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« Pour tout ce qui est contre, contre tout ce qui est pour »

Exclusif : la déclaration liminaire de Macron au deuxième débat télévisé du 4 avril 2017

Pierre Dac* disait : « Un bon discours ne doit être basé sur rien, tout en donnant l’impression d’être basé sur tout ». Il en fait la démonstration dans ce texte, très légèrement amélioré (passages en italiques et entre crochets) afin d’être adapté au style macronien.

« Mesdames, Messieurs,

Les circonstances qui nous réunissent aujourd’hui [dans un monde instable et dangereux] sont de celles dont la gravité ne peut échapper qu’à ceux dont la légèreté et l’incompréhension constituent un conglomérat d’ignorance [que je sais absent de ce plateau] que nous voulons croire indépendant de leurs justes sentiments.

L’exemple glorieux de ceux qui nous ont précédés [je pense à Louise Michel, Jules Ferry, Jean Moulin, De Gaulle, Pompidou, Rothschild] dans le passé doit être unanimement suivi par ceux qui continueront [sans céder au sectarisme] dans un proche et lumineux avenir [rassembleur, de Jeanne d’Arc à Guy Môquet], un présent chargé de promesses [et de réformes] que glaneront les générations futures délivrées à jamais des nuées obscures [et passéistes] qu’auront en pure perte essayé de semer sous leurs pas les mauvais bergers [et je ne vise personne, ni à gauche, ni à droite] que la constance et la foi du peuple en ses destinées rendront vaines et illusoires [grâce à l’union de tous, au-dessus des clivages idéologiques et des choix des costumes] .

C’est pourquoi je lève mon verre [d’une main, puis de l’autre] en formant le vœux sincère et légitime de voir bientôt germer [sans entraves partisanes qui empêchent d’aller résolument de l’avant] le froment de la bonne graine [mais je ne rejette pas la mauvaise graine, je veux discuter avec les unes et les autres] sur les champs arrosés de la promesse formelle [et novatrice] enfouie au plus profond de la terre nourricière [qui est notre bien commun, quels que soient nos choix politiques], reflet intégral d’un idéal [moderne] et d’une mystique [nouvelle] dont la liberté et l’égalité sont les quatre points cardinaux en face d’une fraternité massive, indéfectible, imputrescible et légendaire. »

Pierre DAC*, 24 septembre 1972 à Meulan (78) et Vincent MORET.
*Fondateur du M. O. U. (le Mouvement Ondulatoire Unifié), ancêtre de « En Marche ».

EN COMPLEMENT. Après le discours.

Les invités applaudissent à tout rompre et surtout, Robert Hue, Pierre Bergé, toute la rédaction de BFMTV, deux douzaines de députés PS, Bertrand Delanoë, Patrick Braouezec, Bernard Kouchner, Daniel Cohn-Bendit (assis à côté d’Alain Madelin), François Bayrou, Pierre Arditi, Gérard Collomb, DSK, Jean-Marie Cavada, Claude Bartolone, Pierre Gattaz (accompagné de Laurence Parisot, du bureau du MEDEF et d’une vingtaine de banquiers), François de Rugy, Barbara Pompili, Alain Minc, Dominique de Villepin, Philippe Douste-Blazi, Xavière Tibari, Jacques Attali, Jean-Yves Le Drian, Geneviève de Fontenay, Line Renaud...

Dans les coulisses, Stéphane Le Foll, Manuel Valls, Ségolène Royal se tiennent debout, alternativement sur une jambe puis sur une autre, devant François Hollande, assis le cul entre deux chaises.

Les vigiles expulsent violemment Benoît Hamon en le traitant de « Léon Blum », de « Mitterrand » et même de « Jaurès ». Sur le trottoir, le malheureux candidat du « futur désirable » harangue les passants pour qu’ils ovationnent le président sortant, mais tous s’éloignent, sauf Jean-Luc Mélenchon qui lui dit : « Viens chez moi, il y a du feu ». L’ancien ministre PS refuse et rentre seul chez lui où sa compagne (facétieuse) l’accueille d’un primesautier « Te voilà Revenu ! » que ses filles complètent par un sonore « Universel !  ». Et toute la maisonnée de rire.

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1914-1918 La Grande Guerre des Classes
Jacques R. PAUWELS
Dans l’Europe de 1914, le droit de vote universel n’existait pas. Partout, la noblesse et les grands industriels se partageaient le pouvoir. Mais cette élite, restreinte, craignait les masses populaires et le spectre d’une révolution. L’Europe devait sortir « purifiée » de la guerre, et « grandie » par l’extension territoriale. Et si la Première Guerre mondiale était avant tout la suite meurtrière de la lutte entre ceux d’en haut et ceux d’en bas initiée dès 1789 ? C’est la thèse (…)
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