Plein écran
12 commentaires

Les pieds dans le plat : écologie et/ou escrologie

Voyage et aventures en écologie, ce fut le titre d’un livre publié en 1977 aux Éditions sociales, à l’époque le PCF s’aventurait dans l’actualité environnementale. Au début des années 80 il fut à l’initiative avec la CGT, et des personnalités (Ferrat, Schwartzenberg ...) de la création du Mouvement National de Lutte pour l’Environnement (MNLE). Le mouvement mettait l’homme au milieu de la société, celle du travail, des luttes et de la science. Ce fut, il m’en souvient la seule organisation française a diffusé le livre de Gro Harlem Brutland Le développement durable. Les lignes ont bien changé, le PCF est devenu rose et le MNLE quasi-inexistant ! Depuis, tous les partis se verdissent à ânonner les mêmes approches : « développement durable », « biodiversité », « principes de précaution », « décarbonation, sortie des énergies fossiles », sans en mesurer les contenus pertinents et les articulations dialectiques indispensables.

Alors les revendications environnementales deviennent le grand foutoir de confort de la petite bourgeoisie intello plus ou moins rurbaine et elle fait feu de tout bois. Ici on refuse au nom d’une prétendue pollution « sulfurique » le dépôt dans des anciennes gravières près de Rouen des sédiments extraits lors de la prolongation des lignes de métro et tant pis pour l’intérêt des transports en commun. Là on refuse l’ouverture d’une carrière d’argile dans le pays de Bray, au titre d’une potentielle biodiversité et tant pis pour les emplois et la fabrication française de briques et de tuiles. Là-bas on hurle au désastre écologique lorsque se profile l’exploitation d’une carrière de Lithium à Echassières malgré la propulsion électrique « propre ». Un peu partout on vilipende les usines de méthanisation, malgré les nécessités énergétiques et le besoin d’amendements organiques indispensables aux sols. Passons sur les usines d’incinération, les installations nucléaires, ils ne connaissent plus le mot progrès à la rigueur celui « d’innovation » mais surtout il ne faut pas piétiner « leurs zones de confort ». Ces quelques exemples appellent aux nécessités de connaissances préalables au débat démocratique.

Aujourd’hui la revendication « écologique » se décline partout, mais les dits écologistes développent souvent un discours antiscientifique, antinationale et bien sûr anticommuniste !

Antiscientifique : Ils sont antinucléaires mais ne leurs demandez pas le principe de base d’un réacteur et encore moins ce qu’est la radioactivité, que ce soit celle du soleil, celle qui soigne ou celle qui permet le développement de l’énergie décarbonée (nucléaire). Ils vocifèrent sur « la pollution des nappes » sans savoir qu’une nappe phréatique c’est essentiellement de l’eau contenu dans les pores plus ou moins microscopiques des roches. Ils convoquent derechef « le principe de précaution » lorsqu’ils entendent parler d’organismes génétiquement modifiés sans savoir que par exemple le riz BT permet de se passer de la pulvérisation de pesticides. Et preuve suprême de leurs ouverture d’esprit, ils cultivent le doute systématique, tout devient relatif même les acquis scientifiques. Il y a urgence à doter notre peuple d’une culture générale scientifique et technique à la hauteur des enjeux de développement. Comment penser, choisir les voies de développement en toutes connaissances de cause sans des acquis scolaires en génétique, en physique et chimie. Les choix industriels, les options d’aménagements nécessitent des débats démocratiques alimentés par des experts et éprouvés, validés, discutés par des citoyens pourvus des connaissances de bases indispensables. La démocratie vivante induit des intelligences multiples et actualisées. José Marti écrivait « la culture rend libre ».

Antinationale : Ouvrir des mines en France, mais mon ami, il s’agit de l’activité la plus polluante qui soit, c’est écrit dans leur bréviaire vert. On peut exploiter sans saloper. D’accord à Salsigne, la fin de l’exploitation de l’or y fut scandaleuse mais elle fut le fait d’une entreprise australienne qui, l’or transformé en profit, parti et laissa le traitement de la pollution au service public.

Les exploitations charbonnières du Nord, une histoire industrielle devenue patrimoine naturel

Aujourd’hui et après la liquidation en 1992 du secteur de la recherche minière en France (qui fut un grand pays minier) par le socialiste à « la graisse de mammouth » Claude Allègre, qui vendit au privé les secteurs qualifiés de « rentables » du Bureau de Recherches Géologiques et Minières, un « grand inventaire minier » vient d’être relancé sur le territoire français. Et bien des écolos de tous poils freinent partout la prospection, en Bretagne, dans le massif central, les Pyrénées, les monts du lyonnais. Ces écologistes sont non seulement des obscurantistes mais ils ont le verbe impérialiste. Pour eux et leurs conforts numériques, mieux vaut récupérer les matières premières chez les autres, qu’importent les conditions de travail et le transfert de pollution. La garantie d’une activité extractive respectueuse des hommes et de la nature, c’est notamment son développement national. En France sous 300 m, le sous-sol est potentiellement riches de minerais, donc d’emplois et d’indépendance nationale. Extraire sur place, produire sur place et consommer sur place devrait être le triptyque d’écolos qui ne soit pas verts de gris. A l’occasion de plusieurs conférences, dont une au Sénat sous l’égide du magazine « progressiste », le délégué général du BRGM précisait que « l’inventaire minier français est obsolète et restreint à la proche surface (inférieur à 300m) et pourtant on connait déjà des gisements, certains de rang mondial ((W, Sb, Au, Mo, F, Pb-Zn, Ge, Sn-Ta-Nb).

Doc service géologique national-WWW.BRGM.FR : les métaux et les occurrences en France

La métallogénie prédictive (démarche destinée à prévoir les concentrations métalliques du sol à partir de la connaissance de leurs mécanismes de formation) confirme la richesse potentielle du sous-sol français. Pour l’histoire, sous le site d’Echassière (Allier) principal pourvoyeur de Kaolin pour les porcelaines de Limoges, André Lajoinie, alors député PCF appelait déjà à l’exploitation du Lithium en 1980, elle qui vient seulement d’être relancée par décret d’Etat en juillet 2024. S’approvisionner en métaux pour nos activités, surtout les plus gourmandes, celles de « la transition écologique et numérique » passe et passera par l’activité minière nationale qui devra se conjuguer avec une sobriété renouvelée et active ainsi que par une industrialisation du recyclage.

Ainsi, à la fin de l’année 1980, plusieurs élus locaux, notamment du Parti communiste français (PCF), appellent à une manifestation afin de défendre l’exploitation d’une mine de lithium sous la mine de kaolin de Beauvoir à Echassières. Á l’époque, la présence du métal en sous-sol est déjà connue, mais aucun projet concret d’extraction ne voit le jour. L’importation depuis l’étranger est alors une pratique solidement ancrée, et la question environnementale bien moins prégnante qu’elle ne le sera des décennies plus tard.

Une richesse en lithium déjà bien connue

Pour autant, à l’appel notamment d’André Lajoinie et Pierre Goldberg, alors députés PCF de l’Allier, mais aussi de Henri Guichon, président communiste du Conseil général de l’Allier, un rassemblement est organisé le 13 décembre 1980 à Echassières. Sur place, près de 500 personnes viennent « clamer leur volonté de voir s’ouvrir la mine (de lithium) et d’utiliser ainsi les richesses du sous-sol bourbonnais », relate alors la presse locale.

Sur ce dernier point du recyclage, nous en sommes qu’aux balbutiements, en 2011 les Nations Unies précisaient « que moins d’un tiers des 60 métaux étudiés sont recyclés à 50% ou plus et 34 éléments ont des taux de cyclage inférieurs à 1%, ce qui signifie qu’ils ne sont pas recyclés ».

Doc service géologique national-WWW.BRGM.FR : les métaux et la transition numérique

 Anticommuniste : Que n’ont-ils ergoter, disserter sur les méfaits du socialisme soviétique pour en condamner le développement, et de Tchernobyl en détournements de fleuves, ils reviennent pourtant aux nécessités de la planification sans bien sûr en rappeler les principes communistes. Les premières réserves naturelles furent soviétiques et Cuba est érigé aujourd’hui comme modèle du développement durable par les Nations Unies. Pour les communistes le développement et l’épanouissement de l’humanité passent par le développement des forces productives. Celles-ci ont été aliénées aux nouvelles techniques dans le cadre de la toute-puissance du capitalisme et ont conduit à l’emballement de notre façon de produire et de consommer. Le gaspillage n’est pas un accident dans la production des produits de grande consommation, c’est la conséquence du mode de production dominant et des inégalités sociales qu’il induit.

Le Bureau de Recherches Géologiques et Minieres est encore un grand service public national qu’il convient de développer !

Réinsérer la question écologique dans le cadre de la lutte de classes

La Nature est le substrat du développement et le milieu dans lequel se développe la lutte de classes. C’est aussi autour du rapport aux ressources naturelles que se produit une lutte entre intérêts de classe antagonistes, dans la mesure où l’utilisation de ces ressources est la base fondamentale de la construction des sociétés humaines. Les communistes doivent aborder sans complexe la campagne actuelle, médiatique et politique, autour des préoccupations environnementales, mais il faut l’aborder d’un point de vue critique et transformateur sans sombrer dans l’écologisme dogmatique. La dégradation de l’environnement découle de la loi de la baisse tendancielle du taux de profit et de ses contradictions internes, la nécessité pour le capital de continuer perpétuellement ses efforts d’expansion – ce qui est bien résumé par Engels lorsqu’il affirme « Il [Le Capital] il lui faut s’accroître et se développer, sinon il est condamné à périr » – ce qui lui permet ainsi d’assurer la continuité de sa force motrice : le taux de profit. C’est dans ce cadre que l’intégration des questions environnementales dans la lutte des travailleurs devient décisive. Dans le scénario actuel de crise mondiale de l’économie capitaliste, le système même se trouve à un moment critique, avec des décisions à prendre quant aux paradigmes productifs, économiques et financiers qui soutiennent le capitalisme dans sa phase actuelle de développement. A ce niveau d’écriture, il me revient en mémoire le passage d’un courriel du camarade Gorges Gastaud :

« Dans le sillage des préoccupations écologiques apparaissent les nouvelles diversions idéologiques du système capitaliste orientées fondamentalement toujours vers le même objectif central : permettre la perpétuation et l’approfondissement de l’appropriation de plus-value par l’exploitation du Travail. Le capital en tendant ses « pièges » dans son offensive idéologique se trouve, toutefois, dans un équilibre de plus en plus instable, si on tient compte des asymétries flagrantes dans la distribution des bénéfices technologiques, des ressources naturelles et de la richesse produite.

A ce stade de l’Histoire, des êtres humains et de la planète, il devient évident qu’une harmonisation entre les activités humaines et la dynamique de la Nature est nécessaire. Dans la phase actuelle de son développement, au seuil de ce « nouveau paradigme économique et énergétique », il est essentiel de démontrer ses contradictions internes. L’écologisme dogmatique a une fonction idéologique de diversion, en plus d’être un alibi pour la marchandisation de la Nature (quota et bourse à polluer). Le système capitaliste voit désormais dans les scénarios de changements climatiques (après que le « réchauffement global » se soit révélé être un terme équivoque) un élément de diversion par rapport aux problèmes qui se posent sur le plan politique et socio-économique. La solution à ces problèmes posées par le rapport entre l’être humain et la Nature ne se trouve pas dans un ravalement de façade du système, mais plutôt dans une rupture radicale avec le fonctionnement même du système, en le dépassant historiquement.

Les médias ont joué un rôle fondamental dans la diffusion de l’écologisme dogmatique qui est révélateur des pressions qui existent pour la création d’une culture pseudo scientifique autour d’un alarmisme et d’une hystérie qui sert notamment de cache sexe au capital. La planète n’est pas en danger ! les conditions d’existences de la vie, elles sont menacées. La planète en a vue et en verra d’autres. En réalité la planète, tout au long de son histoire de plus de 4 milliards d’années, a subi des concentrations de gaz à effet de serre autrement plus élevées. Il est important d’avoir conscience que la Recherche Scientifique est aussi un processus social, soumis aussi à l’instrumentalisation de la classe dominante.

Il est aussi urgent de garder à l’esprit(sans basculer dans le climato-septicisme) que, au contraire de ce qui est souvent affirmé publiquement, le GIEC ou IPCC (le Panel Intergouvernemental sur le Changement Climatique) – bien que constitué par un vaste réseau de chercheurs – n’est pas un organisme scientifique, mais bien politique ; par conséquent leurs conclusions ne sont pas scientifiques dans la véritable acceptation du terme, c’est-à-dire, que les rapports finaux de l’IPCC ne sont pas l’objet d’une évaluation indépendante, et soumis à la confrontation à des tests expérimentaux, comme on l’exige de tout travail scientifique pour être validé.

Transferts de richesse entre groupes sociaux et hausse des profits sous prétexte écologique
C’est, par exemple paradoxal que, alors que les coûts de la production énergétiques sont toujours plus faibles, les coûts finaux ne cessent d’augmenter. Le changement de « paradigme économique et énergétique » dont la classe dominante parle tant se résume, fondamentalement, à un ensemble de changements dans la production, tout en maintenant parfaitement intact le cadre dans lequel elle s’insère, non pas la production mais l’organisation et la possession des moyens de production, c’est-à-dire, le mode de production. Le degré d’appropriation capitaliste déterminera le degré d’utilisation des ressources minérales et énergétiques et de ces technologies et c’est de cet obstacle que les travailleurs du monde entier devront triompher, sous peine de voir se perpétuer, pas seulement l’injustice inhérente à l’exploitation capitaliste, mais aussi la dilapidation de la Nature et de ses ressources dans la mesure où elles constituent, non pas des ressources économiques communes, mais juste des marchandises destinées à être valorisées et à générer du profit.

Le carrefour dans lequel se trouve l’Humanité résulte des limites historiques du capitalisme et qui seront seulement résolues par le pouvoir créatif des hommes et des femmes, dépassant la forme d’organisation sociale, économique et politique du capitalisme et en utilisant tous les ressources déjà disponibles pour développer la lutte pour remplacer le capitalisme par le socialisme, comme étape vers le communisme. Les travailleurs ne pourront pas apporter une autre réponse aux grands problèmes dans lesquels ils se trouvent. Il est essentiel, donc de placer la discussion de la relation de l’Humanité avec la Nature dans le cadre dans lequel elle s’inscrit : dans le cadre de la lutte de classes et de la lutte pour le pouvoir politique et la possessions des biens et des ressources naturelles, avec la pleine conscience que seul le socialisme pourra créer les conditions pour la construction d’une relation harmonieuse entre l’Humanité et la Nature.

Jacques DELEPINE.

Print Friendly and PDF

COMMENTAIRES  

28/05/2025 18:33 par Jean-Yves Leblanc

Jacques Delepine, je vous adresse un chaleureux salut. Sous le bombardement catastrophiste climatique et environnemental mené 7/7, 24/24 par tous les média, tous les politiques (en particulier de gauche), l’école, MétéoFrance, France 5, Arte ... vous semblez être une des rares voix de gauche (avec Guillaume Suing) à sortir du troupeau. La plupart des autres voix critiques sont clairement de droite et il est inutile d’essayer de chercher une contre-information que ce soit sur le climat, l’énergie ou sur le Covid sur un site alternatif de gauche. C’est bien triste puisque la vocation de la gauche, héritière des Lumières, serait précisément de promouvoir l’esprit scientifique - c’est à dire critique. Comme les prébendés du GIEC, elle adhère au slogan "The Science Is Settled" (la science climatique est établie) qui est la négation même de la démarche scientifique dont le propre est la remise en cause permanente des certitudes.
Je ne vous ferai qu’un reproche : cette parenthèse où vous dites "sans basculer dans le climato-scepticisme". Le scepticisme n’est pas une tare mais une vertu - en climatologie comme dans les autres domaines. C’est le doute qui fait progresser la connaissance. La défense des dogmes, ce n’est pas de la science mais de la religion.

29/05/2025 10:25 par Assimbonanga

Vénérables paroles de Jean-Yves Leblanc : "la vocation de la gauche, héritière des Lumières, serait précisément de promouvoir l’esprit scientifique - c’est à dire critique".
Et cette autre : "Le scepticisme n’est pas une tare mais une vertu - en climatologie comme dans les autres domaines".
Et enfin : " C’est le doute qui fait progresser la connaissance. La défense des dogmes, ce n’est pas de la science mais de la religion."
Très belles et bonnes paroles mais qui sont des généralités où on ne peut pas se tromper ! Maintenant, il faut attaquer l’Himalaya écologique. Il faut prendre les contenus du GIEC (ou les articles du magazine Reporterre ;-) ou les reportages d’actualité et démontrer point par point en quoi il n’y a pas catastrophe due à l’élévation des températures, ni effondrement des espèces animales et végétales, ni souillure totale par les plastiques et les produits chimiques fabriqués par l’espèce la plus nuisible.
Bon courage ! Moi j’attends avec impatience les résultats de ton expertise.
Je me permets quand même de penser que l’esprit critique de la gauche s’élève justement contre toutes les causes et les responsabilités de ce désastre.

29/05/2025 23:48 par Geb.

@ Assimbonanga...
"Je me permets quand même de penser que l’esprit critique de la gauche s’élève justement contre toutes les causes et les responsabilités de ce désastre".

"Tout le monde a le droit de penser, mais je permettrai de faire remarquer que l"’Esprit critique de la "gauche", si prompt a adouber le ocnclusion de système comme le GIEC, entièrement dévoués à la cause du Grand capitalisme occidental se garde bien s’impliquer autant dans le combat contre les nazis de Kiev et leurs exactions, ou leurs homologues de Gaza et leur "génocide".

Par exemple je ne les ai pas entendu reprocher aux bouchers sionistes de polluer la couche d’ozone avec les fumées induite par les bébés palestiniens passés au phosphore blanc, ni nous gonfler à tour de bras en citant les quelques 120 litres de kérozéne au 100 Kms d’un char Abrams ou Merkava.

Ni manifester quand Macron et sa clique parcourent le monde à dix dans des Boeing ou Airbus prévu pour 300 personnes afin de promener leurs nullités dans le monde entier, ou vont en congé à Bregançon en Falcon privé.

Mais je n’en veut aucunement aux rigolos qui continuent à avaler cette soupe frelatée : le crime comporte en lui son propre châtiment.

Qund on sera réellement au fond du trou grâce à tous les ignares qui se prennent pour des penseurs ils auront le temps de regretter de s’être cloués les deux pieds pour le compte de la mafia du GIEC, de l’OMS, et leurs histoires de vampires.

Parce que pour construire une société avancée humaniste il faut des siècles... Et pour la détruire grâce à de "bonnes intentions" à l’usage des totis, en 50 ans ça suffit largement.

Il n’y a qu’à étudier l’Histoire du Monde du dernier demi-siècle pour comprendre.

D’autant qu’ils ont tout prévu pour votre confort : Quand vous en aurez plein l’oignon de bouffer des asticots et de vous les geler au fond de votre trou vous aurez le droit de vous faire euthanasier... comme prévu par la Loi de la République depuis peu.

Gratos s’il y a encore une Sécu, sinon en payant.

Pour la suite afin de ne pas agrandir encore plus la couche d’ozone et garder un bilan carbone correct pour la postérité, je ne saurai "que" vous conseiller de ne pas vous faire incinérer, (Ce qui coûte cher en importation GNL et détruit l’environnement), mais de faire passer vos restes au broyeur pour la composition protéïnée de la pâtée des cochons de votre voisin.

Ou le compost de de ses poireaux s’il est "végétarien". (Toujours penser "inclusif).

Dans la vie quand on est convaincu de quelque chose, il y a toujours un moyen de prouver ses convictions, sinon dans les paroles mais aussi dans les actes, y compris à titre posthume. (- :

30/05/2025 00:19 par xav

Antiscientifique : Ils sont antinucléaires mais ne leurs demandez pas le principe de base d’un réacteur et encore moins ce qu’est la radioactivité, que ce soit celle du soleil, celle qui soigne ou celle qui permet le développement de l’énergie décarbonée (nucléaire).

le soleil radioactif ? ça je veux bien que l’on m’explique...
Je le vois comme un plasma qui émet dans toute la gamme électromagnétique (dont des rayons ionisants) mais contrairement aux centrales nucléaires, il n’émet pas particules radioactives.
Le soleil en tant que réacteur nucléaire qui fusionne de l’hydrogène en formant de l’hélium est un modèle qui a du plomb dans l’aile.

La radioactivité qui soigne est tout autant un mythe servant à justifier les centrales (produisant plutonium et uranium) qui à leur tour justifient la bombe.

Le terme décarboné devrait être laissé aux cinglés malthusiens et/ou eugénistes.
Nous sommes faits de carbone, c’est la molécule à la base de la vie....

Ceci dit merci pour cet article qui fait du bien à lire

Il est aussi urgent de garder à l’esprit(sans basculer dans le climato-septicisme) que, au contraire de ce qui est souvent affirmé publiquement, le GIEC ou IPCC (le Panel Intergouvernemental sur le Changement Climatique) – bien que constitué par un vaste réseau de chercheurs – n’est pas un organisme scientifique, mais bien politique ; par conséquent leurs conclusions ne sont pas scientifiques dans la véritable acceptation du terme, c’est-à-dire, que les rapports finaux de l’IPCC ne sont pas l’objet d’une évaluation indépendante, et soumis à la confrontation à des tests expérimentaux, comme on l’exige de tout travail scientifique pour être validé.

c’est important de le dire, le redire et l’intégrer... tout en sachant que le scepticisme est la base de la science et pas une insulte.

Il est important d’avoir conscience que la Recherche Scientifique est aussi un processus social, soumis aussi à l’instrumentalisation de la classe dominante.

C’est effectivement ultra important de le garder bien en tête. Cela est vrai dans toutes les sciences ainsi que dans l’art thérapeutique.

C’est une notion malheureusement trop souvent oubliée de la gauche qui se retrouve alors en idiot utile du capital.

30/05/2025 11:41 par Jean-Yves Leblanc

« Moi j’attends avec impatience les résultats de ton expertise »

Je crains, chère Assimbonanga, de devoir vous décevoir.
D’une part, j’ai perdu toute envie d’argumenter sur les sujets "polarisés". C’est à dire la plupart des sujets importants. Pourquoi ? Parce que quand une discussion est réduite à un affrontement entre le Bien et le Mal, entre Justes et Fascistes, l’argumentation n’est plus possible. Je ne peux donc amener le russophobe à réfléchir sur l’Ukraine. Je ne peux pas amener mon ami juif à comprendre le palestinien. Je ne peux pas amener mon camarade de gauche qui a soutenu mordicus la covidofolie à admettre que le vaccin ARNm cause des dégâts considérables même si tous les documents officiels internationaux le prouvent. Je ne peux pas faire admettre à mon voisin que l’année 2024 était très humide, lui qui a été biberonné au dogme de la sécheresse et de la Terre qui brûle.

D’autre part, je n’ai aucune expertise.
Je suis juste un citoyen qui essaie d’y voir clair dans l’entrelas de mensonges qui, dans tous les domaines, nous sont déversés quotidiennement. Pour cela il suffit d’un peu d’expérience politique à contre-courant, d’un peu de bon sens, d’avoir un esprit critique et de posséder un minimun de culture scientifique, technique et industrielle attributs qui étaient au 18ème siècle ceux de "l’Honnête Homme".

Que faire avec ces 4 ingrédients ? Eh bien disons déjà ce qu’on ne peut pas faire : maîtriser les arcanes de la physique du climat. Ce n’est pas grave car ce n’est pas du tout essentiel. Par contre ce qu’on peut faire, c’est d’abord douter de tout ce qui est mainstream car le mainstream est la voix des milliardaires. Ensuite douter de ses amis qui répètent le mainstream. Puis consulter des sources "alternatives" diverses et voir ce que les contradicteurs des thèses officielles ont à dire. Ça tombe bien, les contradicteurs sont nombreux et le soi-disant "consensus" n’existe pas. Ils comptent dans leurs rangs de prestigieux noms de la climatologie. Quand on contredit une doxa officielle, il vaut mieux multiplier les données et les graphes : c’est pourquoi un peu de culture scientifique s’avère utile. Enfin utiliser son bon sens pour se faire sa propre idée.

Je peux vous fournir l’adresse de deux de ces sites "sceptiques" francophones. La plupart des autres sont en anglais. Je tiens à vous avertir tout de suite : la couleur politique dominante y est de droite. Pas étonnant puisque la gauche ayant propulsé le "réchauffement climatique" depuis 3 décennies au centre de ses préoccupations et programmes, elle s’est interdit tout regard critique sur la question. D’autant moins qu’elle a troqué ses anciens militants obscurs de la lutte des classes contre de nouveaux activistes écologiques qui peuvent tâter du CRS tout en recevant les sous de Soros et la bénédiction du téléfilm de 21h 05. Ainsi, le scientifique de gauche ou le journaliste qui devient "sceptique" sur le climat perd non seulement son emploi, mais aussi ses amis politiques et ses tribunes dans les médias de gauche. (Il faut à ce point rendre hommage à Jacques Délépine qui brave ce tabou et au Grand Soir qui ose donner la parole à des climato ou covido sceptiques).
C’est d’ailleurs le drame de la gauche d’aujourd’hui : elle ne compte plus dans ses rangs d’ingénieurs, de techniciens, d’amis de l’industrie et de moins en moins d’ouvriers. Des enseignants, des fonctionnaires, des artistes, oui. De grandes voix de la physique ou de la médecine, non. Comment analyser les réalités du 21ème siècle avec un tel angle aveugle ?

https://www.science-climat-energie.be/home/
https://www.climato-realistes.fr/

30/05/2025 19:54 par Assimbonanga

C’est sans doute difficile d’entendre des gens que l’on écoute pas. Geb, tu dis "Par exemple je ne les ai pas entendu reprocher aux bouchers sionistes de polluer la couche d’ozone avec les fumées induite par les bébés palestiniens passés au phosphore blanc". Moi non plus ! Parce que je ne me tiens pas au courant de l’actualité du Giec mais il est impossible qu’ils n’en aient pas parlé.
Té, je pique au hasard les premiers articles qui me tombent sous la main par la plus rapide des recherches internet :
 La guerre à Gaza génère plus de gaz à effet de serre qu’une centaine de pays
 « Israël veut couper tout lien des Palestiniens avec leur terre »
Le désastre écologique est un fait en soi. Je ne m’identifie pas au GIEC, personnellement. Je ne me réfère jamais au GIEC ! Par contre, j’observe que si je parle d’écologie, illico, on me balance le GIEC au visage. Pff, c’est lassant.
Les désastres écologiques sont nombreux, innombrables. C’est à ces faits qu’il faut s’intéresser.
Jean-Yves, tu pars dans tous les sens. Le vaccins, les russes, le bien, le mal, les Justes, les fascistes ! Mais par contre, tu ne peux pas parler du dérèglement climatique qui modifie les cultures et le fait que le nombre de jours de chaleur au-dessus des normales de saison augmentent sans cesse. Les étés sont accablants. L’excès de pluie provient de l’élévation moyenne des températures sur la surface du globe. Les agriculteurs, eux, ont conscience du changement, les vignerons aussi (pourtant ce ne sont pas de grands fans du GIEC).
Jean-Yves, en réalité tu polémiques "sur des faits polarisés", tu ne fais que ça ! Mais tu n’as aucun intérêt pour les faits de l’écologie, alors qu’ils sont tout autour de toi.
C’est dingue de s’emmurer dans la croyance qu’on sait sous prétexte de "bon sens" !!! Mais Cnews approuverait.

31/05/2025 08:55 par Non

Là on refuse l’ouverture d’une carrière d’argile dans le pays de Bray, au titre d’une potentielle biodiversité et tant pis pour les emplois et la fabrication française de briques et de tuiles.

Non, d’après la presse locale, les raisons du retrait de ce projet ont plus à voir avec la conjoncture économique et la restructuration de l’entreprise concernée qu’avec les quelques protestations des écologistes locaux.

31/05/2025 11:17 par Ivan Lavallée

Je ne m’attendais pas à un tel déluge de conneries anti-science, gens qui ne savent rien et qui veulent avoir un avis sur tout. "Ils comptent dans leurs rangs de prestigieux noms de la climatologie." ah oui lesquels ? Si là est le critère, alors il y en a beaucoup plus au GIEC précisément.
Je vois un déluge anti-vaccin aussi. Celles et ceux qui se permettent de ne pas se faire vacciner profitent du fait que la couverture vaccinale de la population est suffisante pour ça. De fait, ils ont une attitude parasitaire et anti-sociale, comme Trump !
Et si vous voulez du travail scientifique, fait par des scientifiques :
https://revue-progressistes.org/wp-content/uploads/2023/11/Empreinte2050.pdf
Ivan Ingénieur et Docteur d’état es Sciences

31/05/2025 12:41 par bostephbesac

Une escrologie mise â mal - mais faisons confiance aux escrologues pour "ne pas abandonner" : les ZFE sont annulées par l’ Assemblée Nationale . Oh, certes, il y a encore l’ étape du Sénat, puis du Conseil Constitutionnel . Et de probables représailles de l’ UE, si "les gueux" l’ emportent définitivement . Mais c’ est une étape importante !

Comment ne pas y voir une escrologie, lorsque l’ on interdit aux gens d’ utiliser leur véhicule déclaré "polluant", même si bien entretenue, et qu’ à côté les transports collectifs ne sont pas adaptés en conséquence ! Et sans oublier qu’ un artisan à besoin de son véhicule professionnel pour se déplacer . Donc clairement une escrologie !

31/05/2025 18:52 par Vincent

"un déluge anti-vaccin aussi. Celles et ceux qui se permettent de ne pas se faire vacciner profitent du fait que la couverture vaccinale de la population est suffisante pour ça. De fait, ils ont une attitude parasitaire et anti-sociale, comme Trump !"
Pourquoi ne pas carrément aller jusqu’au reductio ad hitlerum ? C’est dommage de vous limiter à Trump.
Et sinon, vous connaissez le principe du miroir ?
Vos propos hallucinés de "sachant" conformiste, qui sont diffamants, discriminatoires et fallacieux, participent de (me) détourner complètement de tout ce qui vient d’"en haut".
Si je parlais globish, le non-vacciné "parasitaire et anti-social" qui vit tout en bas de l’échelle sur laquelle vous vous placez si fièrement en haut armé des diplômes qui reconnaissent votre incompétence en humanisme, vous dirait :
"Screw you !"

01/06/2025 20:10 par Yan

Ah là là notre petite Assim locale, toujours avec des raisonnements de café du coin, tout en projettant sur les autres tout ce qu’elle fait elle-même, sans jamais lire les arguments des autres :-)
Jean-Yves a une grande patience face à votre discours décousu qui confond petite observations personnelles avec de la sience ("oh là là il a fait chaud cette année !)

Bref, allez lire le lien de Jean-Yves : https://www.science-climat-energie.be/
Un blog fait des unniversitaires, des scientifiques de l’ULB, une des grosses unniversités belges.

Est-ce que ce sera assez bien pour Ivan Lavallée "Docteur es blah blah blah", à voir !
@Ivan : Le dernier prix noblel de physique comme soutien au climato-scepticisme, ça ira comme réference pour vous ? Se prétendre scientifique et nier le travail de tellement de gens qui s’opposent à cette ineptie climatique laisse sans voix.
Autre lien : https://www.researchgate.net/publication/347150306_The_Rational_Climate_e-Book_2nd_Edition
Pour ce dernier moi je n’ai pas le niveau, mais vous sûrement oui hein ;-)

Pour les gens normaux :-) : Inconvenient Facts by Gregory Wrightstone (2017) (recommandé par Patrice Poyet)

02/06/2025 15:16 par Assimbonanga

@Yan, tu m’as bien fait rire avec ton argument de "café du coin". Ah, ah, ah !
C’est vraiment ce qui me caractérise : le café du coin. Quelle perspicacité !

(Commentaires désactivés)
 Twitter        
 Contact |   Faire un don
logo
« Informer n'est pas une liberté pour la presse mais un devoir »
© CopyLeft : Diffusion autorisée et même encouragée.
Merci de mentionner les sources.
Les opinions exprimées dans le Grand Soir
ne reflètent pas nécessairement celles du Grand Soir