Depuis le 7 octobre, de 88 à 117 journalistes
et travailleurs des médias palestiniens (selon les modes de comptage*) ont été tués par l’armée israélienne.
À l’heure où la Cour Internationale de Justice, saisie par l’Afrique du Sud, examine en urgence les crimes de guerre, crimes contre l’humanité et crimes de génocide commis par l’État d’Israël contre la population palestinienne de Gaza, et les moyens d’y mettre fin…
À l’heure où le dernier bilan de près de 100 jours de bombardements israéliens dans la bande de Gaza fait état de « 23.469 morts et 59.604 blessés, en majorité des femmes et des enfants »…
Ceux qui montrent cette réalité au monde sont en danger de mort, pris pour cible par l’armée israélienne.
Des dizaines de journalistes ont ainsi été tués depuis le 7 octobre.
Il s’agit de la période la plus meurtrière pour nos collègues dans l’histoire moderne, et cela dans le silence assourdissant de nombre de médias. Pourtant c’est bien le journalisme en soi qui est visé.
Le Syndicat des journalistes palestiniens (PJS), mais aussi les organisations internationales de défense des droits des journalistes dénoncent des attaques délibérées de l’armée israélienne contre des consœurs et confrères à Gaza.
Exigeons une protection effective pour tous les journalistes dans la bande de Gaza, mais aussi en Cisjordanie et à la frontière avec le Liban, ainsi que leur liberté de circulation.
Exigeons que la presse internationale puisse entrer à Gaza.
RDV place de la République à Paris Samedi 13 janvier à 14h30
pour réclamer la protection des journalistes et un cessez-le-feu immédiat et permanent.
RDV
du cortège des journalistes devant GoSport, à République, à 13h45.
Trajet de la manif : de place de la République à place Clichy (en passant par bd Magenta, bd Marguerite de Rochechouart, bd de Clichy.
Le 12 janvier 2024.
* 88 selon la Fédération internationale des journalistes,
117 selon le bureau des medias du gouvernements de Gaza.