@ Daniel Vanhove
La mondialisation est effective dés les colonisations, pour les appeler par leur nom. Ce qui montre que si le capitalisme qui s’est développer avec les colonisations a effectivement permit de développer des échanges commerciaux au niveau mondial, il s’est accompagné dés le début du racisme institutionnel propre à toute colonisation : la négation pure et simple des peuples colonisés, et leur asservissement total à l’entreprise de colonisation capitaliste, voir leur destruction pure et simple dans des camps de travaux forcés ou quand ils refusaient de collaborer.
Ce qui implique que résumer les problèmes du monde est, que l’on soit capitaliste ou marxisme, une escroquerie intellectuelle. Le but d’une société devrait être d’assurer le bonheur de tous et de chacun de ses membres, pas de les asservir à un projet économique basé sur le raciste. Les racines de ce racisme intellectuel institutionnalisé sont à rechercher dans les dogmes de vase des religions organisées, dogmes qui attribuent aux choses des qualités superstitieuses, bien, mal, yin ou yang, ce qui permet de développer deux hiérarchies, la première entre les dieux (ou l’avant-garde des traceurs de voie de la révolution), les hommes et le reste de la création, la deuxième entre les gommes dont certains se retrouvent plus près des dieux (ou de l’avant-garde de la révolution) que les autres (version intégriste), plus égaux que les autres (version démocratique) ou plus riches que les autres (version capitaliste).
Tout ceci implique que quelque soit le système économique, celui-ci doit être subordonné au but de la société de donner les moyens propres à assurer le bonheur de tous et de chacun. Le moins que l’on puisse dire du capitalisme est que cela n’a jamais été son cas car dés ses origines il n’a eu de cesse d’exploiter les gens de façon immorale pour assurer la fortune d’une petite minorité. Nous pourrions parler de la fin de l’esclavage, fin qui n’a pas eu lieu pour des questions de morale mais parce que les travailleurs, à cette époque, avaient des conditions de vie si misérable qu’ils coûtaient moins cher aux patrons que l’entretien d’esclaves.
De plus, bu les problèmes environnementaux liés à la surexploitation des sols, à la disparition massive des biotopes et à la transformation systématiques des ressources naturelles en sources de pollution, le but de la société qui est de subvenir aux moyens des gens doit être subordonné à un but impératif, celui de subvenir aux besoins de la nature.
En d’autres termes, le véritable enjeu d’aujourd’hui n’est pas barbarie ou communisme mais poursuite de la course au suicide de l’humanité ou sa survie. Pour que cette survie soit possible, il est impératif de transformer les racines même de ce que nous appelons une civilisation, lesquelles ont dés l’antiquité, toujours procédé par la négation de l’autre et de sa culture pour l’asservir, ceci sur fond de coupure du lien entre l’homme et la nature, pour les ramplacer par les véritables racines de l’humanité, par ce qui a assurer le succès de l’être humain dés sa naissance il y a plusieurs millions d’années et sur plusieurs espèces d’hominidés, le respect.
Le respect est le seul antidote contre le racisme institutionnalisé de toutes les civilisations, contre cette universalité qui consiste à rejeter l’autre pour l’asservir. C’est également le seul antidote contre la destruction de notre seule source de vie, la Terre. La Terre nous fournit l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, notre nourriture, et tous les matériaux que nous utilisons pour nous habiller, construire nos maisons et travailler. Et aucune technologie ne pourra changer ce fait. Ce qui implique que la seule attitude scientifique que nous devrions éprouver pour la Terre est de la respecter, et non de la détruire comme nous le faisons aujourd’hui.
Les indiens d’Amérique du nord qui n’avait jamais lu ni Marx ni Greenpeace l’avaient bien compris. Ils voyaient des fous d’argent qui les massacraient et massacraient les bisons. Ils dirent deux choses aux colons puritains qui faisaient ces massacres :
« Un être humain qui ne respecte pas son environnement est incapable de respecter ses semblables, »
« Vous ne comprendrez que l’argent ne se mange pas que le jour où il ne restera rien d’autre. »
Ce qui se passe aujourd’hui avec la destruction généralisée de l’environnement et la reprise des guerres coloniales sur un fond d’épuisement des ressources naturelles non renouvelables est en train de leur donner raison sur ces deux points.
Et vous voudriez nous faire croire que ce qui est la cause deuxième du massacre des peuples depuis le début des colonisations et du massacre environnemental depuis les débuts de l’industrialisation peut nous sauver du suicide collectif. A d’autres !
Quand à la cause première, le racisme institutionnel véhiculé dans la société par les dogmes religieux, il faudra aussi s’en débarrasser. La religion, comme la croyance et la foi, doivent être des affaires personnelles, rien de plus. Il faut cesser d’adorer des dieux personnels ou des politiciens sauveurs car ce sont tous des dictateurs en puissance. En d’autres termes, nous devons prendre nos responsabilités et être nos propres libérateurs.
Cet article fait le bon constat. Les riches de ce monde sont en lutte contre tous les peuples du monde. Mais il est en-dessous de la vérité. Les riches savent très bien que le dérèglement de la nature dont le réchauffement climatique n’est que la pointe de l’iceberg, ou plutôt l’arbre qui cache la forêt, représente une menace bien plus grande pour notre société, et donc eux, que tous les terroristes de la planète. Ils savent aussi bien que l’épuisement, et à terme la disparition inévitable, de toutes les ressources naturelles non renouvelables est aussi une menace bien plus grande pour leur mode de vie que tous les terroristes de la planète. Ils ont donc compris que la crise économique actuelle ne peut qu’empirer.
Leur plan est simple : profiter des bouleversements économiques que des crises en cascades ne vont pas manquer de provoquer pour effectuer une diminution drastique de la population mondiale. Aucun continent ni aucun pays ne sera épargné. Ce sera l’apocalypse des peuples, comme dans le tableau de Goya, Le colosse, mais en bien pire.
Maintenant le positif. Ils savent aussi qu’il reste suffisamment de matières premières non-renouvelables pour assurer une transition en douceur vers une nouvelle forme de société qui travaille avec la nature au lieu de travailler contre la nature. Mais cela ne les intéresse pas car cela les obligerait à changer l’ordre mondial : il faudrait dés aujourd’hui restaurer l’indépendance des pays, de tous les pays, il faudrait aussi distribuer des quotas de matières premières à chaque pays afin qu’il puissent préparer l’après société de consommation, l’après capitalisme, l’après société de l’obsolescence programmée.
Des sociétés comme les peuples des forêts humides ont développés des modes de vie où, en travaillant avec la nature, ils contribuent à enrichir la bio-diversité. Et nous avec toute notre technologie, ne savons que la détruire. Même les nouvelles technologies ne font que rajouter de nouvelles sources de pollution aux anciennes. Alors oui, d’une certaine façon Unabomber a raison. Si nous ne sommes pas plus capable de maîtriser l’usage que nous faisons de la technologie que nous n’avons été capable de maîtriser l’usage de la violence tel que nous l’avons utilisée depuis l’antiquité et comme nous continuons de l’utiliser, nous ne méritons qu’une chose : disparaître dans les oubliettes de l’histoire.
Pour empêcher cela, il est nécessaire que tous les peuples du monde se lèvent. Avec la fin du bloc de l’Est, il ne reste plus que deux grandes puissances : l’empire capitaliste et l’opinion publique. Le problème est que cette dernière continue à se faire mener par le bout du nez et à collaborer avec le système qui est en train de mener toute l’humanité au suicide collectif, suicide qui va entraîner la disparition de toutes les formes de vies supérieures de la planète. Et cela a déjà commencé. Aujourd’hui même, les espèces animales et végétales n’ont jamais disparu à un rythme aussi rapide dans aucune des extinctions massives d’espèces qui ont précédé celle qui se déroule sous nos yeux.
Alors plutôt que de disserter sur les tords des uns et des autres, il serait plus productif de discuter sur comment on se sort du merdier dans lequel on s’est fourré ! Et cela ne pourra être fait que tous ensemble.
Un peuple uni ne sera jamais vaincu ! Il s’agit aujourd’hui de créer l’union de tous les peuples du monde.