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La farce de la "solution à deux Etats"

Vendue à l’étalage des épiceries occidentales depuis 1993, la “solution à deux Etats” est un produit frelaté, une escroquerie notoire. La capitulation de l’OLP a offert à l’occupant, comme sur un plateau, l’opportunité inespérée d’accélérer la colonisation. Le désarmement unilatéral de la résistance a livré la Palestine en pâture aux appétits sionistes. Catastrophe politique, le processus d’Oslo a corrompu l’élite palestinienne et plongé ce mouvement national de libération, qui faisait jadis la fierté du monde arabe, dans les affres de la division.

Avec la complicité des dirigeants du Fatah, la colonisation sioniste a pulvérisé Jérusalem-Est et la Cisjordanie, tuant dans l’œuf la possibilité concrète d’un Etat palestinien. Comment peut-on bâtir un Etat viable sur les fragments épars d’un territoire rabougri ? Truffée de colonies, la Palestine a été laminée par le rouleau compresseur de l’occupation, rayée de la carte par la conquête sioniste. La Palestine d’Oslo n’est même pas un embryon d’Etat. C’est un mensonge auquel se cramponne une Autorité palestinienne moribonde et discréditée.

C’est la faute des “extrémistes des deux camps”, dit-on parfois. Mais depuis quand le colonialisme est-il empreint de modération ? Et où a-t-on vu un peuple colonisé s’en remettre à la générosité du colonisateur pour obtenir justice ? Un artifice commode consiste à renvoyer dos-à-dos l’occupant et l’occupé, comme si une responsabilité partagée pesait sur leurs épaules. Il permet à la conscience occidentale de s’en tirer à bon compte en affirmant que tout est de la faute du Hamas et de Nétanyahou.

La réalité du conflit dépasse de loin, pourtant, ces deux protagonistes. Le sionisme n’est pas un nationalisme ordinaire, c’est une entreprise d’éradication. L’idée que deux Etats puissent coexister sur le territoire de la Palestine historique n’a aucun sens. Colonialistes lucides, les sionistes le savent bien. Icône du “processus de paix”, le premier ministre Itzhak Rabin déclara devant la Knesset, en 1995, qu’il n’était pas question de créer un Etat palestinien, pas même un embryon d’Etat, ni maintenant, ni demain.

Bien entendu, on peut faire l’autruche et rêver d’un sionisme imaginaire, mais le sionisme réellement existant a peu d’appétence pour le partage territorial avec des autochtones récalcitrants. Ce qu’il veut, c’est toute la Palestine, “une Palestine juive comme l’Angleterre est anglaise”, comme disait le président de l’Organisation sioniste mondiale Haïm Weizmann en 1919. La spoliation territoriale, l’appropriation coloniale de la Palestine n’est pas un accident du sionisme, c’est son essence même.

Les Palestiniens le savent aussi, et ils n’ont pas attendu le fiasco du prétendu “processus de paix” pour s’en rendre compte. En septembre 1993, un “Front du refus” est né du rejet immédiat des accords d’Oslo. Réunis dans le camp de Yarmouk, en Syrie, dix mouvements palestiniens forment “l’Alliance des forces palestiniennes”. Organisations pro-syriennes, islamistes ou marxistes, elles dénoncent le marché de dupes du “processus de paix” et condamnent la politique du courant majoritaire de l’OLP. Ce qu’elles veulent, c’est la fin du sionisme et un Etat unique en Palestine.

Cette opposition à Oslo a été systématiquement occultée, notamment par les associations occidentales de soutien à la Palestine, généralement alignées sur la stratégie collaborationniste du courant majoritaire du Fatah. Cette coalition des forces d’opposition était pourtant beaucoup plus représentative de l’opinion que les futurs dirigeants de l’Autorité nationale palestinienne. Et aux élections du 25 janvier 2006, les résultats électoraux du Hamas (42,6%) et du FPLP (4,1%), clairement opposés au “processus de paix”, dépassaient largement ceux du Fatah (39,6%).

Si l’on tient compte de l’opposition tout aussi catégorique des organisations basées en Syrie et au Liban, et dont les sympathisants ne pouvaient prendre part au scrutin, il est évident que les Palestiniens étaient majoritairement hostiles à ce qu’ils percevaient avec lucidité comme une véritable supercherie. L’absence de consultation des Palestiniens de la diaspora, en tout cas, a entaché la légitimité d’un processus auquel seuls les dirigeants de l’OLP et une bourgeoisie palestinienne installée dans les territoires avaient de bonnes raisons de trouver quelque intérêt.

Pour le peuple palestinien, en revanche, les accords d’Oslo n’ont porté que des fruits pourris. Ces traités inégaux ont accentué les divisions fratricides au sein du mouvement de libération. Ils ont fourni à l’occupant un moyen de pression permanent sur les Palestiniens, désormais captifs d’institutions de pacotille. Loin de permettre l’émergence de la Palestine, Oslo l’a anesthésiée. Le mieux qu’on puisse souhaiter pour les Palestiniens, c’est qu’ils mettent fin à cette farce, qu’ils rompent toute relation avec l’occupant et reprennent le flambeau du combat pour un Etat unique et démocratique en Palestine.

Bruno Guigue

Mardi 19 décembre 2017

COMMENTAIRES  

21/12/2017 20:42 par mfgtour

Constat impeccable de lucidité, hélas. Concernant la péroraison il semble que Leila Shahid dise à peu près la même chose voyez :

"Chaque phase de notre histoire a eu la stratégie que la réalité imposait. La lutte armée a été le fondateur du mouvement national contemporain, après une longue phase où le monde nous considérait uniquement comme une question humanitaire de réfugiés dans le monde arabe. Elle a aussi permis d’unifier les Palestiniens sous l’égide de l’OLP depuis 1964. Puis il y a eu les phases de la reconnaissance politique et diplomatique arabe et internationale dont on a parlé au début. Aujourd’hui, l’échec des militants des organisations qui continuent la lutte armée est plus dû aux cibles qu’ils cherchent à frapper qu’au principe de la lutte armée, qui est un droit reconnu à tous les peuples qui luttent contre la colonisation. Si ces cibles étaient mieux choisies, ces mouvements auraient contribué à renforcer la stratégie diplomatique de l’OLP au lieu de servir d’alibi pour nos ennemis, où qu’ils soient, comme si notre lutte pouvait être assimilée au terrorisme internationale."

21/12/2017 20:55 par ljubane

Il va être difficile de faire comprendre à nombre de gens qu’effectivement Israël doit disparaître... sans être traité d’antisémite. Une bonne façon de jauger ses capacités rhétoriques, sa connaissance du sujet. S’en remettre au droit international n’est pas suffisant, puisqu’il faut à son tour le "discuter" tout en sachant qu’il est la pierre de touche pour un bon nombre de sujet sensible. L’idéal aussi est que des habitants d’Israël juifs se désolidarisent complètement du projet sioniste et luttent ouvertement contre l’État israélien, et surtout qu’ils soient soutenus. Il est clair que la remise en cause de l’État d’Israël et sa concrétisation (parce qu’à la fin c’est nous qu’on va gagner) va engendrer des actes de vengeance contre les sionistes mais malheureusement contre des innocents qui risquent de desservir la cause palestinienne. Il faudra à ce moment rappeler le droit international... pour dire que tout cela est bien complexe.

22/12/2017 09:16 par doucic

Je ne comprends pas trop si ce sont les accords d’Oslo qui sont une escroquerie notoire, ou bien réellement l’idée qu’il puisse exister deux états sur ces terres ensanglantées. Un commentateur plus haut nous dit qu’Israël doit disparaître, fort bien, mais quel est alors l’avenir envisagé pour les Israëliens ? Pour le pékin moyen comme moi, la solution à deux états me paraît raisonnable, s’il est difficile d’imaginer revenir sur la colonisation démarrée en 48, il ne me paraît pas difficile d’imaginer à terme que des bulldozer onusiens puissent raser les colonies illégales et rétablir les frontières d’avant 67.
L’intention de ce texte reste floue à mes yeux : prône-t-il l’idée d’une solution à un Etat palestinien et l’expulsion/déportation des Israëliens ?

22/12/2017 09:40 par François

Seuls les sionistes traitent d’antisemites ceux qui veulent rendre isreal aux palestiniens. Et leur avis ...
On a une fausse impression de solutide car ils ont noyauté beaucoup de medias, mais il ne faut pas se laisser impressionner.

22/12/2017 09:54 par JM Bourget

Le mouvement palestinien moribond a souffert de conseillers extérieurs pour que cela continue. Ce n est ni la corruption ni l inanite supposés des dirigeants qui font d eux des "complices" de la colonisation...c est vous c est moi c est l Occident et les Arabes inféodés a Washington.La colonisation ce sobt les chars les armes l argent occidental dont celui de l Europe.J apprecie votre constante mais allez vivre un mois en Cisjordanie et vous verrez comme il est aisé de lutter contre les colonies.Attention, il arrive que les mots aient un sens. Amicalement.

22/12/2017 10:58 par Assimbonanga

A propos du commentaire de doucic, je vais faire une remarque complètement externe au sujet central. Il parle de, le cas échéant, "raser les colonies". Si je puis me permettre, quand on connaît l’empreinte écologique, la quantité de sable nécessaire à toute construction en béton, pardon mais raser tout ça me semblerait un gaspillage supplémentaire, encore une insulte à la planète. Le récupérer, le réutiliser, lui trouver une destination plutôt. Non ? Reloger ceux qui ont tout perdu, non ? Cette maladie de la destruction expiatoire prend une ampleur disproportionnée.
Mais peut-être, n’y connaissant rien, mets-je les pieds dans l’ plat ?

22/12/2017 11:22 par triaire

@ douci .
L’2tat Sioniste doit disparaitre mais pas les Juifs, la Palestine serait un état multi culturel avec des gens de croyances diverses et les droits communs .On détruit les murs de l’apartheid,et les Palestiniens construisent avec l’aide de l’Etat unique leurs maisons .

Pour parvenir à cela, il suffirait que les barbares Yankees s’occupent de leurs affaires en ruine et pas de celles des autres .

22/12/2017 11:23 par triaire

@ douci .
L’2tat Sioniste doit disparaitre mais pas les Juifs, la Palestine serait un état multi culturel avec des gens de croyances diverses et les droits communs .On détruit les murs de l’apartheid,et les Palestiniens construisent avec l’aide de l’Etat unique leurs maisons .

Pour parvenir à cela, il suffirait que les barbares Yankees s’occupent de leurs affaires en ruine et pas de celles des autres .

22/12/2017 11:57 par szwed

@ Doucic
Pourquoi raser les habitations que l’occupant israélien à construit illégalement en Cisjordanie (territoires occupés) ? Ces colons devront quitter tôt ou tard les lieux un jour pour repartir en Israël... ces habitations ne peuvent elles pas servir aux Palestiniens réfugiés à l’étranger ? Après tout il s’agira d’une compensation due par Israël aux Palestiniens-es au titre des dommages de guerre et d’exil subis par ce peuple

22/12/2017 12:55 par act

Dans un premier temps, l’objectif est l’application du droit international et des décisions de l’ONU.
N’importe où ailleurs dans le monde où prévaudrait une telle situation, les casques bleus seraient déjà déployés et en masse.
Déploiement des casques bleus aux frontières reconnues par l’ONU, expulsion des colons des colonies illégales (réappropriation et relogement des Palestiniens dans les bâtiments récupérés), boycott international du régime d’apartheid jusqu’à sa conformation au droit international et au respect des droits humains.

Créer le rapport de force qui permettra d’imposer cela (après tant d’années de démission de la gauche occidentale) nécessitera plus de travail et de temps que celui nécessaire pour exposer sa rage légitime et des solutions qui mènent à l’impasse et/ou aux génocides qui ne sont jamais légitimes.
Prétendre aujourd’hui que la solution, la manière de sortir de l’impasse, serait un état unique Palestinien est aussi pertinent que d’exiger que les blancs quittent l’Afrique du Sud ou que les WASP transfèrent la gestion des USA aux autorités amérindiennes (ce qui serait pourtant une bonne chose, nous sommes d’accord).
Renoncer au droit international c’est entrer dans le jeu de l’ennemi, c’est exactement son projet, les Russes, les Syriens et les Palestiniens l’ont bien compris, ce qui n’est visiblement pas le cas de certains auteurs et lecteurs du GS ;)

22/12/2017 13:14 par Autrement

Mon frère aîné (toujours au PCf critique malgré son grand âge) m’avait exposé il y a déjà plus de vingt ans sa conception de la résolution du problème palestinien : l’instauration en Palestine d’une "République d’Orient", une et indivisible, laïque, non coloniale, permettant le retour de tous les Palestiniens exilés, assurant la liberté de conscience, dont tous les citoyens pourraient librement pratiquer leur culte s’ils en ont un (juif, musulman ou chrétien), mais auraient tous, dans l’espace public et la vie politique, les mêmes droits et les mêmes devoirs prescrits par les lois.

Seulement voilà, quelles personnalités, quel groupe social pourraient avoir actuellement la volonté et les moyens de mobiliser le peuple d’Israël, - massivement maintenu dans la peur et la propagande sioniste -, afin d’imposer une telle solution, seule humainement raisonnable et seule porteuse de paix en Palestine ?

22/12/2017 13:32 par Salvador

@triaire Un état multiculturel (et cultuel de fait) serait en effet la solution, état palestinien bien entendu. C’est toutefois ce qu’était la Palestine avant que les colons venus d’Europe n’y viennent mettre leur grain de sel.
Les USA posent problème il est vrai, mais à ce stade du projet sioniste, je pense qu’Israël est suffisamment armé pour pouvoir se défendre sans ne plus avoir besoin du soutien du parrain américain. J’ajoute que si les USA affichent ouvertement leur soutien, qu’en est-il de tous les agents français défenseurs du projet sioniste, invités à s’exprimer à chaque occasion, et à distiller leurs idées rétrogrades et nihilistes ? Je pense notamment à ce pseudo député Meyer Habib qu’on a vu récemment sur à peu près toutes les chaines de télévision, insinuer même que l’existence d’un peuple palestinien n’était qu’une invention... Et l’ONU ! Combien de condamnations pour combien d’actions concrètes et contraignantes ? Alors je veux bien que l’on prétende condamner, mais pourquoi dans ce cas assimiler la défense palestinienne à du terrorisme ? Pourquoi assigner en justice les membres du BDS, ou accepter d’assimiler les antisionistes aux antisémites (depuis l’été 2015) ? Je veux dire par là que l’indignation est facile, mais que dans les faits, les individus s’opposant à cette politique rencontrent de nombreuses barrières... et que les colonies continuent d’être construites. Alors à quand le boycott effectif des produits israéliens, qu’ils soient économiques ou culturels ? A quand l’envoi de troupes armées aux frontières israéliennes ?
Je pense pour ma part qu’il n’est pas impossible que la Palestine finisse par disparaitre purement et simplement. Il s’agit du projet des puissants du moment, et de tous les autres qui par crainte ou par profit, voire idéologie, se taisent ou l’accompagnent. Et il y a bien évidemment tous les autres qui pensent l’existence de cet "état" nécessaire parce qu’il est un refuge pour les juifs... (je travaille dans un établissement scolaire et les ouvrages sur la shoah sont omniprésents (aucun rapport avec Israël en théorie, mais ce n’est pas ce qui en est dit). Il est légitime que nous en parlions, mais qu’en est-il des nombreuses autres tragédies humaines ? Il s’agit ici de lobbyisme et de complaisance étatique (et de culpabilité ?). Un seul ouvrage parle de la Palestine actuelle, "Si tu veux être mon amie", correspondance épistolaire entre deux jeunes filles. Dans ce livre uniquement sont évoqués le vol de terres et l’occupation permanente. Pas facile dans ce contexte de se forger une opinion). Un intervenant mentionnait pour finir les juifs opposés à ce projet mortifère, il est vrai qu’ils sont relativement nombreux, mais tellement peu entendus (je pense à Noam Chomsky, Norman Finkelstein, Jacob Cohen, Pierre Stambul de l’UJFP...).
Un lien vidéo déjà transmis ici, l’excellent "La terre parle arabe", de Maryse Gargour (témoignages sur l’entente inter-religieuse avant l’arrivée des premiers colons, puis terrorisme des premiers juifs européens, soutien des Anglais, désarmement des palestiniens etc.) : https://www.youtube.com/watch?v=oybY-zKXnqQ

22/12/2017 18:03 par act

En illustration à la conclusion de mon commentaire précédent :

Les présidents russe et turc ont « confirmé leur volonté commune de poursuivre leurs efforts en vue du règlement du conflit palestino-israélien sur la base des normes du droit international et de la réalisation du droit du peuple palestinien à la création d’un Etat indépendant », a indiqué le Kremlin dans un communiqué. (AFP)

22/12/2017 19:35 par Bruno Guigue

@JM BOURGET

Je ne sais pas qui donne des conseils aux Palestiniens, mais ce n’est pas mon cas. Je constate simplement que cette solution à deux Etats", pour la majorité des Palestiniens, est une escroquerie monumentale, et que les dix organisations qui ont créé l’Alliance ds forces palestiniennes (FPLP-CG, FPLP, Saïka, FDLP, PCRP, Fatah-Intifada, Hamas, MJIP ..) en septembre 1993 l’avaient fort bien compris avant tout le monde. Sur les responsabilités occidentales, je suis évidemment d’accord avec vous. Quant à votre invitation à aller voir s’il est facile de lutte contre les colonies, je vous informe que c’est déjà fait. J’ai constaté, d’ailleurs, à quel point les colonies s’étaient multipliées durant le merveilleux "processus de paix".

23/12/2017 01:46 par François

L’ONU ne respecte pas le droit avec cette solution idiote de 2 états, alors pourquoi respecter l’ONU.
Le solution à deux état est une heresie. Elle donne raison à israel, sur le principe, d’avoir volé des terres et expulsé la population qui l’occupais. Elle donnerait de plus facilement l’occasion a israel d’attaquer le nouvel etat en justifiant par une attaque bidon (false flag). De plus meme cette decusion tellement favorable a israel serait refusée quans même par israel qui veut tout ! C’est donc du pipeau integral, du vent !

23/12/2017 18:16 par CAZA

Palestine Occupée

Bravo M Guigne
Enfin un peu de clairvoyance
Au vu de la disproportion des forces en présences (Financières Militaires Médiatiques Occultes) on pourrait penser que le sort des Palestiniens est réglé.Attention quand même:Il y en à Un qui disait que les seules colonisations qui avaient réussies étaient celles qui avaient éradiquées les colonisés

LES ORIGINES
Les Juifs Séfarades ou ashkénazes n’ont évidemment rien à voir avec la Palestine
Les descendants des Juifs de l’antiquité sont les Palestiniens qui se sont convertis au Christianisme et à l’Islam suivant les pressions des envahisseurs successifs de la Palestine

ISRAEL
Très tôt actifs dans l’entre deux guerres les sionistes américains ont peaufinés leur projet avec leurs capitaux et leurs armées secrètes pratiquant le terrorisme contre les colonisateurs Anglais (qui avaient pris la place des Turcs) et les patriotes palestiniens
Instrumentalisant la Shoah ils ont obtenu la création par L’ONU (Le machin) d’un état Juif au "côté d’un état Palestinien "Ce sera la seule fois où les sionistes seront d’accord avec une résolution (résolution veut dire dissolution. Comprenne qui pourra ? ). On vient encore de s’en rendre compte. L’état Juif !!! ; On est Ok !!! L’autre état:quel autre !!!Nous n’en voulons pas et depuis le début On fait juste semblant pour que les gouvernements collabos européens puissent en parler à leurs électeurs.

La Palestine étant déjà peuplé les sionistes avaient dès le début planifiés le nettoyage ethnique , pour faire place aux colons (Destructions des villages viols vols massacre des populations villageoises palestiniennes femmes et enfants compris) (Der Yacin et une centaine d’autres) .Certains historiens juifs ont payé très cher la dénonciation de ces crimes contre l’humanité)

LE DANGER

Depuis plus d’un demi siècle les sionistes et les impérialistes américains jouent à je te tiens par la barbichette et il semble que l’alien ait détourné à son profit la puissance du mastodonte fou
Pour conserver sa suprématie et selon son habitude l’américain à anéanti dans la région tout les Etats pouvant nuire à son commerce (pétrole ; ventes d’armes) (Iran le suivant ? ) et menacer son porte avion régional
La déstabilisation de la région est évidemment le principal facteur du terrorisme et des déplacements de populations qui impacte le monde
Rien ne semblant devoir pouvoir arrêter les impérialosionistes l’avenir de la région parait très obscur

ALORS

Les Palestiniens n’attendent rien de la communauté internationale qui reste cantonné à des condamnations onusiennes stériles tout en continuant de faire du fric avec les sionistes
Cependant les citoyens du monde savent aujourd’hui, contrairement aux décennies précédentes,que le droit est du côté des palestiniens ; A un sondage qui demandait il y a qques années aux Français quel était le pays qui menaçait la paix mondiale ils avaient répondu Israel et USA et pas Irak comme l’attendait les sondeurs

Au vu de la disproportion des forces en présences la lutte armée (Israel n’existe que parce que les Palestiniens ont perdu la guerre civile de 48 contre les milices sionistes Yichouv Irgoun Haganah qui ont détruits les villages et les vergers) n’aboutira à rien d’autre qu’au sang et aux larmes des populations palestiniennes

Cependant les mystifications et les manipulations de l’histoire étant aujourd’hui tombées les bourreaux sont obligés de montrer leur cruauté leur cynisme et leur inhumanité à visage découvert
L’Histoire a montré dans le passé qu’elle était imprévisible
Même si il est impossible d’ entrevoir la façon dont cela va arriver il est évident que la terre palestinienne reviendra à ses vrais occupants Ils reconstruiront leurs villages et replanteront leurs oliviers
Et il n’y aura qu’une seule Palestine
Le sort des colons actuels est encore moins imaginable même si la possession de l’arme nucléaire (merci notre France) leur permet pour longtemps (?) encore d’asservir les peuples environnants.

Ne pas rater la sortie du film "Le char et l’Olivier"

26/12/2017 21:03 par mfgtour

(Comme commentaire succinct c’est raté mais comme c’est dans les clous des autres exigences. .. En fait c’est un texte de cet autre banni, Richard Labévière, et c’est titré "Jérusalem : Merci à Donald Trump !" :

Donc, Donald Trump a signé l’ordre de transfert de l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem en flagrante violation du droit international et plus particulièrement des résolutions 242 (1967) et 338 (1973) du Conseil de sécurité des Nations unies. Produits de l’histoire d’un conflit qui remonte au démantèlement de l’empire ottoman, ces deux textes correspondent aux réalités du terrain. Depuis les choses se sont, ô combien, dégradées et les accords d’Oslo n’y ont rien changé. A l’époque déjà, le Conseil de sécurité considérait que l’occupation israélienne mettait en péril la paix et la sécurité mondiale :

Il déclarait nulles et non avenues les mesures prises par Israël pour changer le statut de Jérusalem.
Il appelait à la cessation des colonies israéliennes, qu’il condamnait comme étant sans valeur légale.
Il réaffirmait l’applicabilité de la Quatrième convention de Genève aux territoires arabes et palestiniens occupés par Israël depuis 1967, Jérusalem incluse.
Il appelait au retour des réfugiés palestiniens.

De façon répétée, le Conseil de sécurité a appelé aussi à la reprise immédiate des négociations dans le cadre du processus de paix au Moyen-Orient, l’objectif étant d’aboutir, sans tarder, à un règlement définitif entre les parties israélienne et palestinienne, c’est-à-dire à la coexistence de deux Etats (Israël et Palestine) avec Jérusalem pour capitale pour les deux Etats.

QUAND WASHINGTON DESUNIT LES NATIONS

Par conséquent, la décision du président américain piétine allègrement ces évidences principielles du droit international. Curieux ? Les Etats-Unis disposent pourtant d’un siège permanent au sein de l’instance exécutive d’une organisation internationale dont ils contredisent les décisions… alors qu’ils devraient donner l’exemple ! Dernière péripétie en 2016 : celle de la résolution 23341 qui condamne de nouveau la colonisation israélienne, adoptée par 14 voix et une abstention : celle des Etats-Unis – qui n’usent pas de leur veto au grand dam d’Israël !

Une chose est certaine : au moins cette décision a le mérite de la clarté. En effet, elle correspond à une loi votée par le Congrès républicain en 1995 – dont la mise en application a été ajournée par les présidents Clinton, Bush et Obama – illustrant l’évidence même que le conflit israélo-palestinien est une question de politique intérieure américaine. En effet, cette loi est soutenue par les Evangélistes qui représentent 25% de la population. Elle est aussi le résultat de l’incessant lobbying de l’AIPAC (le CRIF américain) pour imposer ses vues à la politique étrangère de la soi-disant plus grande démocratie du monde. Quand on songe que le CRIF tente de faire pression sur le président français Emmanuel Macron pour qu’il adopte la position américaine, il y a vraiment de quoi être scandalisé ! C’est le moins que l’on puisse dire…

Donc, les Etats-Unis piétinent le droit international qu’ils veulent imposer aux autres, et au nom duquel ils bombardent régulièrement bien des pays, tuent des populations civiles innocentes, et décrètent aussi sanctions économiques, boycotts et embargos… Mais le plus bel effet de vérité de ce paradoxe est de lever – enfin – l’illusion, sinon l’imposture d’une médiation américaine dans le conflit israélo-palestinien. Merci Monsieur Trump : on a enfin compris que la diplomatie américaine ne réglera jamais – jamais – le conflit israélo-palestinien par la création de deux Etats avec Jérusalem pour capitale, parce que ce n’est pas son intérêt. Dans cette affaire, les Etats-Unis sont juge et partie prenante et ce n’est pas eux qui peuvent favoriser une sortie de crise crédible. Il conviendrait mieux de se tourner vers les BRICS, vers un pays, par exemple comme le Brésil, dont la politique étrangère privilégie les approches sud-sud au détriment des rapports classiques de puissances et de guerres.

Et pourquoi pas la France ? « C’est une décision regrettable, que la France n’approuve pas et qui contrevient au droit international et aux résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu », a déclaré le président de la République lors d’une conférence de presse à Alger, « le statut de Jérusalem est une question de sécurité internationale qui concerne toute la communauté internationale, le statut de Jérusalem devra être déterminé par les Israéliens et les Palestiniens dans le cadre de négociations sous l’égide des Nations unies », a-t-il ajouté. Le chef de l’État a rappelé « l’attachement de la France et de l’Europe à la solution de deux États, Israël et la Palestine, vivant côte-à-côte en paix et en sécurité dans des frontières internationalement reconnues avec Jérusalem comme capitale des deux États ».

Après sa médiation réussie dans le cadre de l’enlèvement du premier ministre libanais Saad Hariri par les Saoudiens, Emmanuel Macron pourrait signer le retour de la diplomatie française aux Proche et Moyen-Orient dans trois perspectives : 1) en poursuivant l’effort de stabilisation du Liban ; 2) en s’interposant dans la fracture Arabie saoudite/Iran ; 3) enfin, en réactivant l’initiative de paix israélo-palestinienne proposée par feu le roi Abdallah ben Abdelaziz al-Saoud lors du sommet de la Ligue arabe de 2002 à Beyrouth.

DEUX AUTRES DEVOILEMENTS

Donc, le simulacre de la médiation américaine, c’est fini et bel et bien fini ! Le deuxième effet de dévoilement de la décision de Donald Trump redonne au conflit israélo-palestinien sa vraie dimension – épicentre de l’arc des crises proche et moyen-orientales – sonnant ainsi le glas de l’idéologie néo-conservatrice qui a TOUT fait, depuis vingt ans, pour le marginaliser et le réduire à une simple question de sécurité et de lutte contre le terrorisme.

On voit bien, avec le triste anniversaire de la déclaration Balfour et des découpages frontaliers de Sykes-Picot, que les questions de Palestine et de la colonisation israélienne constituent l’origine essentielle des guerres récurrentes qui ravagent les Proche et Moyen-Orient depuis 1948. On voit aussi que cet épicentre nourrit le terrorisme contemporain. Même s’il n’en n’est pas la seule cause, tant s’en faut, il demeure l’une des principales références des jihadistes sur l’air connu du « deux poids deux mesures ». Comment justifier aux yeux du monde que l’Occident puisse bombarder Belgrade et bien d’autres pays au prétexte qu’ils violent les résolutions du Conseil de sécurité alors qu’Israël n’en a respecté aucune depuis la création de son Etat ? Depuis 1948, plus de 400 résolutions du Conseil de sécurité, de l’Assemblée générale et du Conseil des droits de l’homme de l’ONU ont été adoptées pour tenter de régler le conflit israélo-palestinien. Pas une seule n’a été respectée ni appliquée par Tel-Aviv !

Enfin, troisième effet de maïeutique salutaire : la décision de Donald Trump signe la perte d’influence, sinon la régression de la diplomatie américaine. Durant la Guerre froide et jusqu’à récemment, les décisions et les politiques américaines s’imposaient presque mécaniquement à l’ensemble du monde occidental. Dernièrement, on a vu la volonté de la Maison Blanche de vouloir défaire l’accord sur le nucléaire iranien fortement contestée par les alliés les plus fidèles de Washington : Londres, Berlin et Paris. Les trois M (Theresa May, Angela Merkel et Emmanuel Macron) se sont clairement dissociés de l’approche américaine pour rappeler que les nécessités de la sécurité européenne ne correspondaient pas forcément aux options idéologiques de la Maison Blanche.

Il en va de même aujourd’hui pour la décision de transférer l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem. La décision est condamnée par la plupart des 193 Etats membres des Nations unies, parce que chacun sait que cette folie va causer de nouvelles morts de jeunes Palestiniens, inspirer de nouveaux attentats terroristes et discréditer encore un peu plus l’Organisation des Nations unies !

DES CHRETIENS SOUS OCCUPATION MILITAIRE

Ce mercredi 6 décembre, depuis le Vatican, le pape François a lancé un « appel vibrant pour que tous s’engagent à respecter le statu quo de la ville, en conformité avec les résolutions de l’ONU », rappelant la position ininterrompue du Saint-Siège sur le sujet depuis 1947 en demandant « sagesse et prudence, pour éviter d’ajouter de nouveaux éléments de tension dans un panorama mondial déjà convulsif et marqué par tant de conflits cruels ».

En 2000, l’Accord fondamental signé entre le Saint-Siège et l’OLP affirmait des « principes de justice », rappelant la nécessité d’« un statut spécial pour Jérusalem », « garanti internationalement » et assurant « la liberté de religion et de conscience », « l’égalité devant la loi des trois religions monothéistes, de leurs institutions et de leurs fidèles dans la ville », « l’identité propre et le caractère sacré de la ville », « la signification universelle de son héritage religieux et culturel » et « la liberté d’accès et de culte pour les Lieux Saints ».

Pour autant, le Vatican ne défendait pas un simple principe d’« extraterritorialité des Lieux Saints, avec l’assurance que les pèlerins aient la liberté de les visiter sans entraves ». Pour lui, en effet, le « caractère sacré » de Jérusalem ne se restreint pas aux monuments « comme s’ils étaient séparés les uns des autres ou isolés dans leur communauté respective » mais « affecte Jérusalem dans sa totalité, ses Lieux Saints comme ses communautés avec leurs écoles, leurs hôpitaux, leurs activités culturelles, sociales et économiques », insistait alors le Vatican.

Mercredi, les dirigeants de l’Église de Jérusalem ont averti le président américain que modifier le statut de Jérusalem porterait un « préjudice irréparable » à la Ville sainte et à ses habitants. Dans une lettre signée par douze patriarches orthodoxes ainsi que des évêques de la ville, ces hauts responsables religieux ont expliqué au président américain que déclarer Jérusalem comme capitale d’Israël « favoriserait la haine, les conflits, la violence et la souffrance ». En conclusion : « nous vous demandons, Monsieur le Président, de nous aider à avancer vers plus d’amour et vers une paix définitive, qui ne pourra être atteinte si Jérusalem n’appartient pas à tous », concluent les patriarches.

Il est vrai qu’on ne voit pas pourquoi les Chrétiens – qui veulent aller se recueillir au Saint Sépulcre, à Bethléem ou Abou Gosh – devraient être condamnés à répondre, souvent pendant des heures, aux questions humiliantes du Mossad à l’aéroport Ben Gourion ou au pont Allenby ! Comme l’écrivent Corinne et Laurent Mérer2 dans leur dernier livre : « ici, l’occupation dure depuis maintenant cinquante ans. Le seul horizon de ces jeunes, ce sont les murs, les check-points, les barbelés, l’humiliation des fouilles au corps et les colons qui paradent, armés jusqu’aux dents ». Alors qu’on ne vienne plus comparer – comme on l’a beaucoup fait hélas ces dernières années en France – les actes de la résistance palestinienne avec le terrorisme jihadiste qui a ensanglanté nos rues et celles d’autres capitales européennes !

UNE TÂCHE SUR LA CONSCIENCE UNIVERSELLE

Si la décision de Donald Trump a le mérite de dévoiler la nudité du roi, elle n’en n’est pas moins criminelle. Après le démantèlement de l’apartheid sud-africaine, l’occupation et la colonisation israéliennes demeurent l’une des injustices les plus criantes de notre histoire contemporaine, une tâche sur la conscience universelle… une question récurrente qui se pose à chacun d’entre nous.

« Je discute presque tous les jours avec les soldats ; hier l’un d’entre eux m’a dit que ses ordres étaient de tirer dans les genoux des enfants s’il se sentait menacé ; je lui ai demandé : pourquoi les genoux ? Il m’a répondu : comme ça on ne les tue pas, ils ne deviennent pas des martyrs pour leur copains mais ils ne pourront plus jamais marcher, ça dissuadera les autres de lancer des pierres – Vous trouvez normal de tirer dans les genoux des enfants ? Oui, ce sont des Arabes ».

Ces terribles propos sont rapportés dans le livre-événement des Mérer3. Ils ont passé trois mois en Palestine entre février et mai 2016, dans le cadre d’un programme international du Conseil Œcuménique des Eglises, lancé à la suite de la deuxième Intifada à l’initiative des Eglises chrétiennes de Palestine. Venez, partagez un moment de notre vie, et retournez chez vous pour raconter, telle est la mission ! Les volontaires se relaient tous les trois mois, une trentaine à chaque fois et vivent au cœur des Territoires occupés, par équipe de quatre ou cinq, dans les zones les plus sensibles.

Le moins que l’on puisse dire est que pour Corinne et Laurent Mérer, la mission est accomplie et bien accomplie : sans scorie moralisante ni idéologique, la vie quotidienne dans les Territoires palestiniens occupés par la soldatesque israélienne est restituée réellement, cliniquement à la manière d’une leçon d’anatomie. On y vit la répression ordinaire et le racisme quotidien de l’occupation, de la colonisation et de la répression dans un système d’Apartheid que le nouveau président américain a décidé de légaliser, de cautionner et de favoriser.

Cet imparable constat n’est pas le fait d’excités ou d’idéologues. Laurent Mérer est officier de marine. Il a commandé les forces navales françaises de l’océan Indien. Vice-amiral d’escadre, il a été préfet maritime de l’Atlantique. Sa femme, Corinne, est une grande voyageuse et auteure de plusieurs ouvrages, dont la plupart ont été couronnés de prix littéraires dont un Grand Prix de l’Académie française. Plus qu’un engagement de simple espoir, leur livre ouvre des perspectives d’intelligence, d’espérance et de vie.

Les suivre sur ces chemins, c’est non seulement contribuer à répondre à la bêtise morbide et mortifère de la politique étrangère de Donald Trump, mais aussi mieux comprendre et aimer les terres qui ont vu se développer les trois religions du Livre. En ces temps troublés et afin de choisir des cadeaux intelligents pour les fêtes de Noël et de fin d’année, il est recommandé d’offrir aux amis le livre des Mérer.

Bonne lecture et à la semaine prochaine.

Richard Labévière
11 décembre 2017

1 La résolution 2334 a été adoptée le 23 décembre 2016. Relative à la question de Palestine, rappelant les résolutions 242, 338, 446, 452, 465, 476, 478, 1397, 1515 et 1850, elle « exige de nouveau d’Israël qu’il arrête immédiatement et complètement toutes ses activités de peuplement dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est ». Le texte est présenté au vote par la Nouvelle-Zélande, le Sénégal, la Malaisie et le Venezuela, après que l’Égypte qui l’avait proposé dans un premier temps eut demandé un report du vote à la veille de sa tenue à la suite d’un entretien du général-président Abdel Fattah al-Sissi avec Benyamin Netanyahou et Donald Trump. Après une dernière tentative de le faire ajourner par l’intermédiaire de la Russie, le texte est mis au vote, avec la voix favorable de l’Égypte. La résolution est adoptée par 14 voix pour, aucune opposition, les États-Unis présidés par Barack Obama s’étant abstenus. Israël annonce cependant qu’il ne se conformera pas au vote du Conseil de sécurité.
2 Corinne et Laurent Mérer : S’ils se taisent, les pierres crieront… Trois mois en Palestine au service de la paix. Editions Balland, septembre 2017.
3 Ibid.

Pour aider le site Proche & Moyen-Orient c’est ici

Source : Proche & Moyen-Orient, Richard Labévière, 11-12-2017

28/12/2017 11:57 par Thomas Boulenger

Enfin !! la prise de conscience de cette supercherie qui n’a jamais apporté la paix et bien au contraire qui entretient un conflit qui n’est pas prêt de s’arrêter, commence à se généraliser.
Il va bien falloir revenir un jour sur le fait d’avoir accepté, sous la pression terroriste sioniste, qu’un ou deux états religieux puissent exister dans cette région ou les trois grandes religions monothéistes ont une histoire si importante. Si un seul état dans le monde devait être laïc c’est bien Israel ou la Palestine, peut importe le nom pourvu qu’aucune identité religieuse ne soit privilégiée. La laïcité est un principe incontournable pour garantir la paix et les mêmes droits pour tous et ceci surtout dans une région berceau des trois grandes religions.

Une arnaque ? pire encore : une bêtise sans limite ....

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