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MADAGASCAR : Un génocide silencieux dans le Sud - Le GTT International – Genève demande une enquête indépendante de l’ONU.

Sous couvert du classique vol de zébus par des « Dahalo » (bandits voleurs de zébus), des bandes lourdement armées pillent, violentent et surtout tuent les villageois livrés à eux-mêmes. La situation s’est transformée en un violent affrontement inter-villages dont le bilan est très lourd.

Le GTT International – Genève demande une enquête indépendante de l’ONU.

Devant l’extrême gravité de la situation qui prévaut actuellement dans le Sud du pays, nous, GTT International-Genève, voulons exprimer notre très vive inquiétude et interpeller l’ensemble de la Communauté internationale sur la tournure que prennent les événements.

En effet, sous couvert du classique vol de zébus par des « Dahalo » (bandits voleurs de zébus), des bandes lourdement armées pillent, violentent et surtout tuent les villageois livrés à eux-mêmes. La situation s’est transformée en un violent affrontement inter-villages dont le bilan est très lourd :
- une centaine de victimes au moins en un mois et demi,
des villages entiers incendiés et vidés de leurs populations (celui d’Andranondambo et d’Andranotsivala),
- plusieurs milliers de réfugiés

On assiste à de véritables massacres d’une rare violence et d’actes terroristes qui contraignent les villageois survivants, terrorisés, à abandonner leurs terres pour se réfugier dans les grandes villes, en l’occurrence à Amboasary, Chef-lieu de District. Tandis que les corps des victimes sont dévorés par les chiens.

Cette situation n’est pas nouvelle. En novembre 2012, Amnesty International avait déjà vigoureusement dénoncé les nombreuses exactions commises par les forces spéciales du régime putschiste, dont est issu M. Rajaonarimampianina, dans le cadre de la désastreuse et médiatique opération « Tandroka ». Notons qu’Amnesty International, dans son rapport, parle “d’exécutions extrajudiciaires présumées” et de “violations massives” en précisant que les responsables présumés se trouvent parmi les hauts gradés du FIS. Si bien que l’ONG a demandé la mise en place d’une enquête indépendante de l’ONU concernant ces atrocités.

Cette fois-ci, le mode opératoire est sensiblement différent mais l’objectif reste inchangé. En effet, ce sont les villageois qui sont incités à s’entretuer pour montrer l’apparence d’un conflit ethnique.

Derrière ces actes abominables, se dessine une véritable opération terroriste de déplacement forcé de population dans le but de s’emparer du riche sous-sol de la Région. Rappelons que le Grand sud de Madagascar regorge d’importantes ressources minières qui intéressent nombre de prédateurs nationaux et étrangers sans foi ni loi, guidés par leurs seuls intérêts. On assiste toujours à cette logique de pillage systématique et généralisé des richesses nationales.

Actuellement, l’insécurité est en train de se propager dans tout le pays, notamment à Toamasina (la grande ville portuaire de l’est du pays), avec de nombreuses habitations incendiées dans plusieurs quartiers de la ville. Tout dernièrement, la presse a fait état de la découverte dans un quartier résidentiel d’une bombe artisanale qui, heureusement, n’a pas explosé. Selon des témoignages, les habitants ne se sentent plus en sécurité, ils sont pris par la terreur et ne sortent plus la nuit.

Du côté du pouvoir, la réaction n’est point à la hauteur de la gravité de la situation. Au lieu de rétablir l’ordre, le pouvoir parle de « catastrophe naturelle » ( !) et envoie des dons aux victimes. Au lieu de prendre des mesures idoines, les dirigeants sont plutôt préoccupés à marchander leur traitement et avantages qui s’y rattachent. Non seulement, c’est une marque de mépris total vis à vis des victimes mais surtout une irresponsabilité flagrante de la part de l’Etat qui ne remplit pas son rôle premier de protéger sa population. Aussi, on peut légitimement l’accuser de non-assistance à population en danger mais également complice d’un génocide silencieux.

En tout cas, plus de 4 mois après les pseudo-élections qui ont légitimé le putschiste Rajaonarimampianina, Madagascar est loin de retrouver la paix sociale. Au contraire, la situation est très grave et évolue dangereusement vers une guerre civile, si ce n’est déjà le cas.

Aussi, nous mettons la Communauté Internationale, celle qui a imposé au peuple Malagasy la légitimation des putschistes en foulant aux pieds l’Accord de Cotonou, devant sa responsabilité :

- que des mesures urgentes soient prises par l’ONU pour assurer la sécurité des biens et des personnes dans le sud de Madagascar.
- qu’une enquête indépendante, au même titre que celle qu’a demandée Amnesty International, soit menée urgemment par l’ONU afin d’identifier les vrais responsables de ce drame humain.

Genève, le 24 mai 2014

GTT INTERNATIONAL – GENEVE
Collectif des Patriotes Malagasy
15, rue des Savoises
1200 Genève – SUISSE

comm.gttinterge@gmail.com
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