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L’UNESCO retire son patronage à RSF pour la Journée pour la liberté sur internet

L’UNESCO a retiré son patronage à la Journée pour la liberté sur internet, organisée par l’organisation non gouvernementale Reporters sans frontières (RSF).

L’UNESCO réaffirme son soutien à la liberté d’expression sur internet mais elle se voit contrainte de retirer son patronage après la publication par RSF d’informations qui vont à l’encontre des arrangements passés entre les deux organisations à propos de cet événement.

Suite à une demande de RSF, présentée par le biais de la Commission nationale française pour l’UNESCO*, le Directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura, dans une lettre du 22 février 2008, a accordé le patronage de l’UNESCO à cette journée internationale. La lettre indique clairement que l’Organisation ne peut « s’associer à la réalisation des activités envisagées à cette occasion » par RSF.

Dans sa communication relative à la journée, RSF a publié des éléments concernant un certain nombre d’Etats membres de l’UNESCO, éléments dont l’Organisation n’a pas eu connaissance et qu’elle ne peut reprendre à son compte. Le logo de l’UNESCO a été utilisé d’une façon qui laissait penser que l’Organisation soutenait l’information présentée.

L’UNESCO a clairement pour mandat de défendre la liberté d’expression et la liberté de la presse. Pour ce faire, elle utilise les canaux et les lieux de discussion qui sont ceux d’une organisation intergouvernementale de la famille des Nations Unies, dans le respect de la souveraineté de ses 193 Etats membres. Ainsi, l’UNESCO a été à l’avant-garde du débat sur la liberté d’expression sur internet lors du Sommet mondial sur la société de l’information, organisé par les Nations Unies, et elle continue de l’être via le Forum sur la gouvernance de l’internet, un dialogue mené actuellement par les Nations Unies sur l’avenir d’internet.

* Les Commissions nationales pour l’UNESCO servent d’organes de liaison entre l’UNESCO et ses Etats membres. Elles sont financées par leurs gouvernements.

http://www.newspress.fr/communique.asp?from=diffadr&diffid=1093&am...


L’UNESCO retire son co-patronage à Reporters sans frontières

PARIS, le 12 mars (PL).- L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a retiré aujourd’hui son co-patronage au groupe français Reporters sans frontières à l’occasion de la Journée pour la liberté d’Internet.

Des sources diplomatiques de l’UNESCO ont informé Prensa Latina que l’agence avait pris cette décision en raison des fautes réitérées d’éthique commises par RSF dans le seul but de discréditer un certain nombre de pays.

Les agissements de RSF ne répondent ni aux critères ni aux objectifs de l’UNESCO et montrent une fois de plus qu’il ne poursuit que le sensationnalisme en voulant s’ériger en grand inquisiteur des nations en voie de développement, relèvent les médias consultés.

Pour cette raison et d’autres antécédents, l’UNESCO a choisi de rompre ses relations avec RSF et de l’exclure de toute forme de coopération dans l’avenir

L’association française, accusée à plusieurs reprises d’entretenir des relations étroites avec la CIA des Etats-Unis, a lancé aujourd’hui une nouvelle campagne tendant à stigmatiser les Etats qu’elle accuse de « cybercensure ».

Des diplomates ayant pris l’attache de Prensa Latina mais préférant garder l’anonymat ont fait remarquer que, curieusement, il ne figure aucun Etat occidental sur la liste noire de RSF, qui concentre son feu sur le tiers monde.

Le journaliste canadien Jean-Guy Allard a plus d’une fois dénoncé, dans plusieurs articles et dans un livre, le fait que RSF reçoit une partie de ses financements de la National Endowment for Democracy (NED) des Etats-Unis.

Il a aussi accusé l’association d’entretenir des relations suivies avec des agents reconnus de la CIA et de bénéficier du soutien financier de l’Union européenne. En 2005, l’UE a versé plus d’un million d’euros à RSF.

http://www.granma.cu/frances/2008/marzo/mier12/unesco-f.html

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