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Le prix de l’essence.

En ce temps là , il y avait deux catégories d’humains, qu’on appelait hommes
et femmes. Quelle drôle d’idée !

Éduqués pour devenir machos, les hommes devaient dominer les femmes.
Éduquées pour devenir soumises, les femmes devaient servir les hommes.
Les hommes dits efféminés étaient raillés et stigmatisés.
Les femmes dites masculines étaient raillées et contraintes à la féminité.
Infranchissable était cette barrière. Celles qui s’y risquaient, transexuelles et transgenres,
étaient mises au ban de la société.

La famille était incontournable, chacun était tenu d’en fonder une. La famille était épanouissante : autorités inébranlables, viols, violences. Libérées, les femmes travaillaient comme les hommes avec un salaire moindre, tout en assurant les
tâches ménagères.

Le plaisir et la sexualité étaient des affaires d’homme. Les femmes devaient ranger leurs sexualités au placard. Celles qui transgressaient étaient estampillées « salopes ».
Le plaisir de La femme n’existait qu’au travers du regard de L’homme. L’usage du préservatif dépendait du bon vouloir des hommes. La pornographie avilissait les femmes au lieu de célébrer les sexualités.
La question de la sexualité entre femmes était vite réglée : « sans bite, vous imaginez du plaisir ? »
L’accès à la contraception et à l’IVG restait un combat quotidien. Les messieurs se devaient de tenir la porte aux dames et de les peloter, même si elles disaient NON.

QU’IL PARAIT ARCHAà QUE CE MONDE !

C’est pourtant celui que nous souffrons.

Femmes, trans, gouines, pédés, imposons-nous dans nos vies, au travail, dans la rue, dans nos luttes politiques. Cessons d’être complices. Malgré leurs enracinements, la domination masculine et le sexisme ne sont pas naturels !

Signé :

Les Panthères roses : réseau de pédégouines énervées par l’ordre moral, le patriarcat, le sexisme, le racisme, le tout-sécuritaire, les régressions sociales, ...
Outil de résistance et composante politique du combat pour une société alternative.
http://pantheresroses.free.fr

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SALARIÉS, SI VOUS SAVIEZ... DIX IDÉES RECUES SUR LE TRAVAIL EN FRANCE
Gérard FILOCHE
« Le droit du licenciement doit être assoupli », « les 35 heures n’ont pas profité aux salariés », « les charges sociales sont trop lourdes », « les fonctionnaires sont des privilégiés », « à terme, on ne pourra plus financer les retraites », etc. Telles sont quelques-unes des idées reçues qui dominent le débat public sur le travail en France. En dix réponses critiques, chiffres à l’appui, Gérard Filoche bat ici en brèche ces préjugés distillés par la vulgate néolibérale pour tenter de (…)
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« Si le Président se présente devant le Peuple drapé dans la bannière étoilée, il gagnera... surtout si l’opposition donne l’impression de brandir le drapeau blanc de la défaite. Le peuple américain ne savait même pas où se trouvait l’île de la Grenade - ce n’avait aucune importance. La raison que nous avons avancée pour l’invasion - protéger les citoyens américains se trouvant sur l’île - était complètement bidon. Mais la réaction du peuple Américain a été comme prévue. Ils n’avaient pas la moindre idée de ce qui se passait, mais ils ont suivi aveuglement le Président et le Drapeau. Ils le font toujours ! ».

Irving Kristol, conseiller présidentiel, en 1986 devant l’American Enterprise Institute

Le 25 octobre 1983, alors que les États-Unis sont encore sous le choc de l’attentat de Beyrouth, Ronald Reagan ordonne l’invasion de la Grenade dans les Caraïbes où le gouvernement de Maurice Bishop a noué des liens avec Cuba. Les États-Unis, qui sont parvenus à faire croire à la communauté internationale que l’île est devenue une base soviétique abritant plus de 200 avions de combat, débarquent sans rencontrer de résistance militaire et installent un protectorat. La manoeuvre permet de redorer le blason de la Maison-Blanche.

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