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Le NON n’ est pas un vote de gauche, c’ est un vote de classe ...


Lundi 6 juin 2005


Le rejet du réferendum n’est pas un vote de gauche mais un vote de classe
et il faut en tirer les conséquences si l’on veut construire une issue
politique indispensable.


Dire cela n’est pas non plus imaginer que ce vote soit un vote de droite,
voir d’extrême-droite, même si chaque force politique s’emploie à le tirer
dans le sens qui l’intéresse et ce faisant accroît la crise de la
représentativité politique. La vendée a voté OUI malgré le vicomte De
Villiers, comme l’électeur socialiste a voté suivant sa logique de classe,
OUI comme Bertrand Delannoe ou NON suivant sa position sociale.
Independamment de toute consigne. Si le thème de la coalition hétéroclite
entre Le Pen et l’extrême gauche n’a eu aucun impact c’est parce que chacun
était conscient de l’absence d’influence des forces politiques.

La rupture entre "les élites" et le peuple a été soulignée, mais on ne
mesure pas qu’elle a touché toute forme de représentativité y compris les
forces politiques, les organisations qui ont défendu le NON. Sa base en est
la perte de confiance dans la capacité des institutions, des organisations,
des dirigeants à vraiment influer sur la vie quotidienne des peuples. Et
chacun s’est prononcé plus ou moins à partir de son vécu, de sa place
réelle dans la société, dans les cités populaires comme dans les beaux
quartiers.

Il suffisait d’écouter la rue, les débats spontanés qui se multipliaient
sans une quelconque intervention militante : les tenants du NON disaient "ce
n’est pas un vote politique, il n’est ni de droite, ni de gauche, c’est de
notre vie qu’il s’agit"... Paradoxalement voir le PS et la droite défendre
ensemble le traité a sans doute renforcé ce sentiment d’échapper au
politicien, comme d’ailleurs les entendre menacer de la catastrophe
confortait pour une fois dans l’importance du vote.

Autre signe de rupture, l’argument qui a le plus joué dans la prise de
conscience populaire : le lien fait entre l’euro et la perte de pouvoir
d’achat n’a jamais été utilisé par les défenseurs du NON. Tout au long en
revanche ils ont été préoccupés par la volonté d’affirmer leur amour de
l’Europe. Alors que ce n’était qu’une mince couche de l’électorat qui
s’intéressait à la question et certainement pas celle qui est à l’origine
du raz de marée en faveur du NON. Cette position en faveur de l’Europe si
elle était indifférente à la grande masse avait il est vrai une grande
importance pour créer l’unité du cartel d’organisation qui menait campagne
en faveur du NON, voir au-delà pour préserver une candidature de gauche en 2007. Elle refletait les préoccupations de couches diplômées dont certaines rompaient pour la première fois avec leur adhésion au PS. Elle était l’écho des appareils plus qu’une préoccupation populaire.

Il y a eu deux moments qui restent à analyser dans l’évolution du vote NON.

Le premier coïncide avec la diffusion de la circulaire Bolkenstein et le
vote du parlement de la CGT en faveur du NON, il montre la poussée du NON. Est-il possible d’attribuer à ceux qui ont diffusé la circulaire, ATTAC,
l’appel des 200, le PCF, la LCR et la droite, ou encore à la CGT cette
poussée, Oui et NON. Il me paraît plus juste de penser que ces expressions
organisées rencontrent pour la première fois un "instinct de classe", le
perçoivent, l’amplifient. Deuxième temps, l’entrée en campagne des forces
politiques et le premier débat catastrophique où Le Pen éructe, et où le
PCF et dans une moindre mesure la LCR partent sur le terrain de l’amour de
l’Europe pour mieux rejoindre Bayrou et Jack Lang. C’est le reflux du NON
que l’on va attribuer à la force des appareils politiques, voire à 
l’intervention de Jospin. Le pilonnage médiatique reprend de plus belle
pour enfoncer le clou et pourtant le NON repart à la hausse et se dégage du
jeu politicien, répond au catastrophisme, au mépris et les forces
politiques de gauche trouvent un nouvel ancrage dans cette poussée, un
embryon d’organisation, de rencontre entre militants s’organise.

Le temps de l’avant-garde de classe n’existe plus, c’est le rejet de classe
qui a poussé les forces politiques et plus généralement organisées et pas
l’inverse. Il faut partir de là pour construire et du fait que personne ne
peut s’attribuer ce vote NON.


La récupération politicienne...

Passée l’élection, le monde politico-médiatique s’est employé à nier ce
vote de classe pour le récupérer dans des cadres politiciens au lieu de
s’interroger sur la pertinence de la représentativité politico-médiatique.

Dès le soir des résultats, sur les plateaux de télévision, les choses
étaient claires. Le PS, pas plus que la droite, n’allait tirer les
conséquences de ce vote. Le PS avait choisi sa ligne : attribuer à 
l’impopularité de la droite l’échec référendaire et continuer à se lamenter
sur l’abandon d’un traité "de progrès". La droite, sous couvert de défense
de l’emploi, allait démanteler les "rigidités" françaises, les protections
sociales, le code du travail. La suite a été du même tonneau : attribuer à 
Fabius, largement déconsidéré et dont chacun a bien perçu qu’il menait sa
propre stratégie, le vote massif en faveur du NON, c’est prendre une fois
de plus l’électeur pour un débile mené par un mauvais berger.

Ce vote a été trahi dès la proclamation des résultats, le Président de la
République, le "nouveau" gouvernement et l’annonce par les hiérarques de
Bruxelles que tout continuait comme avant ont été les manifestations
premières de cette trahison. Mais le PS avec sa volonté de dégager ses
responsabilités et ses jeux politiciens entre Fabius et Hollande était une
autre caricature. Là -dessus les télévisions, la presse ont emboîté le pas
et sont retournés à leurs manière d’interpréter le politique, les questions
de personnes, le théâtre d’ombre... Le couvercle a été mis sur le vote de
classe. Et les médias incapables de comprendre ce qui s’est passé sont
aussitôt repartis dans la personnalisation, les rivalités, le drame
bourgeois entre Sarkozy et Villepin, les crépages de chignon entre le
couple Hollande et Fabius. VSD et la presse people titrait sur les
problèmes du couple Sarkozy, crise ou réconcialiation ?


L’absence de force politique :

Si la Révolution c’est quand ceux d’en bas refusent d’obéir à ceux d’en
haut
, nous sommes dans une situation révolutionnaire, la plus
extraordinaire crise sociale, politique, démocratique qui se puisse
imaginer. Elle est non seulement française, européenne comme l’a montré le
vote hollandais, mais mondiale comme en témoigne ce qui se passe en
Amérique latine. L’antagonisme de classe est fort et pourtant aujourd’hui
en France et plus généralement en Europe il n’a aucune force politique
capable de l’organiser, de lui offir un perspective, fut-ce celle de
simples réformes, de mesures limitées.

Il faudrait également bien percevoir ce qu’est cette classe. L’analogie
historique est toujours un danger, pourtant celle avec les mouvements de
1848 s’impose... Après le retour de la Sainte Alliance, la
contre-révolution qui a prétendu restaurer l’ordre féodal aboli par la
Révolution française, 1848 a vu surgir cette révolte des nations, celle des
ouvriers et paysans mais aussi celle des "capacités", tous ces étudiants,
tous ces diplômés sans emploi sans avenir, et le même émiettement
organisationnel... La même incapacité à construire une issue et les classes
dominantes se sont recomposées autour du bonapartisme. Chacun semblait
incapable de penser la nouveauté de la période et se référait à la
Révolution Française, alors que l’antagonisme de classe avait changé de
nature, l’alliance entre l’aristocratie et le capital était intervenue sous
l’apparente restauration féodale.

De même nous ne pouvons plus penser le monde en référence aux temps
dépassés de l’affrontement entre deux superpuissances, et son parrallèle la
rivalité complémentarité entre communistes et sociaux démocrates. Il n’y a
plus de social-démocratie mais un social-libéralisme, "les réformes" sont
devenues les attaques contre-révolutionnaires contre l’emploi, le pouvoir
d’achat, les droits sociaux. Donc il faut repenser les stratégies, les
rassemblements et bien voir les aspects positifs de ce référendum :

- Les illusions sont tombées sur le programme du capital même si le terme
est le néo-libéralisme, chacun sent bien que dans sa propre vie il n’en a
rien à attendre.

- Mais personne n’ose penser qu’un autre système est possible, aller
jusqu’à une contestation aussi radicale que le rejet et surtout le faire
d’une manière responsable c’est-à -dire en proposant des mesures concrètes,
immédiates susceptibles d’avoir des conséquences sur la vie des gens.


Chacun s’emploie à "récupérer" ce qui le dépasse...

Mais le danger de rupture entre "élites" et classe existe à gauche, la
gauche qui s’est rassemblée autour du NON.
Confondre le raz de marée de classe avec des petits groupes qui se sont rassemblés dans la campagne et
qui croient en toute bonne foi que les arguments technocratiques,
l’adhésion à l’Europe, les dossiers bien ficelés, les petites réunions où se
sont retrouvés et parlé des militants depuis longtemps en déshérence, des
partis et associations affaiblies par plus de vingt ans de démantélement,
était à l’origine du raz de marée, c’est jouer la mouche du coche. C’était
vrai dès le soir des résultats et la mobilisation de la fête des défenseurs
du NON a bien traduit pourtant une distance entre les forces organisées et
l’électorat populaire. Rien à voir avec 1981, où les forces populaires ont
réellement cru que leur vie allait changer. Pourtant il ne faut pas non
plus négliger cet essai d’organisation qui est né sur la poussée du rejet
de classe, simplement pour l’élargir il ne faut pas lui attribuer un rôle
qu’il n’a pas eu.

Donc il faut à la fois partir de ce qui s’est construit dans cette campagne
et bien mesurer à quel point nous sommes loin d’avoir la force politique
qui correspond au rejet de classe.

Le principal danger est de dévoyer la force réelle du rejet en la tirant
vers des jeux politiciens sans conséquence réelle sur la vie des gens.

C’est là la ligne de la direction du PS. Mais ne trouveront-ils pas dans le
camp du NON des alliés. D’ abord Fabius dont toute la stratégie personnelle
repose là -dessus. Mais que penser des déclarations de
M.G.Buffet" [1] et de J.F.Gau [2] sur la nécessité de s’élargir aux OUI de gauche, "individus et ORGANISATIONS" ?

S’il s’agit de considérer que des gens ont voté OUI alors
même qu’ils veulent un changement de politique, pourquoi pas. Encore que,
au vu des votes massifs des quartiers populaires, la priorité n’est pas
là ... Elle est dans la nécessité d’ aller vers tous ces gens qui ont voté
NON sans jamais avoir rencontré un militant, sans s’être rendu à une seule
réunion, sans avoir lu un seul tract.
S’interroger sur les moyens
d’entraîner leur participation, leur expression politique sur leurs bases.

Si la géographie du vote paraît parfois reproduire dans les quartiers
populaires, non seulement les couches sociales, mais le vote politique il y
a trente ans en faveur du PCF,(comme l’écho assourdi d’un temps où celui-ci
représentait effectivement le lien entre vote de classe et vote de gauche),
il est clair que non seulement les catégories socio-professionnelles se
sont modifiés, mais que le PCF a détruit irremédiablement ses cellules, le
tissu organisationnel qu’il avait dans ces quartiers. Cette phrase sur la
nécessité de rassembler "les gens et les organisations de gauche qui ont
voté OUI" marque aussi la quasi rupture du PCF avec ce qui fut jadis sa
base de classe
. Car de telles phrases prononcées par des responsables
politiques du PCF laissent ouvertes les spéculations politiciennes sur la
perspective politique en 2007. [3] Croyez-vous retrouver l’ampleur du NON en
proposant une entente avec Hollande, voir même Fabius "pour battre la
droite" ? Certes il y aura une partie de l’électorat qui, comme aux
régionales, choisira ce vote contre, il pourra même "gagner", mais avec un
maximum d’abstention et surtout pour quoi faire ? Au profit de qui ? La
crise politique en sera agravée et la perspective obscurcie. Cette phrase
marque un retour en arrière sur l’évolution du PCF en cours de campagne. Ce parti qui avait choisi le NON, mais prétendait au départ le faire avec l’incompréhensible slogan "Dire Non pour dire OUI" a peu à peu été poussé par l’électorat jusqu’à adopter enfin une ligne de classe, de rassemblement.

Il y a également quelque chose de dérisoire dans la manière dont l’appel
des 200, et même ATTAC, s’attribue la force du NON en jouant la mouche du coche sans mesurer qu’ils ont été portés par le rejet massif et qu’ils n’en
sont pas les auteurs. Orienter comme ils prétendent le faire vers l’Europe
et vers les gens de gauche qui ont voté OUI alors même qu’ils n’ont jamais
mordu sur l’électorat de classe
qui s’est prononcé contre le traité et que
l’urgence serait de se donner les moyens d’aller vers cette classe
populaire, de l’entendre, d’organiser avec elle son expression politique.
Ils font la preuve qu’ils fonctionnent dans la même illusion
politico-médiatique que les autres, qu’ils aspirent seulement à y avoir
leur part, à faire partie sous une forme contestataire de tout ce petit
monde, on a parfois l’impression que certains ne revendiquent que leur
place dans ce petit monde politico-médiatique.

Poursuivre la bataille du NON sur le thème européen pourquoi pas ? Mais croyez-vous qu’aujourd’hui cette bataille là est susceptible de traduire le
vote de classe tel qu’il s’est exprimé ? L’assaut qui se prépare contre le
droit du travail, la pression sur l’emploi et les salaires qui va encore se
déchaîner ? On peut considérer que l’union des forces du travail en Europe
est à construire, mais dans l’assaut qui se prépare chaque force européenne
trouvera son principal point d’appui sur son terrain propre et c’est
seulement à partir de là que le dialogue indispensable (ne serait-ce que
pour balayer la direction de la CES) pourra se développer... Me paraît
beaucoup plus indispensable de développer l’analyse sur l’offensive que va
mener la droite sur "la bataille sur l’emploi", la remise en cause du code
du travail, des protections... Et à partir de là faire le lien avec le
pacte de stabilité qui vient d’être reconduit, les circulaires qui
continuent à se mettre en place... Il est inutile de s’opposer sur les
enjeux idéologiques que sont la Nation ou l’Europe sociale, sa possible
construction ou non, donnons des objectifs concrets....

. Si les forces politiques du NON tirent à hue et à dia, entre ceux qui
voient l’issue entre un mouvement d’éducation populaire dont ils seraient
les "professeurs", ceux qui cherchent à reconstruire la gauche plurielle et
ceux qui exaltent les luttes, au lieu de se rendre compte de la nouveauté
de la période, de ce qui peut réellement être construit et doit l’être,
nous allons vers le desespoir et l’inertie... Alors que si l’on arrive à 
partir d’objectifs clairs, de quelques propositions correspondant
effectivement à des choix politiques susceptibles de "changer la vie", on
arrive à mettre en synergie tout ce qui est né dans cette campagne
, une
force politique peut apparaître.

Si la droite et le PS ont décidé de se donner en spectacle avec la
complicité active des médias, est-il bien utile que la gauche du NON en
fasse autant, les PS en portant Fabius au pinacle, les petits partis de
gauche et les associations en s’attribuant une victoire dans laquelle ils
ne portent qu’une faible part ? Et ne s’interrogent pas en quoi ils
pourraient réellement être utiles pour empêcher les mauvais coups qui se
préparent, mettant en commun les moyens, donnant de véritables contenus aux amorces d’organisation...

Les luttes revendicatives, les mobilisations syndicales seront
effectivement essentielles, parce qu’il faut résister à l’assaut qui se
prépare contre le monde du travail et c’est sur le terrain national que le
point d’appui est le plus fort. Rien n’est acquis dans ce domaine, les
directions syndicales ressortent aussi affaiblies que les appareils
politiques de leur attitude pendant le référendum, l’absence de perspective
politique risque de nuire à la mobilisation et l’appel aux luttes risque de
rencontrer aussi peu d’écho que l’appel à faire la fête si l’on ne perçoit
pas ce qui se passe...

Danielle Bleitrach, sociologue.


François Hollande n’a strictement rien à faire de la Constitution Européenne ... « si Chirac avait mis en jeu son mandat, le PS aurait naturellement appelé à voter NON, comme pour De Gaulle en 69 »... 26 mai 2005


- De Danielle Bleitrach sur le même sujet :


Référendum : Les leçons d’un srutin.

A un ami qui s’inquiète de la corruption des dirigeants de "gauche"...

L’Europe et sa vassalisation aux États-Unis.

Constitution Européenne : Un référendum ou un plebiscite ?

Ils y tiennent vraiment à leur Constitution ...

L’europe serait non politique.... et la direction du PS casse la gauche.

Faites l’effort de vous informer.... Plaidoyer pour le "NON"


[1Déclaration au
soir des résultats du 29 mai 2005.

[2Voir éditorial dans le
supplément du mercredi "Communistes" de l’humanité du 1er juin
2005.

[3Depuis l’intervention de M.G.Buffet lors de l’émission "Rispostes" sur la 5, le dimanche 5 juin 2005, le doute est levé : il s’agit bien d’une remise en chantier de la gauche plurielle. Pourquoi une telle précipation ? C’est clairement entrer dans le jeu politicien pourtant condamné par les électeurs, alors même qu’il n’y a aucune urgence à le faire, c’est vider
d’avance le contenu des luttes qui pourront intervenir en leur donnant
l’objectif illusoire d’un changement de politique en 2007 avec les forces
politiques telles qu’elles sont .


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