Macron était le 7 mars, dans les Alpes-de-Haute-Provence, vraisemblablement dans l’arrière-salle du café du Commerce, si l’on en croit ce qu’il a osé sortir (tout fiérot, applaudi par les pochtrons) à une jeune agricultrice qui dénonçait la répression contre les écolos et les Gilets jaunes.
En résumé (voir la vidéo) : « Vous critiquez les policiers, mais vous serez bien contente de les appeler le jour où vous aurez affaire à un assaillant ou à un terroriste ».
Bref, la police de Macron est là pour nous matraquer et pour nous défendre. Elle a endossé l’habit de Joseph Prudhomme, un héros ridicule d’une comédie d’Henri Monnier, qui, recevant un sabre, s’écria : « Ce sabre est le plus beau jour de ma vie. Je jure de m’en servir pour défendre les Institutions et au besoin pour les combattre ».
Théophraste R. Auteur de la sainte pièce de théâtre (à paraître) : « L’homme qui dénonça le prêtre pédophile, mais qui sera bien content qu’il vienne lui donner l’extrême-onction », du petit livre comique spécial 8 mars (en cours d’écriture) : « Le mari qui battait sa femme et lui offrait parfois des fleurs » et du fabliau (presque fini) : « Emile Louis, on le critique, mais on était bien contents qu’il conduise le bus le soir pour rentrer chez nous ».