéologiques- essentialistes !

CAMILLE LOTY MALEBRANCHE

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COMMENTAIRES  

30/07/2011 17:08 par gerard

désolé,platement mais foncièrement désolé....
mais cet article c’est...
.... du charabia !
du charabia total !
une traduction se serait-elle éclipsée à l’improviste ?

Oh ! s’il est presque certain que certains esprits hauts placés pourront se délecter de ces "everestitudes" de l’esprit, je ne pourrais quant à moi n’y voir qu’obséquiosités et pédanteries plus ou moins snobinardes d’intellectuels salonnards !

Ils sévissent partout !

Mais par pitié, dites moi ce que pourrait signifier cet extrait au pris au hasard, et sans pour autant y passer trois heures :

l’immigrant, surtout le non occidental le non blanc - ce dernier mot d’ailleurs adopté comme mythologie identitaire par des maniérés complexés s’appelant eux-mêmes par ce vocable impropre et passablement balourd inventé pour se distinguer des « races inférieures » au cours de l’histoire lorsqu’ils partaient en prédateurs du reste du monde pour ravaler, esclavagiser, séquestrer l’être de leurs victimes et coloniser, piller en volant des pays entiers et en exterminant autrui - est toujours passablement suspect de tous les défauts et délits, voire de tous les crimes de lèse-nationalité des nationaux de souche : de la fainéantise à l’inintelligence, de la laideur à la barbarie, de la paresse à l’arrogance en passant par le parasitisme et l’infériorité viscérale…

...drapeau blanc hissé !
je me rend sans conditions !

@ grand soir :
"ce qui se conçoit bien s’énonce clairement,
et les mots pour le dire arrivent aisément"

30/07/2011 19:30 par citoyen

Bravo vous avez choisi une image symbolique qui n’a absoluement rien à voir avec les valeurs de la Franc maçonnerie. Cette image vous ne l’avez certainement pas choisie par hasard ; MANIPULATION DONC A L IDENTIQUE DE CET INDIVIDU MALSAIN ET PUANT ; Aller sur le site du grand orient cela éveillera votre esprit.

Merci de votre attention

30/07/2011 20:33 par Modeste

Merci de la leçon, cher Prof .

30/07/2011 20:38 par Modeste

Excusez-moi, je parlais au Grand professeur Gérard

31/07/2011 12:56 par gérard

@ modeste

Rien à voir avec ce que je voulais exprimer, je n’ai eu aucunement la prétention de vouloir donner quelque leçon que ce soit, bien au contraire, je ne suis absolument pas prof !

Mon seul soucis fut de relever que ce type de langage de certains "philosophes" est totalement insupportable car Il ne peut être compréhensible que par des "initiés"...et encore !... Dans ce cas là , à quoi peut donc servir cette "philosophie" de "chapelles"...., à papoter dans les salons entre "spécialistes" ?

Il faut bien avoir conscience de la complexité de tout ce qui tourne autour de l’Humanité, alors par pitié...restons simples dans la forme, mais surtout pas simplistes bien au contraire !

31/07/2011 17:11 par Nietzsche en a marre!

J’ajouterais, mon incompréhension face à la référence à Nietzsche (celle du surhomme) !
L’histoire de Nietzsche théoricien du troisième reich, ça f’sait longtemps que je ne l’ai pas eu ; la première fois c’était en côtoyant des gens qui n’ont jamais lu Nietzsche et qui se permettaient des jugements superficiels (à la hauteur de la société dans laquelle ils vivent ! ie. creux sans aucun fondement).

01/08/2011 02:23 par Modeste

@Gérard,
Le charabia (je reprends ton insultant et vulgaire vocable), c’est quand tous les Gérard de la terre"en anonymes) qui n’ont probablement jamais rien ni pensé ni écrit, viennent en nombrilistes, déclarer que s’ils ne comprennent pas un texte, personne ne le comprend, parce qu’il sont au sommet du lectorat intelligent. L’autre charabia, c’est de déblatérer contre celui qui ose penser et construire une vision et de le traiter comme s’il était un ennemi de l’humanité. Mais c’est toujours facile de démanteler (ou de vouloir démanteler) ce qu’on tu ne saurait édifier pas même dans ses songes, n’est-ce pas, Érostrate !

Pour ma part, je dis que ce texte, quoique d’écriture un peu abstraite et soutenue, se laisse lire par le lecteur moyen qui veut bien le relire sans se sentir haineux de celui qui a écrit. Après tout, ce n’est qu’un texte, on n’a qu’à le laisser tomber sans se sentir obligé d’insulter bêtement quoique indirectement l’auteur ! Donc, s’il est un papoteur, radoteur qui cache son but, qui est en fait de dénigrer la vérité évoquée de l’origine des richesses des pays ex colonialistes et ex racistes où une certaine droite cultive le mépris arrogant de l’immigrant, c’est Gérard. Sauf que Gérard n’a pas le pouvoir de changer la valeur intrinsèque d’un texte ou des choses parce que simplement il leur jette son venin par le prétexte d’une "critique" tellement légère et si platement irrespectueuse.

01/08/2011 09:57 par legrandsoir

@ Modeste.

L’usage ici est de discuter du fond de l’article ou des commentaires, pas de s’en prendre aux contributeurs.

Ne nous dites pas " C’est lui qui a commencé" car, si ce n’est pas faux, il faut bien que LGS essaie à présent de séparer les protagonistes en essayant de laisser les parler.

Bon, c’est fait. Un par tout la balle au centre.

01/08/2011 16:13 par act

Le fond me semble fait d’évidences et de lieux communs, hormis une ou deux fulgurances et encore.
La forme fait que deux lectures au moins sont nécessaires pour le découvrir avec regret.

Si j’accepte volontiers de torturer mes neurones pour lire et comprendre -par exemple- un Debord, c’est parce que ce dernier n’était pas uniquement passionné par la forme, souvent il y a aussi un sens, autre qu’une évidence.

01/08/2011 22:26 par Louis Devos

Vous parlez de lieux communs dans cet article ! Ben, c’est précisément ce que j’aime avec le plus commun des communs, cher monsieur act ! Il voit comme vous, des lieux communs partout où nul autre n’en voit, comme par projection naturelle de soi et ce, il le dit avec une brillance sentencieuse sans limite. Il est maître en langage, seigneur en théorie, et seul juge dans ces domaines ! D’ailleurs lui seul, selon sa science et sa sagesse infinie, sait quand ce que fait l’autre, est valable ou non. S’il dit que l’autre ne vaut rien, il faut le croire sur parole, car le commun des communs procède en pontifiant ! Et ça, on ne saurait le lui enlever, c’est sa démocratie, elle-même aussi sans limite. De toute façon, seule l’intelligence impose des limites, et le commun des communs est au-dessus de l’intelligence des mortels !
Merci quand même de cette brillante critique littéraire - philosophique, combien savante et enrichissante, monsieur act. Gageons que l’auteur n’osera plus rien dire sur ce site où le grand monsieur act, l’a remis à sa place !
J’espère vraiment que Lgs passera ma réaction par manière de remerciement à votre bienfaisante oeuvre critique, cher inestimable monsieur act.

02/08/2011 09:04 par emcee

C’est bien de se gausser, méchamment si ce n’est subtilement, de ceux qui critiquent le texte, mais il faudrait argumenter dans ce cas-là .

Or, il n’y a aucune argumentation pour expliquer en quoi ce texte aurait un intérêt pour le lecteur (ce qui en aurait éclairé d’autres) et en quoi ses détracteurs se trompent. C’est le but d’un fil de discussion, en principe. Attaquer ad hominem n’enrichit personne et ne grandit pas celui qui s’en sert comme argument.

Je dois dire que, pour moi aussi, ce texte répète à l’envi,avec des lourdeurs lexicales, nombrilistes et apparemment délibérées, ce que nous savons déjà . Enfin, si j’ai bien tout compris, évidemment.

Il ne suffit pas d’aligner des mots savants pour en faire des phrases ampoulées, longues comme des paragraphes, pour que le résultat final passe pour un traité de philosophie.

Qui sont ces fantômes, ces "esclaves", ces "Dalton criminels", ces "sots et ces nullards qui demeureront pauvres et sans patrimoine de pères en fils", ces "monstres niais au pouvoir, qui alimentent les délires des Breivik ", ces "certains seigneurs de la seigneurie de l’hyper-droite", ces "surhommes des structures et les imbéciles, les simplistes suivistes", etc. Hélas, on ne saura pas de qui il s’agit. Ce sont juste des mots égrenés. Je passe sur le reste, qui est à l’avenant.

Je comprends donc les réactions d’act et de gérard et je les partage.

02/08/2011 16:43 par Camille Loty MALEBRANCHE

Quelque soit l’article d’analyse publié dans un journal d’information générale ou même en philosophie et sciences humaines, toujours, les lecteurs en sauront auparavant beaucoup. Sauf si nous sommes dans journal d’anthropologie annonçant une découverte scientifique comme en paléontologie ou archéologie. Ce ne sont pas les sciences naturelles où tel article annonce que tel neurone vient d’être reconnu pour telle fonction jusque là inconnu.
1) Pour le style, les critiques que j’en reçois, me font sourire, car c’est un domaine où de toute manière on est critiqué. Le style le plus critiqué est celui qui retient l’attention et il n’y a pas de style standard universel que l’on puisse imposer à quiconque écrit ! L’académie n’y est pas arrivée et s’ouvre constamment à révolutions dans le style à travers le temps ! Tels lecteurs trouvent mon style puissant et tels autres, le trouvent insupportable, n’est pas cela la liberté et la vocation même de la chose écrite prise au lasso des idiosyncrasies des lecteurs ?!
2)
Pour énumérer tout ce que vous demandez, Emcée, vous que j’apprécie bien sur ce site, c’est pourquoi je prends le temps de vous répondre, car c’est ici ma seule et dernière réponse au sujet du style, il faudrait écrire un livre, car nul article n’explique tout. On ne peut tout énumérer à chaque fois comme pour infantiliser un public considéré ignare. Le public est déjà informé surinformé, nous apportons des nuances et une manière de voir ou de revoir. Un article ne peut tout expliquer ni même un livre ou encore des livres écrits sur des sujets. Si l’on sait ou croit savoir ce qui est dit (car quand même, cet article est l’un des seuls à aborder l’attentat par l’essentialisme sans le réduire à la religion du criminel) et comme ce n’est qu’un article, c’est normal que ce ne soit qu’une esquisse d’un sujet immense auquel on peut consacrer des livres entiers. Quand au style "ampoulé", ça c’est de l’opinion et les opinions sont libres, c’est votre droit de percevoir ainsi mes mots ! C’est mon langage, mon style et je l’assume sans devoir en avoir quelque gêne, je crois avoir quand même ajusté autant que possible le niveau de langage pour le public, d’ailleurs j’ai eu plein de témoignage là -dessus à la plupart des lectorats du cyberespace où je publie. De toute façon, nous ne sommes pas à un cours de stylistique pour jeunes premiers ! Et je veux croire que la majorité des lecteurs, comprend comme partout ailleurs où je publie, mes textes écrits vu les interventions intelligentes et sans complaisance reçues.

L’intervention intelligente se fait dans le respect sans agressivité ni fausse moquerie toujours plus ou moins impropre, mais pose des questions ou propose des visions argumentées qui enrichissent auteur et lecteurs. Maintenant, il est et sera toujours impossible à quiconque écrit de se faire aimer de tous. Mais, sur un site qui se veut alternatif contre les sauvageries inhumaines des prédateurs politiques et économiques du monde, c’est quand même étonnant qu’il y ait tant d’agressivités d’un petit groupe (souvent anonyme) contre celui qui argumente par les idées la dénonciation de ces mêmes sauvageries ? Sérieusement, chère Emcée, sans hypocrisie, c’est quoi le problème ? On est des humains on peut parler sans essayer de se blesser subrepticement à demi-mots !

Comme vous parlez de dialogue, de discussion, je souscris totalement à cette idée. Mais un dialogue, une discussion n’est pas une dispute, ni une mise sur la sellette d’un auteur, mais un échange poli et humain entre des humains. Tout peut se dire mais avec convivialité sans accusation insensée ni agression verbale de l’auteur qui, de toute façon, ne fait que contribuer de bonne fois (amicalement) au GS sans pression ni rémunération. Soyons donc plus conviviaux entre nous et tout sera tellement plus plaisant et enrichissant, et surtout, plus humain.

Remarquez que je n’ai peur d’aucune question sur mes textes car je pense mille fois ce que je publie mais je conspue l’irrespect de certains intervenants grossiers souvent d’ailleurs anonymes et si peu argumentés, qui se défoulent aux dépens des auteurs. Posez des questions sans m’insulter, sans quolibet ridicules ni suggestions inconvenantes et je vous répondrai avec courtoisie, sans jamais vous envoyer au diable. Je promets et je signe.

02/08/2011 19:38 par emcee

Je vous remercie, Camille, d’avoir pris la peine de me répondre - longuement de surcroît. Mon agressivité s’adressait surtout à ceux qui n’avaient rien à dire sur le texte et tout à dire contre ceux qui l’avaient critiqué en les mettant en cause personnellement.

Je regrettais, donc, leur absence d’analyse qui m’aurait peut-être servi à voir certains côtés positifs du texte, que j’ai probablement occultés à cause de la longueur des phrases et du manque d’exemples concrets pour étayer la théorie.

Si un texte de ce genre est sans doute plus accessible sur papier, il demande un gros effort quand on est devant un écran. Cela, il est important de le prendre en compte, aussi.

Quant au fond, je suis largement d’accord (globalement) avec ce que vous dénoncez, à savoir, entre autres, la domination d’une caste d’oligarques blancs sur le monde et leur influence sur l’ostracisme qui frappe tout particulièrement les populations du Sud, et cela, depuis des temps immémoriaux.

Mais je déplore que ce soit plus un exercice de style que la dénonciation concrète de groupes bien identifiés, et/ou une approche plus personnelle de cette situation qui perdure sans qu’on puisse entrevoir une amélioration, à défaut d’une solution.

03/08/2011 00:14 par gérard

Si vous ne pouvez expliquer un concept à un enfant de six
ans, c’est que vous ne le comprenez pas complètement. (Albert Einstein)...

...et je persiste et signe : ce texte à priori, n’est sinon pas abordable par un enfant de six ans (!), du moins totalement incompréhensible à la première lecture ( à la deuxième... pas plus !)....à moins toujours de faire partie de la "caste", de ce que j’ai appelé un peu méchamment je l’avoue, des salonnards, terme d’ailleurs que je maintiens, car je connais bien ce "milieu"où chaque "chapelle" jongle avec son jargon !

...s’il faut se pencher sur ce texte, dictionnaire en main jusqu’à se prendre la tête, même pour des personnes pas nécessairement incultes, je persiste et je signe encore : il ne sert strictement à rien, et pire encore, il pourrait être "contre-productif", dans le sens qu’il pourrait allègrement faire fuir même un lecteur plein de bonne volonté (et ce fut mon cas !)

...Ah... cet éternel débat de l’importance du fond par rapport à la forme...et inversement !

Avons nous d’ailleurs eu un quelconque débat sur le fond de cet article ?...à ma connaissance non !

L’intérêt primordial du Grand Soir c’est de développer des idées, de diffuser des infos, que les médias "normaux" ne diffusent pas, nous sommes bien d’accords ?...l’intérêt est donc "d’embrasser" un maximum de gens, rester confidentiel me semble naturellement être de la plus haute hérésie ! Les infos développées par LGS sont en général déjà très loin du simplisme de nos chers médias, donc il faut faire déjà un effort pour les suivre, les comprendre, et même parfois les admettre tant elles sont éloignées de la "pensée unique", alors si la forme en plus est compliquée, "intello", maniérée, ou autre (?), cela ne peut au minimum....que tout embrouiller !

Le sujet de ce tueur Norvégien est des plus délicat à aborder, et j’avoue humblement n’en avoir aucune certitudes "d’approche" ! Qu’en penser, quelle analyse en faire....il ne rentre dans aucun "modèle" tant ses actes ont dépassé tout simplement....l’entendement ! Sommes nous tout "simplement" devant un "psychopathe", dont il serait vain de faire quelque analyse méta-philisophico-historico-politico ...ou que sais-je encore, je ne sais pas, mais qui a vraiment quelques prétentions de le savoir ?

...je viens juste de lire la réponse de Mr Malebranche, elle ne change rien à mon opinion, je persiste et je signe, je ne suis pas anonyme, mon e-mail est fourni, mais c’est sur le fond que je m’insurge aussi, enfin de ce que j’ai cru comprendre du texte !

Prendre un tel raccourci, partir de ce psychopathe et dériver ainsi sur des généralités sur le racisme, les abominations du colonialisme, des esclavagismes, des exploitations en tous genres des peuples du sud, etc... mais c’est enfoncer des portes ouvertes au moins sur Le Grand Soir, où j’ose espérer, tout le monde en a connaissance. Ce qui est extrêmement grave alors c’est de pratiquer ce "jeu" particulièrement dangereux, celui du :
"il y a les bons d’un côté, et seulement d’un côté, et c’est évidemment la victime apparente, et le méchant de l’autre, évidemment c’est le bourreau apparent"....Avec un tel "jeu", un tel raisonnement on est bien avancé :
Il n’y a plus qu’à se "débarrasser" des bourreaux !
A la nuance près par exemple : les victimes peuvent muer aussi en bourreaux ! L’esclavagisme et d’autres "joyeusetés" étaient pratiques courantes en Afrique..."avant l’arrivée "des "bourreaux".... Comment expliquer que des fils et petits fils de déportés de la Choya, peuvent en Israël avoir la même attitude ou presque envers les Palestiniens que les bourreaux de leurs parents ?
....Etc., etc., et ce ne sont que quelques exemples qui me viennent à l’esprit au hasard.

Le cas du tueur Norvégien c’est un furoncle brutalement apparu, conséquence d’une maladie bien plus difficile à diagnostiquer, à analyser...alors quant à la guérir, ce n’est pas en faisant des voeux pieux comme :
"vive la vraie convivialité dans une société ouverte sans hyperdroite haineuse..." (je cite)
....qu’on y arrivera !

Il y a tant et tant de questions sur cette "maladie" : le multiculturalisme est-il possible, le poids des religions, des traditions, des structures familiales, l’individu possède-t-il un "inné" en lui indépendant du lieu où il nait, etc.etc.Tant et tant de questions difficiles, mais auxquelles il ne faut surtout surtout pas apporter des réponses à l’emporte-pièces..!
Je connaissais quand même suffisamment bien les société nordiques d’il y a une quarantaine d’années, (un ami ,d’origine italienne s’était installé à Oslo). Un tel évènement y était totalement inconcevable à l’époque ! Que c’est il passé depuis pour en arriver à un tel drame ?
...Et la Yougoslavie qui a explosé son multiculturalisme de la pire manière, des gens qui voisinaient depuis des centaines d’années,... en sont arrivés à s’entretuer !...pourquoi ?
C’est à toutes ces questions, (et elles ne sont pas exhaustives loin de là ) auxquelles un philosophes se doit d’apporter des réponses, mais surtout ne pas faire "d’exercice de style" !

Non, le Monde est décidément trop complexe pour le laisser dans les "griffes"de certains Philosophes

03/08/2011 04:54 par Modeste

Me Gérard, continuez de vous insurger contre Me Malebranche, cet ennemi numéro 1 des peuples, dont votre immense savoir, a su, si brillamment prouver que sa critique de l’essentialisme générateur de crime contre l’altérité, de colonialisme ancien et nouveau du Nord blanc qui ravagent encore le Sud, de la mainmise du nord tant passée que présente sur les biens du sud, mainmise qui, d’ailleurs, réduit les hommes du sud à l’inqualifiable misère connue et donc aussi à l’émigration exponentielle pour se faire ensuite traiter de profiteurs du nord par certains secteurs des establishments du nord qui les indexent comme coupables ou envahisseurs aux peuples du nord, ne sont que des bobards de philosophe.

A vous entendre parler, c’est comme s’il fallait dire aux exploités du sud qu’ils ont tort d’être exploités et que c’est du manichéisme que de dénoncer l’attitude de prédateurs séculaires d’un certain nord qui, ensuite, s’étonne que les paupérisés viennent chez eux qui ne sont pour rien dans le faciès de fracture économique et structurelle de la planète.

Le Fmi, la Banque mondiale et leurs multiples institutions régionales égrugeant les peuples du Sud pour le Nord, les effroyables conditions infrahumaines des gens des pays les plus pillés par le colonialisme puis l’impérialisme avec leur charge de racisme, sont des portes ouvertes qu’il ne faille pas pousser puisque tout est dit. Alors, celui qui les évoque et fait le lien entre l’histoire passée et présente du racisme prédateur des colons et impérialistes, quand quelques monstres du nord arguant que l’immigration est une plaie pour chez eux et qu’un forcené comme Breivik en tire conséquence pour tuer des dizaines d’individus, l’évocateur, l’analyste est le criminel !

Gérard votre raisonnement est tronqué et cache en fait le malaise d’un homme du nord ou d’un allié du nord qui n’accepte pas que l’on évoque les horreurs de chez lui. Et puis, où Malebranche a-t-il déclaré que le mal est d’un seul côté, vous avez de ces accès de logorrhée ad hominem incroyablement mal placés ! Êtes-vous sûr de nous montrer sans rien cacher, là où vous avez mal ? De toute façon, les pillés, les paupérisés, les persécutés par des envahisseurs européens ou nord-américains, donc le nord blanc, existent et pas l’inverse. Maintenant votre opinion sur la philosophie ou sur certains philosophes ne regarde que vous !

Prouvez-nous avec argument et non argutie, que les establishments blancs du Nord économique ne sont pas responsables d’un essentialisme idéologique raciste qui, non seulement tue partout au Sud par le néocolonialisme après les siècles de colonialisme, et qui, en certaines circonstances, produit des Breivik qui tuent au Nord même, ou taisez-vous car sans argument étayant votre charge contre l’auteur vous risqueriez de devenir polluant comme un troll.

Prouvez-nous aussi que lorsque les peuples exploités et paupérisés du sud, généralement non blancs essayent de sortir du gouffre de l’histoire infligée par les colons racistes et haineux de tous ceux qui ne sont pas du petit cocon des riches oligarques blancs, les monstres du Nord, les laissent au moins s’émanciper après tant de siècles de prédation que ces monstres leur ont pourtant infligés !

La manière de ruiner Cuba, la persécution de Chavez, le coup d’État contre Zelaya, l’assassinat de Lumumba, la dette de l’indépendance infligée par la France à Haïti, les bombardements de la Libye par l’Otan, ce bras séculier du Nord contre le Sud qui veut s’éveiller, le soutien des sionistes par le Nord, lorsque ces sionistes massacrent les palestiniens, l’inféodation de l’Onu toujours par quelques pays du Nord blanc, la persécution de l’Iran encore par le Nord blanc sans oublier la pulvérisation de l’Irak mis à sac et de l’Afghanistan émietté sous prétexte de lutte au terrorisme, ne participent-ils tous pas d’un essentialisme naturellement raciste du Nord blanc ? Pourquoi seraient-ils alors comme sujets à aborder, des portes déjà ouvertes qu’il faille ne plus toucher dans une analyse particulière comme celle de Malebranche sur ce fait spécifique un peu atypique de l’attentat-massacre de Breivik, sur Lgs !

Prouvez-nous avec argument analytique et non imprécation-charge contre l’auteur que tout cela est faux et doit être tu ou je vous le redis, taisez-vous. On n’est pas sur ce site pour de pernicieuses attaques ad hominem d’auteur selon les humeurs et élégies biliaires d’intervenants ne les aimant pas.

Encore une fois, je remercie d’avance Lgs de publier cette mise au point, ma dernière à Gérard et à son acharnement.

04/08/2011 16:18 par gérard

@ modeste

En premier une mise au point : des propos limites injurieux style : "troll puant", ou fascisant du style : "prouvez nous avec argument [...] sinon taisez vous"....Oh que j’aime les "taisez vous", je dis bien "les" car il en revient d’ailleurs un autre après, pour bien enfoncer le clou,... doit on se mettre au garde à vous ?

Mais venons en au fond : C’est extrêmement fatigant, pourtant j’ai essayé d’être le plus clair possible, je vais être obligé d’entonner la litanie des :
"mais je-n’ai-jamais-dit-ça" !

...enfin tout ce que Modeste me prête comme propos est abracadabrantesque : en tout premier je tiens à dire que je ne nie absolument pas l’impact catastrophique qu’a eu le Nord sur le Sud, absolument pas, et je vais donc être obligé de me citer, car apparemment certains ont des problèmes de lecture :
"...les abominations du colonialisme, des esclavagismes, des exploitations en tous genres des peuples du sud, etc... mais c’est enfoncer des portes ouvertes au moins sur Le Grand Soir, où j’ose espérer, tout le monde en a connaissance"

Est-ce clair, ou dois-je faire une explication de texte...? Le problème des émigrés, exploités, rejetés, montée de l’ultra droite, oui, oui, mille fois oui, mais une fois qu’on a dit ça, on va où, on fait quoi ?

je vous cite encore sur ce que j’aurais dit :

"A vous entendre parler, c’est comme s’il fallait dire aux exploités du sud qu’ils ont tort d’être exploités et que c’est du manichéisme que de dénoncer l’attitude de prédateurs séculaires d’un certain nord qui, ensuite, s’étonne que les paupérisés viennent chez eux qui ne sont pour rien dans le faciès de fracture économique et structurelle de la planète."

...mais trouvez moi un endroit où j’ai dit "que les exploités ont tort d’être exploités" ! quant à considérer que c’est un certain "manichéisme" que de "dénoncer l’attitude...etc...", et ne n’apporter que cela comme analyse, je maintiens mon analyse, mais je vais revenir la-dessus plus tard...

...donc, revenons à votre charge "militaire", soit dit "en passant", j’ai eu cette délicieuse sensation de me heurter à un commissaire politique !

Vous y allez de Chavez en passant par Lumumba, Cuba, etc, etc, la liste est longue comme un bottin, et pour résumer tout cela ne serait que la résultante du "raciste Nord Blanc"...Comme tout cela est bien dit !... mais que de simplifications, que d’amalgames et que de raccourcis !

Tous les "cas", Chavez, Irak, Lumumba, l’Iran, la Libye... etc, à mon avis ils sont tous différents dans des contextes différents, mais qu’à cela ne tienne, tout le monde dans le même sac, et tous victimes du "raciste Nord Blanc" !

C’est vrai qu’il y a un lien commun, je suis d’accord, mais il faut bien définir d’abord lequel !

Comme toute mauvaise foi, celle-ci se base sur une part de vérité , ce fameux lien....
Dans mes propos, tout d’abord ai-je niées une seule fois la responsabilité du Nord sur le Sud ?...Question "accessoire" mais primordiale... quel Nord ? Voyons ce fameux "lien" :

Pour dévoiler le fond de ma pensée, il y a un tentaculaire et très inquiétant pouvoir mondial qui joue sur de nombreux tableaux pour dominer le monde, ce sont les néoconservateurs, plus précisément américains et leur complexe militaro-industriel, les multinationales, Monsanto, etc..., ce donc bien des "racistes nord blancs", pour reprendre vos termes. C’est cette part de vérité qui nous est commune mais que je n’ai pas exprimée, car je persiste et signe, cela n’a rien à voir avec Breivik, ni avec tous les fascismes et racismes du monde, c’est bien au-dessus !
Je dirais même plus Breivik est une victime, bourreau, qui peut le nier et des pires, soit...mais victime quand même !

"Celui qui ne connait pas l’histoire est condamné à la revivre"

Hitler, Heinrich Roehm et la S.A. d’un côté, la Wehrmacht, les industriels et les banques allemandes ET EUROPÉENNES de l’autre. Hitler...aucun intérêt !...Par contre ce qui s’est passé entre la S.A. d’une part, et la Wehrmacht, les industriels et les banques d’autre part est du plus grand intérêt...et d’une actualité troublante !
Pour simplifier, ce dernier groupe ( la wehrmacht etc....) appelons le..."LE SYSTàˆME", car ce groupe d’intérêts, allemand dans ce cas là , va ( si ce n’était pas déjà fait d’ailleurs !) se mondialiser....pour acquérir la forme monstrueuse que l’on connait actuellement !

1929, crise monétaire mondiale provoqué par le Système bancaire américain, rapatriement des capitaux US qui servaient à la reconstruction allemande, crise économique majeure en Allemagne, mais aussi dans toute l’Europe ( crise économico-financière aux USA, répercussion en Europe..., on s’entraine pour 2008....!)
Roehm, toute la S.A., à l’origine ce sont des victimes, de la guerre de 1914, de la crise économique et du chômage. Avant de devenir des bourreaux (contre les juifs, les communistes, etc..) . Même s’ils étaient à l’origine la base populaire d’Hitler, le SYSTàˆME a exigé d’Hitler pour lui apporter son soutien, que la S.A. soit éliminée. Hitler sacrifia ses compagnons de la première heure, ce fut la "nuit des longs couteaux"...Je situerais Breivik dans la S.A.
Le complexe militaro-industriel était né, il allait gonfler comme une hydre malfaisante, par les puissances financières pour aboutir à cette force "au-dessus",... le SYSTàˆME, dont Breivik en est l’instrument ET la victime...

Le SYSTàˆME dans sa course aux Pouvoirs à outrance, dans sa vision à court terme des profits par la mondialisation, à semé à travers le Monde excusez moi du terme, un merdier épouvantable, dont un des pires fut les émigrations massives et soudaines de populations, pas du tout préparées à cohabiter, dont les "structures" ( histoires, religions, coutumes etc... ), sont très différentes, et par moment antagonistes ! (Une fête de la bière par exemple à Munich, en plein ramadan...ça fait désordre !)

Comment s’étonner après que des esprits "faibles" comme Breivik "pète" alors un plomb, surtout tant que l’abominable mythe des attentats du 11 Septembre 2001 perdurera, tant que la responsabilité en restera imputée aux Musulmans, alors que de toute évidence ils n’y ont été pour rien, les motifs de haine resteront solidement ancrés !

Pour conclure, se focaliser sur un psychopathe, sur un furoncle, c’est ne pas voir que c’est le SYSTàˆME qui propage la "maladie" à travers le Monde, et sous de multiples formes. Ce sont donc ces multiples formes qu’un Philosophe se doit d’analyser pour aider à les combattre, à les comprendre, ainsi que le fait Le Grand Soir, article après article, et non pas faire de "simples" exercices de style, à la forme et au fond pas évidents.
je persiste et signe.

04/08/2011 16:49 par act

Chère Monsieur Camille Loty Malebranche,

Me voilà bon pour une autre saine auto-critique…décidément.
Si après une troisième lecture, notez ma bonne volonté, ma première impression sur votre texte persiste, je dois en effet concéder que mon commentaire précédent est inutilement méchant et surtout prétentieux. Particulièrement ainsi précédé d’autres critiques, pour cela je vous présente mes excuses, en espérant que vous les lirez même si elles arrivent fort tard.

A vos ardents défenseurs je fais toutefois remarquer que si j’écrivais "me semble" c’était pour faire part de mon opinion et non d’une sentence, ce qui est bien la fonction des "commentaires".
Pour la développer brièvement, elle naissait de l’impression que cette tuerie ne m’apparaît pas être l’occasion propice pour une telle envolée littéraire où la forme me semble primer sur le fond, car malgré mes efforts pour lire votre prose complexe je n’y ai rien appris sinon de belles tournures, c’est déjà ça de pris.

Cela écrit il m’est aussi arrivé de subir quelques volées de critiques suite à un texte ou un montage publiés ici, autant sur la forme que le fond et comme vous le savez il existe de nombreuses manières de s’en prémunir comme les ignorer ou les accepter ou encore de ne pas publier.

Bien à vous.

act pour les commentaires,
activista pour les textes et montages,
grand monsieur act brillant critique littéraire et inestimable philosophe savant pour Louis Devos.

04/08/2011 19:12 par Camille Loty MALEBRANCHE

RÉPONSE

Des articles, j’en ai écrits des centaines pour ne pas dire des milliers à côté de nombreux traités inédits. J’en avais déjà publié un sur Lgs, qui a été décrété inaccessible par la difficulté du français utilisé, mais qui fut traduit sans problème, en russe à Moscou par des russes parlant français. Vous pouvez persister et signer tout le glaviot du monde, verser toute l’encre des océans contre mes dires, cela, d’ailleurs, malgré le déplaisir, me démontre la portée puissante de mon texte, car on ne s’attèle pas à vouloir démanteler et discréditer si obsessivement un texte sans qu’il soit fortement marquant et majeur dans son point de vue. Vous et tous ceux qui interviennent, même pour me brûler en effigie, vous êtes quelque part des admirateurs, un peu acrimonieux qui s’ignorent ! N’est-ce pas là un beau paradoxe que cet oxymore « Admirateur Acrimonieux » ! Du moins, c’est ainsi que je le sens, le perçois, le reçois, et cela, quelque part, me flatte ! Je remercie Modeste qui lui, avoue sa fascination pour mon style et mes pensées, par sa défense de l’article.

Cela dit, à moins d’être de mauvaise foi, le crime de Breivik ici ciblé, est essentialiste-haineux comme tout ce qui est raciste. Breivik, lui-même, ayant affirmé comme raison de son horreur, sa haine de certains immigrants (qui, dans son contexte) sont évidemment non européens mais musulmans et autres ! Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que cela arrive, en Suède, comme par hasard encore en Scandinavie, je ne fais aucun line régional, selon une émission du canal D à Montréal, il y a eu dans la dernière décennie un tueur en série qui exécutait les noirs et autres immigrants. Et, sachant que l’essentialisme occidental depuis Rome et surtout depuis les 5 derniers siècles de colonisation de l’Amérique, puis de l’Asie et de l’Afrique est celui de (l’essentialisme) avec son ethno-socio-centrisme qui altère la face du monde en imposant toutes formes de politiques économiques désastreuses un peu plus subtiles que par le passé où au temps l’esclavagisme formel aux Antilles, par exemple, on amputait le noir non productif et enterrait jusqu’au menton le rebelle noir arrosé de sucre pour qu’il soit dévoré par les fourmis.

Maintenant, cet Occident a un devoir, je le maintiens, de changer et de renoncer à ses ignobles crimes. Il doit développer une mentalité nouvelle de vrai partage puisque, au lieu de réparer la part réparable de ses forfaits, il continue à prêcher subtilement la haine, mais aussi à bombarder ici, à paupériser là tout en se proclamant centre du monde, garant des droits de l’homme.

TROIS PETITES NUANCES

A Exercice de style ;B Où va-t-on en répétant que c’est du racisme ? ; C Breivik, cas isolé de psychopathie !

1 Exercice de style !?

Sauf par besoin de détraction péjorante, parler d’exercice de style ne rime nullement au mauvais concernant un texte. Au contraire ! Et puis, l’Écriture venant d’un écrivain (je ne parle pas d’écrivant au sens barthésien), est toujours c’e dans une certaine dimension de son essence, un exercice de style. Je ne connais pas d’exception à cette règle. On écrit selon son tempérament, sa sensibilité, sa force ou faiblesse de caractère, son rapport au langage et à la langue. On écrit un peu aussi comme on s’habille avec goût ou sans. Le style est tout cela. Buffon n’avait pas tort au moins en partie. Le style, je dirais, sur la lancée buffonienne, c’est une dimension même de l’homme.

2 Où l’on va avec ces choses trop répétées ?

Avec une telle insinuation, on pourrait expédier le journalisme analytique, l’éducation et toute la pédagogie voire toute la philosophie et la sagesse des millénaires à la poubelle de l’incongruité parce que précisément ils abordent les mêmes sujets à travers les âges et l’espace en en saisissant les aspects spécifiques pour instruire les hommes et précisément en répétant les causes et éléments de mise en garde face à l’insistance des mêmes causes mentales et comportementales des mêmes maux dans leur protéiformité. Car les mêmes horreurs et causes sévissent sous plusieurs formes, il faut les discerner quand c’est le cas et mettre en garde le public contre les mêmes monstres criminels subtils (ici de racisme et d’essentialisme criminel) qui sévissent en donnant l’impression parfois d’autres choses. Comme l’occident blanc est au sommet de cette horreur par la préséance économique et politique de son idéologie, comme le cas Breivik en est l’illustration extrême, j’ai donc évoqué ce que j’appelle l’essentialisme occidental ou carrément Occidentalisme qui n’est certainement pas l’occident physique ou humain mais idéologique et civilisationnel. Mais je me suis acharné ailleurs sur les saletés des bourgeoisies et politicards du Sud, sans nulle complaisance là non plus.

3 Breivik psychopathe isolé :

Psychopathe, soit. Nul ne le réfute. Mais assimiler ce genre de haine et de motivation au crime isolé parce que pathologique, c’est de la carence intellectuelle. C’est surtout ne rien comprendre à la racine socio-civilisationnelle de certaines maladies mentales et de certains comportements voire réflexes violents déterminés par l’institution sociale et son idéologie. La société capitaliste et de consommation, comme d’ailleurs le stalinisme en son temps, est un terreau fertile en pathologies tant mentales que somatiques. Chacun réagit selon son idiosyncrasie aux stimuli sociaux. Un esprit influençable et excessif, intériorise les monstruosités débitées directement ou sournoisement suggérées par l’idéologie (comme par exemple : tous les pauvres sont des paresseux qu’il faut laisser mourir) et en tirent conséquence violemment ou non.

Conclusion

Sincèrement, je crois que l’on peut apprendre et partager les uns des autres sans quolibets nécessairement grotesques, sans animosités ridicules et surtout sans mauvaise foi d’égo voulant avoir raison sur autrui, mais pour un meilleur échange en vue d’une meilleure compréhension du monde dont les problèmes les plus cuisants sont essentiellement globalement les mêmes à répétition mais avec des nuances importantes et des spécificités de toutes sortes à saisir.

Merci.

CAMILLE LOTY MALEBRANCHE

04/08/2011 21:35 par gérard

@ grand soir
citation de Monsieur Malebranche :

Vous pouvez persister et signer tout le glaviot du monde, verser toute l’encre des océans contre mes dires, cela, d’ailleurs, malgré le déplaisir, me démontre la portée puissante de mon texte, car on ne s’attèle pas à vouloir démanteler et discréditer si obsessivement un texte sans qu’il soit fortement marquant et majeur dans son point de vue. Vous et tous ceux qui interviennent, même pour me brûler en effigie, vous êtes quelque part des admirateurs, un peu acrimonieux qui s’ignorent ! N’est-ce pas là un beau paradoxe que cet oxymore « Admirateur Acrimonieux » ! Du moins, c’est ainsi que je le sens, le perçois, le reçois, et cela, quelque part, me flatte ! Je remercie Modeste qui lui, avoue sa fascination pour mon style et mes pensées, par sa défense de l’article.

Tant de modestie me ravit à loisir ! Une inquiétude sournoise néanmoins me taraude : sommes nous assez digne d’accueillir au sein du Grand Soir un tel esprit à ce point supérieur !
Il serait judicieux de ne point insister plus avant, car je crains de supputer que notre humble compagnie l’ennuiera à ... mourir ! Il serait dommageable de finir involontairement assassin et de perdre ainsi un tel génie du verbe...

04/08/2011 23:39 par Camille Loty MALEBRANCHE

Cher Lgs, j’ai jamais dit que j’étais modeste. La modestie est de la niaiserie d’orgueilleux voulant passer pour sage et se faire louer deux fois, 1 pour ce qu’ils sont ou croient être, 2 pour leur soi disant réserve de modestes ! Modestie = hypocrisie. Moi, je dis ce que je pense et ce que je fais et ce que je perçois des attitudes de mes interlocuteurs. Je le dis dans le respect, mais je le dis. M’avez-vous trouvé désobligeant ?

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