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Thème : Madagascar

Tensions politiques à Madagascar : les enjeux cruciaux pour l’avenir du pays

Yves GUÉCHI

À l'approche des élections présidentielles dans quatre mois, l'opposition porte des accusations de trahison à l'encontre du président Andry Rajoelina et examine la possibilité de lancer une procédure visant à réclamer sa destitution.

Madagascar, la grande île de l'océan Indien, est actuellement en proie à des tensions politiques qui ne cessent de s'intensifier. Le pays, déjà confronté à des difficultés économiques et sociales, se trouve maintenant confronté à des enjeux politiques cruciaux qui pourraient façonner son avenir. Dans cet article, nous explorerons les événements récents, les différentes perspectives des acteurs politiques et les implications de cette situation sur le destin de Madagascar. Le contexte politique tendu : Depuis quelques mois, le pays est en ébullition. Des manifestations, des affrontements et des tensions grandissantes ont ébranlé la nation malgache. L'opposition accuse le président actuel, Andry Rajoelina, de trahison et remet en question sa légitimité en raison de sa double nationalité. La question de la nationalité, notamment sa naturalisation française, est au cœur des débats et suscite de vives réactions tant au sein de la population que parmi les acteurs politiques. La bataille pour le pouvoir et la (...) Lire la suite »

Note depuis le cinquième pays le plus pauvre du monde.(2)

Archibald EMOREJ

Madagascar est le cinquième pays le plus pauvre du monde. Classement basé sur je ne sais quel critère. Pourtant il n’y a pas la guerre. Ni leur terrorisme. Ni un grand intérêt stratégique. C’est un pays vaste, agricole, d’une agriculture d’un autre siècle. C’est un pays de castes, d’ethnies, de rivalités claniques, de parasitisme étranger. Ce n’est pas une nation mais une terre dévastée. Pleine de vie et de couleurs. Une île en plein naufrage. Le mouroir d’une nature que les millénaires ont fait unique. C’est le miroir de l’échec de l’accumulation sans autre objet que l’intérêt, de la faillite du mondialisme, le triomphe de l’asservissement sous couvert de libéralisme.

El Niño en terres tropicales, et la conjoncture masque le système. Trois longs mois que la température atteint tranquillement ses trente-sept degrés au zénith. A l'ombre encore. Sur le sable roux mis à nu par la déforestation même les bêtes à sang froid atteignent le point critique de l'ébullition. Et le Sud-Ouest tout entier se ramasse tout le jour sous les rares ombres échappées des arbricides silencieux et continus qui rongent l'île, cette terre que les premiers explorateurs européens, souffrant sans doute de quelques distorsions daltoniennes, où bien repère propre à juger des conséquences de l'Histoire, qualifiaient d’île verte. Trois longs mois que les visages émaciés scrutent d'yeux aveuglés l'annuelle saison des pluies afin que les cultures justement dites pluviales recouvrent d'un peu de chlorophylle les teintes ferrallitiques, que les céréales, les tubercules et les légumineuses viennent en hâte rompre le jeûne de la terrible et elle aussi annuelle soudure. Dans la province de Tuléar, elle est (...) Lire la suite »

La France, une puissance coloniale maritime à la faveur de la violation du droit international (Cas des Iles Eparses)

Tsimok'i Gasikara
La France vient de faire savoir par 4 décrets qu’elle étend de 500 000 km² son domaine maritime au large des DOM-TOM (Guadeloupe, Martinique, Guyane, Nlle Calédonie et les Iles Kerguélen), ramenant ce dernier à une superficie totale de 11,5 millions de km² (!!) et faisant de la France la 2ème puissance maritime mondiale derrière les USA. Cette extension fait suite à la demande déposée par la France auprès de l’ONU, dans le cadre de la Convention de Montégo Bay sur le droit de la mer. Cette Convention internationale permet, en effet, à un pays de revendiquer l’extension de sa Zone Economique Exclusive (ZEE) au-delà des 200 milles ( 370 kms environ) traditionnels jusqu’à 350 milles (650 kms environ), en faisant valoir les limites de son plateau continental sous-marin. Pour info, l’île de Juan de Nova n’est qu’à 150 kms des côtes malagasy. Et nos Iles Eparses ? Que la France en ait fait la demande et obtenu gain de cause, c’est son droit le plus strict. Mais, force est de rappeler que la FRance, qui se (...) Lire la suite »
Note depuis le cinquième pays le plus pauvre du monde.

Le bébé mort

Archibald EMOREJ
Chers camarades, je vous adresse cette note depuis le sud-ouest de Madagascar où je travaille depuis deux ans maintenant, comme d'habitude à régler des comptes avec moi-même, le monde et cette bien triste humanité qui reste pourtant ma plus belle maîtresse. Vous êtes bien occupés en Europe à ce que me disent nos réseaux d'information et je reste de tout cœur avec vous. Je reviendrai riche d'humanité, justement, et partagerai avec vous ce qui ce passe à l’autre bout de la chaîne d'asservissement et de mort qu'on appelait le capitalisme, mais c'est certainement bien plus qu'un système économique aujourd'hui. Il y a tant à dire sur ces pays du Sud, ou plus justement de la ceinture inter-tropicale, complètement ruinés, asservis et destinés à la stérilité dans tous les domaines, et ne voulant pas enfoncer des portes déjà bien ouvertes par d'autres, je vous écris simplement quelques histoires de gens de chair et d'os dans leur vie de chaque jour. En cette saison le soleil tombe tout droit, plus une ombre, (...) Lire la suite »

MADAGASCAR : Un génocide silencieux dans le Sud - Le GTT International – Genève demande une enquête indépendante de l’ONU.

GTT INTERNATIONAL-GENEVE

Sous couvert du classique vol de zébus par des « Dahalo » (bandits voleurs de zébus), des bandes lourdement armées pillent, violentent et surtout tuent les villageois livrés à eux-mêmes. La situation s’est transformée en un violent affrontement inter-villages dont le bilan est très lourd.

Le GTT International – Genève demande une enquête indépendante de l’ONU. Devant l’extrême gravité de la situation qui prévaut actuellement dans le Sud du pays, nous, GTT International-Genève, voulons exprimer notre très vive inquiétude et interpeller l’ensemble de la Communauté internationale sur la tournure que prennent les événements. En effet, sous couvert du classique vol de zébus par des « Dahalo » (bandits voleurs de zébus), des bandes lourdement armées pillent, violentent et surtout tuent les villageois livrés à eux-mêmes. La situation s’est transformée en un violent affrontement inter-villages dont le bilan est très lourd : une centaine de victimes au moins en un mois et demi, des villages entiers incendiés et vidés de leurs populations (celui d’Andranondambo et d’Andranotsivala), plusieurs milliers de réfugiés On assiste à de véritables massacres d’une rare violence et d’actes terroristes qui contraignent les villageois survivants, terrorisés, à abandonner leurs terres pour se réfugier dans les (...) Lire la suite »

MADAGASCAR - La françafrique n'est pas morte, elle y est bien vivante

GTT International Genève - Collectif des Patriotes Malgaches
Madagascar nage en pleine françafrique depuis précisément 4 ans. Actuellement, on entame les dernières étapes avec les élections prévues à partir du 24 juillet 2013 qui, selon la logique françafricaine, devraient légitimer les putschistes esclaves de l'ancienne puissance coloniale. Le schéma est classique sur le continent africain, le « putschwashing » est déjà passé par la Côte d'ivoire, la Mauritanie, le Mali et maintenant au tour de Madagascar. Le mode opératoire présenté dans le tableau suivant reste le même dans tous les pays concernés : 1- Préparation minutieuse du putsch : Recrutement des « collabos » qui vont accomplir la mission. Profil psychologique commun : acculturés, assoiffés d'euros et de pouvoir, arrivistes, Deal : Bourses pour les enfants, nationalité française, plusieurs liasses d'euros,… Plusieurs réunions en France (Marcoussis par exemple) et à Madagascar (Ambatobé) afin de peaufiner le plan, (Réalisée) 2- Insécurité et quelques troubles qui marquent le début de l'opération. (Réalisée) (...) Lire la suite »

MADAGASCAR - Le GTT International-Genève condamne les actes de provocation répétés de la France envers les Malagasy

GTT International Genève - Collectif des Patriotes Malgaches
Lettre ouverte à la communauté internationale Nous condamnons les actes de provocation répétés de la France envers les Malagasy Toutes les solutions de sortie de crise proposées jusqu'ici ont été sabotées par Rajoelina sur les conseils en coulisse de la France et ce, depuis le premier Sommet de Maputo en 2009. En effet, une fois de plus, la France via son nouvel Ambassadeur à Madagascar, François Goldblatt, réagit de manière contradictoire face aux communiqués de la SADC (du 16 janvier 2013) et de l'Union Européenne (du 19 janvier 2013). Ces derniers, comme la Communauté Internationale, ont conditionné, à raison, le financement de la préparation des élections à l'application intégrale de la feuille de route. Or, les propos tenus par le nouvel ambassadeur -lors de la présentation de sa lettre de créance- sonnent comme une provocation et mettent en pleine lumière le soutien de la France aux putschistes en : gardant le Président Ravalomanana en exil contrairement aux stipulations de l'article 20 de la (...) Lire la suite »

Crise malgache - Lettre ouverte à la SADC et à la Communauté internationale

GTT International Genève - Collectif des Patriotes Malgaches
Le GTT International-Genève demande la destitution de Rajoelina Nous prenons acte du refus de Rajoelina de se rendre à Dar-Es-Salam (Tanzanie) pour y rencontrer le Président Ravalomanana, rencontre organisée par la France avec l'aide de la Tanzanie, actuellement aux commandes de la SADC. Ce refus illustre encore une fois l'attitude arrogante et méprisante que le chef putschiste a toujours manifesté tout au long du processus de sortie de crise. C'est donc la preuve que Rajoelina constitue le principal blocage à toute recherche de solution. Il n'a nullement l'intention de collaborer pour trouver une issue à la crise. A ses yeux, le sort des 20 millions de Malagasy importe peu pourtant, le pays est à terre et le peuple s'enfonce dans une misère extrême : 77% de la population vivent, plus exactement survivent dans la pauvreté, selon le magazine Forbes. Cette détresse de la population est bien visible du moins dans la capitale où de plus en plus de Malagasy vendent leurs biens personnels au (...) Lire la suite »

29 mars 1947 : Massacre colonial français à MADAGASCAR : retour sur un sanglant silence

GTT INTERNATIONAL - Genève - Collectif de la Diaspora Malagasy
La "pacification" malgache de 1947 avait fait 89 000 morts 89 000 morts à Madagascar au cours de la répression coloniale française en 1947-1948. Bilan officiel d'une des pages les plus noires de l'histoire de l'Ile Rouge et l'une des plus méconnues. Une révolte de 21 mois étouffée dans le sang qui, 48 ans plus tard, reste toujours l'objet d'études de la part des historiens. Retour sur ces sombres événements. 89 000 morts malgaches sur la grande Ile. C'était en 1947 à Madagascar. Une insurrection méconnue de l'histoire coloniale française. Que s'est-il exactement passé ? Tout commence le 29 mars 1947, dans la nuit de samedi à dimanche, où des camps de gendarmeries sont attaqués par des Malgaches à Moramanga, à Manakara ainsi que dans le Bas-Faraony. S'ensuit une rébellion longue de 21 mois qui se soldera en une liquidation, et des insurgés et du seul parti malgache membre de l'assemblée. Pourtant les circonstances et les instigateurs exacts de l'insurrection font aujourd'hui encore l'objet (...) Lire la suite »