RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
Après les autoroutes, les barrages

La privatisation, c’est maintenant !

Les politiques de libéralisation-privatisation suivent leur bonhomme de chemin, au même rythme sous le mastricho-européiste Hollande que sous le président malfaisant qui l’avait précédé à l’Elysée.

Comme disait Emmanuel Todd : « il serait imprudent, après s’être imaginé que Sarkozy résoudrait tous les problèmes, de se figurer que son effacement suffirait à les dissiper ». Nous y sommes.

Aujourd’hui, c’est au tour de la force de l’eau, c’est-à -dire les ouvrages hydroélectrique, d’y passer. Avec la même logique de privatisation des profits et de socialisation des pertes qui participe de la nature même de l’Union Européenne.

Avec un bon emballage de type "modernisation des infrastructures... développement durable..."mieux-disant environnemental" comme il y eut un mieux-disant culturel lors de la privatisation de TF1...partenariat gagnant-gagnant...engagement européen...retard français...charte éthique selon laquelle, quelle que soit leur couleur ou leur pays, les actionnaires ont bien le droit de faire du fric, quoi merde !" ... (voire, pire, avec un gouvernement vaguement réputé de gauche) ...cela devrait le faire.

Bien évidemment vous, vous allez signer, et faire massivement signer, cette pétition :

tout en regrettant peut-être comme moi sa chute, (heureusement rattrapée à la ligne suivante) :

"Les signataires demandent que, comme l’ont fait notamment l’Autriche et l’Italie, la France prenne toutes les dispositions législatives pour repousser l’échéance de l’ouverture au marché des concessions hydrauliques."

On ne repousse pas une échéance de l’UE, "encore une minute Monsieur le bourreau", pas plus qu’on ne demande à l’Europe d’être sociale qu’à un crocodile de devenir végétarien. On ne repousse rien : on la refuse car l’UE, on l’emm.... et pour le faire correctement, car on détruit que ce qu’on peut remplacer-, on renforce le M’Pep.

Contre l’ouverture à la concurrence des ouvrages hydroélectriques

Sensibilisés par leur formation, leur métier, ou comme simples citoyens à la production d’électricité hydraulique, les signataires expriment leur vive inquiétude face au projet d’ouverture à la concurrence en 2014 des concessions arrivant à expiration.

La production d’électricité d’origine hydraulique a une place déterminante à occuper dans le cadre de la mutation énergétique que tout le monde s’accorde à reconnaître comme indispensable, au delà de la diversité des projets.

Les opérateurs publics traditionnels sur les installations dont l’état est propriétaire, EDF, GDF et la CNR, sont choisis jusqu’ici de gré à gré. Ils disposent d’une expérience unique et ont fait la preuve de leur efficacité en matière de gestion de la ressource hydraulique dans l’intérêt général.

On s’interroge en revanche sur la motivation des groupes privés candidats à la concession tels que Direct Energie (français), E-ON (n°1 allemand), Alpiq (suisse), ENEL (italien) et Vattenfall (suédois). Sans doute sont-ils attirés par les faibles investissements nécessaires à l’exploitation et la perspective d’augmentation considérable des marges dans le contexte de fortes hausses des prix de l’électricité. Les investissements ne concerneront que l’entretien de barrages largement amortis financièrement. En effet, l’augmentation de 10% de la capacité de production hydroélectrique prévue dans le mix énergétique français en 2020 sera obtenue par l’amélioration du rendement des installations existantes et l’accroissement de la puissance des turbines.

De plus, la vente par lots successifs des concessions à plusieurs opérateurs justifie les plus grandes inquiétudes en matière d’efficacité de gestion de la ressource et de sécurité. Ainsi dans notre région, un des lots ouverts à la concurrence en 2014 comprend les ouvrages de Cordéac/Le Sautet et Saint Pierre Cognet, tandis que dans la même vallée du Drac, les barrages de N-D de Commiers et de Monteynard seront privatisés plus tard et risquent d’être gérés par un exploitant différent !

Les signataires demandent que, comme l’ont fait notamment l’Autriche et l’Italie, la France prenne toutes les dispositions législatives pour repousser l’échéance de l’ouverture au marché des concessions hydrauliques. Ils demandent que soit préservée durablement la maîtrise publique du secteur - l’abrogation de la loi NOME (Nouvelle organisation des marchés de l’électricité) en étant un passage obligé - à travers les opérateurs historiques que sont EDF, GDF et la CNR.

PREMIERS SIGNATAIRES

Annie DAVID Sénatrice de l’Isère
Philippe BELLEUDY Professeur à l’Université Joseph Fourier, Laboratoire d’Etude des Transferts en Hydrologie et Environnement
Claude BERTRAND, Président du SIERG
Max GENEVOIS Vice-Président du Sierg, Oz en Oisans
Serge GROS Maire de Vizille
Jacques NIVON maire de Champ sur Drac
Charles OBLED Professeur émérite INPG, ex Ecole Nationale Supérieure d’Hydraulique et de Mécanique de Grenoble
Jean-Marc VENGEON guide de haute montagne, expert sur les projets du Pôle Alpin Risques Naturels, Saint Mury Monteymond

Le Conseil municipal d’ALLEMONT soutient unanimement cette pétition (réunion interne du 20 Février 2012)

Texte proposé par des militants du Front de Gauche (collectif Campus de Grenoble) : Annie BREYTON, ancienne Conseillère Régionale, Claudine KAHANE, Gérard CHOUTEAU, Jean-François DAà AN, Guy LUCAZEAU, Jean Marc THORENT

URL de cet article 19471
  

SALARIÉS, SI VOUS SAVIEZ... DIX IDÉES RECUES SUR LE TRAVAIL EN FRANCE
Gérard FILOCHE
« Le droit du licenciement doit être assoupli », « les 35 heures n’ont pas profité aux salariés », « les charges sociales sont trop lourdes », « les fonctionnaires sont des privilégiés », « à terme, on ne pourra plus financer les retraites », etc. Telles sont quelques-unes des idées reçues qui dominent le débat public sur le travail en France. En dix réponses critiques, chiffres à l’appui, Gérard Filoche bat ici en brèche ces préjugés distillés par la vulgate néolibérale pour tenter de liquider un siècle de (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

"c’est un cliché de journaliste que de souligner le caractère futile de lancer des pierres contre des tanks. Faux. Il est certain qu’il s’agit là d’un acte symbolique, mais pas futile. Il faut beaucoup de courage pour affronter une monstre d’acier de 60 tonnes avec des pierres ; l’impuissance du lanceur de pierres à arreter le tank ne fait que souligner l’impuissance du tank à faire ce qu’il est censé faire : terroriser la population."

Gabriel Ash

Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
Ces villes gérées par l’extrême-droite.
(L’article est suivi d’un « Complément » : « Le FN et les droits des travailleurs » avec une belle photo du beau château des Le Pen). LGS Des électeurs : « On va voter Front National. Ce sont les seuls qu’on n’a jamais essayés ». Faux ! Sans aller chercher dans un passé lointain, voyons comment le FN a géré les villes que les électeurs français lui ont confiées ces dernières années pour en faire ce qu’il appelait fièrement « des laboratoires du FN ». Arrêtons-nous à ce qu’il advint à Vitrolles, (...)
40 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.