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Les personnes autour du corps étaient plus répugnantes que le cadavre : une religieuse riait ostensiblement…

Le corps du Che

Au matin du 8 octobre 1967, Ernesto Che Guevara et une dizaine de guérilleros sont encerclés par l’armée bolivienne à quelques kilomètres de La Higuera, petit village de Bolivie situé dans la précordillère andine. Capturé, le Che est exécuté le lendemain à La Higuera. Pour la première fois, trente-huit ans après l’événement, l’un des rares journalistes témoins de sa mort raconte en détail le moment où l’armée bolivienne, avec l’aide d’officiers américains et d’agents de la CIA, a transporté le corps du révolutionnaire d’origine argentine dans le village de Vallegrande, où des médecins ont « préparé » la dépouille mortelle du Che avant de la présenter aux médias du monde.

En 1967, il y a de cela pratiquement quarante ans, je résidais à Santiago du Chili, où je travaillais à l’université tout en écrivant pour le journal londonien The Guardian. En janvier de cette année-là, j’appris par des amis de la gauche chilienne que Che Guevara était en Bolivie ; en mars, la première manifestation de la guérilla se produisit. Dès le mois d’avril, une escouade de journalistes débarqua au campement de Ñancahuazú, proche de la ville pétrolière de Camiri. Peu de temps après, un petit groupe – dont faisait partie Régis Debray –, sorti du campement, fut capturé et ramené à Camiri. A la même période, à La Havane, étaient publiés les derniers écrits du Che, sous la forme d’un recueil intitulé Créer un, deux, trois... de nombreux Vietnam, un appel à la lutte adressé à la gauche internationale.

Je décidai de partir pour la Bolivie vérifier par moi-même si ce pays était réellement propice à une nouvelle guerre du Vietnam. Rares étaient les nouvelles au plan international sur la guérilla en Bolivie. Je pris donc, en août, le train transandin, qui partait du port chilien d’Antofagasta pour La Paz, siège du gouvernement bolivien (1).

Le pays se trouvait alors sous la dictature militaire du général René Barrientos, officier de l’armée de l’air, qui avait accédé au pouvoir deux années plus tôt. Avec l’apparition des guérillas, la Bolivie était soumise à la loi martiale. La sortie des villes était contrôlée par des barrages militaires.

Je pris toutes les précautions nécessaires : j’arrivai en train pour éviter les aéroports, qui étaient sous haute surveillance, et je me rasai la barbe car tout barbu était d’emblée suspect. Mon idée était de voyager à travers le pays en me faisant passer pour un touriste ordinaire, sans me faire enregistrer comme correspondant étranger. C’était compter sans d’innombrables difficultés ; il était impossible de voyager hors des villes sans l’autorisation écrite du commandant en chef, le général Alfredo Ovando – qui devait devenir président par la suite.

Je me résignai donc à me faire enregistrer à La Paz, en compagnie d’autres journalistes étrangers, parmi lesquels un ami du Times de Londres. Un jour, celui-ci me fit part de la curieuse attitude d’un journaliste danois. Ce Danois passait quotidiennement deux heures à envoyer dans son pays des télex contenant toutes les informations qu’il avait récoltées dans la presse bolivienne. « L’intérêt danois pour les affaires boliviennes est-il si grand ? », se demandait mon ami, intrigué à juste titre. J’étais également surpris, jusqu’au moment où je découvris fortuitement que le Danois était un correspondant de gauche qui envoyait des nouvelles à l’agence Prensa Latina de La Havane, via le Danemark !

Je voyageai donc durant plusieurs semaines à travers le pays, pour palper l’atmosphère qui y régnait, et observer si la Bolivie était vraiment en pleine phase prérévolutionnaire. Je visitai les mines d’Oruro, de Siglo Veinte et de Potosí – toutes sous contrôle militaire –, dont les accès étaient gardés par des soldats armés. Les dirigeants syndicaux se trouvaient, bien entendu, tous en prison, et les mineurs avaient une peur bleue de s’exprimer.

Je tâchai également de me rendre compte de la situation de l’agriculture. La Bolivie avait expérimenté une révolution quinze ans auparavant, en 1952 ; une réforme agraire s’était étendue à tout le pays, mais les paysans n’étaient pas contents. Je voyageai avec une équipe d’experts en agriculture des Nations unies, parcourant l’Altiplano, descendant jusqu’à Tarija, où nous découvrîmes qu’une multitude de paysans se plaignaient, arguant qu’un certain nombre de propriétaires terriens étaient venus reprendre possession des terres.

Je retournai à La Paz pour m’entretenir avec l’ambassadeur des Etats-Unis, un certain Douglas Henderson. Il avait lu dans la revue Tricontinental la fameuse lettre du Che appelant à créer d’autres Vietnam, et il me confia que les Etats-Unis aidaient l’armée bolivienne en lui envoyant des instructeurs, mais que, en réalité, et contrairement au Vietnam, il n’y avait pas la moindre possibilité de faire venir des troupes américaines en Bolivie.

Fin août, j’arrivai à Camiri et rencontrai Régis Debray, emprisonné dans une pièce du cercle militaire. Je discutai également avec les officiers de la 4e division de l’armée ; ils m’apprirent que la guérilla du Che s’était déplacée vers le nord, à l’ouest de la route qui mène à Santa Cruz – capitale de l’est de la Bolivie. Afin de me rendre compte de ce qui se passait réellement, je devais aller à Vallegrande, base principale des forces antiguérilla de la 8e division.

En septembre, je partis donc pour Vallegrande et demandai à parler au responsable du camp, le colonel Joaquín Zenteno Anaya – qui fut assassiné quelques années plus tard, en Europe. Il m’annonça que le groupe du Che se trouvait dans une zone bien délimitée et qu’il serait très difficile pour le commandant guérillero, comme pour ses hommes, de s’échapper. Il me raconta comment les militaires avaient encerclé les forces du Che, ne leur laissant qu’une seule issue pour fuir. L’armée avait dépêché sur place des soldats déguisés en paysans qui donneraient l’alarme sitôt que les fugitifs passeraient par cet endroit. Les déclarations des habitants d’un hameau visité par les guérilleros quelques jours plus tôt, ainsi que celles de deux guérilleros capturés qu’on me permit d’interroger, ne laissaient aucun doute sur l’identité du chef de ce groupe encerclé ; il s’agissait bien de Che Guevara. « D’ici à quelques semaines, il y aura du nouveau », m’assura le colonel Zenteno.

Je pris la route de Santa Cruz et me rendis au camp militaire de l’Espérance, où se trouvaient les Forces spéciales des Etats-Unis. Près d’une vingtaine de spécialistes nord-américains se dissimulaient dans une fabrique de sucre abandonnée, munis de tous les moyens radio existants pour communiquer avec Vallegrande et la zone de la guérilla, et également avec le Southern Command (2) des Américains, basé à Panamá – dans la zone du canal, alors propriété du Pentagone. Je fus reçu par le major Roberto « Pappy » Shelton, qui m’apprit que 600 rangers – troupes spéciales de l’armée bolivienne entraînées par des instructeurs américains – venaient d’achever leur formation et partaient pour la région de Vallegrande.

Le soir du dimanche 8 octobre 1967, je me promenais avec un ami sur la place principale de Santa Cruz lorsqu’un homme nous fit signe de le rejoindre à sa table, à la terrasse d’un café. C’était l’un des militaires américains que nous avions rencontrés au camp de l’Espérance. « J’ai des nouvelles pour vous », nous dit-il. « Du Che ? », demandâmes-nous, préoccupés depuis plusieurs semaines par sa capture éventuelle. « Le Che a été pris, nous répondit notre informateur. Il a été gravement blessé. Il est possible qu’il ne passe pas la nuit. Le reste des guérilleros luttent avec acharnement pour le récupérer ; et le commandant de la compagnie a demandé par radio un hélicoptère pour lui faire quitter les lieux. Le commandant était tellement agité qu’on le comprenait à peine. On réussissait seulement à entendre : “Nous le tenons, nous le tenons !” »

Notre informateur nous suggéra de louer un hélicoptère pour nous rendre immédiatement dans la zone de la guérilla. Il ne savait pas si le Che était encore en vie, mais il pensait qu’il y avait très peu de chances qu’il en ait encore pour longtemps. Nous n’avions pas les moyens de louer un hélicoptère, à supposer qu’il y en ait eu un de disponible. Il était 20 h 30, il faisait nuit noire, et voler à cette heure tardive était de toute façon impossible. Nous louâmes donc une Jeep et partîmes à 4 heures du matin, le lundi 9 octobre, pour Vallegrande.

Au terme d’un voyage de cinq heures et demie, nous étions sur place. Les militaires ne nous laissèrent pas aller plus loin, jusqu’à La Higuera. Nous nous rendîmes directement au terrain d’aviation, une piste relativement rudimentaire. On aurait dit que la moitié du village s’était rassemblée à cet endroit pour attendre, sans oublier les écoliers en uniformes blancs et les photographes amateurs. Les habitants de Vallegrande étaient habitués aux allées et venues des militaires.

Dans cette foule, les plus excités étaient les enfants. Ils pointaient l’horizon du doigt en bondissant et en sautant. Quelques minutes plus tard, un petit point apparut dans le ciel et prit rapidement la forme d’un hélicoptère qui portait, sur les rampes d’atterrissage, les corps de deux soldats morts. Ils furent détachés et chargés sans grands égards dans un camion pour être transportés au village.

Tandis que la foule se dispersait, nous restâmes à photographier les caisses de napalm fournies par l’armée brésilienne, disséminées autour de la piste d’atterrissage. A l’aide d’un téléobjectif, nous photographiâmes un homme portant un uniforme vert olive, sans insignes militaires, identifié comme un agent de la CIA. Cette audace, de la part d’étrangers – nous étions les premiers à être arrivés à Vallegrande, devançant tous les autres de vingt-quatre heures –, fut mal reçue, et l’agent de la CIA, appuyé par quelques officiers boliviens, tenta de nous faire expulser du village. Mais nous avions suffisamment de laissez-passer pour prouver que nous étions de véritables journalistes. De sorte que, après de violentes discussions, ils nous permirent de rester.

Le seul et unique hélicoptère s’envola ensuite vers la zone de combat, à une trentaine de kilomètres au sud-est, emportant à son bord le colonel Zenteno. Peu après 1 heure de l’après-midi, celui-ci revint triomphant, parvenant à peine à dissimuler un large sourire de satisfaction. Il annonça que le Che était mort. Il avait vu son cadavre, et cela ne faisait aucun doute. Nous n’avions aucune raison de ne pas le croire, et nous nous précipitâmes vers le petit bureau du télégraphe pour remettre, entre les mains d’un employé inquiet et incrédule, nos dépêches destinées au monde entier. Aucun de nous n’était vraiment sûr qu’elles atteindraient leur destination, mais nous n’avions pas le choix. Elles ne sont jamais arrivées.

Quatre heures plus tard, à 17 heures exactement, l’hélicoptère revint en n’apportant cette fois-ci qu’un seul corps, amarré à la rampe d’atterrissage extérieure. Au lieu de se poser là où nous nous trouvions, comme il l’avait fait précédemment, l’hélicoptère atterrit au milieu de la piste, loin du regard curieux des journalistes. On nous interdit de franchir le cordon de soldats. Mais, très vite, là-bas au loin, le cadavre fut chargé dans un fourgon Chevrolet qui se lança dans une course folle à travers la piste, pour ensuite s’éloigner.

Nous bondîmes dans notre Jeep, qui n’était pas loin ; et notre chauffeur se mit à suivre le fourgon comme un forcené. Environ un kilomètre plus loin, dans le village, le Chevrolet vira subitement, et nous le vîmes pénétrer dans l’enceinte de l’hôpital. Des soldats tentèrent de fermer les grilles pour nous empêcher de passer, mais nous roulions si près du fourgon que nous réussîmes à y pénétrer.

Le Chevrolet monta une côte abrupte et se dirigea ensuite, en marche arrière, vers un petit abri au toit de bambou, dont un côté était entièrement ouvert aux intempéries. Nous sautâmes de la Jeep pour atteindre la porte latérale du fourgon avant qu’elle ne s’ouvre. Quand elle le fit enfin avec violence, l’agent de la CIA en surgit en vociférant de façon insolite : « All right, let’s get the hell out of here ! » (« C’est bon, foutons le camp d’ici ! »). Pauvre homme, il ne savait pas qu’un journaliste britannique se tenait derrière la porte.

A l’intérieur du fourgon, sur une civière, reposait le corps du Che. Dès le premier instant, je sus que c’était lui. J’avais eu l’occasion de le rencontrer quatre ans plus tôt, à La Havane ; et ce n’était pas quelqu’un qu’on oublie facilement. Nul doute, c’était bien Ernesto Che Guevara. Lorsqu’ils sortirent le corps pour l’installer sur une table improvisée à l’intérieur de l’abri, qui devait autrefois servir à battre le linge, j’eus la certitude que Guevara le révolutionnaire était bien mort.

La forme de la barbe, les traits du visage, sa chevelure longue et abondante étaient reconnaissables parmi mille autres. Il portait un uniforme militaire vert olive et une veste à fermeture à glissière, des chaussettes d’un vert délavé et des chaussures qui semblaient de fabrication artisanale. Comme il était entièrement habillé, il était difficile de déterminer où il avait été atteint. Deux orifices étaient visibles à la base du cou ; plus tard, lorsqu’on nettoya son corps, j’aperçus une autre blessure, au ventre. Il avait très certainement des plaies aux jambes et près du cœur, mais je n’ai pas pu les voir.

Les deux médecins de l’hôpital fouillaient dans les blessures du cou ; j’eus tout d’abord l’impression qu’ils cherchaient un projectile, mais ils ne faisaient que préparer le corps à recevoir le tube par lequel ils allaient injecter du formol afin de conserver la dépouille. L’un des médecins commença à laver les mains ensanglantées du guérillero défunt. Hormis ces détails, rien sur le corps ne suscitait la moindre répugnance. On l’aurait cru vivant. Et lorsqu’ils sortirent son bras de sa veste, ils le firent sans difficulté. Je pense qu’il était mort à peine quelques heures plus tôt. A ce moment-là, je n’imaginais pas qu’on puisse l’avoir tué après sa capture. Nous pensions tous qu’il était décédé à la suite de ses blessures et faute d’attention médicale durant les premières heures de ce lundi matin.

Les personnes qui entouraient le corps se révélaient bien plus répugnantes que le cadavre : une religieuse ne pouvait cacher son sourire et se laissait aller jusqu’à rire ostensiblement ; les officiers arrivaient, munis de coûteux appareils photographiques pour immortaliser la scène ; et, naturellement, l’agent de la CIA occupait les lieux, s’accaparant d’office la responsabilité de toute l’opération et entrant dans une rage folle chaque fois qu’on osait pointer un appareil photo sur lui. « D’où venez-vous ? », lui demandions-nous en anglais, ajoutant pour rire : « De Cuba ? », « De Porto Rico ? » Mais notre humour n’était visiblement pas à son goût, et il répondait sèchement : « From nowhere » (« De nulle part »).

Nous le lui demandâmes à nouveau plus tard, mais cette fois-ci il nous répondit en espagnol : « ¿Que dice ? » (« Que dites-vous ? »), faisant mine de ne pas comprendre. C’était un homme trapu et robuste, d’environ trente-cinq ans, avec de petits yeux enfoncés dans leurs orbites. Difficile de dire s’il était nord-américain ou exilé cubain, car il parlait aussi bien anglais qu’espagnol, sans aucun accent. Il s’appelait Gustavo Villoldo (connu sous le nom d’emprunt d’Eduardo González) et vit toujours à Miami. Je l’ai mentionné dans mon article pour The Guardian de Londres, un an avant qu’on en parle dans la presse nord-américaine.

Une demi-heure plus tard, nous nous sommes retirés pour retourner à Santa Cruz, écrire et envoyer les nouvelles. Quand nous sommes arrivés, le mardi 10 octobre, l’aube pointait déjà. Aucun bureau n’était suffisamment équipé. Je pris alors l’avion pour La Paz, d’où j’envoyai ma version sur la mort du Che. Elle fut publiée en première page du Guardian, le 11 octobre. Dans l’avion, je tombai sur le major « Pappy » Shelton, qui me lança, satisfait : « Mission accomplie ! »

Richard Gott

http://www.monde-diplomatique.fr/2005/08/GOTT/12432

Journaliste britannique, The Guardian, Londres. Auteur, entre autres, de Cuba : a New History, Yale University Press, New Haven, 2004 et de Hugo Chávez and the Bolivarian Revolution, Verso, Londres, 2005.


(1) La capitale constitutionnelle de la Bolivie est la ville de Sucre, fondée en 1538 par Pedro Anzúrez de Campo Redondo.

(2) Commandement sud de l’armée des Etats-Unis.

http://www.monde-diplomatique.fr/20...

COMMENTAIRES  

10/10/2013 16:04 par latitude zero

Merci pour cet article.

Hors sujet ( pas tant que ça !) mais sans langue de bois !
Pendant ce temps et mieux vaut que le CHE ne voit pas ça , localement et à un tout petit niveau hexagonal, un Front de Gauche se meurt, qui avait resuscité espoir et enthousiasme chez des milliers de Français qui n’y croyaient plus, par la faute d’un PCF au dessous de tout, qui ne voit pas plus loin que leurs statuts d’élus et de sénateur , sous le prétexte ridicule d’ influencer le PS .
Ils n’influencent RIEN DU TOUT que de croire, ou faire croire, gérer la misère localement à la petite semaine .
C’était couru d’avance et on les voyaient venir de loin avec leurs gros sabots. .
Politiquement il y a un boulevard à investir et c’est le FN qui le prend et ça ne date pas d’hier !
Virons cette machine à perdre, il ne représente plus rien en terme de légitimité populaire.
Ils ont abandonné les Français au profit à court terme de leurs minables petits postes d’élus , sans autres visions.
Ils ont rompu et fait volé en éclat ce pour quoi ils s’étaient engagés , un Front de Gauche !
Refondation d’un Nouveau Front de Gauche SANS PCf.

10/10/2013 16:19 par Emilio

Hasta siempre Comandante, Venceremos, Patria o muerte
Viva Cuba , Fidel Ernesto Camilo y todos los pueblos unidos de America latina con la Revolución de Amor Socialista dentro nuestros corazones

http://youtu.be/SSRVtlTwFs8
Chavez Vive , la Lucha sigue

10/10/2013 18:01 par GM

Merci pour cet article intéressant.

Interview de Che Guevara en français (1964) :
http://www.youtube.com/watch?v=y5X0L_SPgoE

11/10/2013 02:03 par ADSkippy

Ils ont tuées l’homme, mais le camarade "EL CHE" le Révolutionnaire, est toujours parmi nous.

11/10/2013 11:53 par patrice

Vous savez il y a des sourires qui sont moins pires que le voyeurisme certaines fois et je trouve cet article bien répugnant à tout bien y réfléchir !
Si il n’y avait pas eu des parasites tels que vous en Bolivie à le harceler, peut-être le Ché aurait-il vécu plus longtemps.
El comandanté est mort et enterré et les vautours plus immondes que jamais ont encore de beaux jours devant eux ...

11/10/2013 15:07 par Maxime Vivas

Si il n’y avait pas eu des parasites tels que vous en Bolivie à le harceler, peut-être le Ché aurait-il vécu plus longtemps

Tels que qui ?

Ne vous trompez pas de coupable. L’armée bolivienne, épaulée par la CIA porte toute la responsabilité. Ce sont les USA qui ont demandé qu’on coupe les mains du Che et qu’on les leur envoie pour pouvoir vérifier si le mort était bien le Che.
.

11/10/2013 18:07 par Emilio

Interessant ton commentaire Patrice et pas denue de sens.
Le sens ,et la c est la mecanique quantique qui nous le dit . Le sens comme la verite depend de l observateur et de la ou il se trouve . La ou tu peux dire voyeurisme , d autres y voient devoir d informer du journaliste.

Oui le revers de ce focus journalistique de l epoque, sur le Che , a eu l effet pervers de mettre aussi toute la gomme de ceux qui avaient peur de la contagion communiste sur cette figure que tous savaient emblematique , et en premier lieu ces agents de la Cia en mission en Bolivie. La phrase “travail accompli ” apres l elimination physique du Che est dans ce sens la pour ces observateurs (journalistes)/ acteurs (revolutionnaires et contre revolutionnaires) la.
Sauf que ce sens et cette verite la de ceux la , ne fut et n est pas la meme pour d autres observateurs /acteurs. Ce qui fait que le Che est vivant pour certains et morts pour d autres. Mais on n enterre pas un courant revolutionnaire , une force de pensees ,en tuant ce qui n est finalement qu un messager . Et la suite l a bien montre, et les revolutions sociales sud americaines d aujourd hui, ne sont que le fruit et la reponse a la terreur des eliminations physiques tres nombreuses dans la partie latino de ce continent. Le Che est devenu une icone , un symbole de resistance et d humanite qui peut , un jour ou l autre , se reveler et s exprimer , pour une autre societe , un autre modele de developpement .. et l aboutissement est la prise de pouvoir, idealement par et pour tous. Mais pas la finalite non plus , parce que cette alternative ne peut s etendre que par l exemple et de corriger dans les actes , ce qui est denonce , a savoir innegalites, corruptions, massacres d humains et de la nature . C est l exemple universel de Spartacus, l esclave qui peut faire trembler le monde par sa volonte et sa determination. Qu il soit crucifie fera plaisir a ses tortionnaires mais c est toujours un Christ qui sera tue et 2000 ans après, l icone rayonne (sous differentes formes ) et les assassins eux restent anonymes avec l energie negative des masses sur la forfaiture de quelques "a la orden"..

Oui ,les tenants de l ordre ancien , une sorte de feodalisme latino , ont l usage de tuer les chefs et pensent ainsi tuer le germe de ce qui est dangereux pour leur pouvoir de classe. Parce que leur schema de pensee est de cette nature , le chef domine et ecrase , chef etant emanation d une classe feodale oligarchique. C est une erreur et un refus que ce paradigme ne correspond pas a leurs opposants, qui mettent un projet social, des idees genereuses, au dessus des hommes. Cet ordre latino , oligarchique , tue , du Che a Chavez probablement. Resultat , le peuple repond “Nous Sommes Chavez “, nous Sommes le Che.. sous entendu rien ne sert de tuer le representant puisque l energie est dans le peuple , le Nous.

Ce pouvoir ancien tres lie aux conquistadores , qui a depuis toujours la volonte du “tuez les tous” . Mais c est impossible aujourd hui , parce que ce systeme ne peut etre genocidaire qu a la condition d etre muet.( d ou l interet des observateurs ET conteurs/ journalistes qui parlent ) Que rien ne se sache. C est le pourquoi des systemes totalitaires qui tuent les journalistes , (exemple colombien actuel)

Bartolome de las casas, jesuite , lui a ete le premier a parler des exactions horribles de ces colons au 16 eme siecle. Le premier journaliste, si l on peut dire ainsi. Et ce fut d une efficacite redoutable parce que ce pouvoir terrestre des colons qui s appuyait sur une religion qui pronait le contraire , l amour etc.. et ce pour evangiliser les “ peuples inferieurs “paiens et les dominer surtout.
Contradiction qu il fallait regle et ce le fut en disant que “oui mais les Indiens ne sont pas des hommes mais des animaux” le meme discours fut utilise pour les peuples d Afrique, et plus tard les juifs etc…Et meme une fois evangelises , ces peuples restaient des sous peuples. La colonisation s est faite la dessus. Mais l idée chretienne a dominer les pratiques que les jesuites ne consideraient pas ainsi, et ils ont mis le vers dans le fruit en eduquant suivant leurs regles (egalitaires chez les jesuites) ces peuples en en extrayant des elites indigenes.
Il en est sorti une elite qui avaient un nouveau pouvoir de connaissances et de connaissances historiques litteraires politiques militaires etc… bien plus elevees que leurs maitres colons en avaient et dans tous les domaines. Le fruit etait mur et ces elites n avaient plus qu a faire rayonner leurs savoirs autour d eux , avec leur frères de sang et/ou de classes et la poudriere colonial explosait , en fait elle implosait sous le poids de ses contradictions.

Les jesuites ont forme Fidel Castro , Rafael Correa , Ho chi minh etc.. pour ne citer que quelques exemples significatifs (et moi aussi puisque c est dans un college tres elitiste mais pas que, et loin de la , que j ai etudie le marxisme pendant des mois et en profondeur) . Je ne cherche pas du tout a idealiser les jesuites, mais juste montrer en argumentant leur importance dans l histoire et dans l histoire des peuples colonises ou ils etaient presents et actifs dans l education, la cle de la liberation, Marx l avait bien compris. Les missions jesuites du Paraguay ont ete detruites par le pape de l epoque mais l idee et le respect de ce qu ils ont accompli face aux colons, sans reelle foi et avec leurs lois extremes de classe, restent vivants chez les Indios du Paraguay , des siecles plus tard ..

On ne peut pas tuer des idees de justice pour tout les humains , au mieux reculer l echeance. Parce que c est un BESOIN d amour entre tous, le capitalisme se meurt de l oublier. L avenir ne peut etre que socialiste , partageur et egalitaire . Les jesuites l ont compris depuis longtemps , depuis le debut de leur ordre, c est juste une voie tres autoritaire celle la, mais l idee est la quand meme parce que ce desir d amour et de partage est profondement ancre dans l humain.

Plus un systeme politique et economique ira dans ce sens d harmonie et plus il aura de chance de s epanouir et de perdurer parce que ce sera un systeme adapte a notre structure mentale humaine. Aussi simple que cela , et le systeme marchand de profit sans aucune consideration ni humaine ni animale ni de nature en general et uniquement pour les minoritaires , et de miseres morts et destruction pour tout le reste , est contre nature .. il disparaitra comme ont disparu les dinosaures , par impossiblite et /ou le refus , de s adapter a une psychologie humaine et bien plus. L elite existe , c est meme la base de l adaptation des especes vivantes, c est un avant projet personnifie , mais son devoir est d oeuvrer pour les autres , pas pour soi meme , pour une avancee de l humanite vers une voie de sagesse et d harmonie. Une vibration toujours insignifiante au debut, mais cette frequence large englobe toutes les autres a terme , et elle est le sens de l histoire humaine , sa destinee et la revelation de notre nature d etre a l unisson avec la nature , l amour universel indefinissable et intemporel , l Amour qui est dans le coeur de ce qui vit. C est le surhomme de Nietsche , bien compris cette fois et c est une destinee universelle .. qu on l appelle Dieu, le grand tout ou la foi revolutionnaire ne sont que des concepts culturels .

Ouf ,long, mais fallait que ça sorte ))) comprenne qui pourra… et surtout quand il le pourra.
L image du Che mort , oui d accord avec Patrice , je n aime pas ce voyeurisme la.

11/10/2013 19:30 par latitude zero

Patrice,

Je ne pense pas que cet article fasse partie du voyeurisme journalistique de par son caractère informatif incontestable.
Dans le contexte de cette époque ou pour ceux qui ne connaissent pas encore la façon dont s’est passé cet évènement, cet article est riche d’informations.

Le traitement médiatique de l’affaire DSK par exemple est lui un cas de voyeurisme flagrant ( peut être voulu ?).

C’est la guerre du Vietnam et notamment l’offensive du Têt , par son traitement médiatique et des photos violentes qui a fait basculer l’opinion publique épouvantée par ces images.
Ces images doivent montrer la sale réalité d’une guerre. C’est malheureusement la seule façon de faire réagir ceux qui sont restés tranquillement à l’arrière et qui continuent à dérouler leur vie comme si de rien n’était .
Les Etats-Unis ont perdu cette guerre à la suite de ça !

A partir du moment ou le propos est direct ,critique, informatif et surtout sans pathos, il est contre productif d’édulcorer ces images qui démontrent au contraire jusqu’à quel point elles peuvent peser sur le sort d’une bataille, ou sur une prise de conscience même brutale.
Il n’y a pas de voyeurisme dans ce cas mais seulement une information sans ménagement destinée à montrer une vérité sans fard.

Les néo-cons du « régime de Washington » et autres belliqueux ont bien compris le danger de ce type de reportage et c’est pour cette raison que la 2ième guerre d’Irak et dernièrement le Mali ont été des guerres sans reporters et sans images.
En Irak les journalistes indépendants ont été confinés en hôtels et au Mali les reporters sont restés bloqués par l’armée Française à plus de 200 km du front.
Ne comptez pas sur la nouvelle génération de journalistes « embedded » servant maintenant de portes paroles zélés à la propagande atlantiste pour informer et conscientiser les foules !

Alors oui , il faut montrer , leur montrer , expliquer et faire bouger.

11/10/2013 21:40 par patrice

@ Maxime Vivas
La Cia manipule tout le monde, journalistes et intellectuels et Debray si je ne m’abuse à joué un rôle pour le moins opaque dans l’affaire !
Je reconnais y être allé un peu fort mais c’était pour rompre le consensus …
Je viens de résilier mon abonnement au monde diplomatique, je ne lis plus que les médias alternatifs dorénavant et même aprés !
Cordialement,

@Emilio
Bonsoir, Emilio et merci de ton long et passionnant commentaire auquel je souscris totalement !
C’est à dessein que j’ai commis ce commentaire provocateur, car nous vivons une époque répugnante, tout à fait Kali yuguesque !
Je me suis intéressé aux pensées traditionnelles que le nouveau désordre mondial veut éradiquer comme tout ce qui a du sens au profit d’un monde inique bien orwellien …
Sans morale, ni éthique tu pourras faire les études les plus poussées qui soient, un salopard restera un salopard, à plus forte raison avec la mécanique quantique qui lui donnera plus d’arguments pour mieux faire passer la pilulle !
(j’ai lu dernièrement un bouquin passionnant la route du temps de Philippe Guillemant, heureusement qu’il y a encore des chercheurs pour nous faire rêver )
Force est de constater que nous sommes dirigés depuis plusieurs siécles par une élite eugéniste d’essence sataniste pour qui nous ne sommes que des moutons bons à tondre avant d’être exterminés !
Malheureusement nous ne pouvons pas faire grand chose face à ce machiavélique complot !
L’amour, l’entraide, prendre soin de notre entourage et avoir une morale et une éthique, je crois en une justice immanente et il ne fait aucun doute que leur N O M échouera lamentablement tant il va à l’encontre de toutes saines valeurs !
Nietszche avec Camus, mes philosophes préférés ...
Bien à toi,

patrice.sanchez@neuf.fr

11/10/2013 21:55 par patrice

@ latitude zero
Une nouvelle fois je souscris à toutes ces remarques hormis que le mal est bien plus profond et que journaliste indépendant relève de l’oxymore !

" La presse libre n’existe pas. Vous, chers amis, le savez bien, moi je le sais aussi. Aucun de vous n’oserait donner son avis personnel ouvertement. Nous sommes les pantins qui sautent et qui dansent quand ils tirent sur les fils. Notre savoir faire, nos capacités et notre vie même leur appartiennent. Nous sommes les outils et les laquais des puissances financières derrière nous. Nous ne sommes rien d’autre que des intellectuels prostitués ".

John Swinton, l’éditeur du New York Times, lors de son discours d’adieu.

12/10/2013 05:59 par Emilio

Salut Patrice , je crois ,et ton dernier commentaire me le confirme ..que Maxime t a lu trop vite et n a pas eu le temps de voir ni comprendre le cote “un peu” provocateur de ton premier message . C est tres comprehensible, Maxime ou Viktor ou d autres de LGS doivent faire la chasse aux trolls , LGS c est le Cuba de l info )).. un site qui dit vrai et argumente avec autant de sources , c est bien evidemment dangereux pour les repugnants gusanos de ci ou de la . Patrice n est pas un troll , c est clair.

Latitude zero , une dimension t echappes je pense, et la encore c est bien comprehensible , parce que notre latitude n est pas la meme (donc la place de l observateur sur l objet, parfois jouet journalistique ) c est de la dimension repugnante de ces Cia Nsa Fmi Etc.. produits derives des psychopates de la maffia US qui dirigent en maitre absolu cet empire decadent et cruel. Vivre en Amerique Latine , et la c est la realite qui saute aux yeux. (dans les pays ou la chasse est faite aux communistes )

Cette photo du Che, ces repugnants l ont commandite au troupeau de journalistes rameutes sur place et déjà la avant la curee , par hazard . Convoquer les charognards pour savourer cette charogne communiste qui a ose sortir de la souriciere cubaine ,et propager un danger de diables rouges, chez nous sur nos terre et notre continent a nous , l arriere cour et chasse a courre, a plus que l occasion. L Amerique c est l Amerique , point barre et au sud du rio grande , c est une reserve sauvage ou la loi de la jungle , c ets nous qui la faisons. …. Je n exagere pas du tout , c est comme ça que ces neo cons ou vieux cons raisonnent depuis un siecle.
C est quoi cet empire USA ¿ Un vol et genocide depuis le depart et une maffia depuis longtemps. D al capone a bush, pas de civilisation , du drogue whisky coca a tous les etages , le modele, il est dans un ranch du Texas .. ailleurs c est pour la rapine sur les ressources de tous et une fois “la misión accomplie” , retour a la base , les boys.
Les cubains sont ressorti ,oui , pour narguer les gusanos et leurs eleveurs , mais en groupe arme et en Angola pour soutenir un peuple frere sur un territoire litigieux entre ce partage du monde en froid , et en profiter pour defoncer l apartheid des dames patronees par De beers, au passage )))

En 1967 , le monde est partage entre le monde libre et les communistes , c etait bien ça le discours.
Et une tete communiste, tue a la chasse , ces communistes fatiguants ne le croiront jamais , faut leur montrer ce dont l empire libre est capable et une preuve photo, et les mains en envoi express aux vampires de washington .. on appelle la presse libre pour faire le haut parleur . Mission a complice et accomplie sur ce coup la aussi .

Cette photo sert aussi de parfait exemple, a ce qui adviendra aux petits malins tentes par le rouge , que la sentence sera la meme pour eux. Bref la terreur du choc des images… Effectivement , on a bien vu la suite , le plan Condor qui passe et rapace , et les dictatures dans pratiquement tous les pays a un moment ou un autre . Et une dictature gonflee par l oncle sam , c est la promotion du menage avec ces communistes , on veut plus les voirs, leur role est de faire du remue ménage . Vous inquietez pas , on a nos specialistes a l ecole des ameriques au panama qui se feront un plaisir de vous enseigner comment torturer dans la plus grande douleur possible .. 60 000 psychopates en sont sortis , fin prets pour “travailler” en colombie au guatemala salvador nicaragua bresil uruguay argentine chili con carne bolivie paraguay etc.. la liste schindler de l ignoble est encore plus longue.

C est quoi la gloire de ces journalistes la ¿
d avoir fait ce que Washington voulait ¿

au Vietnam, pendant la guerre , montrer des photos des boys semant la terreur etait bien vu .. le but etait justement de montrer la determination de la moitie du monde, libre de rouge , face au peril rouge … qui a reagit des poltichiens de ce monde libre ¿

Quand les diables rouges asiatiques se sont averes plus coriaces que prevu , il a fallu trouver une porte de sortie … au meme moment et soi disant apres l impact des journalistes montrant des photos horribles .. mobilisation enorme anti guerre , de la d ou venait le probleme intial d agression. aux USA .. jonh lennon et tous les chevelus defonces des deja indignes
S y rajoute un soudain probleme de plus de 2 siecles, les negres qui s eclatent devant nos gardes nationaux. De quoi faire croire aux classes blanches de l american way of life etoiles que le danger communiste gangrenait le pays .

Allez on se rapatrie après avoir repandu des tonnes et des tonnes de merde in usa, bombes gazs bref tout le cauchemard americain pour ceux qui refusent le reve. Tout a part la bombe atomique parce que c est pas l envie qui manque, comme en Coree du mac Arthur , mais les communistes ont fixe les limites.
Le monde libre est láche , attaquer et distribuer des raclees aux petits , no problem , mais un fort .. euh la on esquive …. L empire US c est un empire de hyenes d abord et de vautours ensuite. Le summum fut les rambo a l ile de Grenade, tres eprouvant pour les coca boys , le whisky sans glace au bord de la piscine .. peu de journalistes admis dans les valises ont eu le courage de parler de cette epreuve a endurer..et de voir un soldat ryan se noye dans son vomi ))

Comme par hasard , les memes journalistes , sont maintenant parques et ne publient que ce qui a ete autorise par les militaires , et la plupart du temps reste a l hotel pour nous donner des infos de sources sures et officiellement precises de ce qui se passe a 100 ou 500 km .
Ils bronchent et s en plaignent ¿ non , ils encaissent leurs salaires et primes de risques hoteliers et reviennent en Grands Reporters Without frontiers , heroiques au milieu du conflit en zone de guerre .. 5 etoiles et sur un plateau. Avec quelques taches televisuelles ..de sauce tomate du restau gastro de l heure d avant . Me-dort au balcon

Les Maxime , Viktor et tous ces journalistes , des vrais ceux la , des journalistes d investigations qui font leur boulot honnetement et brillamment , ne rayonnent pas dans les salons de journalistes cocktails des ma-tu-vu mal au trou.
Ce journalisme la , complete admirablement le travail des vrais grands reporters qui osent sortir des sentiers balises. Ceux la sont des pros et ils leur faut tout un reseau de connaissances sur place , pour connaitre ce qui se passe en live. Et oui , ceux la craignent les balles , en face ou dans le dos (voir la video de mannings) parce qu ils sont au coeur de l action et des faits , loin des racontards et des Hilton palace, et plus proche des connards supposes qui les gobent et attendent leurs scoops de 20 heures. Jamais de surprise ,le daily vomi atteind son objectif a travers un ecran plus trop cathodique. Les sondes le confirment , la tele c est magique cube

Oui les ricains ont perdu la guerre du Vietnam , clair et net et a plat de couture . Mais la guerre mediatique qu ils auraient perdu , la j en doute .. la vertu d une telle adhesion a ce politiquement correct rabache est suspecte . Le but est atteint , de faire poser une honnetete sur le journalisme de masse, une credibilite , qui n existe qu en fantasme .

Et les photos de abu graib et de ses humiliations autorisees et encourages , mais supposees pas montrables , ce sont des coca girls qui les ont fuites .. expres ou pas , mais voyez quand meme sans le voir que nous sommes des durs et impitoyables avec des ennemis “cruels”de la nation de dieu . Montrer ce n est pas bien , parce que ce serait suppose affaiblir ce regime qui bombarde la planete comme un champ de foire. En plus, la soi disant torture par asphyxie en sac plastique ou dans la baignoire par suffocation , c est de la torture soft, douce meme , la preuve ces musulmans (moins pire que les communistes qui ne sont pas divisibles eux ) ils sont encore vivants et nous, nous avons les reponses a notre question > these finalement admise par Uncle O sur Guantanamo , le Cuba libre .

C est la dimension Kali yuguesque, de Patrice, qui me semble beaucoup plus dans le vrai que l importance d un journaliste lobotomise par son prompteur et qui posera les” bonnes” questions qui ne derangent pas u si peu, aux militaires , gouvernants .. en larbin mais respectable ..

Ben non , un larbin ce n est pas respectable c est complice . Je ne vise pas particulierement l
auteur de cet article sur la mort du Che, mais cette profession dans sa majorite , et dans ce monde libre avec autoristion. Parce que au Venezuela ou a Cuba , le vrai journalisme d investigation existent et aussi en Russie avec RT . Peut etre pas parfait dans ce qu il est permi de tout dire mais surement plus honnete et beaucoup moins manipulateurs. Le non dit concerne des evolutions interieures au pays , donc reconnaissance de lacunes etc.. du pain beni pour gusanos qui n attendent que cela pour armer leurs catapultes mediatiques. Communistes mais pas cons non plus.

Maintenant Maxime voit peut etre les choses differemment de ce laius.
La ou je suis , les journalistes etrangers qui couvrent les evenements en live , je n en ai pas vu beaucoup jusque la … a part ceux de Telesur , bref ceux qui ont des couilles et qui nous montrent autres choses.

Content que tu m aies bien lu Patrice .. ça tombe bien ,l encre de mon clavier s est assechee )) la notion de journalisme me semblait trop importante pour etre traitee en quelques lignes equivocatrices . Maxime est il plus eclaire ?

Le controle des vautour qui est montre comme faucon est il total ?
ben non surement pas , sinon il n y aurait pas le plus intelligent de tous , un Fidel qui se disait pas communiste et qui a su jouer aussi au poker menteur . Pas prevu, ce jeu etait suppose etre de vautours pas de communistes.
Mannings Assanges Snowden , pas prevu non plus .
Parce que le resultat ne va pas dans le sens du vent du Texas.
Le doute s installe dans le poulailler qui commence a voir des renards ou certains montraient des coqs . Dilma est en colere et , mise a part les enculeurs de mouches tse tse habituels tendance blaireau , nain nul a talonnette gonfle a l helium, et le lutteur de la haute finance perdu dans le desert malien..
Poutine mene la danse .. Maduro continue le cirque de Chavez , Evo a mis en evidence le doyen des larbins d Europe a la hollande , qui detient le record guiness de la duree de tailleurs de pipes d O.. et qui continue mais seul. ))correa et les chinois qui se reveillent ..
bref des failles serieuses pour personne qui ne peut s opposer au NOW de pretentieux shoote au $ , et qui prennent les desirs de leurs maitres pour les leurs, et pour epater la galerie et les baveux journalistes qui montrent tout ce que vous devez savoir sur le zizi de lagarde et des dirigeants de fmi en general.

Montrer tout ¿
La caricature leur suffit et l espionnage des wc du monde les informent sur l etat du monde. Journaliste, un beau metier, indispensable , mais certains acceptent trop facilement de recolter les infos dans les caniveaux a leurs disposition , et de faire le trottoir ensuite , en toute noblesse bien sur , et pas pour l argent , sans nul doute ))
Bonne nuit )))

12/10/2013 15:40 par Emilio

vite fait cette fois
Patrice "Malheureusement nous ne pouvons pas faire grand chose face à ce machiavélique complot !"
1- un complot c est par nature cache , c est la messe de ceux qui nous montrent tout et rien ,en ritournelle, qu y a t il de cacher qui ne peut etre mis en lumiere , dans les forfaitures de l empire US ?

2- si , au contraire , on peut faire beaucoup , par determination et encore plus quand plus le choix .. Somos Chavez Somos Fidel Somos el Che ... pas juste des mots mais des actes , et ceux qui nous voilent la face tremblent , pour ça qu ils sont si haineux ..
Amities

13/10/2013 01:06 par latitude zero

Holà Emilio,

No hay problema, personne n’a dit que Patrice est un troll.
Pour la latitude , si c’est au premier degré, tu sais que je ne suis pas si loin que ça. A notre premier contact j’étais à Grenade d’où j’écoutais Radio Carupanooooo , puis plus bas , et maintenant un peu plus haut mais toujours sous 30°de température de cette saison des pluies ! Je voyage beaucoup toute l’année.
Mais c’est certain je n’ai pas ton expérience de la Colombie, ni même aussi de l’Amérique latine !
Par contre je te rassure ma haine de l’empire est un clone de la tienne, comme une paire de vrais jumeaux, ou des frères tout simplement !! Ca m’a beaucoup amusé de te lire là-dessus .
Mon commentaire à Patrice ne se situait pas spécialement sur l’article mais sur le voyeurisme et sur l’impact que peuvent avoir des photos ou reportages filmés sur des opinions publiques endormies , bercées par la propagande .
La photo du Che mort , je suis d’accord, a été montré volontairement par nos meilleurs ennemis mais pour le reste il y a encore des journalistes digne de ce nom qui font leur possible pour montrer l’innommable , souvent au péril de leur vie et sans illusion sur leur plan de carrière. Evidemment ce ne sont pas eux qui passent au 20h
Quelques exemples évidents qui me viennent à l’esprit comme le reportage de Michel Collon en Lybie , l’uranium appauvri et les photos des enfants de falloudja, les photos sur les ravages de l’agent orange etc.
Ces reportages et photos n’ont pas été livrés clés en main par les Faucons mais extirpés par des reporters et autres résistants qui méritent le respect !
Beaucoup d’ exemples ou ces photos et reportages peuvent provoquer une prise de conscience de la même façon qu’un article ou un livre mais le problème est que la grande majorité ne lit pas ou très peu , et quand ils leur arrivent de lire , pour la plupart c’est la presse mainstream .
J’ai donné beaucoup de livres et préter ( et perdu) des dizaines , pas à des convaincus mais au liseur de romand en pavé( Ca par contre ils lisent) et autres lobotomisés.
En vrac des livres de A jusqu’à Z comme Zinn et Ziegler, le plus souvent Eduardo Galeano ( les veines…), Lamrani pour ceux qui veulent aller à Cuba …… etc , rien de théorique , que du concret.
Tu veux savoir quel retour j’ai eu ? Combien ont-ils lu un de ces livres ? PERSONNE , NADIE .
Pas un retour : les excuses « j’ai pas eu le temps mais j’te promets … » « j’ai lu le début mais … »
Le pompon c’est un livre de Salim Lamrani ( tout ce que les médias …) que j’avais prêté à un pote, « J’ai lu les premières pages mais j’ai arrêté, c’est de la propagande … » , con à ce point , amitié terminée après lui avoir dit entre autre de jeter sa télé, il n’a pas aimé !

Le nœud du problème est là, c’est une guerre de l’information .
Pour une prise de conscience globale je crois et j’espère beaucoup au visuel, aux reportages filmés, sans fard et fausse pudeur, car il faut montrer intelligemment y compris la sale réalité quitte à choquer si on veut provoquer des prises de conscience.
Si nous avions les moyens d’Hollywood je pense qu’on n’en serait pas là, mais ça progresse , trop doucement certainement. ( Ex opinions publiques opposées aux frappes en Syrie)
Je ne pense pas qu’il s’agit , de la part des néo-cons, d’un moyen pour reculer, ils ont plutôt été humilié par Poutine.
Tout était prêt au large de la Syrie, les rafales de l’autre Pitre étaient même en vol (avec avions ravitailleur) attendant l’ordre pour refaire le coup de sarkosy.

Le voyeurisme est un faux problème pour moi, pour être un voyeur il faut la mentalité et l’esprit d’un voyeur, que certains savent bien inciter d’ailleurs c’est clair, comme le capitalisme sait flatter et faire remonter les plus bas instincts chez l’homme , mais le voyeurisme ne doit pas servir de prétexte à ne pas montrer.

Richard Gott, l’auteur de cet article est un reporter de Gauche , connaisseur de l’Amérique Latine, il connaissait le Che, appréciait Chavez et à fond pour la révolution Bolivarienne …entre autre .

http://en.wikipedia.org/wiki/Richar...

Je continuerai bien mais carrément plus le temps. Ménageons aussi les modos du site :
Hasta pronto companero

13/10/2013 22:10 par alain

Précision sur Zentano Anaya, artisan principal de l’exécution du Che : devenu général et ambassadeur de la dictature bolivienne en France, il fut exécuté sur le pont Bir-Hakeim à Paris par le commando "Che Guevara" des Brigades Internationales, groupe révolutionnaire français le 11 mai 1976.

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