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« Les connards qui nous gouvernent »

Jan Matejko. — « Stańczyk », 1862.

Bien sûr ça n’est pas moi qui le dis — ça non. C’est Claude Askolovitch. Plus exactement, Claude Askolovitch rapporte les propos d’un «  ami pneumologue  ». En même temps, on sent qu’il les endosse un peu. Ça n’est pas exactement lui qui le dit mais un peu comme si quand même. En tout cas, tous les papiers de la respectabilité sont dûment tamponnés : un journaliste de France Inter et d’Arte, on pourra difficilement plus en règle. Et donc tout d’un coup, sans crier gare, le voilà qui parle, ou laisse parler, de nos gouvernants comme de «  connards  ».

On se demande ce qui l’a piqué — en même temps il faut admettre : quand une vidéo appelée à demeurer dans la mémoire collective montre Agnès Buzyn, ci-devant ministre de la santé, déclarer fin janvier qu’évidemment le virus restera à Wuhan et qu’il n’y a aucune chance que nous en voyions jamais la couleur  ; quand, jusqu’au 12 mars après-midi, le ministre Blanquer assène qu’il n’y a aucune raison de fermer les écoles (moi aussi, comme Claude Askolovitch, j’ai un ami : dans la classe de sa fille, sept cas positifs, mais pourquoi embêter les parents avec d’inutiles soucis de garde  ?), et que le soir même la fermeture générale est annoncée  ; quand, dans un tweet à ranger sur la même étagère que la vidéo de Buzyn, Macron, comme un hipster du 11e arrondissement qui aurait fait l’atelier poésie au collège, nous invite — le 11 mars –- : «  Nous ne renoncerons à rien, surtout pas à rire, à chanter, à penser, à aimer, surtout pas aux terrasses, aux salles de concert, au fêtes de soir d’été, surtout pas à la liberté  », pour le 12 fermer les écoles, le 14 laisser son premier ministre annoncer un début de confinement général, et le 16 morigéner la population qui continuait sur la lancée de l’exemple qu’il lui donnait depuis des semaines  ; quand on se remet sous les yeux le tableau d’ensemble de ces ahurissements, on se dit en effet que tous ces gens se sont fait prendre soit par surprise, soit par connerie. Et que l’hypothèse de la surprise étant à l’évidence exclue, il ne reste que celle de la connerie — qui n’est pas une surprise.

Mais l’établissement des archives ne serait pas complet si l’on n’y ajoutait cette séquence, éloquente et synthétique entre toutes, de l’intervention de Martin Hirsch, directeur de l’AP-HP au journal de France 2 samedi soir : «  Je supplie l’ensemble des Français d’appliquer les mesures annoncées  ». Martin Hirsch, passé sans transition de la démolition à la supplication.

La Supplication, c’est le titre d’un livre de Svetlana Alexievitch. Sur la catastrophe de Tchernobyl. Et c’est vrai qu’il y a du Tchernobyl dans l’air. Il va y avoir des «  nettoyeurs  ». C’est le nom qu’on donnait aux sacrifiés, ceux qu’on envoyait muni d’un linge sur la bouche et d’une paire de bottes, pelleter les gravats vitrifiés de radioactivité. Une aide-soignante sur Twitter publie le patron qui circule pour fabriquer «  soi-même à la maison  » des masques avec du tissu. On s’est beaucoup moqué des soviétiques, de Tchernobyl et du socialisme réel, mais vraiment, le capitalisme néolibéral, qui a déjà oublié son Three Mile Island et son Fukushima, devrait prendre garde à ne pas faire le malin. À l’hôpital en France en 2020, il y a pénurie de gel et de masques pour le personnel soignant — alors que des fractions considérables de la population devraient y avoir accès. Et l’on n’a sans doute encore rien vu : que se passera-t-il d’ici quelques semaines quand les hospitaliers laissés démunis, contaminés, vont commencer à tomber comme des mouches, et toute la structure du soin menacer de s’effondrer sur elle-même, les soignants devenant à-soigner — mais par qui  ? Mais zéro-stock, zéro-bed : c’était la consigne efficace des lean-managers — les zéro-managers. À qui ne reste plus que la supplication.

Il y a les zéro-managers et, donc, il y a les epsilon-journalistes : ceux qui commencent à crier aux «  connards  » quand la catastrophe est là. C’est-à-dire un peu tard. D’autres gens criaient aux «  connards  », depuis longtemps même, mais, Dieu toute cette radicalité  ! Toute cette violence   ! La démocratie c’est le débat apaisé et loin des extrêmes (qui se touchent). À France Inter, sur Arte, au Monde et à Libération, la raison est le nom de la mission : la violence, c’est pour la populace bornée en ses passions jaunasses, ou les fous furieux de «  l’ultra-gauche  ». Et puis tout d’un coup, un jour : «  connards  ».

Le problème avec les grandes catastrophes — financières, nucléaires, sanitaires — c’est qu’il vaut mieux les avoir vues venir de loin. C’est-à-dire avoir pris le risque de gueuler «  connards  » quand tout allait bien, ou plutôt quand tout semblait aller bien — alors que le désastre grossissait dans l’ombre. L’armement, et le réarmement permanent de la finance, donc des crises financières, y compris après celle de 2007 : connards. La destruction de l’école, de l’université et de la recherche (notamment sur les coronavirus, quelle ironie) : connards. La démolition de l’hôpital public : ah oui, là, sacrés connards. Le surgissement des flacons de gel désinfectant dans les bureaux de vote quand même les personnels soignants en manquent : hors catégorie.

Enfin «  hors catégorie  », c’est vite dit. Car, sur le front des connards aussi, la concurrence non faussée est féroce. Le Royaume-Uni, qui a les mêmes à la maison, est en train de découvrir la légère boulette de sa première stratégie basée sur la construction d’une «  immunité de groupe  » — soit, dans la perspective d’une épidémie récurrente, laisser délibérément infecter 50 à 60 % de la population pour y distribuer largement la formation d’anticorps, en vue de «  la fois d’après  ». Or, on peut jouer «  l’immunité de groupe  » avec la grippe saisonnière, par exemple, mais pas avec la peste. Où est le coronavirus entre les deux  ? Un peu trop au milieu semble-t-il. Suffisamment en tout cas pour que jouer la «  propagation régulée  », au lieu du containment rigoureux, finisse par se solder en centaines de milliers de morts — 510 000 dans le cas britannique selon les estimations d’un rapport de l’Imperial College. Ici la philosophie conséquentialiste (1) a la main lourde, et l’esprit de sacrifice généreux — mais pour les autres, comme toujours.

Or l’organe complotiste de la gauche radicale, Le Figaro, nous apprend qu’il y a bien des raisons de penser que la première réponse du gouvernement français a été fortement imprégnée, sans le dire évidemment, de la stratégie sacrificielle de «  l’immunité de groupe  » — «  certes, il y aura bien quelques morts, mais enfin c’est pour le salut futur de la collectivité  ». Vient le moment où, à Paris et à Londres, on s’aperçoit que «  quelques morts  », ça va plutôt faire une montagne de morts. De là le passage un peu brutal de la poésie collégienne au confinement armé. De là également la légitime question de savoir à combien ça nous met sur l’échelle Richter ouverte de la connerie gouvernante.

On comprend, dans de telles conditions de fragilité morale, que le gouvernement ait besoin d’en appeler à la «  guerre  » et à «  l’union nationale  ». C’est qu’autoriser le moindre départ de contestation menace de tourner en incendie général. Au vrai, la solidarité dont Macron fait ses trémolos zézayants, et qui est en effet très impérieuse, n’entraîne nullement d’être solidaire avec lui — juste : entre nous. Dans ces conditions, rien n’est ôté du devoir de regarder et de la liberté de dire : «  connards  », s’il s’avère.

Mais le monde social est comme un grand système d’autorisations différentielles. Les droits à dire, et surtout à être entendu, sont inégalement distribués. Ce qui est dit compte peu, et qui le dit beaucoup. Par exemple, avertir aux «  connards  » tant que France Inter dit que tout va bien est irrecevable. Il faut que France Inter passe en mode «  connards  » pour que «  connards  » puisse être dit — et reçu. On a bien compris qu’ici France Inter était une métonymie. La métonymie du monopole epsilon-journaliste. Qu’on ne dessille que le nez sur l’obstacle. Mais alors hilarité garantie : en cette matinée de premier tour des municipales, CNews nous montre Philippe Poutou votant à Bordeaux où il est candidat, et l’on manque de tomber à la renverse en entendant la voix de commentaire rappeler que «  Philippe Poutou représente un parti dont le slogan a été longtemps “Nos vies valent plus que leurs profits”, et je trouve que ce que nous vivons en ce moment est la mise en œuvre de ce principe  ». Voilà, voilà. Ils étaient si drôles ces trostkystes avec leurs slogans, eh bien, justement, venus du fond de l’URSS de Tchernobyl (ânerie historiographique de première, mais c’est comme ça que ça se range dans une tête de journaliste). Ils étaient si drôles. Et puis voilà qu’ils ont raison. On dit les trotskystes, mais là aussi c’est une métonymie — symétrique du monopole d’en-face.

En-face, précisément, à part cette drôlerie, rien ou presque. Claude Askolovitch n’est pas France Inter — il le sera quand, ès qualités et en son nom propre, il dira «  connards  » au micro, même de la part d’un «  ami  », plutôt que sur son compte personnel de Twitter. À Libé, on était il y a peu encore secoué de sarcasmes à l’idée qu’on pouvait faire argument du krach boursier contre la réforme des retraites — ces Insoumis.... Au Monde, toute mise en cause d’ensemble du néolibéralisme dans la situation présente vaut éructations excitées au «  Grand soir  ».

Mais le propre des grandes crises, comme situations à évolutions fulgurantes, c’est que les opinions aussi connaissent des évolutions fulgurantes. Par exemple, à quelques jours de distance, on reprendrait volontiers le sentiment de Lilan Alemagna que la connexion krach/réforme des retraites faisait tant rire. Ou celui d’Abel Mestre maintenant qu’il a pris connaissance des articles de son propre journal sur les projections de mortalité et la situation progressivement révélée de l’hôpital, manière de voir comment il apprécie le degré de changement qu’il faut faire connaître à l’ordre social présent. L’ordre social qui donne du «  héros  » en verroterie symbolique aux personnels hospitaliers, mais leur fait envoyer des mails leur expliquant qu’une infection au coronavirus ne sera pas reconnue comme maladie professionnelle (des fois qu’entre deux gardes ils aillent se déchirer en discothèque)  ; celui qui par la bouche de Martin Hirsch — encore — traite de «  scrogneugneu  » les médecins et infirmières qui ont dénoncé l’agonie matérielle de l’hôpital (présidée par lui), et ceci au moment même où il demande aux personnels retraités de venir reprendre le collier aux urgences, c’est-à-dire de rejoindre leurs collègues tous déjà positifs, Tchernobyl-style  ; celui qui célèbre l’éthique du service public il-y-a-des-choses-qu’on-ne-peut-pas-confier-à-la-loi-du-marché, mais maintient le jour de carence pour ses agents malades  ; celui qui sort les vieux à toute force dans l’espoir de sécuriser les majorités municipales du bloc bourgeois (©)  ; celui qui produit des personnages aussi reluisants que, mais ça alors  ! de nouveau Martin Hirsch — décidément à lui seul la synthèse ambulante du régime —, expliquant sur France Inter à des interviewers pourtant pas feignants de l’encensoir mais cette fois un peu estomaqués, qu’il y a des réanimations qui, que, comment dire… durent très longtemps, des deux trois semaines, alors que eh bien à la fin ça se termine plutôt mal, et du coup elles n’ont pas servi à grand-chose (les réanimations), en fait à rien, qu’on pourrait peut-être songer à débrancher un peu plus tôt, vu qu’il s’agirait de libérer le lit rapidement, rapport à zero-bed. Et maintenant, verbatim : «  Lorsque les réanimateurs jugeront que la réanimation n’a pour effet que de prolonger que de huit jours, ils feront le rationnel (sic) de ne pas se lancer dans une réanimation dont la conclusion est déjà connue  ». Mais le verbatim, c’est encore trop peu, il manque le bafouillement caractéristique de celui qui dit une monstruosité, un truc obscène, imprésentable, en sachant qu’il dit une monstruosité, un truc obscène, imprésentable. Parce que juger «  d’une réanimation dont la conclusion est déjà connue  », c’est, comme qui dirait, et d’ailleurs comme dit Ali Baddou, une «  responsabilité terrible  ». À quoi Hirsch répond, du tac au tac, que «  la responsabilité terrible, c’est effectivement d’en faire le plus possible, d’être hyper-organisés, de convaincre les autres qu’il faut se mobiliser à fond  » — au cœur de la question qui venait de lui être posée donc. Car on n’avait pas bien compris de quoi la responsabilité terrible est la responsabilité terrible : c’est de se serrer les coudes et d’être «  mobilisés à fond  »  ! Disons, les choses : contre tout ça, la proposition de tout renverser et de tout refaire qui, sous le nom-épouvantail de «  Grand soir  » effraye tant Abel Mestre, est finalement des plus modérées, en fait minimale.

Mais le propre de tous les propagandistes de l’ordre présent, c’est que le sens du dégoûtant ne leur vient que tardivement — s’il leur vient. On ne sait jamais vraiment jusqu’où les dominants doivent aller pour leur arracher un début de revirement, un commencement d’interrogation globale. Mais peu importe : les «  interrogations globales  », d’autres qu’eux se les posent, plus nombreux et, le temps passant, de moins en moins calmes. Jusqu’ici, les morts du capitalisme néolibéral, entre amiante, scandales pharmaceutiques, accidents du travail, suicides France Télécom, etc., étaient trop disséminés pour que la conscience commune les récapitule sous un système causal d’ensemble. Mais ceux qui arrivent par wagons, on ne les planquera pas comme la merde au chat. On les planquera d’autant moins que les médecins disent depuis des mois l’effondrement du système hospitalier, et que la population les a entendus. De même qu’elle commence à comprendre de qui cet effondrement est «  la responsabilité terrible  ». L’heure de la reddition des comptes politiques se profile, et elle aussi risque d’être «  terrible  ».

En réalité, une pandémie du format de celle d’aujourd’hui est le test fatal pour toute la logique du néolibéralisme. Elle met à l’arrêt ce que ce capitalisme demande de garder constamment en mouvement frénétique. Elle rappelle surtout cette évidence qu’une société étant une entité collective, elle ne fonctionne pas sans des constructions collectives — on appelle ça usuellement des services publics. La mise à mort du service public, entreprise poursuivie avec acharnement par tous les libéraux qui se sont continûment succédés au pouvoir depuis trente ans, mais portée à des degrés inouïs par la clique Macron-Buzyn-Blanquer-Pénicaud et tous leurs misérables managers, n’est pas qu’une mise à mort institutionnelle quand il s’agit du service public de la santé — où les mots retrouvent leur sens propre avec la dernière brutalité. En décembre 2019, une banderole d’hospitaliers manifestants disait : «  L’État compte les sous, on va compter les morts  ». Nous y sommes.

Pour l’heure on dit «  connards  », mais il ne faut pas s’y tromper : c’est peut-être encore une indulgence. Qui sait si bientôt on ne dira pas autre chose.

En fait, tout ce pouvoir, s’il lui était resté deux sous de dignité, aurait dû endosser le désastre déjà annoncé en face du public, reconnaître n’avoir rien compris ni à ce que c’est que vivre en collectivité ni à ce que l’époque appelle. Dans ces conditions, il aurait dû se rétrograder au rang de serviteur intérimaire, de fait en charge de la situation, pour annoncer qu’il se démettrait sitôt la crise passée. Tout le monde a compris que ça n’est pas exactement ce chemin que «  ceux qui nous gouvernent  » ont l’intention d’emprunter. Disons-leur quand même que, sur ce chemin, ils seront attendus au tournant.

Frédéric Lordon

(1) En philosophie morale, la position « conséquentialiste », comme son nom l’indique, juge des choix moraux selon leurs conséquences : si, par exemple, il faut sacrifier une vie pour en sauver cinq, la balance nette des conséquences y trouve son compte. La position opposée, dite « déontique », juge non selon les conséquences mais selon des principes : ici par exemple, le caractère sacré en principe d’une vie singulière. La philosophie conséquentialiste est donc une philosophie du sacrifice, alors que la philosophie déontique rejette catégoriquement la logique sacrificielle.

 https://blog.mondediplo.net/les-connards-qui-nous-gouvernent
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COMMENTAIRES  

20/03/2020 20:55 par marc

c’est pas gentil de dire que Jupiter est le conarovirus

20/03/2020 22:15 par Charles

Macron se définit comme chef de guerre. De fait, il est le chef des armées. Prenons-le au sérieux. Nous sommes donc en guerre contre le Coronavirus.

Le Code de Justice militaire dit :
Lorsqu’ils sont commis en temps de guerre, les faits de trahison ou d’espionnage incriminés aux articles 411-2 à 411-11 du code pénal sont punis de la réclusion criminelle à perpétuité et de 750 000 euros d’amende.

Constitue également un acte de trahison puni de la réclusion criminelle à perpétuité et de 750 000 euros d’amende le fait, en temps de guerre, par toute personne embarquée sur un bâtiment de la marine ou un aéronef militaire, ou sur un navire de commerce convoyé :

1° De provoquer à la fuite ou d’empêcher le ralliement en présence de l’ennemi ou de bande armée ;

2° De provoquer, sans ordre du commandant, la cessation du combat ou d’amener, sans ordre du commandant, le pavillon ;

3° D’occasionner la prise par l’ennemi de la formation, du bâtiment ou de l’aéronef placé sous ses ordres ou à bord duquel elle se trouve.

Bref, la réclusion criminelle à perpétuité : voilà ce que risque le chef de guerre Macron.

21/03/2020 01:54 par rauch

A tout prendre j’adore Lordon mais pas assez synthétique je préfère cette vidéo sur youtube
"Coronavirus : La stratégie de Macron nous a mis en DANGER ! (Et trop de Français sont cons)"
et ses trois autres vidéo avant depuis fin janvier sur sa chaine "trouble fait"
Ou comment Il faudra bien retenir pour la suite, les déclarations criminelles de nos gouvernants.
De toute évidence ces chiens ont opté pour l’option d’une sélection d’une population de pure d’übermensch de l’immunité avec une relance de la presse écrite sur les pages de la nécrologie des séniors.
Manque de pot un virus sa mute et à la fournée de l’année prochaine avec la même stratégie ce sera rebelote.
youtube CORONAVIRUS : MACRON A-T-IL CHOISI DE LAISSER MOURIR LES FRANÇAIS ?
Aux éborgnés mutilés traumatisé de castaner maintenant on as l’extermination des faibles (dit de facteurs de comorbidités) et des dit vieux par buzyn l’infirmière en chef. Avec tous ça, la spoliation de nos droit sociaux semble peanuts, je ne vois que deux alternatives soit la dictature de castaner ou soit la révolution y as plus d’autres choix.
Pendant que les allemands ont relancé la fabrication de respirateur à grande échelle cohérente avec la stratégie de l’immunité de groupe nous on cherche toujours nos masques et que surtout personne ne parle des respirateurs made in france.
Notre souveraineté retrouvé il faudra bien s’occuper de tous ces traites à la nation.
Et arrêter de parler de ce Raoult un mandarin hospitalier de la pire espèce qui passe son temps à faire des découvertes spoliés à ses esclaves ou envahir Pubmed d’articles dont on peux douter de la reproductibilité. Déclarer que le confinement et les masques ne servent à rien est de la criminalité avec préméditation de la part d’un médecin ci-joint son labo l’URMIT sujet à de multiple malversation avec son personnel http://websyndicats.vjf.cnrs.fr/sntrscgt/spip.php?rubrique474

21/03/2020 06:43 par Anwen

« Des connards qui nous gouvernent », comment est-ce possible ?
Explication :
Rappelons les grands principes de ce « bien public » qu’on appelle la démocratie.
La démocratie avilit en abaissant les bons, c’est une tyrannie qui s’exerce par un mouvement de traction morale, de bas en haut ; elle fait descendre, elle empêche les meilleurs de s’élever, elle abat les têtes qui dépassent le niveau des médiocres, empêchant ainsi l’éclosion des types supérieurs, elle supprime le respect et rend les petits insolents : cela est si évident aujourd’hui.
Toute élévation du type humain demande un régime aristocratique.
René Guénon, à propos de la démocratie et de la faillite de ses pseudo élites, parlait d’une conséquence immédiate de l’idée démocratique qui est la négation de l’élite entendue dans sa seule acception légitime ; ce n’est pas pour rien que « démocratie » s’oppose à « aristocratie », ce dernier mot désignant précisément, du moins lorsqu’il est pris dans son sens étymologique, le pouvoir de l’élite. Celle-ci, par définition en quelque sorte, ne peut être que le petit nombre, et son pouvoir, son autorité plutôt, qui ne vient que de sa supériorité intellectuelle, n’a rien de commun avec la force numérique sur laquelle repose la « démocratie », dont le caractère essentiel est de sacrifier la minorité à la majorité, et aussi, par là même, la qualité à la quantité, donc l’élite à la masse. Ainsi, le rôle directeur d’une véritable élite et son existence même, car elle joue forcément ce rôle dès lors qu’elle existe, sont radicalement incompatibles avec la « démocratie », qui est intimement liée à la conception « égalitaire », c’est-à-dire à la négation de toute hiérarchie : le fond même de l’idée « démocratique » c’est qu’un individu quelconque en vaut un autre, parce qu’ils sont égaux numériquement, et bien qu’ils ne puissent jamais l’être que numériquement. Une élite véritable ne peut être qu’intellectuelle ; c’est pourquoi la « démocratie » ne peut s’instaurer que là où la pure intellectualité n’existe plus, ce qui est effectivement le cas du monde moderne. Seulement, comme l’égalité est impossible en fait, et comme on ne peut supprimer pratiquement toute différence entre les hommes, en dépit de tous les efforts de nivellement, on en arrive, par un curieux illogisme, à inventer de fausses élites, d’ailleurs multiples, qui prétendent se substituer à la seule élite réelle ; et ces fausses élites sont basées sur la considération de supériorités quelconques, éminemment relatives et contingentes, et toujours d’ordre purement matériel. On peut s’en apercevoir aisément en remarquant que la distinction sociale qui compte le plus, dans le présent état de choses, est celle qui se fonde sur la fortune, c’est-à-dire sur une supériorité tout extérieure et d’ordre exclusivement quantitatif, la seule en somme qui soit conciliable avec la « démocratie », parce qu’elle procède du même point de vue.
L’égalité c’est « tous dégénérés », « tous fous », tous égaux dans la bêtise ou dans la bassesse.
En considérant ainsi la démocratie, on est forcé d’affirmer une loi toute contraire à celle de la théorie Darwinienne.
Les sociétés qui dégénèrent ainsi, c’est-à-dire qui agissent selon des principes démocratiques, ces sociétés-là ne viennent pas du singe, il y vont.
C’est l’avenir anticipé par Pierre Boulle.
https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/psychologie-et-loi-des-sexes.html

21/03/2020 07:25 par calame julia

Cette propension à se confondre en reconnaissance et remerciements à l’égard des fonctionnaires de la santé,
de la police laisse un goût amer et signerait l’impuissance, l’impréparation et l’amateurisme du gouvernement
et de "bibi" qui soi- disant en serait le chef...

21/03/2020 08:42 par NV

C’est à l’âge de 58 ans et après une carrière passée au service du capitalisme, du libéralisme et de la propagande que Claude Askolovitch découvre le monde dans lequel il vit...
Eh bien, dans ce cas, bienvenue dans le vrai monde, Monsieur Askolovitch !

21/03/2020 10:57 par desobeissant

Le confinement seul ne sert à rien ,la doctrine de l’immunité de groupe choisie en début janvier faute de moyens préventifs suffisants, ayant montré son futur résultat effrayant ?, fuite en avant vu que les Bourses se sont entre temps,écroulées !

Le choix de confiner toute la population française, pour inévitable qu’il paraisse, ne doit pas être vu comme ayant été la seule solution possible. Le dépistage généralisé comme en Corée du Sud aurait pu être une option . (https://www.huffingtonpost.fr/entry/contre-le-coronavirus-comment-la-coree-du-sud-a-evite-le-confinement_fr_5e70cc74c5b60fb69dde4a08)

https://proletariatuniversel.blogspot.com

Le "confinement" est totalement contre-productif
jeudi 19 mars 2020, par do (Date de rédaction antérieure : 19 mars 2020).

Non seulement approuver le "confinement", c’est approuver la police, puisqu’elle est nécessaire pour le faire respecter ; mais, en plus, le "confinement" est totalement contre-productif.

Les historiens qui ont étudié la peste le savent bien. Le professeur Raoult de l’IHU de Marseille le dit aussi à propos du choléra dans cette ville il y a une centaine d’années……

http://mai68.org/spip2/spip.php?article5418

MARS 20, 2020 PAR LHK

[MàJ]Le confinement ne sert à rien ! Les chiffres suisses sont faux !

https://lilianeheldkhawam.com/2020/03/20/le-confinement-ne-sert-a-rien/

HÉLÈNE ROMANO, PSYCHOLOGUE : « LE CONFINEMENT VA ENTRAÎNER UNE HAUSSE DES COMPORTEMENTS AGRESSIFS ET DES SUICIDES »

Par Christian Taveira - Mis à jour le 20/03/2020 à 12:50
Publié le 18/03/2020 à 13:28

https://www.cnews.fr/france/2020-03-18/helene-romano-psychologue-le-confinement-va-entrainer-une-hausse-des-comportements

La stratégie du pouvoir est seulement de ralentir le virus. Pourquoi un tel choix ? Quel sera le coût humain ?

par Luc-Laurent Salvador (son site)
vendredi 20 mars 2020

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-strategie-du-pouvoir-est-222448

La solution inappliquée :

La Belgique est déjà officiellement passée à l’hydroxychloroquine depuis le 13 Mars, après la preuve de l’efficacité du traitement en Chine, en Italie, et les essais en cours dans d’autres pays.

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2020/03/17/le-pouvoir-a-deliberement-laisse-entrer-le-covid-19-en-france-pour-casser-leconomie-videos-bfm-et-ihu-mediterranee-infection-pr-didier-raoult/

et meme sabotée :

La chloroquine classée vénéneuse le 13 janvier 2020 par Agnès Buzyn
https://yetiblog.org/archives/22948

21/03/2020 12:35 par pauvre 2

J’ai tenté de mettre en lien la dernière et avant dernière communication du Pr. Raoult à la TImone et le message suivant s’inscrit : Ce message contient des liens suspects qui ressemblent à du SPAM. Merci de les retirer !
J’ai envoyé ces liens hier à 4 personnes qui les ont ouverts sans problème. Serait-ce YT qui fait le ménage pour Buzyn and co. ? Non, c’est du complotisme.

21/03/2020 13:02 par tRIAIRE

A RAOUCH :Je ne suis absolument pas d’accord avec vous sur Raoult.Vous ne l’avez pas bien lu ni compris ou alors sa coupe soixanhuitarde vous a déplu !

21/03/2020 14:24 par Yannis

@Anwen
Alors expliquez-nous pourquoi le fabuleux Ancien Régime en France, composé d’aristocrates (terme ayant pris son sens actuel à la Révolution) c’est fourvoyée dans une incompétence crasse, et a fini par composer une élite autoritaire, dispendieuse des ressources humaines et naturelles, vivant en totale déconnexion du reste de la population, certains (et quelques certaines pour fair plaisir aux féministes) effectivement très doués en science et en arts, mais la plupart archi nuls en économie, en sociologie, en empathie et solidarité tout simplement, laissant un pays en panne et au bord de l’insurrection, ce qui a conduit à un renversement des valeurs et une toute nouvelle organisation sociale dont nous avons encore quelques vestiges ???
Tiens, un peu comme notre élite mondialisée et financiarisée actuellement...

Non la question de l’intellect est ici accessoire, c’est important mais cela ne fait pas tout. Il s’agit avant tout d’éthique et de responsabilité. Et de venir rendre des comptes si par exemple un Hollande mène une politique à l’opposée de cette annoncée lors de sa campagne présidentielle. Pareil pour Macron. Donc d’avoir une Justice démocratique digne de ce nom, ce qui n’est absolument pas le cas nous avons une justice de classe, privatisée.

Il y avait aussi, chez les conquistadores européens, cathos comme protestants, au Vatican, entre ceux qui prévoyaient, cautionnaient idéologiquement ou religieusement le racisme et le massacre des Indiens et de leur culture, et ceux qui venaient éradiquer les populations en Amériques, des gens extrêmement intelligents. Mais qui ne travaillaient pas pour l’intérêt public. Et qui avaient quand même leurs oeillères (aujourd’hui on dit biais cognitif). De même chez les nazis. Car quand l’intelligence se fourvoie mais en plus dispose de de tous les moyens de conviction et du pouvoir financier, que ce soit via les discours religieux dans les églises, dans les centres de pouvoir essentiels ou avec de la propagande quotidienne va les médias pour les manants qui doivent suivre au pas, on va vers la cata pour tout le monde.

On se rend compte que nous nous confrontons à de nouvelles formes de CROYANCES et que nous vivons encore au XXIe siècle, en plein obscurantisme. Peut-être que le système néolibéral s’écroulera finelement sur lui-même et de sa propre perversion et vénalité, mais cela fera très mal et n’épargnera pas grand monde, chacun se remettra (enfin) en cause depuis ses conduites sociales, avec des actes presques mécaniques à revoir, jusque dans son architecture intellectuelle perso et son fort intérieur.

Cela fait 40 ans que les Francais et tant d’autres populations eu Europe, dans le monde, sont INFECTÉS par l’idéologie néolibérale ; la cure s’avère maintenant sévère et douloureuse.

Heureusement que quelques lumières comme Lordon brillent encore parmi nous :)

21/03/2020 17:05 par Ernesto

C’est une erreur énorme et hélas très commune que de penser (et / ou proclamer) que l’oligarchie qui gouverne est bête (idiots, connards, quel que soit le terme). Il y en a de très intelligents et de très bêtes comme partout, la bêtise n’est pas ce qui la caractérise. Ils savent très bien ce qu’ils font en général quand ils démantèlent le code du travail, la santé publique, démolissent le système de retraite, déversent nos impôts dans les poches des grands patrons, etc. Même les idiots parmi eux savent très bien que le CICE n’a évidemment pas créé d’emploi, mais enrichi les patrons et les actionnaires, c’est justement pour ça qu’ils le font. Il n’y a aucun intérêt à leur fournir l’excuse d’être incompétents ou stupides. Ils sont coupables de délits et de crimes, et il ne s’agit pas de folie ni d’irresponsabilité : ils doivent être jugés pour ce qu’ils font, et qu’ils font en pleine connaissance de cause. Malfaisants, oui, délinquants, mafieux, cupides, avides, cyniques, oui, cent fois oui ; mais ...la bêtise, laissez-la tranquille, elle ne doit pas leur servir d’alibi.

21/03/2020 17:36 par legrandsoir

"Connards" n’est sans doute pas à prendre ici dans le sens de "imbécile" mais plutôt d’individus néfastes, d’individus qu’on déteste ("Ils m’ont mis "assez bien " à ma thèse de doctorat, quels connards !").
MV

21/03/2020 20:03 par RV

(message en doublon, déposé aussi sur la page de N. Klein)
La déclaration aux Français de la métropole d’un médecin français en Chine
qui a vécu et vit la pandémie en première ligne.
Sur le blog de Paul Jorion.
Accrochez-vous !
https://www.pauljorion.com/blog/2020/03/20/a-ceux-que-les-mots-guerre-heroines-heros-agacent-ecoutez-bien/

21/03/2020 20:21 par gelmad

@ 21/03/2020 à 14:24 par Yannis
« Heureusement que quelques lumières comme Lordon brillent encore parmi nous « :)
F. LORDON est brillantissime mais "en même temps" et malheureusement inaccessible à 90% de la population qui elle s’abreuve à BFM ou autres parisien, jdd .....

21/03/2020 23:52 par ETIENNE ATHURION

Tout à fait d’accord avec Ernesto. La classe dominante et dirigeante sait très bien ce qu’elle fait et n’a AUCUNE EXCUSE.
J’ajouterai que l’on doit juger les hommes et que l’on devrait juger également le système pour réellement le condamner - Si l’on se contente de juger les hommes, d’autres prendront la place. Ouvrons, créons un tribunal à l’image de Bamako, film [2006] de Abderrahmane Sissako nous montrant des représentants de la société civile africaine ayant engagé une procédure judiciaire contre la Banque mondiale et le FMI qu’ils jugent responsables du drame qui secoue l’Afrique.
L’homme est condamné à disparaître ; enfin, il semble. Que les cyniques disparaissent d’abord

21/03/2020 23:53 par Assimbonanga

Oui ! Je trouve Pascal Praud plus abordable...

22/03/2020 04:51 par Bruno

" Start-Up Nation " / Remerciements éternels à M.Honoré Daumier [ 1808 - 1879 ]

22/03/2020 07:15 par chb

Entre 49.3, ordonnances et urgence sanitaire, la démocratie est méchamment confinée elle aussi. La guerre de Macron cible plutôt les droits des salariés et citoyens que le conarvirus ! Aussi l’union sacrée du jour Medef-syndicats est refusée par certaines organisations, au nombre desquelles on aimerait compter la CGT. Certaines de ses UD, comme dans les Bouches-du-Rhône ou le Cher, refusent de nous laisser exploiter plus par les profiteurs :

Avec sa loi « Urgence Coronavirus », le gouvernement soutient une vision très précise de la gestion de la pandémie dans les entreprises. C’est une HONTE de profiter d’une crise sanitaire pour éradiquer nos conquis sociaux comme le temps de travail, le droit aux congés, etc... Avec cette loi, Macron et son gouvernement donnent au patronat les pleins pouvoirs afin d’organiser le travail selon leurs intérêts et permet l’accélération de la transformation de leur modèle économique.
Malgré l’urgence sanitaire, le gouvernement et certains patrons continuent, main dans la main, à exposer les travailleurs, les obligeant à travailler pour assurer la continuité du profit. Partout en France comme dans notre département [le 13], les entreprises non indispensables aux besoins de première nécessité continuent leur activité aggravant ainsi le risque de propagation du virus au détriment de la santé des salariés, de leur famille, de la vie de chacun d’entre nous.
(…) En 2019, les grands groupes du CAC 40 ont versé 60,2 milliards d’euros à leurs actionnaires, soit 12,3% de plus qu’en 2018.

Ces phrases n’apparaissent pas sur le site http://cgt13.reference-syndicale.fr/ , mais sur
http://www.frontsyndical-classe.org/2020/03/la-cgt-des-bouches-du-rhone-non-les-travailleurs-ne-paieront-pas-la-crise.html

22/03/2020 08:09 par Chin-Chin

bon ben, j’avais rédigé un commentaire (dès la parution de l’article), apparemment il a dégagé !
LGS, ne pourrait-on connaître le nombre de commentaires publiables (jour, semaine...!) plutôt que de passer du temps sur un commentaire qui part à la poubelle ? Certes le bandeau bleu est présent, mais ça n’y change rien puisque un coup ça passe, un coup ça passe pas.
CC

22/03/2020 23:19 par legrandsoir

Il n’y a pas de règle précis. C’est un rapport entre nombre de commentaires et leur intérêt ou plus-value. Et la patience du modérateur de service.

Si les commentaires sont "informatifs" (un complément d’info, une référence utile, etc) il est probable qu’ils passent plus facilement.

Tout est indiqué dans les consignes.

22/03/2020 09:49 par Assimbonanga

Ben oui : un coup ça passe, un coup ça passe pas. Il faudrait toujours faire une copie avant de cliquer envoyer, mais ça, dans l’empressement passionnel, c’est dur !
Charbonnier est maître chez soi et je me retiens généralement de faire des reproches à nos hôtes qui ont bien du mérite de se fader nos élucubrations géniales mais pas toujours...
Au Figaro, ils ont un compte par contributeur et on peut consulter toute sa production. Ici, c’est un peu le tonneau des Danaïdes. C’est un style, celui de mon époque, un peu foutoir, un peu capharnaüm, avec les qualités de ses défauts, la liberté presque totale.

Au fait ! Je voudrais confesser, pour moi et ma génération, un crime contre l’humanité : c’est que nous avons cru que les gosses devaient "se défouler" alors qu’il aurait suffi qu’ils "se détendent". Je crains qu’aujourd’hui les parents confinés ne paient le prix fort de cette funeste erreur. MEA CULPA, MEA MAXIMA CULPA.

22/03/2020 12:17 par ChrLs

@22/03/2020 à 08:09 par Chin-Chin

Peut être qu’ils sont pointilleux sur les horaires.

22/03/2020 18:53 par ChrLs

21/03/2020 à 20:21 par gelmad

@ 21/03/2020 à 14:24 par Yannis
« Heureusement que quelques lumières comme Lordon brillent encore parmi nous «  :)
F. LORDON est brillantissime mais "en même temps" et malheureusement inaccessible à 90% de la population qui elle s’abreuve à BFM ou autres parisien, jdd .....


C’est pourquoi je fais comme à l’école, je le relis et copie sur le Petit Robert.
Il nous refait son article en live avé l’accent méridional ,je passe le confinement avec la patate .

22/03/2020 19:08 par Danael

Des propositions, il y en a qui en font dans ces temps d’urgence ( mais aucune réaction du gouvernement dans ce sens, on ne s’étonne plus) , il va falloir régler des comptes ensuite, c’est certain.
https://lafranceinsoumise.fr/2020/03/20/coronavirus-11-mesures-durgence/?utm_campaign=2020-03-22-newsinsoumis-hebdo

22/03/2020 20:43 par Chin-Chin

@ Assimbonanga
il n’y a pas de reproche dans mon commentaire. Je souhaite juste connaître quand je peux envoyer ou pas envoyer des commentaires.
C’est le côté pratique de la chose qui m’intéresse.
Cdt,
CC

22/03/2020 20:49 par Didier Olmos

Merci M. Lordon. Quant à C. Askolovitch, si cette crise lui permet de guérir idéologiquement et de rejoindre le camp des femmes et des hommes qui depuis des décennies se battent contre ce système inhumain, bienvenue.
Mais, j’en doute...

23/03/2020 00:10 par ChrLs

Il semble que vous avez déjà posté "un certain nombre" de commentaires récemment.
Merci de limiter le nombre de vos interventions. (Vous pouvez quand même insister)

Ouais mais là, y a urgence ! Enfin bon.
Qui est capable d’enregistrer 24 /24 les infos Svp
Qui est capable de stocker ces données ?

Merci de ne pas répondre .

23/03/2020 11:02 par Chin-Chin

@ ChrLs

il semble que votre msg s’adresse à moi, donc j’y réponds quand même malgrè votre injonction !
ma demande n’était pas un reproche, elle n’était pas agressive, elle pouvait se comprendre.
Je n’ai pas prétendu ni écrit que c’était une question d’urgence. Je ne suis pas mégalo !
Lorsqu’apparait le msg que vous rappelez "il semble que...", je comprends : le nbre de commentaires est d’une façon ou d’une autre comptabilisé, d’où ma demande : pourquoi ne pas avoir une sorte de quota par jour/semaine, ce qui permet de stopper de commenter plutôt que d’aller à la poubelle. Je n’ai pas d’exigences, je ne demande pas que vous soyiez sur le pont 24/24.
Compte-tenu du ton de votre réponse (inutilement agressif), je me passerai donc de commentaires(+), j’en mourrai pas ! Bonne continuation à LGS.
(J’espère que vous publierez ma réponse car j’ai le droit à une dernière explication. Dans le cas contraire, je l’adresserai par courrier car je n’aime pas qu’on me fasse des procès d’intention).
Chin-Chin
(+) excepté ceux qui me seraient éventuellement adressés.

23/03/2020 12:32 par Assimbonanga

TOUS AVEC PENICAUD ! Forte récompense ! Prime de 1000€.

23/03/2020 12:34 par Danael

Lordon ou une autre pensée utile pour la gauche. Un début d’abord :

"Comment faire droit à cette évidence que le monde est fragmenté en ensembles politiques distincts sans tomber dans la pente identitaire raciste des communautés substantielles et pour ça il fallait un concept adéquate pour penser ces ensembles finis distinct et ce concept est celui de corps, pas n’importe quel concept de corps, puisqu’on pourrait m’opposer que le concept de corps est assez communément utilisé et lui aussi enclin à des dérives ...mais le concept de corps tel que précisément je l’ai trouvé dans la philosophie de Spinoza et qui nous propose une tout autre conception des regroupements humains...

Ce à quoi nous introduit la pensée de Spinoza c’est à l’idée que la condition humaine est ce qu’il nomme la servitude passionnelle c’est-à-dire que d’une certaine manière les affects, les passions sont la matière même de la politique. Alors, il ne faut pas entendre par là une sorte de disqualification des idées ou des valeurs qui seraient l’antonyme des émotions ou des effervescences sentimentales collectives , ça n’a rien à voir...Pour Spinoza les passions, affects idées, valeurs, production idéologique sont intimement intriqués.

Les idées et c’est particulièrement vrai pour les idées politiques ne reçoivent d’efficacité, de motricité, c’est-à- dire de capacité à mettre les gens en mouvement que d’être environnées dans des atmosphères passionnelles. On s’enthousiasme pour une idée, le mot le dit que si on investit cette idée par une adhésion passionnelle...Ce qui ne signifie pas qu’il faille s’abandonner à des affects purs...mais toute la philosophie de Spinoza est consacrée à lutter contre ce qu’il appelle l’impuissance de la raison qui l’énonce dans une proposition à mes yeux décisive de l’Éthique qui dit : la connaissance vraie du bien et du mal ne saurait réprimer aucun affect en tant qu’elle est une connaissance vraie." Lordon.

Une suite dans l’actualité :
https://youtu.be/JgvrRKHGHkQ

23/03/2020 13:11 par Leo

Excellent, précis et documenté. Je voudrais souligner une chose seulement.

Je suis de ceux qui pensent en effet que le terme "connards" ne reflète pas la réalité et est injuste. Je suis par principe opposé à l’étiquettage rigides des opinions et à la stigmatisation, y compris parfois sur ce site ("les racistes, les xénophobes, sionistes, etc").

Ici il s’agit de tout autre chose. Il ne s’agit pas de connards. Dès début février, le gouvernement français disposait par ses renseignements de toutes les informations utiles sur ce qui se passait en Chine, des mesures prises assez rapidement par Singapour, Taiwan, Hong Kong (même avant qu’elles ne soient prises). L’article cité du Figaro indique bien que le gouvernement a délibérément opté pour la stratégie (suicidaire) de l’immunité de groupe, mais omet de préciser que ce même gouvernement avait bien toutes les informations pour savoir ce que cette stratégie signifiait dans le cas du covid2019 dès le début du mois de février. Cela sans même parler de la politique ultracapitaliste de Macron qui a ravagé l’hôpital public. Et du reste.

Alors sont-ils des incompétents et des connards ? Je ne crois pas. Ce sont surtout des salauds.

23/03/2020 13:39 par laurent Emor

@Rauch
Bien que D. Raoult ne soit pas le sujet, je répond aux affirmations de Rauch.

Je ne connaissais pas Raoult avant cet épisode. Mais quand je l’écoute, le bon sens sort de ses propos. Ce sont eux qu’il faudrait attaquer plutôt que sa personnalité à travers des affirmations infondées.

Qui sont les esclaves spoliés ? Les scientifiques chinois qui ont découverts l’efficacité de la chloroquine dans le traitement du covid-19 ?

Pubmed ne peut être envahit comme tu le fais ici avec les commentaires du GS. C’est un organisme qui recense et indexe les publications scientifiques parues, c’est à dire déjà passées au crible de l’évaluation par les spécialistes du domaine.

D. Raoult ne déclare pas que le confinement et les masques ne servent à rien mais que d’autres actions beaucoup plus efficaces peuvent être envisagées ; dépister en masse et traiter les cas positifs.

Enfin, le lien que tu nous donne ne concerne pas cette discussion, ni des malversations mais la mise en cause pour harcèlement sexuel, non pas de D. Raoult, mais d’un de ses collaborateurs qui a finalement été réintégré par décision du tribunal administratif de Marseille.

24/03/2020 09:03 par Papa Razzi

Dire que le confinement ne sert à rien n’est pas exact.
À mon humble avis, il sert avant tout à freiner la contagion, de manière à ce que les services de santé ne soient pas débordés.

Je pense qu’il n’aurait pas fallu mettre le pays quasiment à l’arrêt, mais maintenir une activité réduite, à définir suivant les secteurs concernés et en consultant les seules personnes qui savent de quoi elles parlent.
Avec bien entendu des mesures prophylactique strictes, clairement expliquées à la population.
Parler de "mesures barrière" et sortir le carnet de verbalisation, cela ne veut rien dire sinon que l’on considère le peuple trop con pour comprendre.

Si ce virus est aussi contagieux qu’il semble l’être, le confinement ne suffira pas à l’endiguer.
Pas plus que les masques et les gants, sauf pour le personnel médical, évidemment.

Comme de coutume, nos "zélites" ont très mal géré la situation de crise, par esprit dogmatique certes, mais aussi parce qu’elles sont fort limitées intellectuellement.
Et envoyer sans sélection la quasi totalité d’une classe d’âge dans l’enseignement supérieur n’y est pas étranger.

Peu de gens prennent la mesure du désastre économique qui se profile et en disant cela, je ne prends pas la défense des patrons et du capitalisme, mais de la totalité de la classe laborieuse car c’est elle, et elle seule, qui va payer la facture.

25/03/2020 08:46 par legrandsoir

@ Chin-Chin
LGS a publié à ce jour 113 288 commentaires et en a refusé (sans compter les spams) 948.
Vous avez donc plus de 99 % de chances d’être publiés.
Le règle du GS est d’éviter ici les foires d’empoignes, les insultes tous azimuts, des interventions qui n’ont d’autre but que d’être des interventions, sans la moindre valeur ajoutée, l’accaparement de l’espace par une poignée de lecteurs.
D’autres sites mesurent leur audience au nombre de clics (et les encouragent).
D’autres sites acceptent que des articles classieux soient souillés par des queues de comète tombées dans le marigot.
Cela dit, le modérateur se trompe parfois, accordez-lui le droit à l’erreur.
Merci de ne pas me répondre en me disant que je suis un c...d. Cela ne sera pas publié, d’autant que je le sais déjà.
Je me le sers moi-même, avec assez de verve
Mais je ne permets pas qu’un autre me le serve...

MV

25/03/2020 19:01 par Dom

@Leo :

D’accord ce ne sont pas des connards mais des salauds. Manifestement l’homme de la rue a plus d’humanité qu’eux. Il n’y a pas besoin d’avoir fait l’ena pour comprendre que sauver des humains vient avant de faire de l’argent. Une autre preuve que les politiques en haut lieu savaient et qu’ils ont délibérément choisi de sacrifier la population à l’économie (c’est-à-dire à leurs profits), c’est qu’ils ont vendu leurs actions avant le confinement, mais ont continué de se la jouer "joie de vivre" (Macron & Co). Et surtout ne pas prendre de mesure préventive. Et de discréditer ceux qui lançaient l’alerte. (Depuis longtemps, à l’hôpital....) On peut se moquer des Américains mais eux au moins ont mis à jour la saloperie de leurs dirigeants sur ce point (https://www.democracynow.org/2020/3/25/senator_richard_burr_stocks_coronavirus).

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