RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

La prise en main silencieuse par le groupe Bilderberg du budget britannique de la défense d’une valeur de 60 milliards de dollars (Russia Today)

On en apprend tous les jours ! Tony Gosling dans son article ci-dessous nous explique les origines de la première réunion Bilderberg à Oosterbeek en Hollande (1954), dix ans après la haute trahison du Prince Bernhard de Hollande, celui-ci revient présider au même endroit, la nouvelle marche totalitaire sur les peuples. Une fois de plus le mur du silence entourant la collusion de l’oligarchie occidentale avec le régime nazi est assourdissant (cf notre dossier sur "Wall Street et la montée d’Hitler" du prof. Antony Sutton).

Cet article est on ne peut plus d’actualité à moins de 2 semaines de la prochaine réunion Bilderberg à Copenhague et de l’infâmie (une de plus) ourdie à huis-clos entre Washington et la Commission Européenne, que constitue le projet de traité trans-atlantique, qui verra le fin de l’illusion "démocratique" encore un peu perceptible au sein de l’UE, en ce que les méga-corporations (Monsanto and co...) pourront attaquer les gouvernements en justice pour tout manquement ou refus d’obtempérer aux directives dictatoriales établies dans le plus grand secret et approuvées par des commissaires politiques à la botte des entreprises transnationales.

Au-delà du fait que voter est un acte de complicité tacite avec la loi oligarchique qui nous réduit au silence et à l’esclavage perpétuel sous la forme de la dette, pilier de la haute finance, voter spécifiquement pour les élections européennes c’est simplement entériner la mise définitive en esclavage de l’Europe et de ses peuples aux oligarchies du pays du goulag levant et de la City de Londres.

Seul mot d’ordre politique décent et compréhensif devant cette ineptie totale : BOYCOTT de cette mafia fasciste institutionnalisée. Nous pesons nos mots, "fasciste" étant pris ici au sens "mussolinien" du terme c’est à dire comme la "fusion de l’état et des grosses entreprises", ce même fascisme compris similairement par les Rotschild, Rockefeller, Morgan, Warburg, Lazard et toute la clique industrielle et banquière du Comité des Forges (cf les travaux de l’historienne Annie Lacroix-Riz à ce sujet...) bien de chez nous et de ses descendants.

Arrêtons d’être des colonisés... Il suffit de dire NON !

VOTER AUX EUROPEENNES... C’EST VOTER POUR LA SERVITUDE PERPETUELLE !

– Résistance 71 –

La prise en main silencieuse par le groupe Bilderberg du budget britannique de la défense d’une valeur de 60 milliards de dollars

La démocratie vient d’avoir une autre rupture d’anévrisme presque fatale et le complexe militaro-industriel a renforcé sa ferme influence sur les dépenses de la défense avec la nomination de l’ancien officier de l’armée, député, et tête brûlée de parti conservateur, Rory Stuart, comme le nouveau président du comité de sélection de la défense de Westminster.

La semaine dernière le comité de sélection des affaires intérieures a délivré un verdict drastique sur le laisser-aller des budgets de la défense et des services secrets, le tout aux frais du contribuable. Il y fut dit que le refus du directeur général du MI5 (contre-espionnage), Andrew Parker de paraître devant le comité et le manque de supervision efficace “mettait en doute la crédibilité des agences de renseignement et du parlement lui-même.”

Rien ne peut sûrement surpasser le “dossier douteux”, la conspiration criminelle, qui mena aux Etats-Unis et à la GB, comme le dit la Ligue Arabe en 2003, pour “l’ouverture des portes de l’enfer en Irak” ? Mais avec la nomination de Stuart pour superviser l’attention publique sur les dépenses militaires britanniques et ce juste deux semaines avant que la conférence Bilberberg, cabale politique de l’OTAN dont il fait partie, ne se réunisse à Copenhague plus tard en ce mois de Mai ; il est clair pour ceux qui ont toujours des yeux pour voir que ces maudites leçons n’ont pas encore été apprises et que le pire est sûrement encore à venir.

Le club privé le plus puissant du monde

Dans son édition de Noël 1987, la magazine “the Economist” avait décrit le Bilberberg comme le “nec plus ultra”, le club le plus puissant du monde. Son pouvoir n’a certainement pas diminué avec le temps quelques décennies plus tard, ni du reste son goût pour le secret. Bien qu’il ait commencé avec des syndicalistes et des gens puissants qu’il voulait persuader, au fil du temps le Bilderberg a fini par rassembler et devenir un centre pourri de banquiers, de membres de familles royales, et de barons des industries des médias, de l’armement et du pétrole (NdT : souvent les mêmes du reste...) et quelqu’un comme le député Rory Stuart, dans la tradition des Kissinger, Tony Blair, David Cameron, Osborne et Balls, s’est jeté corps et âme avec eux.

En 1943, à la moitié de la Seconde Guerre mondiale, l’élite du pouvoir américain vit que, sauf miracle, Hitler allait perdre cette guerre, ainsi leur “groupe d’étude guerre et paix” du Council on Foreign Relations (CFR) commença à préparer tranquillement le plan Marshall pour le monde post-Seconde Guerre mondiale. Avec l’Office of Strategic Services (OSS, prédécesseur de la CIA), un budget confortable fut mis de côté pour financer des activités qui assureraient que les Européens ne voteraient pas communiste et aussi qu’ils se retrouveraient soudés économiquement, culturellement et politiquement avec les Etats-Unis pour aussi loin qu’on puisse voir dans le futur.

Né dans un “chaudron de sorcière” nazi de sang britannique

Le premier patron du Bilderberg, le prince Bernhard de Hollande, est né dans l’aristocratie allemande. Il a rejoint le parti nazi alors qu’il était à l’université, puis il rejoignit la SS mais se maria au sein de la famille royale hollandaise, larguant son uniforme noir SS et ses têtes de mort en argent avant le début de la guerre. Sa nouvelle patrie adoptive la Hollande fut dévastée par ses anciens amis en 1941, il s’enfuit alors en Angleterre avec la reine de Hollande Wilhemina et son épouse la princesse Juliana.

En tant qu’ancien officier de la SS, il fut mit sous observation par le maître de l’espionnage de l’amirauté britannique, Ian Fleming (NdT : celui qui écrivit les romans de James Bond...), après une année d’observation attentive, le prince Bernhard fut introduit dans l’armée britannique en tant qu’officier de liaison de confiance.

En 1944, vint un des boulots les plus importants de Bernhard : superviser la résistance hollandaise dans la préparation de la libération de larges parties de la Hollande en Septembre de cette année là. L’opération aéroportée audacieuse de Montgomery, la plus grande de l’histoire, reproduite par le film de Cornélius Ryan “Un pont trop loin” (1977), avait pour nom de code “jardin potager” et avait pour intention de mettre fin à la guerre avant Noèl 1944.

En tant qu’officier de liaison pour la libération à venir d’Arnhem, Bernhard envoya un espion hollandais du nom de Christiaan Lindemans, nom de code “King Kong”, 10 jours avant l‘attaque afin de préparer la résistance et ses combattants pour aider les troupes alliées à reprendre Eindhoven, Nijmegen et au delà du rhin, Arnhem.

Mais au lieu de prendre contact avec la résistance hollandaise, le “King Kong” de Bernhard trouva quelques soldats allemands et demanda d’être emmené illico à l’Abwehr, le renseignement militaire allemand. Les plans des alliés de l’attaque aéroportée étaient dans les mains des Allemands parce que le précieux agent de Bernhard, Lindemans, était un agent double. Il ruina pour les alliés l’important élément de surprise de toute attaque planifiée.

“King Kong” fut arrêté et débriefé après la guerre par les Britanniques mais il n’eût jamais la chance de raconter son aventure, parce que sur ordre des Hollandais, il fut exfiltré sur l’Allemagne et y mourut dans des circonstances très suspicieuses.

L’opération jardin potager eut lieu le dimanche 17 septembre 1944, mais les parachutistes britanniques furent très vites divisés à Arnhem et encerclés par des forces incluant des canons auto-tractés, des chars et des troupes d’élite de la SS, qui se reposaient non loin. Le 2ème bataillon de Frost tint le pont, laissant le reste de la 1ère division aéroportée encerclée dans ce que les nazis avaient appelés “der Hexenkessel” ou “le chaudron des sorcières”, clouée dans la banlieue de la ville de Oosterbeek.

Le mercredi 20 septembre 1944, alors que les survivants des parachutistes du colonel John Frost étaient pilonés par les panzers SS au pont d’Arnhem, les chars des grenadiers de la garde, ainsi que les parachutistes américains étaient très proches, détruisant les défenses allemandes jusqu’à la route de Nimègue. Ironiquement, ce fut un jeune capitaine, qui devint également le président du groupe Bilderberg par la suite, Lord Peter Carrington, qui menait le groupe de Grenadiers et son groupe de combat composé de chars américains Sherman, alors qu’ils s’emparaient du penultième pont. A 20 heures ce soir là, il était juste à 20 minutes du pont d’Arnhem, prêt à renforcer les soldats de Frost pour la victoire.

Alors même qu’il restait quelques huit heures avant que le pont ne tombe aux mains des Allemands, la force de Carrington, ainsi que la garde irlandaise et environ une centaine de chars, s’arrétèrent de manière inexplicable, juste après le pont de Nimègue, dans le village de Lent, pour une pause qui dura quelques 18 heures. Après la guerre, le général de la division blindée SS Heinz Harmel se moqua de Carrington en disant : “Les chars britanniques ont fait une énorme erreur de rester à Lent. S’ils avaient continué c’en était fini de nous.”

Plus tard, comme Stuart Hill le rapporte dans son livre En char d’assaut vers la Normandie : “Le colonel Frost blâma plus tard le manque de combativité des gardes blindés (dont les Grenadiers de Carrington étaient le fer de lance), comparant leur relatif manque de pertes à celles subies par la 1ère aéroporté britannique et la 82ème américaine. 40 ans plus tard, en 1984, il vint à une réunion sur le pont, et là, montrant le poing vers le ciel, éructa cette question à destination des gardes : “Vous appelez çà combattre ?”

Ainsi, la première réunion du groupe Bilderberg en 1954, se tint à Oosterbeek en Hollande, elle fut très significative, étant au même endroit où une décennie plus tôt, les troupes britanniques souffrirent de la perte de plus de 10 000 hommes dans ce qui fut un des tous derniers bains de sang des nazis de la Seconde Guerre mondiale. Bernhard avait donné le nom de l’endroit et lorsqu’il s’annonça que malgré sa trahison, les braves soldats alliés allaient quand même vaincre, Carrington et son corps blindé s’arrêta pour une pause thé de 18 heures.

Les psychopathes retournent toujours sur la scène de leur crime

Comme les psychopathes qui ressentent le besoin de retourner sur la scène de leur crime, le prince Bernhard retourna à Oosterbeek pour présider la réunion inaugurale du groupe Bilderberg en 1954. La conféfence mena à la signature du traité de Rome, qui commença la Communauté Économique Européenne (CEE) trois ans plus tard.

Entouré du bon et du bien de l’après-guerre, le prince espérait que personne n’examinerait ses raisons de choisir Oosterbeek. Au mieux c’était une blague confidentielle pour initiés, au pire, la bataille était lancée. De quelque manière que vous regardiez ceci 60 ans plus tard, le message codé de cette première réunion du Bilderberg devrait être bien clair pour nous maintenant. Dix ans après la guerre, les nazis étaient de retour.

Le projet de 70 ans du Bilderberg est presque accompli

Ainsi, 70 ans après le massacre d’Arnhem et 60 ans après la première conférence Bilderberg, la CEE est devenue l’Union Européenne (UE). La nouvelle oligarchie féodale de l’OTAN, des banquiers occidentaux et des multinationales, possède et contrôle tous les gros intervenants politiques ainsi que pratiquement tout ce qui se déplace des deux côtés de l’Atlantique.

Certains l’ont vu venir : l’ancien général SS Paul Hausser, qui est devenu le patron de HIAG, le groupe d’anciens combattants de la SS qui après la guerre clama que “les unités étrangères de la SS étaient vraiment les précurseuses de l’armée de l’OTAN”. D’autres détaillèrent la transformation des nazis d’une forme militaire à un empire financier, comme par exemple le correspondant de CBS News Paul Manning dans son livre de 1981 Martin Bormann Nazi in Exile.

La dernière quinte toux rauque du Bilderberg a craché le Transatlantic Trade and Investment Partnership (TTIP, l’équivalent du TPP ou Trans-Pacific Partnership de l’autre côté du monde). Ce traité rend le vote tout à fait futile et obsolète car il laissera les multinationales attaquer en justice les gouvernements et ne laissera que la plus fine couche possible de vernis “démocratique” pour que les merdias puissent s’y raccrocher des deux côtés de l’Atlantique. Les “états-nations” vont devenir de simples “préfectures” (NdT : dans la grille de contrôle du Nouvel Ordre Mondial) et la Commission Européenne sera le gouvernement non élu des Etats-Unis d’Europe (NdT : ce qu’elle est déjà mais aura ses pouvoirs de facto renforcés...)

Alors que les gens ordinaires à travers l’Europe et l’Amérique demandent des standards de vie décents comme de l’eau potable, de la nourriture, un logement, une assurance maladie, du chauffage et un emploi plein et stable, les médias à la botte ne les entendent ni ne les écoutent parce que cela n’est pas la voie du Bilderberg. Au lieu de cela, ces fascistes en costard de mafieux à rayures nous enterrent dans la dette, volent notre temps libre, érodent la qualité de vie avec nos enfants, amis et famille et ensuite nous reprochent de demander un partage équitable des récompenses du progrès humain.

19 mai 2014

Tony Gosling

url de l’article original : http://rt.com/op-edge/159384-uk-budget-defense-bilderberg/

 Traduit de l’anglais par Résistance 71 

»» http://resistance71.wordpress.com/2...
URL de cet article 25678
   
Même Thème
Europe Israël : Une alliance contre-nature
David CRONIN
Israël est souvent perçu comme le 51ème État des États-Unis. Désormais, il serait en passe de devenir membre de l’Union européenne. David Cronin a parcouru les couloirs de Bruxelles pour interroger hauts fonctionnaires et diplomates. Il a épluché les programmes européens et examiné les liens étroits que tissent les entreprises du continent avec ce petit État du Moyen-Orient. Loin des discours officiels, vous trouverez dans ce livre les résultats d’une enquête déroutante qui montre comment le (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

La mort de la démocratie ne sera probablement pas le résultat d’une embuscade. Ce sera une lente extinction par apathie, indifférence et privation.

Robert M. Hutchins

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.