Aujourd’hui il y a des parents qui cherchent leurs enfants et peut-être que ceux-ci se trouvent en dehors du pays, nous a indiqué Francoise Gruloos, représentante UNICEF dans la nation caribéenne.
A la suite une note nettement plus positive : le Ministère de l’Éducation haïtien cherche à rouvrir les classes de la ville au plus tard au début avril, mais cela nécessite la levée de divers obstacles dans la grande ville dévastée.
Une experte de l’UNICEF s’inquiète du trafic d’enfants en Haïti
Port au Prince, 25 février - La représentante de l’UNICEF en Haïti, Françoise Gruloos, a qualifié d’inquiétant le trafic d’enfants après le tremblement de terre, bien qu’il soit encore impossible de quantifier le nombre de petits sortis du pays.
« Il y a beaucoup de mouvements d’enfants, c’est très inquiétant, parce qu’il y a des personnes qui oublient que l’enfant a un papa, une maman ou les deux », a déclaré la fonctionnaire à l’agence Prensa Latina.
Aujourd’hui il y a des parents qui cherchent leurs enfants et peut-être que ceux-ci se trouvent en dehors du pays, a précisé Gruloos.
Les autorités haïtiennes tentent de rouvrir les classes à Port-au-Prince
Port-au-Prince, 26 février - Le Ministère de l’Éducation haïtien cherche à rouvrir les classes de la ville pour début avril au plus tard, mais cela nécessite la levée de divers obstacles dans la grande ville dévastée.
"L’idée est que ces enfants peuvent continuer les études et finir à la fin août, a déclaré à Prensa Latina Fralsramtz Casseus, chef de cabinet du Ministre de l’Éducation.
Cela va demander beaucoup d’actions, parmi celles-ci faire renvoyer les enfants aux écoles, ce qui suppose un travail préparatoire.
"Le plan du ministère est de nettoyer en premier les lieux où étaient situées les écoles, pour mettre des tentes, pour cela il y a beaucoup d’organisations qui travaillent actuellement avec le Ministère de l’Éducation", a indiqué le fonctionnaire.
http://www.primitivi.org/spip.php?article252