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L’art du possible - la position des communistes face à l’invasion russe de l’Ukraine.

« Ce à quoi nous assistons depuis le 24 février est un retour à l’âge des impérialismes et des colonies » déclara le président français Emmanuel Macron, le mardi 20 septembre 2022, à l’Assemblée des Nations Unies. Dénonçant l’invasion du territoire ukrainien par l’armée russe, le dirigeant occidental singeait une posture antiimpérialiste qu’il savait probablement lui-même hypocrite. Les interventions en Irak, Afghanistan, Libye, Syrie, pour ne citer que les plus récentes, étaient volontairement oubliées. La colonisation israélienne de la Palestine, effacée. Comme persuadée que l’amnésie sélective touchait toutes les nations du monde, la propagande de guerre occidentale se déversait à la tribune et la Russie devait éclipser toute l’histoire militaire récente des Etats-Unis et de ses alliés de l’OTAN.

Mais le sujet de « l’impérialisme russe » s’est également invité dans la gauche européenne, y compris la plus radicale. Une discorde a même vu le Parti communiste de Grèce s’opposer à son homologue russe sur ce thème (1). Le premier, rejetant l’invasion russe, a amplement critiqué la position du second, favorable à celle-ci. Dans l’un de ces communiqués, le parti grec affirmait ceci : « Le KPRF, tout en soulignant uniquement les grandes et indiscutables responsabilités des autres puissances impérialistes - USA, OTAN, UE - dans le "fascisme libéral", comme il appelle ces puissances, ne dit rien des responsabilités de la bourgeoisie russe » (2). En réponse, le KPRF déclarait cela au mois de mars : « En termes de théorie marxiste, le conflit militaire en Ukraine ne peut être décrit comme une guerre impérialiste, comme nos camarades (Grecs, ndlr) le prétendent. Il s’agit essentiellement d’une guerre de libération nationale du peuple du Donbass. Du point de vue de la Russie, il s’agit d’une lutte contre une menace extérieure à la sécurité nationale et contre le fascisme » (3).

Le philosophe Stathis Kouvelakis notait dans un article publié en mars, dans la revue Contretemps (4), que la guerre en Ukraine avait dessiné une fracture entre les partis communistes sur une base presque géographique : les partis d’Europe de l’Ouest, majoritairement hostiles à l’invasion russe, et ceux des pays du Sud, plutôt « bienveillant » à l’égard de Moscou. Une dissonance qui s’explique par différents facteurs historiques et politiques, mais aussi par le rapport de force médiatique qui existe dans chaque pays et détermine le discours dominant. Mais qu’en est-il sur le terrain de guerre lui-même ?

Donetsk, 5 juin 2022. Sur l’immense Place Lénine, nous attendons Boris Litvinov, secrétaire général du Parti communiste de la République populaire de Donetsk (RPD) (5). C’est vêtu d’un uniforme vert de camouflage que l’homme se présente à nous. Sur chaque épaule, un écusson. Le drapeau de l’URSS sur l’un et la lettre « Z » (symbole du soutien à l’intervention russe) sur l’autre. « J’ai abandonné le costume et la cravate, car avec les tirs, on est amené à se jeter par terre quotidiennement maintenant » explique le militant de 68 ans. La recrudescence du conflit a effectivement fait de la ville une cible privilégiée de l’artillerie ukrainienne, désormais dotée d’armement moderne lui permettant de frapper l’ensemble de l’agglomération. Chaque jour, matin midi et soir, le bruit des détonations résonne dans les rues. Sans grande surprise, M. Litvinov confirme le soutien de son organisation à l’égard de la décision de Moscou, rappelant que 76 membres du parti sont mobilisés dans l’armée de Donetsk. « Bien sûr, nous sommes pour la paix, mais toutes tentatives de pourparlers ont échoué ». Renvoyant la faute à l’ennemi, il explique que « l’Ukraine n’est plus un pays souverain, c’est un instrument » qui obéit aux politiques dictées par les Etat-Unis et l’OTAN. « Tout était prêt pour que Kiev lance une offensive et détruise notre république, combien de temps aurions nous pu tenir sans la Russie ? ».

Cet argument d’une offensive ukrainienne imminente que l’intervention militaire russe aurait empêché a été exposé plusieurs fois sur place et par différents interlocuteurs. On le retrouve également dans les communiqués du KPRF lorsqu’il affirme qu’en « décembre 2021, la Russie a reçu des informations sur les projets de l’OTAN de déployer des troupes et des bases de missiles en Ukraine » (6). S’il est vrai que des alertes de ce type sont publiées dans la presse bien avant le 24 février 2022 (date de l’invasion) elles sont surtout évoquées par le côté russe. La journaliste russo-américaine Anna Arutunyan publiait même, le 6 janvier 2022, un article au titre évocateur dans le média d’opposition The Moscow Times : « Pourquoi la Russie a peur d’une offensive ukrainienne ». Elle y dénonçait l’aveuglément occidental vis à vis d’une possible réaction violente de la Russie. « À l’approche des pourparlers bilatéraux sur la sécurité du 10 janvier entre la Russie et les États-Unis - et sans que l’on sache vraiment comment les exigences irréalistes de la Russie en matière de sécurité pourraient déboucher sur un quelconque accord - un calcul russe possible est absent de l’analyse occidentale des intentions de Moscou. Le Kremlin pense en effet que l’Ukraine envisage de s’emparer militairement de la Crimée et du Donbass - où les séparatistes soutenus par la Russie occupent des territoires depuis près de huit ans maintenant - et Moscou évalue donc les options qui lui permettraient d’anticiper une offensive potentielle » (7).

Rien (pour l’instant) ne semble confirmer de manière unanime que Kiev envisageait réellement une reprise du Donbass par la force dans les jours qui précédaient « l’opération spéciale ». Sans doute sera-t-il nécessaire d’attendre que la poussière de la guerre retombe (dans quelques années) pour en connaître tous les enjeux et les secrets. Néanmoins, l’éventualité d’une réponse violente de Moscou suite à la progression de l’OTAN dans la région a été plusieurs fois documentée et rappelée par différents acteurs politiques, y compris états-uniens. Mais pourquoi cette question est-elle si importante ? Parce qu’une réponse viendrait ajouter un élément permettant d’identifier la nature de l’intervention militaire russe. Est-ce une simple invasion mue par l’appât du gain ou bien est-ce une opération défensive ? Le gouvernement russe est-il réellement en train de libérer le Donbass ou vise-t-il à s’approprier les richesses de la partie orientale et méridionale de l’Ukraine ? En quelques mots, la Russie est-elle impérialiste ?

« La Russie est un pays capitaliste, oui ! Mais elle n’est pas impérialiste ! » tranche Boris Litvinov quand on lui pose la question. « La Russie n’est pas en train de conquérir des espaces, elle reprend les territoires perdus à cause de la désintégration de l’URSS, alors bien sûr dans ces territoires nous y sommes tous, capitalistes, communistes, sociaux-démocrates… et nous nous débrouillerons entre nous ! Mais avant, il nous faut vaincre le fascisme ». Pour le dirigeant communiste, le pragmatisme est de mise. Conscient que la défense du Donbass regroupe un amalgame de protagonistes, il préconise une progression par étapes. « Peut-on faire une révolution socialiste en Russie demain ? Non. Peut-on mettre les communistes au pouvoir ici ? Non plus. Peut-on détruire le fascisme ? Oui, ça nous pouvons le faire ». La stratégie visant à faire une alliance de circonstance entre les forces révolutionnaires et les forces conservatrices pour la défense d’un territoire ou d’un Etat n’est pas chose nouvelle dans l’histoire du mouvement communiste. La Guerre civile espagnole, qui débuta en 1936, en est l’un des exemples les plus emblématique. Le Parti communiste d’Espagne, favorable à une victoire militaire préalable à « la révolution » s’opposa au puissant mouvement anarchiste qui, souhaitant la concrétisation immédiate des objectifs révolutionnaires, finit par fissurer le camp républicain. De même, les guerres de libération nationales du tiers-monde ont été marquées par des alliances entre bourgeoisies nationales naissantes et éléments socialistes. Le théoricien communiste Mao Tsé Toung définissait cette réalité comme « la loi de la contradiction », en prenant précisément l’exemple de la guerre : « Quand l’impérialisme lance une guerre d’agression contre un tel pays, les diverses classes de ce pays, à l’exception d’un petit nombre de traîtres à la nation, peuvent s’unir temporairement dans une guerre nationale contre l’impérialisme ». Toutes les autres contradictions entre la classe dominante et la classe exploitée de ce même pays « passent temporairement au second plan et à une position subordonnée ».

Ces contradictions internes, Boris Litvinov les connaît très bien. 8 juin 2022. Le dirigeant communiste se rend dans la petite ville de Volodarskaye, anciennement Nikolskaye. Depuis que celle-ci a été prise par les troupes de Donetsk et russes, elle a retrouvé son nom datant de l’époque soviétique. L’homme a rendez-vous avec une dizaine de personnes, hommes et femmes, tous membres du Parti communiste d’Ukraine, réunis dans une salle prêtée par les autorités nouvelles et située dans le bâtiment central de l’administration de la ville. « Vous allez désormais intégrer le Parti communiste de notre république de Donetsk » annonce-t-il à son auditoire dont la plupart ont des cheveux grisonnants. Condamnés à une sorte de semi-clandestinité depuis le bannissement de leur organisation de la vie institutionnelle publique en 2015 (8), les militants et militantes ont dû faire profil bas dans une Ukraine gouvernée par les forces nationalistes de droite. « On ne pouvait plus commémorer le 9 mai, ni sortir le drapeau rouge » raconte l’un d’eux. « En 2014, lorsque nous avons compris que ceux de Maïdan prendraient le contrôle ici, je suis venu une nuit avec des camarades en voiture sur la place Lénine et nous avons dérobé le buste de celui-ci ! Nous ne voulions pas qu’il soit fondu. Nous l’avons caché chez moi pendant 8 ans ! ».

Tous assis autour d’une table, ils écoutent Boris Litvinov résumer le rôle des communistes de Donetsk dans l’élaboration de l’indépendance de la petite république rebelle. Celui-ci explique en toute honnêteté les difficultés auxquelles ils se heurtèrent durant toutes ces années, y compris (et surtout) dans le rapport de force avec les autres tendances politiques présentes chez les séparatistes. Boris ne dissimule rien. Le PC de Donetsk, qui disposait de 15 députés au sein du gouvernement autoproclamé en 2014, a vu ce nombre se réduire à 3, puis à plus rien. Il a été expulsé des instances de décisions de la RPD, harcelé et même victime d’un attentat à l’explosif dans ses locaux pour l’empêcher de participer aux élections. Car bien qu’ayant joué un rôle premier dans la lutte pour l’indépendance, il était hors de question de laisser la RPD devenir une république socialiste. Le petit groupe de communistes d’Ukraine, qui venaient d’échapper à huit années « d’occupation fasciste » découvraient le visage complexe de ses « libérateurs ». Pourtant, malgré ces adversités, le soutien à l’intervention militaire russe reste intact. Défi supplémentaire à venir, l’intégration des quatre oblasts ukrainiens au sein de la Fédération de Russie, officialisée le 30 septembre dernier, risque d’entrainer l’intégration, à son tour, du Parti communiste de Donetsk au sein du KPRF. Certes, la situation politique en Russie est moins défavorable que dans l’Ukraine Post-Maïdan (le Parti communiste n’est pas interdit en Russie), la marge de manoeuvre y est plus grande, bien que la guerre a sans doute contribué à la réduire très récemment. Les années auparavant, le KPRF avait plusieurs fois dénoncer des fraudes électorales à son encontre ainsi qu’une répression policière contre ses militants (9). Ce qui ne l’empêche pas aujourd’hui non plus de serrer les rangs et de faire bloc autour de l’exécutif dans son affrontement avec l’OTAN. Ces décisions relèvent-elles du compromis ou de la trahison ? Qui reprocherait aux communistes du Donbass d’accueillir avec soulagement une force militaire, même provenant d’un Etat capitaliste, venu desserrer l’étau imposé par l’armée ukrainienne durant plusieurs années ? Et qu’importe si plusieurs intérêts se chevauchent, « la politique, c’est l’art du possible », souligne Boris Litvinov.

Mais depuis la France, quelle position ? Car les communistes font face, ici, à une situation plus complexe qu’à l’accoutumée. Ce n’est pas au sein du pays envahi que se construit une force de résistance antiimpérialiste hétérogène, mais depuis l’Etat envahisseur. Est-ce même possible ? Pour envisager une telle anomalie il est nécessaire de faire une lecture de l’invasion ukrainienne dans le temps long, la considérant comme une bataille appartenant à une phase de guerre plus large qui, elle, se résume par une offensive patiente à l’encontre de la Russie. Mais ce postulat débouche-t-il obligatoirement sur un soutien à l’invasion russe et à faire le « jeu du Kremlin » ? Nous l’avons vu plus haut, aucun parti communiste ne s’est déclaré en faveur d’une victoire russe (à part le KPRF et le Parti communiste de la RPD). Tous exigent, au minimum, une désescalade du conflit et une reprise des négociations. Pour plusieurs formations du continent, la situation actuelle est d’ailleurs plus proche du conflit entre puissances coloniales de 1914 que de celui entre l’Allemagne nazie et l’URSS. « Que personne ne se batte sous le drapeau d’un autre » s’exclamait le Parti communiste des travailleurs d’Espagne (PCTE) dans l’un de ces communiqués. « En ces temps difficiles, comme à l’époque de la première guerre mondiale, la bourgeoisie des différents pays nous propose de choisir un camp. Aujourd’hui, comme à l’époque, la classe ouvrière n’a pas de camp à choisir dans la dispute entre nos exploiteurs et nos exploités » (10). Mais certaines voix appellent, à l’instar des communistes du Donbass, à une prise de position plus claire en faveur d’une défaite ukrainienne. Ou plutôt de l’OTAN. Sur le blog « réveil communiste » dont il est l’animateur, Gilles Questiaux écrivait ceci au mois de mars 2022 : « Ce n’est plus le moment pour les forces de progrès et pour la gauche occidentale de larmoyer sur le thème "quelle connerie la guerre", de se cacher derrière des linges jaunes et bleus et de renvoyer dos à dos "deux impérialismes" ; il n’y en a qu’un », notant que « par une ruse de l’histoire, le réactionnaire anticommuniste Poutine est devenu l’agent d’une possible défaite majeure de l’impérialisme colonialiste et suprématisme » (11). Comme on arrache un voile devant des yeux, le militant rappelait à qui voulait bien le lire que la position du « ni Poutine, ni OTAN » ne saurait retenir et dissimuler encore très longtemps le dilemme qui se profile : « ou Poutine, ou l’OTAN ». Car s’il est certain que quelque soit l’issue du conflit le peuple ukrainien a déjà perdu, le gagnant, lui, reste à découvrir. Parmi toutes les conclusions possibles (donc réalisables), laquelle serait la plus « favorable » aux militants et militantes antiimpérialistes ?

Loïc Ramirez

Photos d’Erwan Briand.
Photo 1 - logo) Écusson soviétique sur la veste de Boris Litvinov / Juin 2022
Photo 2) Boris Litvinov, sur la Place Lénine à Donetsk / Juin 2022
Photo 3) Réunion des militants communistes à Volodarskaye, avec Boris Litvinov / Juin 2022

(1) https://hojasdebate.es/organizaciones/declaracion-partido-comunista-federacion-rusa/

(2) https://hojasdebate.es/organizaciones/declaracion-partido-comunista-federacion-rusa/

(3) https://cprf.ru/2022/05/in-ukraine-russia-is-fighting-neo-nazism/

(4) https://www.contretemps.eu/ukraine-anti-imperialisme-achcar-kouvelakis/

(5) L’homme avait déjà été interrogé par l’auteur, pour le site Le Grand Soir. Voir l’article : https://www.legrandsoir.info/republique-populaire-de-donetsk-l-occasion-manquee.html

(6) https://cprf.ru/2022/03/russias-military-operation-in-ukraine-what-is-it-all-about/

(7) https://www.themoscowtimes.com/2022/01/06/why-russia-fears-a-ukrainian-offensive-a75984.

(8) https://www.amnesty.org/fr/latest/press-release/2015/12/ukraine-communist-party-ban-decisive-blow-for-freedom-of-speech-in-the-country/

(9) https://www.dw.com/es/comunistas-rusos-protestan-por-detenciones-de-seguidores/a-59405242

(10) https://www.pcte.es/comunicados-centrales/declaracion-del-buro-politico-del-pcte-no-a-la-guerra-imperialista/

(11) http://www.reveilcommuniste.fr/2022/02/ou-l-otan-ou-poutine-pas-d-autre-alternative-pour-le-moment.html

COMMENTAIRES  

02/11/2022 16:36 par Mf

Excellent texte
"De même, les guerres de libération nationales du tiers-monde ont été marquées par des alliances entre bourgeoisies nationales naissantes et éléments socialistes."
Avec l’affaiblissement occidental, la bourgeoisie nationale pourrait retrouver de la force chez nous aussi .
Il serait temps que les révolutionnaires français prennent en compte le rapport de force et le réalisent enfin plutôt que, comme trop souvent, courtiser sans cesse les pro-UE pro-Ukronazis qui ont tombé le masque, c’est à dire le camp atlantique.
UPR, génération frexit, solidarité et progrès, gauche du pcf, prcf, pardem, tous ensemble pour la sortie de l’ue et de l’otan. Pourquoi n’y a-t-il toujours pas de rencontre commune ? Un front commun ? On est au bord de l’anéantissement nucléaire !

02/11/2022 20:12 par Geb

C’est bien d’avoir l’opinion des Communistes du Donbass sur le sujet. Ainsi que quelques éclaircissements sur leurs relations avec les autres forces présentes dans les Républiques.

Opinion qui n’est pas obligatoirement similaire à celle des Communistes du KPRF russe qui eux sont dans d’autres contextes plus politiques et moins militaires.

Simplement on retrouve là-bas en plus létal les mêmes clivages qu’ici quand il s’agit de lutter contre un ennemi commun en compagnie d’autres victimes potentielles qui n’ont pas la même vision de classe. Là bas les Communistes ont été mis rogressivement à l’écart mais faut aussi pas négliger qu’au début de la révlte plusieusr leaders monarchistes et nationalistes du Donbass, dont Strelkov, unde spremeirs à prdnre els armes à Slaviansk ont été eux aussi mis à l’écart.

J’ignore par qui mais on peut aussi imaginer. Mai ça on en reparlera après... S’il y a un "après".

Ce qui est certain c’est que la Russie doit maintenant passer à une vitesse supérieure au risque que si elle stagne dans des actions erratiques ça soit à l’intérieur qu’il y ait incompréhension.

J’ai trouvé cette page du magazine russe Reporter qui traduit automatiquement ses parutions dans plusieurs langues ;

Et elle semble bien décrire la politique à venir des deux prochains mois. La traduction automatique sst dans un traès mauvais Français mais elle traduit bien l’ambiance qui prévaut actuellement dans les chancelleries. Le journaliste a juset "oubliéé" de citer parmi les prochaines pénurie organisées le carburant nucléaire pour les nouveaus géérateurs d’énergie américains et occidentaux. Le "HALUS destiné au surgénérateurs. Carburant dont la production est à 90% l’exclusivité de la Russie.

https://fr.topcor.ru/29043-glavnoe-oruzhie-rossii-v-protivostojanii-s-zapadom-putin-zadejstvuet-5-dekabrja.html

J’imagine que ce quon va se prendre dans les dents d’ici quelques mois çà va être particulièrement pas bon pour le populo.

Et il serait peut-être temps de commencer à réfléchir à adopter une vision politique commune face à l’ennemi, sinon de classe, mais systémique certainement contre la Classe ouvrière qu’ont adoptée nos Camarades du Donbass.

Sinon d’ici l"an prochain, l’Ulkraine ça sera nous. Ils forment déjà nos futurs Azov ici et à l’EUROGENFOR sous prétexte de former les vrais pour là-bas.

Alors je sais pas qu va se réveiller en premier mais si on attend Fabien Roussel on sera déjà dans un Camp de concentration avant qu’il ait ouvert les yeux. En admettant qu’on le retrouve pas dans un mirador derière les jumelles...

02/11/2022 21:25 par Chklakla

En tant que communiste Français j’espère une victoire russe sur l’hégémonie atlantiste. Il en va de la sauvegarde de notre modèle social. Si l’OTAN l’emporte : l’américanisation de notre société deviendra totalitaire. En revanche si Poutine l’emporte : il sera permis d’imaginer une sortie du capitalisme. Non pas grâce à Poutine mais grâce à la défaite du camp atlantiste.

02/11/2022 21:51 par bostephbesac

Tout à fait d’ accord avec vous, MF . D’ ailleurs, UPR et Solidarité et Progrès ont déjà eu des contacts . Il faudrait aller plus loin en créant un bloc, et que ces 2 partis (unis ou alliés (au moins)) aient aussi des relations/contacts avec le PRCF, voire "la gauche du PCF" . Restera cependant un problème de taille : le traitement par les medias/merdias !

02/11/2022 22:58 par Mf

@bostephbasac

N’attendons rien des médias ni des élections. Ce qui compte, c’est qu’une fois un tel front créé, il y aurait une perspective politique pour le mouvement social, dont les gilets jaunes et une meilleure organisation. C’est ce qui nous manque.

03/11/2022 09:06 par Danael

Et il serait peut-être temps de commencer à réfléchir à adopter une vision politique commune face à l’ennemi, sinon de classe, mais systémique certainement contre la Classe ouvrière qu’ont adoptée nos Camarades du Donbass.

Bien d’accord avec vous Geb. Notre pragmatisme à nous serait de constater que nos pires ennemis de classe étant l’UE et les États-Unis, ceux-là même qui mitraillent nos camarades du Donbass, il serait temps d’être du côté des forces susceptibles de les affaiblir pour commencer. Toutes les manœuvres des ultranationalistes et nazis orchestrées par les forces atlantistes devraient être perçues aussi comme un prélude d’entraînement en vue d’une future guerre sale et totale contre la classe ouvrière européenne qui voudrait se soulever pour en finir avec cette double mainmise. La force terroriste ukrainienne, déjà en action et bien entraînée, avec sa liste de personnes à abattre qui se rangeraient du côté russe devrait nous alerter dans ce sens. Le PCF a un net retard de vision et de conscience de ce côté-là mais moins le populo, celui qui réfléchit et voit un intérêt à se ranger du côté de la Russie et de la Chine qui restent actuellement les principales forces susceptibles de s’organiser efficacement contre cette domination totalitaire américaine à l’échelle mondiale avec d’autres alliances comme le BRICKS et l’OSC .

03/11/2022 13:12 par guillaume rampon

http://le-blog-sam-la-touch.over-blog.com/2022/11/les-aveux-a-peine-croyables-du-conseiller-de-zelensky-sur-la-guerre-avec-la-russie-france-soir.html

Essayez de voir la guerre en Ukraine à travers le regard d’un communiste du Donbass c’est certainement un moyen de s’abstraire du tropisme atlantiste qui nous affecte ici sous le régime Macronien de censure et de propagande.

03/11/2022 18:38 par michel PAPON

La France est une colonie anglo-saxonne depuis 1815, avec une -petite- tentative d’emancipation entre 1958 et 1969....

03/11/2022 21:26 par Danael

rectif : BRICS

04/11/2022 11:01 par Etienne

Pour mieux comprendre le lancement de l’opération russe en Ukraine, les chiffres de la Mission spéciale d’observation de l’OSCE concernant les explosions relevées au Donbass les jours précédents l’invasion, sont criants (voir tableau) :
moins de 50 le 14 février, moins de 100 le 15 février 2022, 300 le 16 février, 650 le 17 fev, 1400 le 18 fev, 1200 le 19 fev, 800 le 20 fev, 1450 le 21 fev, 1400 le 22 février 2022.

Le 17 février Kiev a lancé un important bombardement de la République populaire de Donetsk. Toujours selon ce rapport de la Mission spéciale d’observation de l’OSCE, le nombre d’explosions est passé de 6 au cours des 48 heures précédentes à 128 le seul 17 février.

04/11/2022 12:43 par Lou lou la pétroleuse

Est-ce que je comprends bien les positions développées par les lecteurs "communistes" et surs d’eux du GS : il vaut mieux soutenir Poutine et la guerre en Ukraine que Lula au Brésil et les mouvements populaire latino américains, vu que Lula est foutu d’avance et que l’Amérique latine c’est loin ?

04/11/2022 16:50 par koursk

les partis communistes de la zone otan ne sont que des partis sociodémocrates, donc des partis achetés et aux ordres des élites économiques propriétaires de l’otanie et apparenté *** Ils ont perdu toute crédibilité chez les classes populaires devenues abstentionnistes ou votant pour le fn *** Alors qu’en Russie le parti communiste garde un peu mieux son identité, au moins en accord avec le Conseil de la Fédération et son plus proche représentant le parti Russie-Unie souverainiste au pouvoir depuis 2000, sur le principe d’un état qui exerce un contrôle important sur l’économie, où la jet set qui commande l’otanie n’a pas aucune emprise sur le gouvernement, les institutions, les entreprises publiques et les richesses de l’état russe *** Le parti communiste russe approche les 20% aux élections *** il attend évidemment plus de l’état en matière sociale, mais il soutiendra forcément le parti Russie-Unie, l’état russe contre toute tentative d’intrusion des multimilliardaires occidentaux et leurs multinationales à des fins de prise de contrôle de la Fédération de Russie *** le parti communiste russe, de Leningrad à Donetsk garde les idéaux de la révolution d’octobre, et ne peut en aucun cas s’entendre avec les partis dits communistes de l’otanie (dont celui de Grèce, et le PCF (excepté ses dissidents du PRCF) qui sont aux mains des marchands de tapis.

04/11/2022 19:56 par bostephbesac

Où avez vous pu ça, Loulou la Petroleuse ?

05/11/2022 08:40 par Lou lou la pétroleuse

A bostephbesac

"03/11/2022 à 15:36 par Geb
"J’imagine qu’il vaut mieux les laisser se démerder entre eux et économiser nos neurones bien fatigués.
Lula n’a aucune chance de se maintenir sinon s’il dispose de forces en armes derrière lui.
Et ça sera la guerre civile et la partition Nord/Sud du brésil souhaitée par les USA. [... ] Aujourd’hui même si Bolsonaro joue au con j’imagine que Bolso doit être heureux de se sortir de ce merdier. Il va larguer ses chiens et partir au soleil en "victime". Tout a été préparé pour ça..
Et laisser les Brésiliens s’exterminer entre eux.

Pour le USA c’est un clou de plus chez les BRICS et un pays de plus à piller sans vergogne pendant que Lula cherchera à éviter les couteaux dans le dos. Au pire ça deviendra une Ukraine latinos face aux pays bolivariens ou Cuba. Et en plus avec une empreinte carbone limitée vue la proximité..

Et de toute façon comme après ça sera notre tour pour le même genre d’opération avec un Cheval de retour que la CIA et Rothschild nous nous colleront sous les acclamations du populo afin de laisser Macron prendre un peu des vacances aux Iles Caïmans, autant laisser les choses se passer là-bas en regardant d’avance comment on se fera enfiler ici."

Ce commentaire n’a provoqué que des réponses élogieuses. Exemple :

"@ Geb
Comme souvent, reçu cinq sur cinq. Les affaires brésilio-brésiliennes nous dépassant, la seule chose intéressante, c’est de savoir quelle position Lula adoptera sur le conflit en cours. Concrètement, ça ne changera pas grand-chose, car le Brésil est trop loin et trop peu puissant pour intervenir directement, mais il serait domage que ce pays se vende à l’Otan. Les félicitations de Macron et de Biden m’inquiètent un peu, mais attendons la suite. Sinon, je pense aussi qu’e Lula aura du mal à tenir..."

05/11/2022 09:31 par bostephbesac

Pardon, "lu" . Pour Loulou La Pétroleuse.

05/11/2022 13:59 par bostephbesac

Soit, Lou Lou La Pétroleuse . Ceci dit, relisez bien . Je ne trouve pas que les forumers soient si content que ça (heureusement d’ ailleurs), ils ne parlent que de la réalité : Lula voit avoir un parlement contre lui, et les félicitations de Biden et micron sont, à mes yeux, un véritable baiser de la mort . Attendons de voir sa prise de position sur le conflit ukro-otanien vs Russie, nous aurons un aperçu - je remarque simplement que Bolsonaro, aussi extrémiste droitiste qu’ il soit (et il l’ est !), n’ a pas cherché à saboter les BRICS.

Pour ce qui est de la position des Brésiliens "civils", je sait que certains sont allés rejoindre les "azov" uknazis (des fans de Bolsonaro ?), et que nombres d’ entre-eux sont désormais "devant le tribunal de l’ enfer" - encore un mercenaire Brésilien tué la semaine dernière, source Réseau International via twitter et le forumer Hezbollah (Hezbo 88 désormais ).

05/11/2022 14:53 par Geb.

@ lou lou...

Il t’as fallu trois jours pour chercher des poux pour te gratter ???.

Ton esprit tordu ne m’étonne pas vu que dpuis le début je sais ce que que tu cherches.

Puisque tu cites des extraits de mon intervention,

Un, je n’ai jamais dit un seul jour qu’il fallait "soutenir Poutine". Il a besoin de personne ici pour le soutenir. Surtout pas des nazes comme toi ou les tiens qui n’ont eu de cesse par leur connerie crasse et leur ignorance que de nous amener à cette situation. S’il n’y avait pas eu les tiens et tes semblables, les gauchistes béats, pour aider à démolir l’URSS de l’extérieur, y compris chez les "Communistes" du PCF, il n’y aurait pas de Poutine, pas d’Ukraine, et on serait pas dans ce merdier.

Deux, y a pas plus à soutenir Lula. D’autant que quand il a été viré ceux comme toi on les entendus nulle part. Et de toute façon du soutien de planches pourries d’ici il en pas besoin. Il a les siennes là-bas et c’est déjà assez.

Trois, tu devrais éviter de te mêler de choses que tu ne comprends pas. Ici on parle pas "d’amis", simplement on tente de comprendre ce qui a été fait, ce qui n’aurait pas du l’être, et peut-être ce qu’il faudrait faire.

Et Quatre, pour reprendre la fin de ma citation : Je tiens à te préciser que effectivement on va biens se faire enfiler ici comme je l’ai écrit. Et ça sera ceux comme toi qu vont morfler en premier, et ceux qu te suivrons s’il y en a.

Parce que si tu pratique avec ton entourage comme tu le fais ici tu pourras toujours taper à la porte pour qu’on vienne t’aider... Des "pétroleuses" come toi j’en ai vu des tonnes en plus de 60 ns de militantisme politique et associatif. Dans les orgas du Parti, de la CGT, et de la Mutualité et même dans les Associations sportives et Culturelles :. En général quand ils débarquent ils montent chacun contre chacun et six mois après c’est le pugilat généralisé et la fin de la structure..

Et je suis certain d’au moins une chose : C’est pas avec des harpies au pseudo incendiaire qui attaquent personellement que ça se fera. Ca fait depuis le début que tu me cherches personnellement, alors tu mets un bémol.

Et de toute façon l’Histoire jugera. Comme elle a déjà jugée ceux qui passent leur temps à semer le bordel pour se valoriser sans jamais rien apporter de positif. T’es pas d’accord c’est ton droit. Mais tu arrêtes de biaiser les ecrits des autres pour te faire mousser.

Capito ?

05/11/2022 18:32 par Zevangel

Parmi les désaccord entre Mélenchon et le PCF, il y avait le positionnement sur la guerre en Libye.

Mélenchon avait soutenu les actions française, le PCF s’était désolidarisé de cette prise de position. Mélenchon étant depuis.. toujours ? la coqueluche des électeurs de gauche.. sa prise de position pour la guerre fut une entrave importante aux combats pour la paix. Il a trahit la gauche et ce passage fut pour moi une fracture dans l’opposition française à gauche.

La population elle même a commencé à soutenir les guerres.

05/11/2022 21:41 par Lou lou la pétroleuse

Les insultes sont autorisées sur le Grand soir ?

05/11/2022 22:05 par Lou lou la pétroleuse

"Des dizaines de milliers de personnes ont défilé samedi à Rome pour réclamer la paix en Ukraine et l’arrêt de l’envoi par le gouvernement italien d’armes pour lutter contre l’invasion russe. « Non à la guerre. Non à l’envoi d’armes », pouvait-on lire sur une grande banderole portée par les manifestants -au nombre de 30.000, selon les chiffres de la police cités par les médias italiens- qui scandaient : « donnez une chance à la paix ! ». Le Figaro

06/11/2022 00:24 par Chklakla

@ Geb : Toujours juste, pertinent, intéressant, percutant et jubilatoire à lire.

06/11/2022 11:36 par Hassinus

@ ZevangeT
Tout à fait mon ami. Et il récidive avec l’Ukraine. N’est il pas pour l’envoi d’armes à Zelensky. La Nupes, alliance avec un PS qui n’a de gauche que les deux lettres de son nom, est une idée idiote, il est trop intelligent pour faire une connerie pareille. Alors je me demande qu’il prête à caution.

06/11/2022 18:44 par Safiya

05/11/2022 à 08:40 par Lou lou la pétroleuse
Ce que tu me donnes à penser par tes commentaires dont certains s’illustrent par une dent contre @Geb flagrante est que tu ne peux être que trotskyste et partisane jusqu’à détester Geb parce que son communisme pur et dur t’insupporte. C’est pas joli joli camarade.

07/11/2022 05:54 par legrandsoir

Enième rappel : Cet espace est fait pour débattre, pas pour se battre.

06/11/2022 18:52 par Safiya

"05/11/2022 à 14:53 par Geb.

@ lou lou...
Il t’as fallu trois jours pour chercher des poux pour te gratter ???.
Ton esprit tordu ne m’étonne pas vu que dpuis le début je sais ce que que tu cherches."

Tout-à-fait. Belle remise en place.

07/11/2022 05:52 par legrandsoir

Cet espace est fait pour débattre. Pas pour s’empoigner. Pourquoi faut-il toujours le rappeler ?

07/11/2022 00:17 par bostephbesac

Merci Danaël . Disons "verre à moitié plein".

07/11/2022 17:00 par le vrai juan

voilà ce que dit JLM concernant le conflit en Ukraine dans le journal la Croix le 23/03/2022 :
https://www.la-croix.com/France/Jean-Luc-Melenchon-guerre-Ukraine-pas-dautre-coupable-Vladimir-Poutine-2022-03-23-1201206538
dans son intervention étrangement lui le fin pédagogue n’explique pas que ce sont les USA qui dirige l’OTAN en Ukraine , c’est à cette période qu’il a mis son clignotant pour changer de direction soupir , ce qui pourrait expliquer que lui et la LFI ne parlent plus depuis au moins cette période de Cuba et du Venezuela , son positionnement politique me paraît bien ambigu se retrouver du côté des USA en Ukraine , et être contre les USA sur le blocus de Cuba
Fabien Roussel lui de son côté arborait sur sa veste un petit drapeau de l’Ukraine durant la campagne électorale
si je comprends bien la politique est un métier stratégique en permanence évolutif grand soupir ....

08/11/2022 17:39 par Safiya

Enième rappel : Cet espace est fait pour débattre, pas pour se battre.

Dire ce que l’on pense revient à se battre ?

08/11/2022 17:45 par Safiya

07/11/2022 à 05:52 legrandsoir

"Cet espace est fait pour débattre. Pas pour s’empoigner. Pourquoi faut-il toujours le rappeler ?"

Dire à un commentateur que l’on souscrit à ses dires c’est pour s’empoigner ?
Comme dirait l’autre c’est "Selon que l’on soit..."

08/11/2022 18:53 par cunégonde godot

M. Questiaux a raison, bien sûr...

16/11/2022 11:31 par Danael

Biden a finalement déclaré que l’attaque en Pologne n’est pas le fait des Russes, ce qui nous laisse que le choix d’une provocation de la part de l’armée ukrainienne pour faire entrer les pays de l’Otan plus frontalement encore dans la guerre contre la Russie. Après avoir écouté tous les fabulateurs de nos chaînes de tv, suite aux bombardements russes, le prix Nobel étant pour BFMTV, force est de constater que le pouvoir ukrainien s’est doublement mis la corde au cou avec cette pitoyable manœuvre. L’ardeur des pays européens à soutenir cette sale guerre quoi qu’il en coûte pourrait nettement s’amoindrir. Comme quoi la Russie avait raison : faire une pause pour faire naître la confiance et un zèle suicidaire chez l’ennemi. C’est fait.

16/11/2022 18:51 par Danael

(Suite)

Un autre agenda se cache peut-être sous cette « malheureuse manœuvre » de Zelensky , explique Karine Bechet Golovko, professeur à l’université d’État à Moscou (entendue sur Rt France), qui doute que cette erreur d’une telle ampleur n’ait été que l’œuvre de Zelensky. Dans quelle mesure, précise-t-elle, a-t-elle été aussi concertée avec d’autres autorités politiques qui dirigent les opérations en Ukraine et quelles en seront les conséquences ? Par exemple il n’est pas impossible qu’on vise à consolider et élargir les systèmes de défense aérienne dans les pays européens de proximité contribuant à renforcer un peu plus les forces de l’Otan et des États-Unis, ce qui est inacceptable pour la Russie, bien entendu (un filon à suivre sur BFMTV, prix Nobel de la guerre continue contre la Russie ;)

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