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38 commentaires

Emmanuel au pays des merveilles

Depuis le 26 août 2014, date à laquelle l’espoir français de la finance internationale a été nommé ministre de l’Économie et nous a pris en main, nous assistons au match titanesque qui oppose Macron et les nantis à 80% du peuple français.

Jusqu’en décembre 2018, notre petit marquis s’est pris pour Alice au pays des merveilles.

Tout lui a réussi. Somptueusement élu grâce à Marine le Pen, doté d’une introuvable majorité grâce à Sarkozy qui a modifié la Constitution pour que la Chambre soit élue dans la foulée de la présidentielle [ en vérité c’est Jospin. Note du GS] , il a fait absolument tout ce qu’il voulait pendant 4 ans. Il n’a jamais douté que le peuple français se plierait à tous ses désirs de gré ou de force. Il s’est cru si invincible, si intouchable, qu’il nous a même nargués : « Venez me chercher ! » a-t-il clapi depuis sa tanière imprenable.

La première manche

Aussitôt arrivé à Bercy, le cœur du pouvoir, ce « symbole du virage social-libéral de l’exécutif » (mené par l’inodore et incolore Hollande et la girouette Valls) a fait passer la « loi Macron », avec le 49-3. Cette loi, vous vous en souvenez peut-être, assouplit le travail le dimanche et la nuit, les règles de licenciement et la justice prud’homale, et crée accessoirement des lignes de car pour amuser la galerie et détourner l’attention de la destruction des acquis sociaux.

C’était la première étape du Grand nettoyage à la Macron qui doit être, il en a la volonté fanatique et la certitude absolue, l’ultime nettoyage de la France, celui qui la délivrera enfin des archaïsmes qui l’empêche de rentrer triomphalement dans la mondialisation au son des trompettes de la finance spéculative. Ces archaïsmes, vous l’avez deviné, ce sont :

— - notre modèle social trop couteux, trop redistributif, trop sécurisant,

— - notre style de vie, trop latin, trop humain, trop indépendant.

Imaginez-vous que la plupart des Français ne parlent même pas Franglais !

Le 8 aout 2016, la loi travail, appelée hypocritement loi El Khomri, qui continue le travail de sape en s’attaquant au code du travail, est promulguée par un 3ième recours au 49-3. Elle suscite une opposition farouche et des manifestations incroyables et, pour la première fois depuis la guerre d’Algérie, une forte répression. Les coups de matraque et les tirs de flashball ne pleuvent pas encore autant qu’aujourd’hui, mais il devient presque impossible de se rendre sur le parcours des manifs, la police fermant tous les accès.

Puis aussitôt arrivé à la présidence, l’extrémiste libéral Macron assuré du pouvoir absolu par une majorité de playmobils largement achetés et la collusion des pouvoirs institutionnels et privés, impose une nouvelle « réforme » du Code du travail, cette fois par ordonnances. C’est plus simple !

Nous l’avons alors compris, Macron ne nous fera pas de quartier. Même si son discours change avec ses interlocuteurs, nous savons maintenant ce qu’il veut. Il veut que plus rien, plus aucun bien, aucun service, aucune opération n’échappe au marché soi-disant libre et non faussé (quelle imposture !), et donc au bout du compte à la finance, puisque toute l’économie est financiarisée. Pour cela, il faut détruire la Sécurité sociale, les retraites, l’assurance chômage, l’école publique et tout ce qui est mutuel, associatif, bénévole. Pour « s’adapter » à la mondialisation (comprendre : nourrir l’ogre Finance international), il faut tout privatiser : la santé, l’éducation, les retraites, l’eau, le vivant, bref tout ce qu’il est possible de s’approprier et de vendre. Il faut réduire le rôle de l’État à lever les impôts pour « subventionner » les entreprises privées, car il ne faut qu’un seul centime échappe à l’ogre Finance qui en a besoin pour spéculer.

C’est une réforme spoliatrice relativement bénigne, l’augmentation des taxes du diésel, sous couvert d’écologie, qui provoquera la révolte des gueux, les Gilets jaunes. Elle durera six mois [En fait elle dure depuis novembre 2018. Note du GS] et sera sauvagement réprimée, mais Macron aura si peur qu’en décembre 2018, il fera venir un hélicoptère à l’Élysée pour pouvoir s’enfuir au cas où les Gilets jaunes réussiraient à approcher de son palais.

Macron a perdu la première manche. Il est obligé de mettre de l’eau dans son vin. Il est profondément humilié, mais pas découragé. Il a perdu une bataille mais pas la guerre. Il change de stratégie et passe de l’attaque frontale à l’enfumage (grand débat, grand ci et grand ça), en attendant une opportunité. Et comme c’est un grand veinard et que la manipulation de masse n’a pas de secret pour lui et ses commanditaires, elle se présente bientôt : l’épidémie du Covid-19.

La seconde manche

Elle est en cours, mais le score n’est pas bon du tout pour nous. Nous voilà réduits à l’impuissance par toute une série de lois liberticides instaurant des états d’urgence, des couvre-feux, des assignations à résidence, de la surveillance généralisée et une répression sans limites. Nous sommes totalement soumis aux pulsions totalitaires du potentat Macron. Nous vivons sous la menace perpétuelle de nouvelles interdictions. Nous ne pouvons quasiment plus bouger pendant que Macron détruit allégrement ce qui reste de notre richesse. Certes elle a été globalement mal acquise, à travers la spoliation et l’exploitation des colonies et la destruction de nombreuses civilisations d’Amérique Latine, d’Afrique et d’Asie, mais ce n’est pas la raison pour laquelle Macron veut détruire notre économie.

Qui ? Comment ? Pourquoi ?

Devant chaque événement, surtout les plus surprenants, voilà les trois questions que l’on doit se poser. Notre époque, qui a tout sacrifié à la technologie, s’intéresse surtout au Comment et néglige souvent le Pourquoi et le Qui.

Toutes les personnes qui ont un peu de jugeote se sont désormais rendu compte que l’épidémie était instrumentalisée pour atteindre des objectifs qui n’ont rien de sanitaire. Tous ceux que l’intérêt personnel ou l’apathie ne rendent pas sourds et aveugles ont constaté que les mesures prises étaient presque exactement le contraire de ce qu’il aurait fallu faire si on avait vraiment voulu combattre une épidémie. La logique sanitaire commandait d’améliorer la prévention et le traitement de la maladie ainsi que la surveillance et l’accueil des personnes âgées presque exclusivement visées par le virus, et de laisser tranquille le reste de la population qui ne risquait rien, mais Macron a fait tout autre chose.

Pourquoi et pour qui ?

J’ai commencé à répondre à ces questions dans la première partie de l’article. Macron, l’âme damnée de la Finance, veut lui faire don de la France, corps et âme. Mais pourquoi et comment est-il devenu possible de détruire notre économie pour réaliser un pareil objectif, sans nuire à la Finance ?

C’est la question sur laquelle je butais comme Gilles Amiel de Ménard, et bien d’autres. D’accord, je me disais, Macron est prêt à tout, mais tout de même pas à scier la branche sur laquelle le Capital est assis, à savoir l’économie réelle. Mais si, justement, et c’est Gilles Amiel de Ménard qui nous l’explique le mieux dans une vidéo intitulée : Instrumentaliser la crise sanitaire. 3/3. Une crise économique sans crise financière. En 2008, la crise des subprimes, venue des Etats-Unis, a tout fait voler en éclats. Elle a obligé les banques centrales à sortir la planche à billets pour empêcher le secteur financier de s’effondrer. Et, depuis, la planche à billets tourne à plein régime. Cet « argent magique » que les banques centrales injectent à grands flots, ne va pas dans l’économie réelle, il reste dans le secteur bancaire/boursier et alimente la spéculation. Le secteur financier s’est déconnecté totalement de l’économie réelle. Il fonctionne avec l’argent magique des Banques centrales.

Pour mieux comprendre ce que spéculer veut dire, on regardera avec profit la vidéo Gamestop : tout savoir sur l’armée Reddit qui a vaincu les fonds EU dans laquelle le financier Julien Messias explique comment les petits porteurs ont contré les gros fonds de pension qui spéculaient à la baisse sur l’entreprise Gamestop. C’est passionnant ! Nous, Français, à la différence des Étasuniens, ne nous intéressons pas à la finance car nos retraites ne sont pas capitalisées. Il est temps de s’y mettre...

Bref, désormais l’ogre Finance n’a plus besoin de l’économie réelle. Il a « piégé » les banques centrales qui sont obligées de le financer (amusant, n’est-ce pas, de devoir financer la finance !) pour que le système ne s’effondre pas.

Macron peut donc, sans problème immédiat, détruire l’économie française, en maintenant fermés des secteurs entiers de notre économie dans l’unique but de parachever ses « réformes » qui attendent sagement qu’il ait fini de transformer la France en une grande prison à ciel ouvert – c’est possible, les Israéliens l’ont fait en Palestine –, pour pouvoir les faire passer sans risque de révolte.

Tous les dirigeants occidentaux ont tenté d’instrumentaliser le Covid à divers degrés, mais nulle part, sauf en Belgique, notre alter ego, les mesures restrictives et répressives n’ont pris une telle ampleur. Au contraire, quand les peuples ont commencé à s’opposer à l’escalade sécuritaire, le pouvoir a dû céder et presque partout la vie a repris son cours normal, comme en témoigne cette vidéo tout à fait rafraîchissante de Slobadan Despot. Il nous offre une délicieuse promenade à travers Belgrade. Tout est ouvert, même les bars et les restaurants et les gens circulent sans masque. Les dirigeants serbes ont réussi à imposer un premier confinement grâce à l’effet de surprise, mais quand ils ont voulu en décréter un second, les Serbes ont dit non.

Hélas en France, Macron a la situation est bien en main et il avance ses pions. La loi d’urgence sanitaire sera reconduite jusqu’à la réélection de Macron. D’ores et déjà, Marine le Pen se prépare à jouer son rôle de repoussoir ; les véritables opposants, même petits, qui ont le vent en poupe, comme Asselineau depuis le Brexit, sont calomniés et traînés devant les tribunaux (pour Mélenchon, c’est déjà fait) ; la loi sur le séparatisme islamiste détourne habilement la colère des Français, terrorisés et désespérés, sur les malheureux musulmans et l’apparition vraiment providentielle de Didier Lemaire sur les médias permet à toute la classe politique, des socialistes à l’extrême-droite, en passant par l’extrême centre et la droite, de faire assaut d’islamophobie sur les plateaux TV ; les médias se préparent à assurer la réélection de Macron ; Google et les médias sociaux polissent leurs instruments de censure sacralisés par les progressistes depuis qu’ils ont permis de rendre Trump « discret » comme ils disent pudiquement ; la police et l’armée sont prêtes à intervenir en cas de révolte. Franchement, on ne voit pas ce qui pourrait mal tourner pour Macron.

C’est triste à dire, mais Emmanuel est à nouveau roi au pays des merveilles. Et gageons qu’il ne se contentera pas de faire couper quelques têtes comme la Reine rouge, non, quand il en aura fini avec nous, le sort des Grecs nous paraîtra enviable.

A moins que...

A moins que nous n’arrêtions de regarder passer les balles et que nous ne sortions tous dans la rue, comme les Tunisiens (mais il est vrai qu’en Tunisie on ne tire pas sur les manifestants), pour réclamer notre part de pouvoir et de richesses, avec, pour commencer – allez, soyons fous ! – un premier niveau de salaire inconditionnel (PNSI) équivalent au SMIC pour tous à partir de 18 ans. Un salaire inconditionnel qui serait pris en charge par la Sécurité sociale, comme les retraites, l’assurance chômage, les soins de santé, et les allocations familiales qui, en nous libérant de la peur du lendemain, ont été, après la guerre, le fondement de notre émancipation et de notre bonheur.

Note :
Pour les liens vers les sources, se reporter au site salaireavie.fr

 https://www.salaireavie.fr/single-post/emmanuel-au-pays-des-merveilles
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COMMENTAIRES  

12/02/2021 16:31 par carlito

désolé
Le salaire à vie dès 18 ans est une grosse connerie
qui traine dans les esprits depuis des années, reprise déjà par Benoit Hamon et sa génération s

misère pour tous et tous soumis à l’état de santé des finances publiques
merveilleux placebo pour ne rien changer à la pyramide des inégalités

le niveau zéro de la lutte des classes

ps : de mémoire m’semble que c’est Jospin et Chirac qui nous ont pondu cette modification du calendrier électoral

12/02/2021 18:23 par mfgtour

Sarkozy qui a modifié la Constitution pour que la Chambre soit élue dans la foulée de la présidentielle

C’est pas plutôt Jospin (avec son compère Chirac) ?

clapir

 ? Glapir ?

la révolte des gueux, les Gilets jaunes. Elle durera six mois et sera sauvagement réprimée

6 mois ? pas plus ?

12/02/2021 20:04 par Maxime Vivas

Oui, c’est Jospin.

12/02/2021 20:34 par Xiao Pignouf

 ? Glapir ?

Non, non, « clapir » existe bien, c’est même le cri du lapin, ce qui s’applique bien à tout individu ayant les dents longues.

13/02/2021 00:53 par charclot

@mfgtour

clapir ; c’est le cri des clapiottes , mon lapin...!

13/02/2021 05:47 par Bruno

Il serait bon que l’auteur rectifiât ses erreurs avant d’écrire son article ou bien après :

" En 2001, le Parlement vote cette inversion32. La loi organique du 15 mai 2001 modifie les dispositions du code électoral en remplaçant la formule « les pouvoirs de l’Assemblée nationale expirent le premier mardi d’avril de la cinquième année qui suit son élection » par « les pouvoirs de l’Assemblée nationale expirent le troisième mardi de juin de la cinquième année qui suit son élection »33. Le texte prévoyant que la réforme s’applique à l’Assemblée nationale élue en 1997, l’inversion du calendrier est actée : dès 2002, les législatives ont lieu après l’élection présidentielle " / ( Sources Wikipedia )

2001 : Gouvernement de M.Lionel Jospin / Cohabitation avec le président J.Chirac.

Le vote fut cependant bel et bien celui de l’Assemblée nationale et non pas directement du gouvernement. Ceci étant dit la majorité étant à l’époque de " gauche " et de " gôche " , c’est bien ici la responsabilité du premier ministre L.Jospin et des 250 députés PS qui fut engagée ouvrant sur cette aberration institutionnelle : celle de l’inversion du calendrier des élections législatives instaurant à la suite du passage au quinquennat, un " régime présidentialiste " où le président de la république est omnipotent et tout-puissant.

Merci qui ? Merci le Parti Socialiste !!! (Encore lui !)

13/02/2021 08:35 par Dominique Muselet

Désolée pour l’erreur sur Sarkozy/Jospin... Décidément Jospin a été une calamité !

L’Italie subit le même sort que la France :la prise en main directe du pays par la finance technocratique pour construire le nouvel homme et la nouvelle société globale avec un gouvernement sinon mondial (cela s’éloigne avec la montée en puissance de la Chine, et d’autres puissances régionales) du moins qui chapeaute le bloc occidental, une utopie à laquelle s’accroche nos élites occidentales, et qu’elles mettront en œuvre tant qu’on les laissera faire. En voilà la preuve : En Italie l’alter ego de Macron, un autre suppôt de la finance, un " homme formé chez les jésuites, dont l’arrivée a réjoui les marchés financiers," arrive au pouvoir avant les élections de 2023 (Enfin, comme le notait un commentateur, s’il y a des élections), pour mettre l’Italie au pas... de la Grèce : "

Et l’Espagne va suivre...

Dans la vidéo dont je parle dans l’article, Slovadan Despot note que Great reset, se traduit par perestroïka en russe... Autrement dit, ce qui nous arrive en ce moment, est comparable, pour lui, à ce qui est arrivé à la Russie après l’effondrement de l’URSS, le dépeçage au profit d’oligarques internationaux. Poutine a arrêté le massacre, mais pour nous il ne suffira sans doute pas d’un homme providentiel arrivé au pouvoir par surprise, car nous sommes ligotés par l’UE et l’Euro. Retrouver notre souveraineté dans cette situation ne sera pas une mince affaire... Toutes les issues sont cadenassées...

https://francais.rt.com/international/83788-italie-technicien-mario-draghi-tete-gouvernement-union-nationale

13/02/2021 09:49 par morvan

Bon, ballotte que je suis, je crains bien d’être une grande adepte, un pouillou vétilleuse même, du Comment. Généralement, c’est un Qui flanqué d’un Pourquoi qui amènent à chercher le Comment, lequel une fois éclairci permet de prévoir un peu mieux la mécanique de la prochaine turpitude, ce me semble.
Adoncques je m’permets de repréciser l’historique des quinquennat/modification des dates des législatives. La transformation du septennat en quinquennat à partir de 2002, matière de l’exécutif, a résulté d’un référendum le 24/09/2000, sous Chirac en cohabitation avec Jospin 1er ministre. Chiffres du vote : abstentions 74,67 %, oui 18.55 % et non 6,79 % du corps électoral, oui 73.78% des votants. Quant à la modification de la date des législatives A PARTIR DE la présidentielle 2007, l’exécutif ne pouvait en faire un projet de Loi (séparation pouvoirs), c’est donc une "proposition" de Loi organique, présentée par.... G. Sarre, B. Charles, R. Barre, H. de Charette, G. Gouzes et J-M. Ayrault, députés, qui a été débattue sous procédure d’urgence et a abouti à la Loi orga. 2001-419 du 15/05/2001. Vote à l’A.N. qui fait réfléchissement = PS 255 dép, 254 pour, RPR 139 dép 137 contre, idem contre communistes et démocrates libéraux, ce sont les Verts et la moitié des dép. UDF qui font basculer le scrutin en faveur de la modification de date d’expiration des pouvoirs de l’A.N., la repoussant post présidentielle en 2007. Le boulevard était ouvert.
Notons le dernier mot, avant vote de la Loi, de B. Roman rapporteur de sa proposition : citant R. Donnedieu de Vabres, député, il a mentionné que celui-ci souhaïtait qu’après adoption en urgence de la Loi on détermine "s’il faut instituer en France un régime présidentiel ou parlementaire". No comment.

13/02/2021 10:08 par morvan

Ah @Bruno, je vois que je faisais redondant tandis que vous étiez déjà au taquet. Bon.....je me permets du coup de relever autre chose de moyennement exact tel que signalé dans l’article, non Macron n’a pas inauguré, loin de là, les ordonnances (préconisées par Fillon lors de sa campagne) avec son mandat présidentiel, la Loi dite Macron 2015-990 du 06/082015 comptait, crois-je me souvenir, plus d’une quarantaine d’habilitations à légiférer par ordonnances, (43 ?), chiffre aussi délirant que le nombre final d’articles de ladite Loi : déposée comme projet de 100 et quelques articles, celle-ci a abouti à , de mémoire toujours, 316 articles, dont 5 ou 6 seulement frappés d’inconstitutionnalité ( avec mon mauvais esprit habituel, je note que le projet d’impact dès lors se limite à un tiers seulement de cette infâme chose).

13/02/2021 10:13 par morvan

Ah @Bruno
je vois que je faisais redondant tandis que vous étiez déjà au taquet. Bon.....je me permets du coup de relever autre chose de moyennement exact tel que signalé dans l’article, non Macron n’a pas inauguré, loin de là, les ordonnances (préconisées par Fillon lors de sa campagne) avec son mandat présidentiel, la Loi dite Macron 2015-990 du 06/082015 comptait, crois-je me souvenir, plus d’une quarantaine d’habilitations à légiférer par ordonnances, (43 ?), chiffre aussi délirant que le nombre final d’articles de ladite Loi : déposée comme projet de 100 et quelques articles, celle-ci a abouti à , de mémoire toujours, 316 articles, dont 5 ou 6 seulement frappés d’inconstitutionnalité ( avec mon mauvais esprit habituel, je note que le projet d’impact dès lors se limite à un tiers seulement de cette infâme chose).

13/02/2021 10:38 par Xiao Pignouf

les véritables opposants, même petits, qui ont le vent en poupe, comme Asselineau depuis le Brexit, sont calomniés et traînés devant les tribunaux (pour Mélenchon, c’est déjà fait)

Asselineau a le vent en poupe ? Et vous tenez ça d’où ? Il plafonne à 1% et est absent de la plupart des sondages.

Mettre Asselineau et Mélenchon au même niveau me paraît acrobatique, presque venimeux... Asselineau est accusé de harcèlement sexuel et d’agression sexuelle, innocent jusqu’à preuve du contraire, certes, mais il en va de même pour Darmanin, accusé de viol, pour lequel je suis sûr que vous n’avez pas la même indulgence.

13/02/2021 11:27 par Assimbonanga

DIXIT l’auteure : La logique sanitaire commandait d’améliorer la prévention et le traitement de la maladie ainsi que la surveillance et l’accueil des personnes âgées presque exclusivement visées par le virus, et de laisser tranquille le reste de la population qui ne risquait rien, mais Macron a fait tout autre chose.

Hum... Je vois... Surveiller et enfermer les personnes âgées ? N’est-ce pas ce qui s’est produit, du moins en EPHAD ? Et tous ces gens qui sont morts seuls, dans l’indifférence et même la peur et le dégoût, à l’hôpital ou à l’EPHAD ?

Attention aussi sur l’hypothèse que les jeunes ne risquent rien. Avec les variants, ce sera de moins en moins vrai.

Je crains que baser la solidarité sur de telles bases n’atteigne pas la quintessence de l’esprit de solidarité... Y a comme une couille dans le potage.

13/02/2021 11:54 par Assimbonanga

Lorsque Macron décrète que Guaido est légitime comme président du Venezuela, ce n’est pas l’UE qui force Macron ! C’est Macron qui force l’UE.
Lorsque Sarko favorise l’émergence des complémentaires de santé, c’est sous l’influence d’intérêts privés, tout particulièrement ceux de son frérot, des assurances Malakoff-Medéric. Faudrait pas négliger ces détails. Les affaires se font dans un petit milieu très fermé, pas au parlement européen. Certes, le parlement européen est bien commode pour mettre au chaud un grand nombre de députés incompétents qui vivent confortablement de cette rente...
Bon, soyons sympa avec Manu. Remember ! Ah ! Qu’il était mignon dans son déguisement de François Ruffin : blouson cuir sur gilet à capuche. On ne peut pas dire qu’il ne se soucie pas de la charité à l’égard de son prochain. Finalement, le monde n’a guère changé depuis le XIXè siècle.

13/02/2021 13:16 par patoche

"Somptueusement élu grâce à Marine le Pen, doté d’une introuvable majorité grâce à Sarkozy qui a modifié la Constitution pour que la Chambre soit élue dans la foulée de la présidentielle [ en vérité c’est Jospinyt$tr. Note du GS]."

C’est FAUX. Chirac a voulu réduire de 7 à 5 ans la durée du mandat présidentiel. Et franchement ce fut une bonne résolution.

En aucune manière il n’y avait d’arrière pensée pour faciliter l’élection d’une chambre "introuvable".

C’est le calendrier qui l’impose actuellement mais cela peut changer en cas :
 de décès du monarque
 de dissolution
etc.

Pour preuve, la dissolution qui a suivi la réélection (très large) de Mitterrand en 88 ne donna pas la majorité au PS qui dut composer avec le centre droit (pléonasme).
Il est probable que la prochaine victoire de Macron ne sera pas suivi par un raz de marée législatif. Notre nano président devra composer avec la droite, le résidu PS, et Jadot/Autain à l’affût.

.

13/02/2021 15:51 par Assimbonanga

On nous bassine bien avec des concepts d’opposition des gens, les uns contre les autres. En particulier, on nous balance la théorie de la génération sacrifiée .
Ça va pas la tête ? Tous les vieux sont sacrifiés, c’est pas réservé aux djeunes. Alors que le centre socio-culturel continue de fonctionner à l’égard des gosses des écoles, toutes les "activités" sportives ou culturelles des adultes ont été supprimées.
Le problème n’est pas une question de génération mais, une fois de plus, d’inégalité de traitement. Pourquoi un élève BTS est-il habilité à se rendre au lycée alors qu’un étudiant de fac est enfermé comme un lion de cirque dans sa piaule de 9m² au Crous ? Pourquoi les écoles d’ingénieurs, les grandes écoles, les écoles privées jouissent-elles de mesures de faveur ? Pourquoi Macron, l’homme aux pleins pouvoirs, décide-t-il de fermer les facs particulièrement ? Et pas les églises, bien entendu. C’est une marque idéologique flagrante, et un favoritisme à son électorat. Macron bafoue le principe d’ÉGALITÉ.

13/02/2021 19:51 par Vania

@Assim,D’accord avec ton commentaire du 13/02/21 à 11:27. En effet, comme tu dis :".....avec les variants, ce sera de moins en moins le cas". Voici un article qui mentionne le cas d’un patient de 58 ans (qui ne fait pas partie des personne qu’on "peut surveiller" comme affirme l’auteure), infecté une seconde fois par le covid-19, mais cette fois-ci avec le variant sud-africain et qui présente des symptômes plus graves.
Ceci démontre la dynamique évolutive et imprévisible des virus.
https://francais.rt.com/france/83792-infecte-seconde-fois-par-variant-sud-africain-presente-symptomes-graves

14/02/2021 03:09 par Bruno

@ Morvan - J’ai eu beaucoup de plaisir à vous lire. Un complément détaillé vaut toujours mieux qu’une seule vue générale.

J’en profite pour livrer deux articles qui montrent comment notre roi Élyséen se fiche pas mal des dits " vieux ". Après 75 ans, y’ a plus de vaccins, y ’a plus que le cimetière d’après lui :

Le Monde :
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/13/covid-19-colere-et-desarroi-chez-les-patients-de-plus-de-75-ans-sans-rendez-vous-vaccinal_6069856_3244.html

Quand à l’Italie à l’agonie, la dictature technocratique prend ses quartiers pour se partager les biftons entre corrompus - 209 milliards que l’Italie doit obtenir de l’Europe ! Un sacré magot qu’il faut partager entre mafieux à cravates et l’armée pour faire plaisir à l’OTAN/ USA.

Club Mediapart :
https://blogs.mediapart.fr/salvatore-palidda/blog/130221/italie-du-jamais-vu-un-gouvernement-d-unite-nationale

14/02/2021 09:13 par Assimbonanga

Oui. En Afrique du sud, des jeunes meurent du corona désormais. La trentaine, voire encore plus jeunes.

14/02/2021 14:59 par Lyendith

L’idée que Macron veut profiter du Covid pour imposer ses réformes me paraît contredite par les faits. L’épidémie a au contraire mis un gros coup de frein à son calendrier, à commencer par la réforme des retraites qui a été enterrée et que l’on ne reverra sans doute pas avant la fin du quinquennat. Le projet Hercule de démantèlement d’ÉDF est également sous les projecteurs, ce que Macron voulait sans nul doute éviter. Il a même dû renoncer à la sacro-sainte maîtrise du déficit, si chère aux libéraux !

Certes, l’état d’urgence sanitaire a permis d’offrir quelques cadeaux au patronat et la loi sur l’islam sert d’écran de fumée temporaire, mais dans l’ensemble je crois que ce gouvernement est juste sincèrement et totalement incompétent. Et la patience des français n’est pas infinie, comme l’a montré la piteuse fin du quinquennat Hollande.

15/02/2021 10:01 par Assimbonanga

"Le projet Hercule de démantèlement d’ÉDF est également sous les projecteurs".
Bof. Tout est relatif. Sous le faisceau de notre lampe frontale, guère plus. Les médias officiels n’ont pas allumé leur projecteur halogène. Ni France-Inter, ni France-télévision. Ça reste une information qui circule dans un petit cercle.

15/02/2021 10:16 par Annwn

Ne pas oublier que si Macron est actuellement là où il est, c’est grâce à la majorité d’ignorants et d’imbéciles qui continue d’aller voter « démocratiquement » (ce qui est une illusion en réalité), et systématiquement sans jamais lire de programme électoral, ne se fiant qu’aux apparences (qui sont souvent trompeuses) et aux propos des candidats dans médias ; ne tentant jamais de comprendre sérieusement, en dehors des « discussions de comptoir », pourquoi la situation économique et sociale s’aggrave malgré l’existence du régime démocratique moderne, si cher à nos élites, et qui date des « Lumières ténébreuses » de la révolution de 1789, et ancêtre des révolutions « Soros ».
Non, aujourd’hui, dans un souci de conservation de ses habitudes mesquines et de son petit confort médiocre, « l’homo consommatus », volontairement et ridiculeusement masqué, est bien trop occuper, d’une part, de courir frénétiquement et quotidiennement les boutiques afin d’acheter n’importe quoi pourvu que le prix soit bas ; des boutiques devenues de véritables « temples » de la consommation que la « démocratie » favorise, au détriment des bibliothèques et des maisons de la culture, derniers vestiges des établissements culturels français des banlieues du XXème siècle, quasiment disparus aujourd’hui, et dont la mise à mort date de l’entrée en fonction du ministre de la culture des années 80, jack lang, le ministre du « tag et du rap ».
Et d’autre part, « l’homo consommatus » ne porte son regard que vers ses « pompes », c’est-à-dire de haut en bas en direction de son petit écran de téléphone portable, à l’image de son petit esprit étriqué, aussi égocentrique que narcissique, et délaissant ainsi les « Étoiles » et son salut...
En 2022, il ne serait pas surprennant qu’à force d’abrutissement accepté, par paresse intellectuelle toujours, une majorité se déplace encore dans les urnes, et élise à nouveau, et « démocratiquement », une des pires canailles présidentielles que la France ait connu ses dernières années, en raison d’une mémoire systématiquement trop courte, et sous le pretexte de comparaisons idiotes avec les résultats d’un Macron.
Il ne serait pas étonnant, non plus, que cette masse inculte et confuse choisisse un candidat et agent « communautaire » à la langue fourchue qui, depuis quelques années déjà, dans une préparation patiente, rusée et avec l’approbation des médias complices du pouvoir, remue les plus bas instinct des français, et tente de dévier une colère légitime d’un peuple souffrant car subissant inlassablement les décisions ineptes d’une élites corrompues et souvent à la double nationalité, vers une communauté de français issue de l’immigration et autant en souffrance que celle issue « de souche ».
NB : origine lointaine du phénomène démocratique
C’est par la révolte contre le pouvoir gynécocratique et divin que commença l’anarchie ; mais la guerre commencée contre les femmes continua entre les hommes.
Après avoir vaincu la Déesse (Femme supèrieure), méconnu la Soffet (la Sage), outragé la Sophia (la Sagesse), l’homme fort écrasa l’homme faible, l’intellectuel, il nivela l’humanité en prenant pour étalon la bête humaine.
C’est ce que nous enseigne la légende de Procuste qui raccourcit les étrangers pour les faire entrer dans son lit de fer.
La force déchaînée écrasa partout l’esprit et institua le règne des tyrans. La Grèce se hérisse de Républiques, les Celtes marchent de divisions en divisions ; une démocratie brutale monte et force toutes les intellectualités à se démettre. Ce sont les masses incultes qui veulent dominer. Toutes les lignes de démarcation disparaissent. On ne distingue plus, parmi les peuples, que des hommes libres et des esclaves selon qu’ils sont vainqueurs ou vaincus. Il semble que l’espèce humaine, emportée par un mouvement général de folie orgueilleuse, venait de perdre tout ce qui avait existé en elle de raison.
Tous voulaient, commander, aucun ne voulait obéir ; chaque fraction voulait le pouvoir, l’anarchie était partout. Les noms qu’ils se donnaient exprimaient leur désir d’indépendance : c’étaient les Alains ou All-ans, les « égaux en souveraineté » ; les Allemands, « égaux en virilité » ; les Vandales, « ceux qui s’éloignent de tous » ; les Free-sons (Frisons), « les fils libérés » ; les Cimbres, « les ténébreux » ; les Swabes, « les hautains » ; les Allobroges, « les briseurs de tous liens » ; les Scandinaves, « ceux qui errent sur leurs navires » ; les Saxons, « les enfants de la Nature », etc., etc..
La démocratie avilit en abaissant les bons, c’est une tyrannie qui s’exerce par un mouvement de traction morale, de bas en haut ; elle fait descendre, elle empêche les meilleurs de s’élever, elle abat les têtes qui dépassent le niveau des médiocres, empêchant ainsi l’éclosion des types supérieurs.
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15/02/2021 10:22 par Assimbonanga

Ce gouvernement est compétent dans son domaine de compétence, c’est tout et c’est beaucoup. Leur "société civile", c’est le patronat et les classes dominantes. Ils gèrent le pays en fonction de ces caractéristiques et au profit de ces catégories. Chaque fois qu’il y a une aide aux salariés, aux handicapés, aux apprentis, c’est à l’entreprise que l’argent est versé.
Cette évidence n’apparaît-elle pas ?
Pour ce concerne les lois travail, je me suis fait ma conviction, en tant que commère bien sûr. Je ne suis pas chercheuse au CNRS. Ce qu’il m’est apparu, c’est que la victoire des Conti a été un affront insupportable au patronat. C’était inadmissible, un camouflet trop voyant, et surtout un précédent dangereux. Le patronat s’est bougé, il a voulu qu’il soit impossible que des salariés aient les moyens de triompher, plus jamais. Il est inadmissible que des salariés lésés puissent à ce point se défendre, se rebiffer. Financièrement et moralement, la classe dominante ne peut pas admettre le principe. Du coup, nous voilà revenus à des temps reculés.
La guerre, la résistance, les Communistes, tout est rasé. On n’est plus en mesure d’opposer la force nécessaire. L’église catholique ne fait plus peur aux pauvres ouvriers, mais l’église cathodique joue à plein. Les télés de milliardaires matraquent à fond. Les Luc Ferry, Christophe Barbier, Cohn-Bendit , les Leborgne et toute la clique de vieux barbons bien poussés au cul par les jeunes loups de droite et d’extrême-droite (qu’ils soient du Figaro ou du RN, on les confond un peu).

15/02/2021 13:50 par Jean-Yves Leblanc

Et si, au lieu de se concentrer sur des détails de l’article de D. Muselet (petites erreurs chronologiques ou factuelles, débat sur le verbe clapir, proposition effectivement douteuse du salaire universel...), on s’intéressait à l’essentiel de son message :

 Le covid a été totalement instrumentalisé pour établir une dictature sanitaire qui n’a aucune raison de prendre fin.
 Macron règne donc en maître sans plus aucune opposition. Il va pouvoir achever en France la réalisation de l’agenda capitaliste mondialiste : suppression des libertés publiques de base et liquidation de tout ce qui est public ou social.

Peut-être qu’alors on pourrait se mettre à réfléchir au développement d’une vague de fond populaire basée sur la situation actuelle et donc articulée sur le cri de "Liberté". Enfin une opposition ! ... Que l’on pourrait diriger ensuite vers la défense et la reconquête des services publics et des lois sociales. Cette démarche serait à mon avis bien plus "marxiste" que tous ces regards de gauche qui se détournent pudiquement du quotidien de ce pays pour disserter sur la Chine ou l’Amérique du sud.

16/02/2021 13:51 par Xiao Pignouf

@JY Leblanc

Comme donneur de leçons, vous vous posez là.

Plaignez-vous auprès de l’auteure dont les articles sont fréquemment parsemés d’erreurs ou d’approximations qu’un clic vers Wikipédia suffirait à corriger. A croire que la dame ne se relit pas et envoie son premier jet. Moi, je trouve sain que les lecteurs et les lectrices du GS soient attentifs au contenu et appellent des rectifications. Quant au verbe "clapir", il n’y a pas de débat : juste une question et une réponse. Que tout cela soit trivial pour vous, ça vous regarde.

Cela dit, votre mécontentement devant tant de trivialité sous un article si fondamental n’a rien d’étonnant... c’est une petite musique qui vous plaît. M. Leblanc. Mais dire et répéter que le Covid représente une opportunité pour Macron, c’est, que ça vous plaise ou non, aussi sujet à débat.
,
Macron et le Covid sont deux désastres distincts jusqu’à preuve du contraire, interconnectés probablement, au bénéfice du premier certainement mais pas seulement : oui, parce que le Covid a mis un coup d’arrêt aux mouvements sociaux, mais moyennement concernant les Gilets jaunes, déjà en perte de vitesse et désunis début 2020. Non, parce que la réforme des retraites est reportée sine die. Oui, parce que le Covid a débarrassé Macron de toute opposition sur le terrain et que l’urgence lui permet de balayer d’un revers de la main toutes leurs contre-propositions. Il est tout à fait probable que pour une partie aisée de la population, terrée chez elle, il représente un rempart contre le Covid. Non, parce que la gestion calamiteuse du Covid tant au niveau national qu’européen ainsi que la pulvérisation de l’économie locale après 2 confinements et demie risquent de l’envoyer dans la cuvette de l’histoire en 2022. On comprend mieux qu’il perçoive la loi sur le séparatisme comme une bouée de sauvetage.

La question est de savoir au bénéfice de qui ?

Si, M. Leblanc, il y a une opposition. Et elle existe contre vents et marées, même médiatiquement et bien que tout soit cadenassé. Mais vous ne voulez pas la voir et encore moins lui donner ce crédit. C’est votre opposition qui n’existe pas, si tant est qu’elle ait jamais existé. En ce que me concerne, et vous avez le droit de ne pas être d’accord, lorsque Mélenchon se casse le cul à aller chez Hanouna, il fait oeuvre d’opposition, face à la monopolisation des idées d’extrême-droite dans les médias.

Se mettre à réfléchir ? On attendait plus que vous ! Mais j’aimerais bien savoir où va nous mener votre opposition de canapé...

Quant à « disserter » sur la Chine ou l’Amérique du Sud, au moins avons-nous le discernement de le faire sous les articles concernés, et si vous souhaitez postuler comme rédac’ chef au GS, ce n’est pas non plus l’endroit de le faire.

Ah oui, et ne prenez pas de haut sans les connaître des gens qui vivent aussi le quotidien de ce pays.

16/02/2021 23:49 par Vania

@JY Leblanc, Affirmer qu’il serait plus marxiste de ne plus "disserter "sur la Chine et l’Amérique latine est malicieux et faux.
Nous vivons Tous sur une même planète, sommes interdépendants, partageons la même atmosphère et tout événement négatif a des répercussions sur l’ensemble des Terriens (ex ; pandémies.. ). D’autre part,lorsque l’impérialisme terrorise une nation, envahit un pays, provoque famines et désarroi, manipule les informations, tout révolutionnaire a le devoir de s’informer, d’informer et de défaire les mensonges et manipulations. En effet, je vous rappelle que la solidarité et l’internationalisme font partie de la pensée marxiste !

17/02/2021 09:52 par Assimbonanga

Aux traits géniaux de Dominique Muselet, ne devrions-nous pas davantage préférer les déductions d’Annwn, la femme presque sans voyelles ?
Je recopie : "La démocratie avilit en abaissant les bons, c’est une tyrannie qui s’exerce par un mouvement de traction morale, de bas en haut ; elle fait descendre, elle empêche les meilleurs de s’élever, elle abat les têtes qui dépassent le niveau des médiocres, empêchant ainsi l’éclosion des types supérieurs."
Vous voyez, on peut toujours faire mieux.

17/02/2021 10:21 par Assimbonanga

Bien sûr qu’il faut s’intéresser à tout, à l’Amérique Latine, au Tibet, à la Chine. Mais SVP, regardons aussi du côté de l’Inde où flotte d’ailleurs le drapeau communiste où demeurent encore la faucille paysanne et le marteau prolétaire.
Il n’y a aucune justification à ce que France-Inter matraque ses auditeurs avec de la Birmanie ou du Navalny à chaque bulletin d’information tandis q’elle passe sous silence une répression policière et politique en Inde. La seule explication est une volonté supérieure, celle de ne diffuser que la pensée nord-américaine.
Pour nos chaînes nationales, l’expression "pro-démocratie" semble synonyme de "anti-communiste". France-info n’a de sollicitude que pour de sinistres individus comme Guaido ou Navalny. Lorsque les "rebelles" sont de nature socialisante ou communiste, on peut bien les réprimer sans que Carine Bécard ne s’offusque, c’est sans importance.
L’information existe et si France-Inter et France Télévision se taisent, ce ne peut être que par volonté délibérée.
 Libération : Manifestations. En Inde, des dizaines de milliers de policiers déployés face aux agriculteurs
 Libération : Répression. Inde : arrestation de Disha Ravi, cofondatrice de la branche locale de Fridays for Future
 Le Monde : Rakesh Tikait, le paysan qui défie le pouvoir indien
 France 24 : Inde : les militants soutenant les agriculteurs dans le viseur de la police
 Et même Le Figaro : Inde : une militante du mouvement de Greta Thunberg arrêtée pour « complot criminel »
 Reporterre : Dortoirs, cantines, crèches... Les paysans indiens révoltés créent une « république autonome »

17/02/2021 12:29 par Buffaud

Oui l’épidémie de COVID est totalement instrumentalisée, il faudrait être aveugle pour ne pas s’en rendre compte, et oui, elle est principalement mortelle pour les personnes âgées, tous les chiffres le prouvent même s’il est toujours possible de trouver un contre exemple isolé.
Si le capitalisme néo libéral n’avait pas conduit à fermer des milliers de lits d’hôpitaux en quelques années, à supprimer du personnel partout, à introduire la tarification à l’acte, les ARS, etc ... à supprimer le stock de masques, à ne pas commander à temps tests et vaccins.
Si l’on s’était concentré sur le traitement de la maladie sans influence des labos, sans influence de l’oligarchie (voir l’épisode de l’institut Pasteur de Lille, attendant depuis septembre que l’on débloque des crédits ...
Si les EPHAD, usines à fric, où se concentre le principal taux de mortalité, n’étaient pas dans un état lamentable.
Alors cette épidémie serait aussi bénigne en France qu’elle l’est dans d’autres pays, renseignez vous.
Quand au salaire à vie, il n’a de sens qu’avec l’appropriation totale des moyens de production, sans cela c’est de la foutaise.

17/02/2021 18:56 par Danael

Si j’ai bien compris votre commentaire Buffaud, l’épidémie de la Covid ne peut être instrumentalisée puisque vous sous-entendez par ailleurs que les politiques néolibérales ont poussé à l’extrême le démembrement de nos services publics et de nos industries. Donc cette pandémie n’est pas instrumentalisée. Selon moi, cette pandémie révèle tout au plus que le capitalisme financiarisé, par sa dynamique même, est source de nos maux. Nul complotisme ou instrumentalisation à y voir. Les atteintes à l’égalité et aux libertés ne se sont pas amplifiées par l’opportunité de ce passage de la Covid mais, bien avant, par une succession de décrets passés et récents du bloc bourgeois contre la classe ouvrière et ses droits, sans oublier la joie de ce bloc de pouvoir diviser pour mieux régner par d’absurdes surenchères sur le séparatisme, le même discours de jadis pour montrer du doigt les bons et les mauvais Français .

17/02/2021 21:10 par barbe

Il vaut mieux lire cela :
"Aux traits géniaux de Dominique Muselet, ne devrions-nous pas davantage préférer les déductions d’Annwn, la femme presque sans voyelles ?
Je recopie : "La démocratie avilit en abaissant les bons, c’est une tyrannie qui s’exerce par un mouvement de traction morale, de bas en haut ; elle fait descendre, elle empêche les meilleurs de s’élever, elle abat les têtes qui dépassent le niveau des médiocres, empêchant ainsi l’éclosion des types supérieurs."
Vous voyez, on peut toujours faire mieux."

Que d’être aveugle.
Nous ne sommes pas en démocratie, ni ne l’avons jamais été.
On le sera quand on votera directement les lois. On étant mis pour le peuple.

18/02/2021 07:20 par babelouest

@ Barbe
Je pense qu’il faut le prendre autrement : le Peuple via par exemple le RIC (je dis bien le RIC, où ce sont des citoyens qui déclenchent le processus sans influence des politiciens) définit un cadre, il élit des délégués qui dans ce cadre votent des lois d’application de ce cadre, et sont susceptibles d’être virés individuellement par les citoyens s’ils dérogent à ce principe ; après les ministres veillent à l’application de ces lois dans le détail, et eux aussi peuvent à tout moment être virés par les délégués. Étant le décideur en dernier ressort le Peuple par un RIC peut éventuellement refuser cette loi, même si le Conseil constitutionnel n’y a pas trouvé à redire. Le Peuple est AU-DESSUS même du CC, eh oui ! (pour clarifier, je remets ici ma proposition d’organigramme politique)

Dans cette proposition c’est bien le Peuple Souverain qui décide, toujours, même si pour s’alléger le travail quotidien il délègue le détail des décisions à prendre. Il est certain que cela implique que TOUS les citoyens se sentent concernés, parce que tout simplement ils le sont. Et là, à mon avis, on se rapproche bougrement d’une vraie démocratie.
© bab, hi hi

18/02/2021 09:29 par Assimbonanga

Depuis Sarkozy, l’intelligence prend de rudes coups. Islamo-gauchisme, séparatisme, déchéance de nationalité, l’obscurantisme progresse.
Pour quoi Samuel Paty est-il mort ? Le saura-t-on jamais ? En tout cas, il est mort fort à propos pour propulser la loi séparatisme. Mais en réalité, ce n’est ni l’islamisme ni le séparatisme qu’il faut museler. Cette loi sera un outil répressif précieux pour entraver toute forme de contestation. Syndicale, ouvrière, citoyenne : La loi « séparatisme » saborde la liberté associative.

18/02/2021 10:46 par Assimbonanga

Mais je suis sure, sure, qu’on nous prend pour des cons.
Ce n’est pas un hasard si, dès les années soixante, un rapport préconisait de fermer toutes les lignes ferrées secondaires et que ce rapport était réalisé par ministre dont la carrière se déroulait chez ELF.
Même procédés chez EDF. Privatisation de tous les services publics. SNCF, Veolia, Bouighes, ACCOR, Lafarge, Air France, ce sont toutes ces entreprises qui prennent les décisions, pas nous, pauvres petits cons qui nous illusionnons à rédiger des constituantes ou des conventions citoyennes. Ces grosses entreprises sont des multinationales qui se foutent pas mal de la souveraineté nationale et de l’intérêt général.
Encore une dizaine d’années à capituler et encaisser toutes les avanies et peut-être qu’alors certains estimeront justifié de faire couler le sang pour renverser la vapeur, comme dans les séries télé qui inventent des "terroristes écologistes", ce qui, jusqu’à présent est pure calomnie.
Jusqu’ici les militants écolo restent des gens purement pacifistes.
Mais ça pourra changer... et c’est probablement l’arrière-pensée des Darmanin et compagnie qui s’évertuent à créer des lois anti-associations...

18/02/2021 10:50 par barbe

Merci Babe... je le prends bien. Et peu importe le chemin ; nous sommes perdu si l’on ne sait pas où il faut aller. Montesquieu disait que la liberté c’était de savoir ce qu’il fallait vouloir. Or, qu’est-ce qu’on veut ? On veut que le peuple puisse exprimer sa volonté ; et pas seulement la déléguer tous les cinq ans, et ensuite il la boucle.
J’en ai juste assez des gens qui n’attaquent que les personnes, ou encore des seules postures critiques qui ne proposent rien, sinon la redite de ce qui a été essayé (une des rengaines ici : élisons plein de représentants, promis ça va marche ; mais sans voir ce qui manque : que le peuple vote directement les décisions qui l’engagent).
Soyons donc une force de proposition : demandons ce que l’on veut : voter les lois d’abord.
Puis reprendre la création de la monnaie par la puissance publique : fin immédiate du chômage.

19/02/2021 06:41 par alain harrison

Bonjour.
« « « demandons ce que l’on veut : voter les lois d’abord.
Puis reprendre la création de la monnaie par la puissance publique : fin immédiate du chômage. » »

Oui à court terme , et la fiesra, la liesse déjà vue nombre de fois, et puis...... Kaput, le retour au système dont justement le plein emploi est une des variables qu’il instrumentalise.

Le programme du CNR a vite pris le chemin du ravin, le long de sentier socialiste, remplacé par le chemin, la route puis l’autoroute capitaliste. Mais en un temps record la Cotisation a permis une expertise solide qui a fait ses preuves : c’est là que la question économique se pose : le nouveau paradigme économique et son fondement réel : établir un réseau de coopératives autogérées (décret ciblé). C,est ici que l’imagination entre en ligne ce compte (comme l’a démontré le libéralisme tout le long de l’autre siècle, mais qui s’essouffle. Il perd du terrain (encore impalpable) et se rebiffe. La crise 2008 a été un moment de consolidation, il faut bien l’admettre, mais son développement économique est surtout basé sur le virtuel, n’étant plus à même d’inventer de nouvelles institutions concrètes pour se soutenir. La pandémie arrive à point, elle permet au capitalisme de se parfaire dans le produit pharmacologique et une emprise sur le monde de la communication à travers les GAFAM. Donc en plus des BM-FMI....., des guerres par procurations en continuent (terrorisme induit oblige), des GAFAM, se rajoute la pharmaffairiste (ce qui peut donner du regain aux croyances versus la Connaissance accumulée et confirmée sur nos origines réelles).
Le nouveau pacte social, est le pan le plus important de la Constituante Citoyenne, car à long terme la condition humaine risque d’agir au même titre que l’argent à court terme (le système économique). Qu’est-ce qui a condamné la Cotisation,le contexte économique néo-libéral. Deux objets incompatibles (cotisation versus impôt et ci.) La Cotisation est le fondement du nouveau paradigme économique, et cela il faut le démontrer théoriquement. Heureusement il y a une expertise réelle. Va t’elle se perdre ? Cette question doit être répondu à "court terme, d’où ce troisième pan de la Constituante:le nouveau paradigme économique (se concentrer sur ce point, ne pas s’égarer). Le nouveau pacte social doit être une forme de culture générale partagé dans le respect des convictions diverses, le moyen terme. La Constituante Citoyenne sur les institutions (le pan central) ne peut se faire qu’ en deux temps, les décrets ciblés, puis les lois organiques encadré par la Constituante Citoyenne (élaboration de la Constitution__nécessairement revue dans le temps en fonction de l’Alternative)
Bon à court terme, en effet, il faut absolument reprendre la création de la monnaie par la puissance publique, mais dans le cadre d’une Constituante Citoyenne cohérente. Mais cela dera se faire par décret (la loi suivra dans le temps).
Mais, il faut penser à ce que cette démarche soit avaliser par un pan significatif de peuple. Nous verrons la tollé UE-EU et toute la sphère du système financier(BM et ci.) crier au sacrilège. De même la communauté internationale (les 50 pays sur 190) crié à l’horreur du communisme (ils ont tellement peu d’arguments).

Il est impératif de réfléchir sur la Nature de la mentalité du vieux monde ( la techno n’est qu’un masque ) et la Nature inconnue de la nouvelle mentalité. Ce n’est pas un changement de façade, mais une mutation dont il s’agit, Et ici, il faut méditer sérieusement.

Nous avons un cerveau, un accès furtif à l’intelligence (on peut appeler ça une vision, ou encore comme le compte du sage qui, je vais chercher l’eau à la rivière. une illumination, et je rapporte l’eau à la maison. Le changement de mentalité, ne peut qu’être qu’un changement de nature. Une sorte de mutation sur le plan de l’articulation mentale.
Krishnamurti : changer de direction.

L’idéologie est une aide, elle peut devenir l’entrave, tout dépend de sa juste place. Aurobindo : la religion fut une aide, elle est devenu l’entrave.

19/02/2021 16:46 par Auguste Vannier

@alain harrison
Vous décrivez ce que JL Mélenchon à théorisé sous le concept de Bifurcation.
Et le plus intéressant c’est que le projet-programme L’Avenir en Commun s’efforce de concrétiser la théorie dans des mesures précises et cohérentes à prendre dans tous les domaines.

19/02/2021 20:08 par eris

Hum... Bien j’ai parcouru les commentaires dont l’intérêt est les corrections des incohérences de l’article, ce qui est très bien, intéressant. Puis ensuite plusieurs sujets sont abordés. Je vais donc donner mon avis.
Mélenchon chez Hanouna : J’ai deux collègues qui me bassinne avec ce crétin le matin, bon je ne dis rien, je ne regarde pas mais ce fut une agréable surprise d’entendre, enfin, des paroles qui pour une fois évite de fustiger son prochain.
C’est en cela que la stratégie de JLM est payante. Son but , comme il l’a affirmé étant de faire concurrence à F2 ce qui a parfaitement fonctionné. Il a pu ainsi capter l’attention, surtout les jeunes, donc je pense que cela est positif.
Islam : Pour moi il n’y a pas d’islam politique, il y a une religion instrumentalisée par d’une part par les terroristes d’autre part par les médias. Il n’y a qu’une chose à faire combattre le terrorisme en y mettant des moyens (gros) appropriés. Le reste est de l’hystérisation à outrance aves laquelle des trous du cul se font du pognon. Nous n’avons pas de problèmes avec les religions dans ce pays même si de tout temps certains essaient de nous faire gober je ne sais quel atteintes à notre "culture" ha ha ha. Non ce pb a été réglé en 1905. Je dis reste bien tranquille avec tes dogmes à la con et vis ta vie.
Pandémie : Déjà le mot, je ne l’entend pas. Une pandémie se chiffre par millions de décès (par pays) or à l’échelle mondiale c’est peanuts. On utilise ce principe de précaution à la con pour confiner des gens. tout ce qui concerne une démarche cohérente a été oublié. On nous parle de vaccin mais pas de traitement. C’est comme si vous attrapez la grippe et que l’on vous vaccine direct. N’importe quoi !!! Donc de ce point de vue l’on peut considérer le niveau de nos dirigeants, des (tout) petits technocrates.
Ils sont décomplexés au possible, anti démocratique au possible. j’entend "ho là là les pauvres vieux dans les HEPAD". Je vais vous dire que déjà je les appelle "les anciens" ce qui dans mon esprit n’est pas la même chose. Ensuite je suis dans le dernier quart de ma vie (60 bientôt) et je ne programme pas ma vie pour terminer dans un merdier pareil, exploité encore et toujours avec aussi ceux qui bossent là dedans. Les gens qui vont dans ces trucs n’ont pas de tripes, pas de dignité. Je dis ça parce qu’ils ont été "jeunes" qu’il ont accompli des choses et alors où se trouve leurs amour-propre ? leurs libre-arbitre. Pour ma part, je n’ai qu’un problème, c’est trouvé le produit qui va bien quand je saurai que je devient dépendant pour faire le grand saut.
Les HEPAD les plus touchés, bah oui évidemment, enfermez une centaine d’humains dans un local et vous verrez qu’en peu de temps les virus se développeront. Des centaines d’animaux enfermés = virus. Des forêts dézinguées= virus.

Quand j’étais jeune, des anciens m’ont dit "on va droit dans le mur" ouais c’est confirmé. J’ ai fait avec mes moyens, je me suis clashé avec énormément de monde, en premier lieu mon entourage, puis des syndicats, des partis politique, des associations. Tout ceux là n’ont pas voulu sortir du système, ils ont préféré la fuite en avant, ne pas voir,ne pas comprendre. L’on nous parle de peuple mais le peuple est cela avec à plus bas étage faire sa vie en regardant si le voisin a la plus grosse (maison, voiture) je vous vois venir hin hin hin. C’est scabreux hein ? Heureusement je tiens grâce à des gars comme Vivas, Mingus, Dedjad, JLM, qui ont les corones pour avancer vers la lumière.

20/02/2021 15:09 par cunégonde godot

M. Macron détruit méthodiquement la France en se servant copieusement dans l’ahurissant tas de bouse pseudo-conceptuelle empilé depuis des lustres par l’idéologie "degauche". Et ça marche du feu de dieu. Une des plus belles inepties "degauche" : l’aumône "salariale" à vie (le salaire à vie). Nul doute que M. Macron, et d’autres, l’ont déjà notée dans leur agenda...

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