L’association états-unienne Animal Welfare Institute a salué, la fin de la commercialisation à New York du foie gras, « nourriture de luxe inhumaine ». Les grandes chaînes de fast food se marrent ainsi que les fabricants de missiles, avions de combat, balles de mitraillettes qui n’ont rien de cruel puisque cela n’affecte que les chairs d’hommes, de femmes, d’enfants….
En 1881 déjà, Paul Lafargue, gendre de Karl Marx, fustigeait l’hypocrisie nauséabonde des sociétés qui protègent « les chiens, les chats, les moineaux, etc. », en restant muettes sur « le pigeon shooting (le tir au pigeon) où l’on blesse et mutile des milliers de pigeons apprivoisés, pour l’amusement de quelques aristocrates imbéciles… ».
Ce zèle animaliste voulait ignorer que, « pour faire des profits, c’est-à-dire pour voler, il est permis aux bourgeois de torturer des être humains dans les bagnes capitalistes et de les empoisonner avec des produits falsifiés. La fin sanctifie les moyens ».
Pfff ! J’ai cauchemardé : des millions d’enfants mouraient de faim tandis que des activistes moralement hémiplégiques, intellectuellement éborgnés, ne voyaient partout que des toreros avec un voile sur la tête. Plus loin, des viragos brandissaient des pancartes : « Torero.e.s assassin.e.s », « les oie.e.s avec moi.e. ».
Théophraste R. Auteur de la fameuse thèse : « Les végan.e.s et l’humour.e. » et du fascicule (épuisé) : « Comment lancer des ba-balles au chien-chien pour lui voler sans risque sa pâté ? ».