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Message à Jean-Luc Mélenchon et Mickaël Wamen – Pour un appel commun à mener le combat

Relativement éveillé sur la situation que nous vivons,

Étant moi-même un Insoumis,

Attentif depuis des semaines aux communications du Front Social que je soutiens,

Considérant que tes propos publics et tes prises de position, Mickaël, vont dans le bon sens et sont une bouffée d’oxygène et une source d’espoir pour nous, les travailleurs,

Ayant écouté ton discours du 23 septembre, Jean-Luc, et ayant vu la courte vidéo [1] de ce petit échange entre Philippe Poutou et toi intervenu à l’occasion de la marche contre le coup d’État social du 23 septembre,

Je me suis dit que le temps était venu, pour moi, d’oser exprimer clairement ce que je crois nécessaire dans l’intérêt de nous tous.

Dans cette vidéo, on entend le porte-parole du NPA t’inciter, cher Jean-Luc, à parler fort et clair parce que – dit en quelque sorte Philippe Poutou – toi, tu as les moyens de te faire entendre.

Et l’on te voit expliquer que tu dois « doser » ta parole pour ne pas « nous envoyer dans le mur ». Alors Philippe Poutou insiste en te disant qu’il y a, à la base, une forte envie d’y aller...

Et toi, Mickaël, tu ne dis pas autre chose depuis des semaines, mais tu y mets une condition : le rassemblement des forces. Tu nous as dit, à juste titre, qu’il n’était pas question de perdre une nouvelle fois et que pour ne pas perdre, et même pour gagner – tu as bien fait la différence – nous devons tous saisir l’importance de ce qui est en jeu aujourd’hui, bien plus encore qu’hier, et nous adapter à l’urgence de mener la mère de toutes les batailles.

Peut-être que cette partie de ton récent discours, Jean-Luc, où nous t’avons entendu oser appeler à une suite d’importance bien plus retentissante encore que cette marche du 23 septembre, est le résultat de cet échange avec Philippe Poutou, et de tous ceux du même ordre que, sans aucun doute, tu as dû avoir ces dernières semaines. Sans compter tout ce qui doit te remonter par divers canaux... Peut-être même que vous vous êtes déjà rencontrés, Mickaël et Jean-Luc...

Pour ma part, je suis convaincu qu’une initiative forte devrait être menée de concert entre vous deux dans les tout prochains jours. Sans attendre les autres. Parce que votre action aura un effet d’entraînement des timides, des hésitants, de tous ceux qui attendent que les autres fassent le premier pas...

Hier, Jean-Luc, tu as appelé au rassemblement des forces sociales et politiques et tu as laissé entendre que tu prendrais ta part dans la suite. Tu as par exemple évoqué l’objectif de voir surgir, sur les Champs-Élysées, un million de personnes, ce qui, nous le savons, n’aurait plus rien à voir avec 150 000 personnes ayant marché entre Bastille et République. Avec une telle quantité de Français dans la rue, le pouvoir vacillerait probablement sur ses bases...

Je pense que nous devons donc nous employer, tous autant que nous sommes, France insoumise, Front Social, et tous les autres acteurs (partis politiques, syndicats, associations politiques et sociales) à réussir un tel défi sans quoi nous échouerons collectivement. Car je ne pense pas que 200 000 ou même 500 000 personnes réunies en un seul jour suffiraient à inquiéter Macron et son système. On a bien vu que psychologiquement les choses ont évolué dans les têtes. Inutile de rappeler l’échec cinglant des grandes manifestations contre la réforme des retraites entreprise par Sarkozy et Fillon.

Un million, ce serait sans doute autre chose. Car un seuil psychologique serait atteint pouvant déclencher une réaction en chaîne incontrôlable et en tout cas de nature à faire vaciller tout pouvoir. C’est d’ailleurs, paraît-il, ce que disait le Président Mitterrand. Sans doute après que lui-même eut « vacillé » devant cette réalité à la suite de la manifestation en défense de l’école privée, en 1983.

Un million, ce serait tout autre chose surtout si ce mouvement de masse se trouvait couplé à un combat social plus rugueux : grève générale et blocage de l’économie du pays !

Jean-Luc, en homme d’État responsable, soucieux de ne pas nous exposer à une répression féroce de la part du pouvoir, tu marches sur des oeufs. Et on doit t’en être reconnaissant. Je le suis pour ma part.

Pour autant, tu dois faire plus à mon sens. Et quand je dis « à mon sens », je sais bien, sans être le porte-parole de personne, que nous sommes des milliers, des centaines de milliers, et peut-être plus encore, à vouloir que tu t’engages plus avant, sans seulement t’en remettre au verdict populaire à l’occasion des prochaines séquences électorales. Hier, tu as dit ceci : « Au bout de la rue, souvent, il y a les élections ».

Oui, en effet, et compte sur nous pour te soutenir une nouvelle fois si l’occasion se présente. Mais cela ne saurait suffire.

Parce que d’une part, nous avons vu les nombreuses irrégularités constatées lors des opérations électorales du 1er tour et elles furent tellement massives qu’elles sont de nature à avoir vicié l’authenticité du scrutin. Je regrette d’ailleurs qu’aucune action sérieuse n’ait été entreprise en justice pour les faire reconnaître et aboutir à l’annulation pure et simple du premier tour.

Et parce que d’autre part, nous ne saurions attendre 2022, ou même une date antérieure si la prochaine élection présidentielle devait être anticipée pour quelque raison que ce soit. C’est aujourd’hui et maintenant que nous devons agir et pousser fort le mouvement social.

Jean-Luc, depuis des années, tu as toujours soutenu les syndicats mais tu as toujours voulu rester à distance, marquant bien – et respectant – le rôle de chacun.

Aujourd’hui, il me semble que ce cloisonnement étanche ne peut plus durer et que, au regard de ta notoriété, de la puissance de ton verbe, et de l’audience qui est la tienne, tu dois t’impliquer personnellement dans la bataille, pas seulement à côté, mais au sein même du « chaudron ». Il me semble que c’est ce que te demandait Philippe Poutou dans l’échange précité.

Et puisqu’il me paraît illusoire d’attendre un hypothétique rassemblement des forces syndicales – nous ne saurions attendre des mois qu’il advienne, si tant est qu’il puisse advenir, ce pour quoi j’ai les plus gros doutes – c’est avec le Front Social, et par exemple son porte-parole Mickael Wamen, que tu dois agir.

Et, Mickaël Wamen, je pense que toi aussi tu as acquis, hier par ton action au sein de la CGT Goodyear, aujourd’hui par ton rôle au sein du Front Social et tes prises de position, une influence telle que tu es devenu le porte-parole d’une multitude de gens de la base qui ne se trouvent aucun représentant dans les syndicats.

En outre, il y a une logique, une cohérence supplémentaire à lancer un appel commun France insoumise – Front social sans pour autant qu’aucune des deux forces ne soit liée à l’autre, sans que jamais l’autonomie de l’une par rapport à l’autre ne puisse être contestée d’une quelconque façon.

La France insoumise que, Jean-Luc, tu as contribué à faire naître est un mouvement souverain, autonome vis-à-vis des partis.

Et le Front Social que tu représentes, Mickaël Wamen, est également, en parallèle, sur la scène de l’action sociale, un collectif de bonnes volontés, un mouvement souverain, autonome des syndicats (et bien sûr des partis ou même des mouvements politiques). Il a été créé pour les dépasser, les déborder et rassembler très largement les travailleurs sans qu’une « chapelle » tire la couverture à elle et ne soit davantage guidée par des objectifs d’intérêt particulier.

Dans le Front Social, il y a donc, selon moi, le même esprit, la même logique, les mêmes aspirations d’action pour le terrain social, que dans la France insoumise pour ce qui est du combat politique.

Jean-Luc Mélenchon et Mickael Wamen, chacun dans votre rôle mais ENSEMBLE, si vous lanciez un appel commun, vous donneriez à cet appel une force de frappe sans nul doute exceptionnelle. Et vous offririez au peuple une occasion majeure de se rassembler !

Merci de l’attention que vous porterez à ce souhait, cher Jean-Luc, cher Mickaël.

Vincent Christophe LE ROUX

[1] https://www.facebook.com/beatrice.walylo/posts/10213999991455604

 https://vivelasixiemerepublique.wordpress.com/2017/09/24/message-a-jean-luc-melenchon-et-mickael-wamen-pour-un-appel-com

COMMENTAIRES  

10/10/2017 11:15 par POTTIER Jean-Claude

150 000, 200 000, 500 000, 1 million... Certaines conditions "objectives" sont réunies pour rêver les pieds sur terre à une telle mobilisation.
Sauf que...
Quel rapport entre Wamen et Mélenchon ?
C’est-à-dire quelles sont les sensibilités politiques ciblées ?
Mélenchon est un réformiste qui n’a jamais proposé aux travailleurs la lutte pour l’édification du socialisme. Il en est à vouloir aménager le capitalisme sans le remettre fondamentalement en question. Or, le développement historique du capitalisme parvenu à ce niveau ultime de ses contradictions exige un positionnement clair et décidé quant au besoin nécessaire de sa destruction et de son remplacement par le socialisme. La voie mélenchonienne est typiquement une voie réformiste dont la victoire électorale nous précipiterait dans un échec douloureux, conduisant les travailleurs dans une impasse.
Le tribun a des inflexions quasi gauchistes mais une orientation typiquement social-démocrate.
Wamen a un point de vue de syndiqué authentique, authentiquement révolutionnaire. Mais il est, sinon isolé, du moins minoritaire.
Il n’y a pas en France aujourd’hui un nouveau Lénine, ni même une organisation de type léniniste d’ampleur. Le PRCF n’a pas encore l’influence de l’immense PCF des Thorez, Duclos, Marchais.
Et tous les appels qu’on peut entendre à mener à l’action populaire et majoritaire sont des appels désespérés et vains. Les travailleurs n’ont collectivement pas de boussole qui les dirigerait. Il faut à tout prix agir en vue de recréer un grand parti ouvrier et révolutionnaire, sans quoi tout progrès social sera inenvisageable. Arrêtons donc le rêve éveillé romantique du gauchisme improductif.

10/10/2017 11:35 par Autrement

Excellente analyse, excellente démarche, j’applaudis des deux mains. Voilà une conception nouvelle et synergique de l’unité des travailleurs (dans laquelle sont compris jeunes demandeurs d’emploi non précaire, chômeurs et retraités), - pour l’efficacité des luttes.

10/10/2017 15:52 par Buffaud

Excellente synthèse. Mais il faudrait également réunir deux conditions :
-  La première est de demander à tous ceux qui prétendent être dans les luttes de cesser de taper sur Mélenchon à tour de bras. N’a t-ton pas lu dans un billet du Front Social peu de temps avant la manif du 23 que « Mélenchon avait mis en route l’aspirateur électoral », comme s’il n’avait jamais soutenu les salariés en lutte jusqu’à présent, et comme s’il y avait des élections prochainement ? Ne pas soutenir Mélenchon est tout à fait respectable, lui taper dessus –comme taper sur Poutou ou n’importe quelle autre figure de la gauche progressiste- est faire objectivement le jeu de Macron et ses amis des multinationales, contre les travailleurs.
-  La deuxième est qu’il me semble difficile d’organiser un mouvement d’une telle ampleur sans un front unitaire syndical, et là malgré les efforts de M. Wamen et les appels de Mélenchon ça n’est pas gagné …

10/10/2017 16:11 par Georges SPORRI

Vu la nature de l’offensive Macron-MEDEF-CPME il est tout à fait insuffisant de n’opposer qu’une lutte syndicale défensive. L’état d’urgence permanent est une question politique qu’une lutte partielle contre la loi travail ne résout pas. Les 85 000 000 000 de fraude et évasion fiscale des "riches" et les 22 000 000 000 de fraude sociale des patrons sont des réalités abjectes dont la directive "secret des affaire" (UE) et la loi "verrou de Bercy" (RF) sont coupables ...
Le B-A BA de l’exigence démocratique consisterait à remettre en question la légitimité de l’assemblée nationale / Vu l’abstention massive - 57 % - et le fort taux de blancs-nuls on a élu des députés qui représentent en moyenne 17-18 % des électeurs de leurs circonscription, alors cette assemblée nationale est légale et républicaine, mais illégitime et non démocratique. En Serbie, pays échaudé par des années de pseudo choix et d’abstention massive, un tel scrutin aurait été annulé, puis ils auraient fait une campagne d’information civique sur la nature de l’élection et les enjeux, puis ils auraient refait la campagne électorale et revoté ... Honte et déshonneur à la France, moins scrupuleuse et moins démocratique que la Serbie !
Merci à certains de ne pas tomber dans le piège politico - mediatique qui consiste à surexposer Mélenchon ( pour le réduire à une fonction tribunicienne ) et à ne strictement jamais parler des conséquence archi prévisible de la somme des projets de Macron = augmenter le nombre de pauvres : 9 millions aujourd’hui / 13 ou 15 millions demain . Ce problème n’est pas que syndical, c’est une politique d’ensemble qu’il faut fracasser, la bloquer ne suffira pas car l’extrême droite est entrain de se recomposer pour cesser les singeries "fausse gauche" et se mettre ouvertement au service exclusif du Capital sans confusion électoraliste ...

11/10/2017 07:25 par T'Sas

"Avec une telle quantité de Français dans la rue, le pouvoir vacillerait probablement sur ses bases..."
Et peut-être même d’étrangers et d’etrangères : il y en a quelques uns et unes dans la classe ouvrière !

"Jean-Luc, en homme d’État responsable, soucieux de ne pas nous exposer à une répression féroce de la part du pouvoir, tu marches sur des oeufs. Et on doit t’en être reconnaissant. Je le suis pour ma part."
Exactement, Méluche est un homme de l’État... L’État bourgeois donc. La classe ouvrière doit compter sur ses propres forces pour s’organiser. Par sur un sauveur suprême tribunicien et politicien professionnel.

11/10/2017 13:36 par gus de nantes

nous étions 4 millions à marcher dans la rue contre la réforme de la retraite

et le pouvoir à vaciller de rien sur ses bases de queue dalle , il ne s’est rien passé . Désolé mais va falloir trouver autre chose . Mais vraiment désolé , on perd des yeux , on perd du temps en taule , on perd l’espoir aussi . Voila tout ce qu’on fait dans les manifs , à si , on fatigue les CRS qui n’en peuvent plus de gazer des vieux des femmes et des gamins.....

De nouvelles formes d’activisme ? Bah j’ai ma petite idée , elle vaut que dalle mais je la laisse ici , je reve moi d’une contestation générale , en restant chez soi sans consommer , pendant une semaine , pas un retrait pas un kilomètre en voiture , pas une heure de travail, si 4 millions de consommateurs font perdre 1 semaine d’activité au secteur marchand ou tout est à flux tendu ..... Et puis la méthode a d’autres avantages , pas de matraque ni de gaz , pas de fous en train de tout péter en ville et donc pas d’image de casseurs , pas de prise d’otage à la mort moi le noeud , puisque c’est la révolte des fainéants .
Si nous leurs faisions perdre une semaine , il se foutront de notre gueule , si nous les menaçons d’en perdre une ou deux de plus , ils feront parler la poudre .
Et comment tirer sur une personne qui se retire chez elle ? Je veux dire par là qu’un mouvement qui parle mais sans se montrer physiquement ? Il ne leur restera que la calomnie télévisuelle , or qui fait confiance à la télé ?
_c’est juste une idée qui me passait par la tete en lisant cet appel, car c’est pas le premier que je lis , et pas la première fois que je vais risquer ma vie dans la rue , maintenant qu’ils tirent au flashball et autres saloperies sur les infirmiers . Et j’en ai un petit peu marre de lire toujours les meme appels pour les memes techniques qui n’aboutissent à rien .

11/10/2017 18:46 par MF

Gus de Nantes,
Les manifs de retraite avec les 4 millions ont été un échec car les dirigeants syndicaux de l’époque nous ont vendus.
Il suffit de voir d’où vient l’argent des directions syndicales, en particulier du côté de la jaune confédération européenne des syndicats.
(Ce qui ne veut pas dire qu’à la base il n’y ait pas plein de gens très bien). Cette bataille fut perdue parce que les classes exploitées ne disposent pas d’un outil de masse, indépendant du patronat leur permettant de s’organiser sur des bases communistes (pour de vrai...), comme le pouvait le PCF de la grande époque (malgré ses défauts).

11/10/2017 22:44 par irae

Gus de Nantes
Sans aller jusqu à une semaine sans consommer (y fait faim à un moment donné en règle générale) rien que revoir ses modes de consommation, écarter les achats superflux et troquer ou revendre a vil prix sur le bon coin, privilégier le producteur local, bref tout ce qui est hors du circuit d’alimentation de l’actionnaire (le mal nommé car il ne fait rien justement) je suis certaine que ça leur met déjà les pétoches.

12/10/2017 11:30 par gus de nantes

en réponse , moi je n’ai ni frigo ni congélo et j’ai de quoi tenir trois semaines facile . Je suis d’un temps ou l’on faisait les courses une fois par moi , et au marché une fois par semaine . Pour moi ne pas consommer n’est ni difficile ni exceptionnel , il semble bien pourtant que ce monde que j’ai connu soit désormais du domaine de l’impensable , appelé impossible ;)

12/10/2017 18:32 par François

On voit bien, dès premier commentaire (Pottier), que c’est pas gagné !
Ca semble meme perdu d’avance quand on voit de telles parodies d’analyses.
Vous croyez vraiment conquerir le pouvoir avec vos critiques sur la non radicalité du programme de la FI.
Heureusement que la FI avance courageusement sans se laisser decourager par les critiques.

12/10/2017 22:27 par POTTIER Jean-Claude

@ François, nous sommes à ce moment de l’Histoire où il s’agit de faire un choix. Un choix politique.
En 40-44, le choix (qui n’en était pas un du tout) était soit la collaboration, soit la Résistance.
En 2017, le choix c’est soit la résignation totale, soit la REVOLUTION.
Soit le chômage, la désindustrialisation, les ordonnances, l’UE, la régression sociale, soit l’offensive syndicale ET politique.
Pour définir l’objectif, il faut ANALYSER la situation, le rapport des forces, l’objectif à atteindre. Devons-nous proposer aux travailleurs une lutte défensive qui ne règle rien dans la durée ou une lutte offensive qui permette de dépasser la situation actuelle ? Peut-on parier sur une société à 5 millions de chômeurs, des profits privés comptés en milliards, des salaires dérisoires condamnés à baisser ?
Peut-on, en conscience, appeler les travailleurs à accepter l’injustice comme donnée stable et durable ?

13/10/2017 19:20 par Assimbonanga

Macron a pu faire bonne impression au début avec ses mots de perlimpinpin et de bienveillance. Passée la sidération, bien des gens vont réaliser.
Ici, dans une vidéo un peu laborieuse mais ayant le mérite de la vérité, Michelle Tironne (entourée de ses chats) explique comment les élus de la République, maires de 3 départements ( Creuze, Indre, Haute-Vienne) ont été gazés par les "forces de l’ordre". Oui, vous avez bien entendu : des maires gazés à la bombe lacrymo. https://www.youtube.com/watch?v=qzIHOF2pAuk
Et ici, à l’Assemblée Nationale, ça commence à réagir par rapport au totalitarisme du groupe majoritaire, et pas seulement de la part de France Insoumise : https://www.youtube.com/watch?v=PegRw8vR3r8

14/10/2017 12:47 par PrNIC

citation : Jean-Luc Mélenchon et Mickael Wamen, chacun dans votre rôle mais ENSEMBLE, si vous lanciez un appel commun,

Et revoila le souhait en l’air sur le dos des deux précités .....Le peuple n’a plus le temps d’attendre que "la haut" ils s’entendent !!!
C’est à lui , à nous , d’avancer ensemble ( pas d’appeler , appeler , à peler )

16/10/2017 05:20 par alain harrison

Bonjour.

11/10/2017 à 18:46 par MF
Gus de Nantes,
Les manifs de retraite avec les 4 millions ont été un échec car les dirigeants syndicaux de l’époque nous ont vendus.
Il suffit de voir d’où vient l’argent des directions syndicales, en particulier du côté de la jaune confédération européenne des syndicats.
(Ce qui ne veut pas dire qu’à la base il n’y ait pas plein de gens très bien). Cette bataille fut perdue parce que les classes exploitées ne disposent pas d’un outil de masse, indépendant du patronat leur permettant de s’organiser sur des bases communistes (pour de vrai...),
« « « comme le pouvait le PCF de la grande époque (malgré ses défauts). » » »

En effet, il n’y a rien à attendre d’un quelconque homme fort, l’histoire nous l’a répété pendant des millénaires, ceci n’est pas une opinion, mais un fait point barre.

M. Chavez en prévoyant la Constituante et M. Maduro en l’initiant le savaient, ou du moins en avaient l’intuition.

Mais, ces hommes forts (en bouche) peuvent être des facteurs décisifs, à moins d’ignorer le facteur Tsipras qui a démontré l’effet
d’effondrement. Est-ce que les Catalans vont subir le même sort ?
La Révolution Bolivarienne est extrêmement consciente qu’à ce moment ci, la survie commande. L’hésitation par manque d’intuition ne pardonne pas.
Syriza est passé à côté du plan B, à cause de quelques uns.

Le Pouvoir Souverain passe par la Constituante. Il est temps d’en prendre toute la véritable mesure.

22/10/2017 01:39 par manu
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