
De quoi les médias sont-ils le sphincter ?

Dans une chanson (1852) de Gustave Nadaud, « deux gendarmes, un beau dimanche, chevauchaient le long d’un sentier »*. Quoi que dise le gradé, « Pandore » répondait : « Brigadier, vous avez raison ».
A la fin « on entendit un vague son » dont il n’est pas dit s’il fut émis par le brigadier ou par son cheval, mais qui fut pareillement approuvé par le gendarme.
Respectueux de la fonction d’Emmanuel Macron, je dirai qu’il « fait du bruit avec sa bouche ». Mais je prétends que la classe médiatique, à de rarissimes exceptions près, s’empare à grand renfort de flatulences du moindre mot qui peut nuire au Nouveau Front Populaire.
Le peuple de France est empoisonné par un sphincter géant nommé médias.
Théophraste R. Auteur scatologue de la chanson (inachevée) : « A la télé, à la radio, dans les journaux, ça ne sent pas la rose ».