Quel moteur se cache-t-il sous le capot de la droite française ? Du pas joli-joli, je le crains. Mensonge, manœuvre, manigance et malhonnêteté. Avez-vous remarqué comment les maires de droite se sont hâtés de mettre en scène des vaccinodromes dans le seul but de s’agiter et donner le spectacle de l’efficacité. La perversité de la chose visait à mettre en évidence la déficience de fourniture par l’Etat des doses de vaccins.
Je ne suis pas d’accord ! Dans la mesure où ces maires puissants (à la manière de Léa Salamé) savaient qu’ils ne s’étaient pas assurés eux-même et d’avance de la livraison des produits, c’est de l’inconséquence, de la désinvolture, de l’iresponsabilté. Ce n’était que des opérations de communication électoraliste aux frais de la collectivité : on ne me fera pas croire que la mobilisation de toute cette intendance n’aura rien coûté aux finances publiques communales. Il se trouve que désormais la vaccination se met en place par les moyens habituels, généralistes, pharmaciens. On voit bien que l’agitation de ces beaux messieurs de la mairie nétait que de l’agitation, une reconquête de l’espace médiatique.
Autre élément de langage qui a son petit succès sur le PAF (à dire sur le ton de l’indignation chic) : on ne peut pas donner à un collège le nom de Samuel Paty, seigneur, c’est horrible, les gens du collège ont peur d’être pris pour cible, et gnagnagna et gnagnagni.
Rectification : il s’agit du collège de Samuel Paty, c’est déjà en soi une qualité particulière qui n’a pas besoin d’être surlignée. C’est déjà bien assez lourd à porter. C’est déjà une expérience vécue dont ils ont plus surement envie de s’alléger, de retrouver un minimum de sérénité.
Hors, c’est le maire LR qui a manigancé le projet. Il a obtenu le consentement de la famille de Samuel Paty, mais si c’était tout ! Que nenni ! Le maire avait déjà donné le nom de lieutenant Beltram à la rue où est situé le collège ! Alors là, ça commence à faire vraiment beaucoup.
J’aimerais demander à Léa Salamé et à ce vieux barbon de Goldnadel s’ils aimeraient que leur propre enfant étudie au collège Samuel Paty, rue Lieutenant Beltram. N’est-ce pas d’emblée un peu plombant ? Est-ce porteur de joie de vivre, d’avenir, et d’insouciance quand on a entre 11 et 14 ans ? Faut-il charger un martyrologe sur ces jeunes épaules ?
Ah, ça doit pas être facile d’être de l’enseignement public dans la ville de monsieur Beneventi, maire. L’ambiance semble bien glauque, les relations à vif. Ils ont déjà eu le malheur qui s’est abattu sur eux et maintenant, toute la droite française leur fout la pression. Les pauvres, je les plains, même pas pouvoir être tranquille 5 minutes ni choisir le projet pédagogique dans le cadre de l’établissement. En plus du deuil, il doivent se fader la malfaisance politicienne.
C’est pas de bol, c’est que la droite française est en pleine reconquête du terrain, en concurrence entre elle : LR, LRem, RN.
PS : moi, je n’aime pas spécialement les choix de visuels du GS, mais je fais avec. Il faut prendre tout le package et accepter leur style ! Perso, je ferais d’autres choix, mais bon, c’est eux les administrateurs et c’est à eux qu’il revient de faire ce qui leur semble juste (justesse). Je me suis habituée. Pourtant, certaines sont violentes, font mal et me font fuir au loin plutôt que de lire l’article. Question de sensibilité.