Faites l’effort de vous informer.... Plaidoyer pour le "NON".


10 février 2005


Tous les jours, la télé, la presse vous innocule une vision du monde
complétement mensongère. Et cette vision n’est que l’accompagnement
idéologique d’une terrible repression sur des peuples réduits à la misère
et dont il s’agit d’empêcher la rébellion... Non parce qu’ils sont la proie
d’une idéologie ou d’un fanatisme religieux mais parce qu’ils n’ont plus
les moyens de la survie...

Dans notre propre pays, nous avons un think
tank www.confrontations.org ( un groupe type la fondation Saint Simon qui est chargé de se
concerter pour promouvoir des idées - voir ci-dessous des extraits ) qui regroupe des députés de droite,
socialiste et un communiste député européen Francis Wurtz, le grand
patronat, celui des entreprises publique que l’on privatise, les sociétés
d’assurance comme AXA, des technocrates comme Lamy ou Davignon, des
dirigeants de la CGT au plus haut niveau comme Le Digou, et tout ce beau
monde promeut études, orientations, et aujourd’hui mène campagne pour le
"OUI" ou tentent de dévoyer le "NON", de le technocratiser...

Les mêmes expliquent soit qu’il faut accepter le "OUI" parce qu’il n’y a
pas d’autres choix que l’Europe, ou tentent de transformer le "NON" en
simple "NON" à une Constitution, en évitant soigneusement d’expliquer que
l’Europe telle qu’elle est ne peut qu’engendrer une Constitution
néo-libérale... Voire parlent de "démocratie" syndicale violée, pour mieux
interdire aux militants de la CGT de prendre position, alors que la CSE a
pris position pour le "OUI"
... Ou à la limite éviter de remettre en cause
l’Europe elle-même en technocratisant le débat... Cette orientation est à 
l’oeuvre dans la CGT dans le PCF... Transformer la CGT en CFDT, le PCF enPSU... Dites vous bien que vous priver d’organisations collectives pour
vous défendre est une des pires atteintes à la démocratie et que les
défendre c’est défendre votre salaire, votre santé, l’éducation de votre
enfant...

Ils ont même le front d’intituler leur groupe de pression comité de
"Lisbonne", là où a été décidé la privatisation d’EDF... Parce que leur
hypothèse est d’accompagner les privatisations avec un peu de "social", le
paté d’alouette, un cheval, une alouette...

La presse, qu’elle soit de droite ou de gauche, relaye soit les opinions
gouvernementales, soit celles de ces pseudos opinions de gauche, concoctées
avec le patronat, les autres n’ont pas droit à la parole, ils se débattent
sur internet. Pour vous tromper les uns utilisent les moyens du lion dans
les animaux malades de la peste, c’est la faute à l’âne qui a tondu le pré,
aux syndicats qui revendiquent, au pauvre qui refuse la misère, à toutes
ces forces "conservatrices" qui s’opposent aux "réformes" nécessaires, ça
c’est Sarkozy, Raffarin... Mais il y a aussi les moyens du renard : vous
dessiner un cadre de pensée obligatoire (L’Europe, mais aussi la sécurité,
la lutte contre le terrorisme, l’obligatoire alliance atlantiste comme
garantie de paix), pour à l’intérieur inventer des pseudos-solutions dites
progressistes, comment articuler une soumission totale au patronat, aux
privatisations en dégageant un peu de social, un peu de "régulation" ? Tout
en abandonnant les instruments nationaux de maîtrise... Comment donner aux
luttes le seul débouché d’élections avec alternance sans alternative ?...

Tous prétendent à "l’objectivité", transforment la politique en "technique"
à l’intérieur de laquelle des "experts" dans une "grande réconciliation
avec le patronat", qui les finance abondamment, pensent pour vous... Et vos
choix n’en sont plus...

Il s’agit de savoir si vous mangerez votre hot dog avec du ketch up ou de
la mayonnaise, mais ce seront toujours les mêmes marchands de saucisse...
Il n’y a plus d’alternative. Le cadre de l’opinion publique étant ainsi
posé, l’affrontement peut avoir lieu sur les rivalités entre Chirac et
Sarkozy ou entre Fabius et Hollande, les mêmes marchands de saucisse, avec
plus ou moins de ketch up... Celui qui dit je ne veux pas manger de
saucisse est un fou qui doit être censuré... Quelqu’un qui viole "la
démocratie"...

Mais un immense espoir est en train de naître, partout les peuples
résistent et ici même le "NON" devient une ligne de partage, de
recomposition des forces organisées, de résistance populaire et pas
seulement à la Constitution... Les contre-feux politiciens sont balayés...

Voilà ou vous faites l’effort de lire, de vous informer, ou ne vous étonnez
pas demain de ce qu’il adviendra de ce monde, de la guerre ou de la paix,
de la destruction de votre environnement, de votre mise au chomage, vous ou
vos proches, de la pression sur vos salaires, sur votre santé , sur
l’école...

Il est possible de résister, de savoir dire "NON", non seulement à une
Constitution, mais à ceux qui utilisent le monsonge ici comme ailleurs pour
rendre votre vie impossible. Ayez un peu de la force de l’Indien des Andes
qui s’oppose au pillage des ressources de son pays par les mêmes, au prix
de sa vie... Face à la mondialisation capitaliste, il faut développer les
solidarités, connaître nos ennemis ici et sur la planète... C’est ça ou la
mise en concurrence, les déclocalisation vers des peuples misérables prêt à 
tout accepter et votre mise au chômage, les "guerres préventives" pour
piller, guerres qui ne réjouissent que les marchands d’armes comme les
patrons de presse, Dassault ou Lagardère... Tout est désormais lié...

Danielle Bleitrach


CONFRONTATION EUROPE


EXTRAITS du site www.confrontations.org


Présentation

Fondée en 1991 par Philippe HERZOG, Jean-Pierre BRARD, Jean-Christophe LE DUIGOU, Jean PEYRELEVADE et Michel ROCARD, Confrontations Europe est un mouvement civique et un lieu de travail en commun pour les dirigeants d’entreprises, les syndicalistes, les acteurs associatifs et politiques, les intellectuels et les étudiants. Elle est devenue un interface entre la société et institutions communautaires.

Les membres, amis et partenaires de l’association, de sensibilités diverses, partagent une même ambition : promouvoir un dialogue européen combinant le social, l’économique et le culturel, former société en Europe en inventant les voies d’une démocratie participative.

Pour cela, elle entend poursuivre et développer ses travaux sur quelques grands projets : le plein emploi des capacités humaines dans tous les territoires ; les identités d’entreprises européennes ; la définition de politiques industrielles et de biens communs, notamment de SIG (Services d’intérêt général) en Europe ; un pacte de confiance pour la stabilité et le développement du système bancaire et financier ; un projet éducatif et un projet culturel européens ; l’Europe dans le monde comme un trait d’union entre les peuples.

Confrontations existe dans les Hautes Pyrénées, et anime des débats publics en régions.

Confrontations a créé début 2001 un cercle européen à Bruxelles avec deux objectifs : vérifier et enrichir nos idées en les confrontant avec celles des Européens d’autres pays ; jeter les bases d’un lien européen original de dialogue social et civique, conçu dans une diversité de sensibilités et d’expériences comparable à celle que nous avons réunie en France.

L’association est sollicitée pour être encore mieux un réseau d’acteurs professionnels et culturels partout en Europe et une force d’influence auprès des institutions communautaires. « La confrontation » se développe en Italie et en Hongrie avec la constitution d’associations du même type à Naples et à Budapest. 2003 devrait voir la naissance d’associations en Allemagne et en Pologne et d’un bureau de coordination à Bruxelles. Elle ambitionne de construire un pont transatlantique et développe ses échanges avec le Québec. En 2005, une Université d’été devrait se tenir aux USA.

Elle travaille sur les dossiers clefs en débat au Parlement européen et assiste Philippe Herzog.

Les travaux de l’association font l’objet de publications, de débats publics et d’expérimentations (voir agenda).

L’animation des groupes de travail et la direction de l’association sont collégiales.

L’association bénéficie du soutien de larges parrainages.

Le Conseil d’Administration est élu par l’assemblée générale.

Toutes celles et tous ceux qui soutiennent sa démarche peuvent adhérer à Confrontations Europe et s’abonner à « La Lettre » et à « L’Option ».


Assemblée générale

(...)

Réunie le 15 mars 2002 à Paris, l’assemblée générale a fêté les 10 ans de Confrontations en présence de Michel Rocard et de 200 adhérents.

La dernière assemblée a eu lieu le 19 mars 2004 à AXA à Paris : elle a accueilli Michel de Virville, secrétaire général du groupe Renault, Jacques Freyssinet, professeur des sciences économiques, Jean-Christophe Le Duigou, secrétaire national de la CGT, membre de la direction collégiale de Confrontations Europe et Marcel Grignard, secrétaire général de la Fédération de la métallurgie, CFDT, Jacques Maire, directeur du développement social, AXA France, membre de la direction collégiale de Confrontations Europe


La Direction collégiale

Elle est concertée sur les grandes orientations de l’association proposées par le Conseil d’Administration, et qui sont débattues par l’Assemblée générale.

Elle réunit : Jacky FAYOLLE, Michèle Debonneuil, Claude FISCHER, Jean GANDOIS, Philippe HERZOG, Jean-Christophe LE DUIGOU, Jacques MAIRE, Francis MER, Jean PEYRELEVADE, Franck RIBOUD, Jean-François TROGRLIC.


Le comité de parrainage de Confrontations

Il est composé de personnalités de sensibilités et d’horizons divers. Les parrains soutiennent le projet et la démarche de l’association. Ils concourent à titre individuel à la vie de l’association, participent aux initiatives publiques, animent les conférences organisées sur des sujets d’actualité ou liés aux travaux des groupes. Les membres du comité de parrainage se réunissent une ou deux fois par an.


ADLER Alexandre

AGLIETTA Michel

ALPHANDERY Edmond

AUBRY Martine

BAILLY Jean-Paul

BASS Jacques

BEAUVOIS André

BENOIST Gilles

BERTRAN Philippe

BLANC Christian

BLANC Jacques

BOUAL Jean-Claude

BOURMAUD Claude

BRARD Jean-Pierre

CAILLOD Jack

CALANDRA Paul

CASTEL Robert

CHEYSSON Claude

CITROEN Philippe

CLEMENT Jean-Marie

CROUà GNEAU Françoise

DARMON Jacques

DE BOUARD Alain

DE FOURNAS François-Xavier

DEBONNEUIL Michèle

DELORS Jacques

DEMANGEAT Jean-Michel

DESCHAMPS Michel

DIZDAVERIC Faïk

FAYOLLE Jacky

FERRON André

FISCHER Claude

FITOUSSI Jean-Paul

GADONNEIX Pierre

GANDOIS Jean

GEORGES-FRANCOIS Jean-Claude

GUIGOU Elisabeth

HERZOG Philippe

JAEGER Paul

JEANNENEY Jean-Noël

JOURD’HEUIL Jean

KHELIFF Jacques

LAGAYETTE Philippe

LAUVERGEON Anne

LE DUIGOU Jean-Christophe

LE SCORNET Daniel

LEBEGUE Daniel

LECLERC Michel-Edouard

LESCURE Pierre

LEVY-VROELANT Claire

LOPPION Jacques

MAIRE Jacques

MANJON Luis

MARX Bernard

MAYER Francis

MER Francis

MILHAUD Charles

MONGIN Olivier

MONOD Jérôme

MORIN Edgard

MOSCOVICI Pierre

MOYNOT Jean-Louis

MUET Pierre-Alain

MULLER Michel

OBADIA Alain

OLIVE Alain

PEBEREAU Michel

PEYRELEVADE Jean

PFIMLIN Etienne

PRADES Bernard

PRIM Monique

RALITE Jack

RECHTER Serge

RIBOUD Franck

ROCARD Michel

RODIER Jean-Pierre

ROUSSELY François

SAINJON André

SERENI Jean-Pierre

SPINETTA Jean-Cyril

STRAUSS-KAHN Dominique

TADDEI Dominique

TCHURUK Serge

TOURAINE Alain

TROGRLIC Jean-François

TUBIANA Laurence

VENTURINI Patrick


Le comité de parrainage du Cercle européen

Celui-ci est composé d’acteurs de différents pays membres de l’Union européenne, adhérant ou candidats. Les parrains participent au séminaire de Bruxelles, aux conférences internationales et à la constitution d’associations en Europe.

- Voir la liste ICI


Partenaires

Pour servir notre projet, nous travaillons en réseau avec différents partenaires. C’est pour nous un principe fondamental, et non pas un simple choix technique. Notre méthode conjugue le dialogue et le partenariat. Nous confrontons nos options et nous essayons de nous associer pour un véritable travail d’élaboration et d’expérimentation.

On souffre terriblement en France de la coupure entre le social et l’économique, entre la politique et l’économique, et nous pensons que des liens de travail doivent s’établir entre les différents acteurs et les citoyens.

Nos liens se sont particulièrement renforcés avec les syndicats et les entreprises, ils se sont bâtis dans la coopération. Ils se développent avec les institutions et les mouvements associatifs dans l’indépendance de chacun.

C’est l’originalité de Confrontations qui contribue ainsi au renouveau du dialogue social, civil et politique.


1- Un réseau large d’entreprises publiques et privées, représentées par leurs dirigeants

AIR FRANCE

ALCATEL

AREVA

ARCELOR

AVENTIS S.A.

BANQUE DE FINANCEMENT ET DE TRESORERIE

BNP PARIBAS

BOUYGUES SA

BRED BANQUE POPULAIRE

CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATIONS

CAISSE NATIONALE DES CAISSES D’EPARGNE

CAISSE NATIONALE DE PREVOYANCE

CANAL +

CREDIT COOPERATIF

CREDIT LYONNAIS

CREDIT MUTUEL

DANONE

DEXIA

EDF

FRANCE TELECOM

GDF

LA POSTE

LAFARGE

PECHINEY

PEUGEOT PSA

RATP

RENAULT

RTE

SAINT-GOBAIN

SNCF

SNET

SOFRED

SUEZ

SYSTRA

TRACTEBEL

VEOLIA


2 - Des liens de travail avec des responsables d’institutions

Notamment :

- le Parlement européen et la Commission, et plus particulièrement les DG Commerce, Emploi / Affaires sociales, Energie / transports, Elargissement, Politiques régionales...

- différents ministères : Affaires européennes, Economie, Finances et Industrie, Emploi et Solidarité

- le Conseil économique et social en France et le Comité économique et social européen.


3 - Des liens développés avec des syndicalistes de diverses sensibilités

Membres ou dirigeants de la CGT, de la CFDT, de la CGC, de la FSU, de l’UNSA ces militants participent aux réflexions et aux échanges sans toutefois engager leur confédération.

Lsyndicalistes, très nombreux dans les groupes de travail et les initiatives publiques, y confrontent leur action et leurs analyses avec tous les partenaires du mouvement social et dialoguent de façon informelle avec des membres du MEDEF, très présents dans l’association.

Un dialogue s’est noué avec la CES (Confédération européenne des syndicats) et l’UNICE. Des liens se développent avec les organisations sociales et patronales des PECO.


4 - L’apport de différentes écoles de pensée par une participation riche d’intellectuels du CAE, de l’OFCE, du CGP, du CNRS, du CEPII, du CEEP, de l’IES

(Institut européen des juristes en droit social), l’IFRI, du Centre d’études de l’emploi du CEPS, de l’Observatoire social européen et d’Universités comme l’IEP et Cergy-Pontoise, de l’IFE (Internships in Francophone Europe) et d’Universités européennes : ULB, Louvain, Florence, Bruges...

D’experts de la SECAFI, de SYNDEX, du CEREQ, de CIRCE
- CONSEIL, ou de Bernard Brunhes Consultants...


5 - Une consolidation des liens avec de nombreuses associations et fondations notamment

Europartenaires, le CAFECS, Convictions, Notre Europe, Réseaux Services Publics, Europe 99, Réalités du Dialogue Social (R.D.S.), les Cercles Condorcet, l’association Sarajevo, le CNAJEP, le BILD, France-Pologne, Solagral, le FIR, ou encore Géostratégies, les Canadiens en Europe...

- Un partenariat s’est développé avec Sources d’Europe, centre d’information sur l’Europe


6 - Une coopération structurelle existe avec l’Observatoire social international de Suez, présidé par Dominique Fortin, et qui se fixe comme objectifs :

- contribuer activement à une réelle intégration de la dimension sociale, éthique et environnementale dans le processus de mondialisation, et concilier la nécessaire efficacité économique aux exigences de cohésion sociale et de développement durable.

- mettre en oeuvre, créer et animer des réseaux internationaux ouverts à des personnes physiques ou morales du monde économique, syndical, institutionnel, politique, associatif et universitaire.

- promouvoir la formation tout au long de la vie

Dans la lutte contre les inégalités et l’exclusion et pour le renforcement de la cohésion sociale, l’OSI est convaincu que la formation est une priorité. Cette conviction est partagée par de nombreux acteurs qui ont rendu public un engagement pour que la formation tout au long de la vie devienne un enjeu du dialogue social européen.


Groupe de travail Energie

Présentation

Animateurs : André Ferron et Claude Fischer


- Objet du groupe

Dans le cadre du Débat National sur les Energies mis en place par le Gouvernement, Confrontations a créé un groupe informel d’acteurs pour apporter une contribution originale sur l’avenir de la politique énergétique et celui des entreprises publiques EDF et GDF.

Il faut sortir de l’hypocrisie actuelle du principe de neutralité : l’Union prétend être neutre par rapport à la propriété publique ou privée des entreprises, mais leurs actionnaires publics ou privés doivent investir selon les mêmes critères : ceux de la jurisprudence Aides d’État dite de « l’investisseur avisé ». Les entreprises publiques sont « criminalisées », soupçonnées en permanence de fausser la concurrence et ce harcèlement juridique incessant pousse de fait à la privatisation.

Un groupe de travail spécifique est constitué en septembre 2004 sur les cas d’EDF et de Gaz de France où cette question est d’actualité.

La France a décidé de changer les statuts d’EDF et de Gaz de France en transposant les directives électricité et gaz en droit français. D’EPIC 100 % État, ces entreprises deviennent sociétés anonymes 100 % État. Un délai de réflexion d’un an est ménagé avant d’éventuellement ouvrir le capital d’EDF dans la limite de 30 %, pour financer une stratégie française et européenne et trouver des partenaires. De plus la loi d’orientation pour l’Énergie prévoit explicitement - et c’est une première ! - que la France « élaborera tous les deux ans des propositions énergétiques pour l’Europe » en particulier pour défendre le service public et le nucléaire.

Le groupe, animé par André Ferron et Claude Fischer, avec la participation de représentants d’EDF, réunira des représentants des entreprises de l’énergie, des syndicalistes, des juristes et des économistes. Il explorera l’option qui permettrait à EDF et à Gaz de France de devenir des entreprises de référence pour les SIG en Europe. Il travaillera plus particulièrement quatre objectifs :

1. fonder la conviction et l’engagement des salariés, des usagers et des partenaires de l’entreprise sur un projet social et industriel renouvelé  ; (souligné par LGS)

2. établir une nouvelle organisation du système électrique intérieur ;

3. établir la doctrine de participation des entreprises aux obligations de service public dans les autres pays européens où elles s’établissent ;

4. composer un capital mixte bien cohérent avec le projet social et industriel.


Composition et partenariats

Le groupe est composé de syndicalistes du secteur de l’énergie, de cadres dirigeants des entreprises (EDF, GDF, RTE, AREVA, TRACTEBEL...), d’experts et de consultants...


Le Club Lisbonne

COMMUNIQUE DE PRESSE

Strasbourg , le 13 janvier 2005


Création du "Club Lisbonne" au PE : impliquer les citoyens pour réussir Lisbonne


Un groupe de députés européens de sensibilités et de nationalités diverses a décidé de créer le "Club Lisbonne". Parrains de l’association Confrontations Europe, ils entendent créer ainsi une interface entre la société civile et le Parlement européen pour impulser la Stratégie de Lisbonne.

Le Club a précisé ses orientations et son organisation hier, durant la session plénière du Parlement, sur la base des propositions de Philippe Herzog, président de Confrontations Europe et des députés qui composent le bureau : Elisa Ferreira, Catherine Guy Quint, Edit Herczog, Pierre Jonckheer, Jacques Toubon et Ieke Van den Burg.


Quelles sont son originalité et ses finalités ?

Le Club Lisbonne travaillera avec les entrepreneurs, syndicalistes, élus locaux, chercheurs... à l’élaboration d’options pour refonder Lisbonne et mobiliser les citoyens.

La Stratégie de Lisbonne qui fixe les objectifs de compétitivité et de cohésion sans que leur cohérence soit assurée doit être redéfinie. Le Club se propose d’en clarifier les orientations et proposera dans cet esprit quatre options centrales :

1- Doter l’Union d’une politique industrielle offensive

2- Réformer les marchés du travail sur la base d’un dialogue social européen.

3- Donner une suite aux acquis de la précédente législature sur les services publics et travailler à une perspective commune sur les services d’intérêt général

4- Gagner la bataille sur le financement de l’Union, ce qui suppose un véritable budget européen, un nouveau plan sur les services financiers et la sauvegarde des aides d’Etat .


Quels en sont les moyens d’action ?

Le Club et l’association organiseront des débats publics sur ces questions dès le 17 février avec un colloque sur le « dialogue industriel européen ».

Le Club Lisbonne s’appuiera sur le travail de l’association et de son bureau de Bruxelles, à savoir :

- un suivi approfondi des commissions les plus concernées par la Stratégie de Lisbonne par les chercheurs de l’association,

- des réunions mensuelles au Bureau de Bruxelles en présence de représentants de la Commission (la prochaine aura lieu le 26 janvier sur la réforme des aides d’Etat),

- deux dîners par an pour réunir les membres du Club Lisbonne autour de dirigeants des milieux publics, privés et associatifs (le premier aura lieu en mars-avril sur le financement de l’Union).

Le tout est restitué, expliqué et analysé dans ses publications : "Interface", le bulletin mensuel du Bureau de Bruxelles, la Lettre de Confrontations Europe, revue trimestrielle de l’association et l’Option, brochure dédiée à un sujet clé de la construction européenne.

Contact : Nathalie Lhayani, +33.1.49.88.11.94
nlhayani@confrontations.org.ns

Cercle de parlementaires européens Club Lisbonne

Liste provisoire

BERES Pervenche (PSE, France)

BENOVA Monika (PSE, Slovaquie)

BERSANI Pier Luigi (PSE, Italie)

BECSEY Zsolt László (PPE, Hongrie)

BRESSO Mercedes (PSE, Italie)

BOBOSIKOVA Jana (NI, République Tchèque)

BOURLANGES Jean-Louis (ADLE, France)

BUSQUIN Philippe (PSE, Belgique)

BULLMANN Udo (PSE, Allemagne)

COHN BENDIT Daniel (Verts, Allemagne)

FALBR Richard (PSE, République Tchèque)

FERREIRA Elisa (PSE, Portugal)

FONTAINE Nicole (PPE-DE, France)

GAUZES Jean-Paul (PPE-DE, France)

GEBHARDT Evelyne (PSE, Allemagne)

GERINGER DE OEDENBERG Lidia J oanna (PSE, Pologne)

GIEREK Adam (PSE, Pologne)

GRABOWSKA Genowefa (PSE, Pologne)

GUY-QUINT Catherine (PSE, France)

HASSI Satu (Verts, Finlande)

HERCZOG Edit (PSE, Hongrie)

HUGHES Stephen (PSE, Grande-Bretagne)

JANOWSKI Mieczyslaw (UEN , Pologne)

JONCKHEER Pierre (Verts, Belgique)

KOHLICEK Jaromir (GUE, République Tchèque)

KOSANE KOVACS Magda (PSE, Hongrie)

LAMASSOURE Alain (PPE-DE, France)

LAMBERT Jean (Verts, Grande-Bretagne)

LEINEN Jo (PSE, Allemagne)

MANN Erika (PSE, Allemagne)

MOSCOVICI Pierre (PSE, France)

OLBRYCHT Jan Marian (PPE-DE, Pologne)

POIGNANT Bernard (PSE, France)

ROCARD Michel (PSE, France)

ROSATI Dariusz (PSE , Pologne)

SKINNER Peter (PSE, Grande-Bretagne)

TOUBON Jacques (PPE-DE, France)

TURMES Claude (Verts , France)

VAN DEN BURG Ieke (PSE, Pays-Bas)

VAN LANCKER Anne (PSE, Belgique)

WEBER Henri (PSE, France)

WURTZ Francis (GUE, France)

ZVERINA Jaroslav (PPE, République Tchèque)

Anciens députés

HERZOG Philippe (president de Confrontations Europe, France)

LINKHOR Rolf (Allemagne)

RANDZIO PLATH Christa (Allemagne)

ZRIHEN Olga (senateur coopté, Belgique)


- source : extraits du site : www.confrontations.org




Danielle Bleitrach vient de publier avec Viktor Dedaj et Jean François Bonaldi "Cuba est une île", Ed. Le Temps des Cerises.


- Lire aussi :

Constitution Européenne :

On les appelle " directives Dracula" car elles craignent la lumière, par Jean-Jacques Chavigné.


De Danielle Bleitrach :

-Pourquoi les croire ?

- Le PCF, les USA et Cuba. (Avec Maxime Vivas)

- L’ Amérique latine et Cuba, laboratoire d’ une nouvelle "mondialisation" anti-impérialiste.

- Quelques raisons d’ espérer.

- La situation de la Côte d’Ivoire.

- Mais qui s’ intéresse au Panama ... et pourtant ...

- Le peuple Cubain a besoin de nous.


COMMENTAIRES  

11/02/2005 18:24 par assoc pour refonte du systeme monetaire et financier international

bonjour je suis entierement d’accord avec vous,mais je me demande pourquoi vous leurs faites de la publicité.
merci

11/02/2005 22:17 par bruno

De la publicité ?

Je sais gré à Danielle Bleitrach de m’avoir appris que le Duigou (négociateur de la "réforme" des retraites en 2003), Wurtz, Ralite etc ; sont des partisans du verouillage libéral de l’Europe.

La gauche n’existe plus. Ses membres ont choisi les euros.

12/02/2005 14:42 par VWXYZ

Carton rouge à l’infâme projet de constitution européenne. Qui ne dit mot consent !

Projet de constitution européenne : NE SIGNE PAS CONTRE TOI-MÊME !

Je n’aurai ni le temps ni le courage de lire les 852 pages de ce projet. Je ne signerai pas.

Mon salaire n’augmente pas mais les profits des actionnaires augmentent. Je ne signerai pas.
Ma protection sociale diminue mais les profits des actionnaires augmentent. Je ne signerai pas.
Ma retraite est remise en cause mais les profits des actionnaires augmentent. Je ne signerai pas.
Mon environnement se dégrade mais les profits des actionnaires augmentent. Je ne signerai pas.

Le Code du travail est remis en cause mais les profits des actionnaires augmentent. Je ne signerai pas.
La durée du travail est remise en cause mais les profits des actionnaires augmentent. Je ne signerai pas.
La flexibilité du travail se développe mais les profits des actionnaires augmentent. Je ne signerai pas.
Les délocalisations se multiplient et les profits des actionnaires augmentent. Je ne signerai pas.

La laïcité est contournée ou ignorée. Je ne si-gne-rai pas.
Il ne sera plus possible de faire marche arrière. Je ne si-gne-rai pas !

Je me déplacerai. Je ne laisserai à personne le soin de voter pour moi. Je ne serai pas complice de cette machine de guerre dirigée contre mes intérêts et ceux des miens.

Je sais ce que je vis. Ma réalité ne me ment pas.

Pieds et poings liés jamais ! Plutôt mourir que signer !

POUR MOI-AUSSI, C’EST NON !

12/02/2005 17:35 par Max

Au sujet de ce club, dit "think tank" financé par le grand capital, comment est-il possible que des dirigeants syndicalistes ouvriers siègent au nom de leur organisation, sans que personne n’y trouve à redire ?
C’est la survie du syndicalisme de classe qui se trouve posé en France et en Europe à travers cet exemple.
S’ils sont là à titre personnel, on peut quand même se demander ce qu’ils y foutent, et ce n’est pas moins inquiétant.

27/02/2005 19:02 par Anonyme

Matraquage et « neutralité »

Le déséquilibre est flagrant.

Extrait

Le journal Les Échos, par exemple, du 17 au 23 février, a publié 23 articles, brèves, entrefilets, chroniques relatifs au référendum. Le "oui" a été mentionné 18 fois (78 %). Le "non" est systématiquement traité à partir du camp du "oui" ; il est présenté comme un risque ; il serait négatif et tournerait le dos à l’Europe ; il est associé à la "grogne sociale". Quand il est mentionné, il est quasiment toujours représenté par le "non" de droite ou d’extrême droite.

Le journal Le Figaro, pendant la même période, n’a mentionné qu’une fois le "non", représenté par Charles Pasqua.

L’émission "Question directe", sur France Inter, depuis septembre 2004, a invité 16 fois le Parti socialiste (dont 4 membres favorables au "non") ; 15 fois l’UMP ; 6 fois l’UDF ; 2 fois le PCF ; 1 fois les Verts (dont le représentant était favorable au "oui") ; 1 fois Philippe de Villiers. Au total : 34 personnalités favorables au "oui" et 6 favorables au "non".

L’émission "Respublica", sur France Inter, depuis mai 2004, a invité 9 fois le PS (dont 2 représentants favorables au "non") ; 11 fois l’UMP ; 3 fois l’UDF ; 2 fois le PCF ; 3 fois les Verts (tous les représentants étaient favorables au "oui") ; 1 fois le MRC ; 1 fois la LCR. Au total : 24 personnalités favorables au "oui" et 7 favorables au "non".

Ces quelques exemples témoignent d’une parodie de débat démocratique et d’un mépris affiché des millions d’électrices et d’électeurs qui ont ou vont décider de voter pour le "non", qui sera peut-être le choix de la France.

C’est la raison pour laquelle les premiers responsables des organisations signataires iront manifester, le vendredi 4 mars, à 14h00, devant le Palais de l’Élysée.

Ils demandent :
- que le "non" antilibéral, dans lequel se reconnaît un très grand nombre d’organisations, de syndicats, d’associations, puisse enfin s’exprimer dans le débat public ;

- que le temps d’antenne, sur les radios et télévisions, avant et pendant la campagne officielle, soit équitablement réparti entre partisans du "oui" et du "non" ;

- que pendant la campagne officielle, des organisations non politiques puissent bénéficier d’un temps de parole sur les radios et les télévisions ;

- qu’une table ronde soit organisée par le Conseil supérieur de l’audiovisuel avec les signataires ;

- que des débats contradictoires soient organisés entre partisans du "oui" et du "non" sur les radios et télévisions ;

- que le statut de l’émission "France Europe express" soit clarifié pendant cette période ;

- que le traité constitutionnel soit adressé dans les plus brefs délais aux citoyens ;

- que les messages de propagande en faveur du "oui", diffusés par le gouvernement sur les radios, soient annulés. ( Voir ci -dessous )

Action Consommation, Les Alternatifs, Alter - 100 % altermondialistes, Alternatives Citoyennes, Attac France, Collectif de Pratiques et de Réflexions Féministes "Ruptures", Comité Valmy, Confédération Paysanne, Convergence Citoyenne pour une Alternative de Gauche, Coordination Nationale Gauche Républicaine (CNGR), Le Cactus Républicain, Fédération Nationale des syndicats du spectacle, de l’audiovisuel et de l’action culturelle (FNSAC-CGT), Fondation Copernic, Forces Militantes, Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR), Mouvement pour une Alternative Républicaine et Sociale (MARS), Mouvement Républicain et Citoyen (MRC), Parti Communiste Français (PCF), Pour une République Sociale (PRS), Parti des Travailleurs (PT), Les Pénélopes, Raisons d’Agir, Réseau Féministe "Ruptures", Syndicat Français des Artistes interprètes (SFA), Syndicat National de la Radio Télévision (SNRT), Syndicat National des Techniciens et Réalisateurs (SNTR), Syndicat National des Professionnels du Théâtre et des Activités Culturelles (SYNPTAC), Syndicat Français des Réalisateurs (SFR), Syndicat Général des Travailleurs de l ¹Industrie du Film (SGTIF), Syndicat National des Artistes Plasticiens (SNAP), Syndicat National de l ¹Enseignement Supérieur (SNESUP), Union des Familles Laïques (UFAL), Union Syndicale Solidaires.

Communiqué reçu le 26 février 2005 (Acrimed)

www.acrimed.org/article1927.html


Lettre ouverte au CSA, à Radio France et au Ministère de la propagande

Publié le mardi 22 février 2005

Mesdames et Messieurs les responsables du CSA, de Radio France et du Ministère délégué aux affaires européennes,

Le ministère délégué aux Affaires européennes a lancé une campagne radiophonique destinée à inciter les Français à s’informer sur le Traité constitutionnel européen, qui sera soumis à ratification par référendum. Cette campagne, a démarré lundi, passe par des spots diffusés par 11 chaînes de radios en métropole et 5 dans les DOM-TOM. Dans un communiqué à l’AFP, le ministère insiste sur la « neutralité » de ce dispositif.

Or le premier texte que l’on peut entendre dans ces spots porte sur l’article 47 sans préciser que la citation ne concerne pas tout l’article comme on peut le croire mais un très court extrait.

Voici le texte du spot : « Article 47 ; Des citoyens de l’Union, au nombre d’un million au moins, peuvent inviter la Commission à soumettre une proposition appropriée sur des questions pour lesquelles ces citoyens considèrent qu’un acte juridique de l’Union est nécessaire. » Suivent des informations pratiques sur les moyens de se procurer le texte de la Constitution...fin du flash (1).

L’alinéa 4 de l’article I -47 dans sa totalité est ainsi libellé : « Des citoyens de l’Union, au nombre d’un million au moins, ressortissants d’un nombre significatif d’États membres , peuvent prendre l’initiative d’inviter la Commission, dans le cadre de ses attributions , à soumettre une proposition appropriée sur des questions pour lesquelles ces citoyens considèrent qu’un acte juridique de l’Union est nécessaire aux fins de l’application de la Constitution. »

A qui fera-t-on croire que la présentation tronquée de cet article, destinée à mettre en valeur une « avancée démocratique » sans en préciser les limites, relève de la pure et simple information ?

Nous demandons par conséquent

- A Monsieur Dominique Baudis, Président du CSA, garant de l’équilibre de l’information et de l’honnêteté des contenus, ce qu’il entend faire pour les surveiller effectivement sans s’abriter derrière le prétexte que nous ne serions pas dans le temps de la campagne électorale officielle.

- A Monsieur Jean-Paul Cluzel, Président de Radio France, ce qu’il entend faire pour refuser de diffuser des messages aussi contestables ou, au moins, pour les compléter afin de contrecarrer la propagande par une véritable information.

- A Madame Claudie Haigneré, Ministre déléguée aux Affaires européennes, ce qu’elle entend faire pour rappeler à ses services ce qui distingue l’information civique d’une campagne électorale à sens unique.

Avec nos salutations citoyennes et distinguées

Premiers signataires (Dernière actualisation : le 26 février à 18h35) [1]

- Acrimed (Action-Critique-Médias)
- Action Consommation
- Act-up (Toulouse)
- ADAS (Association de Défense des Assurés Sociaux)
- ALADIR, (Association Littéraire pour un Autre Développement de l’Ile de la Réunion)
- Altermonde-le village
- Alter-100% altermondialistes
- Alternative citoyenne, La Gauche Autrement (Basse Normandie)
- Amis du Monde Diplomatique (Orléans, Strasbourg, Tourraine, Vaucluse)
- Amis du Monde Diplomatique et d’Alternatives Economiques du Val de Saône
- Association culturelle Paul Renotte
- Association « Arts et monde social »
- Association de la gauche républicaine (AGR)
- Association des cyber-journalistes (ACJ)
- Association « Faire Le Jour »
- Association « Les vidéophages »
- Association « Les Musicophages » (Toulouse)
- Association Raisons d’agir
- Association Voir&Agir
- ATTAC (Association pour la Taxation des Transactions pour l’Aide aux Citoyens)
- Chiche !, mouvement de jeunesse de l’écologie politique
- Civimed Initiatives
- Collectif Surréaliste (éditions alternatives)
- Collectif Berry-media
- Collectif « Rouges vifs 13 »
- Collectif mâconnais pour la paix au Proche-Orient
- Comité Attac Mâcon
- Comité Citoyen Romainvillois
- Divergence FM (Montpellier)
- ESPOiR (Ecologie Sociale Populaire dans l’Océan indien et à la Réunion)
- Fédération des Vidéos des Pays et des Quartiers
- FSU
- Groupe de Pernes (Vaucluse)
- La Maison d’Orient (Marseille)
- La Mare aux canards (association de production audiovisuelle)
- Les Alternatifs
- Lillepop (Le site des Tribus du Nord de la France)
- Observatoire français des Médias (OFM)
- Observatoire grenoblois des médias (OGREMED)
- RACCFC ((Rassemblement des auditeurs contre la casse de France Culture)
- Résistance à l’agression publicitaire (RAP)
- SNJ-CGT
- SGTIF-CGT (Syndicat Général des Travailleurs de l’Industrie du Film)
- SNRT CGT de Radio France
- SNTR-CGT (Syndicat National des Techniciens et Réalisateurs)
- Sud Culture
- Sud FPA (Formation Professionnelle des Adultes)
- Sud Spectacle
- TV-Bruits
- Union des familles laïques (UFAL)
- URFIG (Unité de Recherche, de Formation et d’Information sur la Globalisation)
- Zalea TV

[1] Signatures des associations, collectifs, syndicats, organisations diverses à adresser à acrimed@wanadoo.fr.

www.acrimed.org/article1928.html

08/06/2005 03:23 par Anonyme

ouh ben moi j’y comprends plus rien j’ai pourtant bien cru entendre Francis Wurtz batailler contre cette constitution avec des bons arguments....

Et dire que personne ne lira ce message et ne m’apportera de réponse.

08/06/2005 16:31 par Anonyme

Personne ne met en cause Francis Wurtz qui est un homme courtois,
qui maîtrise bien ses dossiers, et qui au parlement européen
joue ma foi un rôle plus positif que la plupart des élus.

Il s’agit d’un système européen qui organise le consensus. Il
paraît normal dans cette atmosphère feutrée, largement dominé en
fait par les lobbys des multinationales, de participer à des
organismes de "concertation" entre grand patronat et élus même
élus communistes. Si certains syndicalistes CGT, comme le Digou
pousseront la logique jusqu’au bout en faisant campagne pour le
OUI aux côtés de Michel Barnier, comme d’ailleurs la direction
de la CES, Francis Wurtz s’en distingue avec le PCF en
choisissant le NON.

L’union européenne telle qu’elle fonctionne aspire élus,
syndicalistes, ONG, dans ce consensus. Elles dépense des sommes
pharaoniques pour s’assurer leur reconnaissance, émoulments,
subventions, jetons de présence, le fric coule à flot... On
perd pied dans ce monde technocratique et consciemment ou
inconsciemment corrompu. On s’inscrit peu à peu dans des valeurs
communes où s’émoussent les différences, où s’imposent les
logiques patronales. Il est trés difficile d’y échapper, ce
n’est pas une question d’individu.

Ainsi vous avez raison sur Francis Wurtz, il apportera des
arguments à la campagne du NON, même si on lui attribue ce
slogan incompréhensible des débuts de la campagne du PCF : "Dire
Non au traité pour dire OUI à l’Europe". Déjà expliquer ça n’a
rien d’évident mais le coller sur des affiches est du pur
délire. Cela dit son attitude n’a rien à voir avec celle d’un
Bernard Thibaud ou d’un Le Digou qui feront tout pour empêcher
que le vote majoritaire de la CGT apparaisse dans les débats,
puisse contribuer à l’amplification du NON. Comme le PCf, après
des débuts trés "technocratiques", il se lance à corps perdu
dans la bataille, en quelque sorte la direction du PCF se met en
conformité avec sa base, alors que la direction de la CGT
bloque.

La question est qu’est-ce que le PCF choisira quand le NON aura
triomphé, alors que visiblement personne ne tablait sur une
telle victoire, y compris la direction du PCF et encore moins
celle de la CGT. Quel débouché politique vont-ils choisir ?

Mais nul n’avait prévu non seulement le raz de marée du vote de
classe, indépendament des appareils, ni surtout la stupidité de
la direction du PS qui non contente de choisir le NON, s’est peu
à peu engouffré dans une campagne totalement semblable à celle
de la droite, exaltant un traité dont les pré-supposés
néo-libéraux étaient pourtant totalement manifestes. La crise
interne du PS, la violence, les insultes débouchent sur une
débâcle qui accentue le verdict des urnes.

Le PCf qui semblait avoir choisi de minimiser les désaccords avec
le PS s’est trouvé pris dans cet art de marquer les camps qui a
déporté le PS vers la droite. Chirac avait fait ce référendum
pour casser la gauche, il y a réussi tout en apparaissant comme
le principal perdant.

La direction du PCF souhaitait faire du référendum un simple
épisode qui se terminerait sur une union de la gauche plurielle
à peine renouvelée. Aller rejoindre et fédérer une
extrême-gauche pour mieux l’apporter dans une corbeille de
mariage ? Cette stratégie tablait sur un vote à l’espagnole, une
marginalisation gauchisante du NON, mais l’ensemble de l’espace
politique serait couvert pour les présidentielles.

Car toutes les directions d’appareil pensaient d’abord aux
présidentielles de 2007 et se disposaient sur l’échiquier
politicien en vue de cette échéance, mais le référendum a été un
boulet dans un jeu de quilles.

Comment aujourd’hui rétablir le jeu politicien après un tel
séisme ? Il semble que par manque d’imagination ou autre la
direction du PCF tente de raccorder les morceaux. D’un côté elle
envoie ses militants occuper les "comités du NON" où déjà se
dessine la rivalité et les tensions avec la LCR. Rester sur le
thème de l’Europe, voir négocier un nouveau traité, rejoindre
les gens du OUI, individus et organisations, permet de laisser
les directions négocier une nouvelle union gauche plurielle.
Peut-être poussée par sa base, cette direction va-t-elle se
reprendre, un congrès du PCf se prépare, il sera intéressant à 
suivre.Je crois que Francis Wurtz est trés illustratif avec
d’autres des difficultés pour les directions politiques de se
dégager totalement du jeu politico-médiatique.

Beaucoup d’élements vont dans ce sens.Y compris les
déclarations récentes, après référendum, précipitées de
M.G.Buffet en faveur de l’union avec la direction ouiouiste du
PS. Qui vivra verra.

J’espère vous avoir éclairé, c’est compliqué parce que tout se
joue dans une langue de bois, où une petite phrase, une attitude
perceptible par les "initiés" et volontairement lancé marque un
choix que l’on découvrira ultérieurement. C’est d’ailleurs ce
qui éloigne de la politique une masse grandissante de citoyens
alors que la presse s’y vautre avec délices. Toutes ces fines
manoeuvres semblent oublier simplement ce que le référendum a
montré, nul n’est propriétaire de ses voix.

Danielle Bleitrach, 8 juin 2005.

11/06/2005 15:54 par HILBERT

Pour que le "non" du 29 ne soit pas insulté,cette initiative d’Indymédia pour le 16 juin
le 16 juin gréve contre les médias officielsle 16 juin 2005 : pas de télé, pas de radio, pas de journaux

le 16 juin 2005 : pas de télé, pas de radio, pas de journaux

un site pour fédérer notre action contre les médias officiels

le 16 juin 2005 pas de télé, pas de radio, pas de journaux

Le 16 juin : pas de télé, pas de radio, pas de journaux ou alors ... quelques-uns soigneusement choisis.

Pourquoi cette "grève" ? Parce que la très grande majorité des médias, non contents, lors de la campagne référendaire, de s’être montrés de farouches partisans du "oui", signent leur mépris des électeurs ayant voté "non"(55% de ceux qui se sont exprimés ! ), cherchent à transformer la victoire du "non" en défaite honteuse - voire même occultent totalement désormais ce Non, son importance et son sens alors qu’il nous était promis un cataclysme s’il l’emportait... Les exemples les plus manifestes de ce mépris ont été les éditoriaux de deux des plus grands quotidiens français au lendemain du vote : l’édito de July ou celui de Colombani sont proprement insultants pour les électeurs ayant fait le choix du Non.

Pourquoi le 16 juin 2005 ? Parce-qu’il fallait bien choisir une date, parce-que le 16 renvoie au Lundi de Pentecôte (16 mai), parce-que c’est la date de la prochaine réunion du Conseil Européen (composé des chefs d’Etat et de gouvernement des Vingt-Cinq membres) à Bruxelles qui doit se prononcer sur le destin à réserver au projet de Constitution. http://nomedia16.free.fr/

Nh

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